SOS cocu

Et lorsque je le vois, il m'agace et je me sens nerveuse, mal à l'aise, mon coeur ne sursaute plus à son approche, ni quand j'entend sa voix au téléphone. Je ne ressens plus de chaleur en moi, lorsque je pense à lui. Je voudrais simplement qu'il s'en aille et me reconstruire pour retrouver à nouveau le sourire et me sentir bien. Cela m'est dur à dire, mais je pense ne plus l'aimer.

Tout est dit dans ces trois lignes.
Bon courage lundi.

La mise au point a eu lieu mardi. Je lui ai préparé une liasse de papier et de factures dont je ne souhaite plus m'occuper désormais. Je lui exprime une fois de plus mon désir de continuer ma route seule et je le sens une fois de plus inerte. Déconcertant ! J'ai décidé de franchir une nouvelle étape dans notre séparation en mentionnant sur ma demande de rsa que je vis seule depuis le 1er janvier dernier. Je me dis que cela va le faire réagir. Mais non. Rien, comme s'il était dans une bulle. Il est complètement perdu. C'est vraiment grave de l'être à ce point là. Je lui explique que je ne veux pas qu'il m'entraîne dans ses problèmes psychologiques ni financiers (ça coûte cher une maîtresse !). Je ne peux plus rien pour lui. Et j'ajoute qu'étant donné qu'il a su la trouver pour les bons moments, il n'a qu'à la trouver aussi pour les mauvais. Et qu'il ne compte pas sur mon aide.
Mais j'ai si mal en lui disant tout ça, moi qui ai toujours été là pour lui comme il a été là aussi pour moi. Voir tout cela perdu et gâché me mine au plus profond de moi-même.
Le lendemain, grosse dispute à cause de l'autre qui a le toupet d'appeler sur le téléphone fixe de la maison. Rien que de voir son numéro s'afficher sur l'écran me rend folle. bien sûr, lorsque je décroche, personne. Elle s'est empressée d'appeler sur le portable de mon (ex) compagnon. je lui demande de me la passer afin que je lui redise bien clairement qu'elle oublie le numéro de la maison. Vite, il raccroche. je l'appelle sur son portable mais elle se garde bien de décrocher, la salope. Je lui laisse donc un message (après coup je me dis que j'ai tort de laisser une trace) lui disant que si elle n'efface pas illico de son répertoire le numéro de la maison elle aura affaire à moi ! Et, après avoir raccroché, je les traite tous les deux de gamins dégonflés. Ils me dégoûtent. Une fois qu'il est parti, je me mets à pleurer. ma fille se demande ce qui se passe. je lui explique que maman est triste parce que papa s'en va tout le temps et que ce n'est pas gentil. Fais-je bien ou non ? je ne sais pas, je m'en veux de ne pas avoir la force de paraître gaie devant elle. Je ne veux pas qu'elle souffre. Après l'avoir couchée et m'être assuré qu'elle s'était endormie, je m'effondre en pleurs en repensant à nous, notre vécu, tout ce gâchis, ...Tout m'arrive en pleine figure, d'un coup. Je suis si déçue, amère, dégoûtée face à tout cela.
Ces jours ci, il n'est pas bien. je le vois mais je ne dis rien. Et aujourd'hui, à la fin de la journée, il me passe un coup de fil pour me dire qu'il a la fièvre, mal de partout et qu'il attend devant la porte du médecin. Il s'inquiète de sa santé et j'essaie de le rassurer. Il me donne vraiment l'impression d'un enfant qui a besoin de sa mère et qui se sent perdu sans elle. Lorsque je sors de mon travail, je le rejoins à la pharmacie. Apparemment, ce serait soit une inflammation des reins, soit l'appendicite. On en saura plus demain. Au fond, je me fais du souci. Je le sens ému et content de me voir là, malgré toutes les paroles dures que j'ai pu lui dire. Je le renvoie vite se reposer chez sa pouffe et lui fait remarquer ironiquement qu'elle saura bien s'occuper de lui durant le week-end. Au fond, je jubile de savoir qu'elle va être obligée de se le farcir malade durant tout le week-end. Elle ne le connaît pas encore sous son jour hypocondriaque. elle va le découvrir !
mon Dieu, que cette situation est désagréable. Mais dans ma tête, je m'habitue à être seule. Et le fait que cela soit mentionné noir sur blanc sur des papiers me fortifie.
Quant à rencontrer quelqu'un d'autre, je mentirais si je disais que je n'y pense pas mais ce n'est vraiment pas ma priorité en ce moment. tout cela est encore trop vif et fait encore trop mal. Mais je ne peux m'empêcher de faire confiance à l'avenir. On verra bien !

Essaie, de ne pas décharger ta peine sur les enfants. Ta fille vivra, aussi un deuil. Et comme c'est toi l'adulte, et non elle... Tu devras être forte.

