Re: Histoire banale, mais grande souffrance
Posté : mar. 21 août 2012 13:20
Il y a 5 parties en tout et j'ai changé la fin de la dernière partie
Merci à vous
PARTIE 2
Les murs devenaient de véritables passoires, je les traversais sans aucun effort et d’une façon toute naturelle ne sachant ou je dériverais. Ainsi je passais de chambre en chambre. Je vis cette personne âgée dans sa salle de bain qui d’un geste maladroit fit tomber sa brosse à dents et son tube de dentifrice, impossible de lui venir en aide. Une infirmière surgit alors, je ne voyais que sa blouse blanche et la blondeur de ses cheveux. Je criais pour attirer son attention, aucun son ne sortait de ma bouche. Je voulais l’attraper, tendant mes bras vers elle, mais en vain ! Je continuais mon chemin sans savoir ou il me mènerait. Une force puissante et invisible me poussait inexorablement. Jusqu’où ?
Au loin j’entendais vaguement une musique que je ne connaissais pas. Il y avait un accordéon ça c’était sûr, mais le reste ? On aurait dit un air de musette et ces paroles que j’entendais sans aucun problème, mais j’étais incapable de dire si je les connaissais. Elles disaient quelque chose comme :
Mâcher chaque bouchée
Allongés sur une couch’
Même pas fatigués
De travailler nos bouch’s
Les paroles devenaient de plus en plus lointaines et incompréhensibles
Puis ….la peau….et avalé le baz…Parce …. Des amants
Je ne pus entendre la suite, toujours poussé par ce courant d’air.
J’arrivais maintenant dans le hall principal de l’hôpital, je passais haut dessus du fameux kiosque de Roberta celui qui se trouve juste a coté du distributeur, comme disaient les infirmiers. J’avais une vue imprenable de la haut. Malgré les abat-jours des néons je remarquais les contours bleus de cette immense étoile dessinée au sol.
Dans un fracas terrifiant, comme si tous les dieux du ciel, Zeus, Jupiter, Thor, Odin, se déchainaient dans une colère aveugle contre la terre, s’en suivis une très violente lumière blanche qui m’aveugla et me fit fermer les yeux.
Quand tout redevient calme et paisible, j’étais assis par terre dans une grotte telle qu’elle devait être à la préhistoire mais fermée de toute part, sans sortie. Devant moi une marre d’eau qui me semblait profonde sans ruisseau pour l’alimenter et d’où sortait une étrange lumière bleutée qui éclairait mon petit univers et malgré la transparence de celle ci je ne voyais rien. Je restais là, hébété sans comprendre en me demandant ce qu’il m’arrivait. J’avais l’impression que quelqu’un m’observait et d’entendre au loin, très loin de vagues bruits. Je me mis à crier mais une fois de plus aucun son ne sortait de ma bouche. Je ne ressentais rien, ni peur, ni fatigue, j’étais comme transporté dans une autre dimension. Je me levais, fit le tour de cette mare, cherchant une éventuelle sortie, rien. M’accroupissant au bord de l’eau je mis ma main dedans, pas de frissonnement à la surface, aucune sensation, ni chaud ni froid. Je l’ai ressortie elle n’était pas mouillée et aucune goutte ne perlait de mes doigts. Je regardais en face de moi et eu l’impression que le mur bougeait, il s’aplanissait faisant une sorte d’écran de cinéma. Oui le mur bougeait ou plutôt semblait s’animer, je ne distinguais pas grand-chose, les images étaient floues mais on aurait dit une foule dans un lieu quelconque, une halle, une place, un hall puis plus rien. Je me précipitais vers celui comme si je voulais retenir les images, ne m’apercevant pas que je venais de franchir cette marre sans tomber dans l’eau. J’approchais ma main du mur et celle-ci passa au travers, un cortex s’ouvra et m’aspira.
A suivre
Merci à vous
PARTIE 2
Les murs devenaient de véritables passoires, je les traversais sans aucun effort et d’une façon toute naturelle ne sachant ou je dériverais. Ainsi je passais de chambre en chambre. Je vis cette personne âgée dans sa salle de bain qui d’un geste maladroit fit tomber sa brosse à dents et son tube de dentifrice, impossible de lui venir en aide. Une infirmière surgit alors, je ne voyais que sa blouse blanche et la blondeur de ses cheveux. Je criais pour attirer son attention, aucun son ne sortait de ma bouche. Je voulais l’attraper, tendant mes bras vers elle, mais en vain ! Je continuais mon chemin sans savoir ou il me mènerait. Une force puissante et invisible me poussait inexorablement. Jusqu’où ?
Au loin j’entendais vaguement une musique que je ne connaissais pas. Il y avait un accordéon ça c’était sûr, mais le reste ? On aurait dit un air de musette et ces paroles que j’entendais sans aucun problème, mais j’étais incapable de dire si je les connaissais. Elles disaient quelque chose comme :
Mâcher chaque bouchée
Allongés sur une couch’
Même pas fatigués
De travailler nos bouch’s
Les paroles devenaient de plus en plus lointaines et incompréhensibles
Puis ….la peau….et avalé le baz…Parce …. Des amants
Je ne pus entendre la suite, toujours poussé par ce courant d’air.
J’arrivais maintenant dans le hall principal de l’hôpital, je passais haut dessus du fameux kiosque de Roberta celui qui se trouve juste a coté du distributeur, comme disaient les infirmiers. J’avais une vue imprenable de la haut. Malgré les abat-jours des néons je remarquais les contours bleus de cette immense étoile dessinée au sol.
Dans un fracas terrifiant, comme si tous les dieux du ciel, Zeus, Jupiter, Thor, Odin, se déchainaient dans une colère aveugle contre la terre, s’en suivis une très violente lumière blanche qui m’aveugla et me fit fermer les yeux.
Quand tout redevient calme et paisible, j’étais assis par terre dans une grotte telle qu’elle devait être à la préhistoire mais fermée de toute part, sans sortie. Devant moi une marre d’eau qui me semblait profonde sans ruisseau pour l’alimenter et d’où sortait une étrange lumière bleutée qui éclairait mon petit univers et malgré la transparence de celle ci je ne voyais rien. Je restais là, hébété sans comprendre en me demandant ce qu’il m’arrivait. J’avais l’impression que quelqu’un m’observait et d’entendre au loin, très loin de vagues bruits. Je me mis à crier mais une fois de plus aucun son ne sortait de ma bouche. Je ne ressentais rien, ni peur, ni fatigue, j’étais comme transporté dans une autre dimension. Je me levais, fit le tour de cette mare, cherchant une éventuelle sortie, rien. M’accroupissant au bord de l’eau je mis ma main dedans, pas de frissonnement à la surface, aucune sensation, ni chaud ni froid. Je l’ai ressortie elle n’était pas mouillée et aucune goutte ne perlait de mes doigts. Je regardais en face de moi et eu l’impression que le mur bougeait, il s’aplanissait faisant une sorte d’écran de cinéma. Oui le mur bougeait ou plutôt semblait s’animer, je ne distinguais pas grand-chose, les images étaient floues mais on aurait dit une foule dans un lieu quelconque, une halle, une place, un hall puis plus rien. Je me précipitais vers celui comme si je voulais retenir les images, ne m’apercevant pas que je venais de franchir cette marre sans tomber dans l’eau. J’approchais ma main du mur et celle-ci passa au travers, un cortex s’ouvra et m’aspira.
A suivre