Te rends tu compte, qu'en étirant la sération, tu augmentes le niveau de stress chez ton enfant. Car tu ne vas pas bien...

Il est vrai que dans ce genre de situation, il vaut mieux éviter de mêler les enfants à vos histoires, afin d'éviter les partis pris.
Pour le reste, ça ne doit pas être facile, mais garde le cap.
Courage !!!

C'est vraiment incroyable cette indécision. Je sens qu'il est touché que je prenne de ses nouvelles, il me dit qu'il prend conscience de beaucoup de choses. je commence à connaître son refrain et je me montre ferme dans ma décision de vivre seule. Il me demande si j'ai rencontré un autre homme. Je lui rétorque que je n'en ai pas rencontré qu'un seul, mais plein ! Histoire de l'ennuyer ! Je ris intérieurement malgré la souffrance. Et je constate que j'ai encore de l'amour pour lui au fond. mais je tiens le cap, je ne faiblis plus. C'est bizarre que les hommes ne concoivent pas que l'on pûisse les quitter pour personne d'autre, simplement pour être seule et réfléchir.je crois que décidément hommes et femmes n'ont globalement pas la même façon de réagir. Il y a certes des exceptions.

zep a écrit :C'est vraiment incroyable cette indécision. Je sens qu'il est touché que je prenne de ses nouvelles, il me dit qu'il prend conscience de beaucoup de choses. je commence à connaître son refrain et je me montre ferme dans ma décision de vivre seule. Il me demande si j'ai rencontré un autre homme. Je lui rétorque que je n'en ai pas rencontré qu'un seul, mais plein ! Histoire de l'ennuyer ! Je ris intérieurement malgré la souffrance. Et je constate que j'ai encore de l'amour pour lui au fond. mais je tiens le cap, je ne faiblis plus. C'est bizarre que les hommes ne concoivent pas que l'on pûisse les quitter pour personne d'autre, simplement pour être seule et réfléchir.je crois que décidément hommes et femmes n'ont globalement pas la même façon de réagir. Il y a certes des exceptions.

A croire surtout qu'ils ont besoin qu'on les foute vraiment dehors pour commencer à réaliser. A oui mais à ce moment-là, c'est trop tard chéri... Bye bye...
Ne le materne pas trop, laisse sa blondasse s'en charger.

Et sa fille, que devient-elle ? Est-elle toujours avec toi ?

Comme vous êtes fragiles mesdames... pour avoir ce besoin de vous accrocher à ces hommes...

Je comprendrais, si vos hommes feraient des efforts... les mêmes efforts qu'ont fait les conjoints de Thunder, Corsaire, Aie....

Mais non vos hommes ont encore leur maitresse... Qu'attendez-vous? Que voulez vous?

Je suis moi-même une maman. Ma plus jeune va avoir 16 mois, et ma plus vieille 3 ans en juin. J'aimerais tellement que vous voyez leurs fou-rires. Et pourtant, ça fait plus d'un an que je suis séparée.

Le papa, ne les voit pas régulièrement, mais je lui ai même laissé la maison dernièrement, pour qu'il les voit sans stress... et vais le refaire...

Mes filles sont heureuses, chantent. Car leur maman est heureuse....

Bien oui, j'ai pleuré.... mais pas 10 mois... En me séparant, je me suis enlevé un stress. J'ai pu me consacrer à mes filles, et non plus à un menteur compulsif....

Excusez-moi, mais je ne sais pas, ou vous donner le coup de pied... pour rendre du sang au cerveau... Vos histoires sont pathétiques... Mais j'ai l'impression que vous vous plaisez dans le caca... Vous aimez-vous faire plaindre, dans la vrai vie?

On survit à un divorce, à une séparation, et même à la garde d'enfants... Mais pourquoi restez-vous avec vos hommes... Pour l'argent?

Ça me touche, car pratiquement, tous les jours je vois des enfants négligés par leur parents, et ce par mon travail.

Venez pas me faire à croire que Toi Zep, et Toi Petitemarie, vous êtes "top shape" pour vous occupez d'enfants... vous avez de la difficulté à vous occupez de vous même... Mais qu'attendez-vous? Ils ont droit à combien de crises de larmes par jour?

Ce n'est pas vous que plains.... mais vos enfants....

Mon message est un peu dur... mais des fois ça suffit le niaisage...

Adèle a mangé du "lion" !!! Mais rien ne vaut un petit "électrochoc"...

corsaire a écrit :Adèle a mangé du "lion" !!! Mais rien ne vaut un petit "électrochoc"...

je ne me souviens pas avoir ouvert mon marché des "coup de pied aux fesses" à la concurrence.
même si je dois admettre que ce "coup de pied" est d'excellente qualité

Même si tes paroles sont dures, Adèle, elles sont celles avant tout d'une femme qui a souffert et qui a cherché à se protéger et à épargner ses enfants. Tu as choisi cette solution car c'est celle qui te paraissait la meilleure. Chacun a son propre vécu, ses sentiments, sa sensibilité et se retrouve obligé dans ce genre de circonstances de jongler avec tout ça. Pas facile ! Personne n'est parfait et on a tous nos faiblesses.
Pour ma part, j'avoue que ma fille m'a vue triste parfois. J'ai fais de mon mieux pour lui expliquer les choses, avec des mots simples, sans bien sûr rentrer dans les détails. Mais je constate qu'elle a compris beaucoup de choses. Îl y a eu des moments ou je n'étais pas "top shape", comme tu dis, mais je ne l'ai jamais négligée pour autant, ni la grande non plus. Je pense même avoir plutôt bien assuré de ce côté-là. J'ai souvent emmené ma fille en balade, à la piscine, faire du sport, ... J'ai d'excellents rapports avec elle et je ne la sens pas particulièrement traumatisée par toute cette histoire. Elle est gaie, vive et on discute beaucoup de tout ensemble. J'ai réussi à prendre du recul, à ne plus rien attendre de la part de mon (ex) compagnon et du coup, je me sens beaucoup mieux dans ma tête. Avec les filles, on rit beaucoup et j'ai la chance d'avoir un travail plaisant et des collègues sympas avec lesquels je rigole pas mal aussi. Ca fait énormément de bien.
Et puis il y a les sentiments. Je me rends compte qu'ils existent toujours et c'est bien ce qui rend les choses difficiles. S'il n'y avait plus d'amour, tout serait très simple. Ca a peut-être été le cas pour toi, Adèle, ça ne l'est pas pour moi. Je suis tout a fait convaincue que l'on survit à beaucoup d'épreuves dans la vie. A une séparation aussi. Dans un post précédent, j'écrivais que je n'avais plus d'amour pour lui, qu'il y avait eu trop de souffrance, ... J'étais sincère en écrivant cela. Et puis il y a eu l'autre jour lorsqu'il était malade et que l'on ne savait pas si c'était grave ou non. Je me suis fait du souci pour lui et je me suis rendue compte à ce moment là que je tenais encore à lui, que l'amour n'était pas mort. Ce n'est pas pour autant que je vais me mettre à plat ventre et le supplier de quoi que ce soit. Je pense malgré toute cette épreuve avoir toujours eu de l'amour-propre. Et pour moi, ce n'est pas en manquer que d'essayer de sauver son couple et son bonheur à un moment donné de sa vie. Même si je m'oriente vers une vie sans lui pour débloquer la situation dans laquelle on se trouve, je reste persuadée que l'on se retrouvera tôt ou tard car il y a eu trop d'entente entre nous et de partage pour que tout soit fini. Et le plus fou, c'est que je sais qu'il le sait et qu'au fond de lui il pense la même chose.
Tout cela est complexe, comme un grosse pelote de laine toute emmêlée. Mais je sais que tout passe, tôt ou tard. Et j'ai toujours eu confiance en l'avenir. Un jour, toute cette histoire ne sera plus qu'un lointain souvenir. Je sens aussi que le vent tourne pour la pouffiasse. Et je me répète le proverbe : "Assied-toi au bord du fleuve et regarde passer le corps de ton ennemi". J'ai toujours su laisser le temps au temps.

Certains hommes sont des cocufieurs en puissance et tromper fait partie de leur comportement habituel. Ce n'est pas le cas du mien. Certes, c'est quelqu'un qui a eu beaucoup de femmes dans sa vie mais qui m'a toujours été fidèle au cours de ces dix ans de vie commune. Cette histoire-là est la première du genre pour lui de toute sa vie. Il n'a jamais cherché quelqu'un d'autre par le biais de sites de rencontre. Parfois, il allait zieuter les sites de c.. mais c'est tout. Au vu de tous ces éléments, je garde l'espoir qu'il revienne bientôt sur le droit chemin car il a trop besoin de clarté et d'équilibre pour se complaire dans ce genre de situation. On a tous des moments d'égarements dans la vie. Et si cela m'arrivait un jour, je pense que je souhaiterai être comprise et pardonnée.

23h14

Je précise que, bien évidemment, il faut se repentir sincèrement des erreurs qu'on a pu commettre. Tout est une question d'honnêteté envers les autres et surtout envers soi-même.

Modifié par Nas - 17/03/2010 - 12h39

Et oui, Zep. le tout est de savoir se faire pardonner, et rassurer le conjoint trahi...Si cet étape n'est pas faite, c'est perdu

Avant de songer à pardonner (ou se faire pardonner) une offense, il faut d'abord songer à faire cesser l'offense non?

Cela va de soi...Je n'avais pas pensé utile de le préciser

C'est la clé du pardon !!!