Pas du tout paradoxal !
Marre qu'elle fouille (tu t'es faite pincée ?), alors il change son code pour qu'elle ne fouille plus tout en lui disant qu'elle pouvait regarder quand elle voulait... Quand lui l'a décidé... Narmol.
Je plaisante Cécile... (m'en veux pas...

)
Par contre, le raisonnement du trompé commence à vraiment m'intéresser.
Que monsieur ait recommencé ou pas, on ne peut le savoir avec certitude.
Ce qui est saillant dans ce que tu rapportes, c'est que c'est "normal" qu'il contre ton comportement que tu juges toi-même malsain ("il a raison"). D'où ma question: s'il a raison pourquoi tu fouilles ?
Et en te faisant serrer en plus... Tu veux qu'il t'arrête ? Là est le premier paradoxe. Ça parle de toi, de ton état du moment. Tu n'es pas en cohérence. Et c'est bien dans cette zone d'incertitude que plonge l'infidélité, surtout lorsqu'elle est répétée.
Juste en passant: madame SP qui ne m'a pourtant rien épargné, a son tel ouvert, sans code, son FB et sa boîte mail open. Pour le coup c'est surtout moi le comportement très suspect.
En l'occurrence, compte tenu de son passif à elle, le doute plane: se trouve elle a un deuxième téléphone, une autre adresse mail, peut-être n'en a-t-elle pas besoin pour retrouver son amant... Si je veux me convaincre de l'idée qu'elle me roule encore dans la farine, je vais m'inventer mille prétextes pour accumuler les preuves de son méfait alors qu'il n'y a rien dans le réel qui permette d'aller dans cette direction. Ça s'appelle une distorsion cognitive.
A l'inverse, tu es en recherche d'indices (puisque tu fouilles) et il agit dans le sens non attendu: la logique aurait voulu qu'il t'en parle d'abord (puisqu'il t'a vu fouiller) et qu'il verrouille ensuite, avec ton accord pour le coup (pas parce que t'es flic, mais parce que vous avez un passif) et te voilà à clore le débat toi-même en concluant: il a raison.
Ce que je veux signifier au final, c'est que tu continues sur un schéma qu'il conviendrait de requestionner (relis ton intervention dans "adultème").
Ce que je vois, c'est que pour une raison qui t'appartient, tu as fait le choix plus ou moins conscient de t'oublier au profit de la mythologie familiale que tu écris, au point même de faire passer les désirs superflus de Aldo Maccionne (grosses bagnoles, sorties d'ado) AVANT tes besoins essentiels (besoin de sécurité, de respect et d'amour). Je fais pas de topo sur la différence entre désir et besoin... Ça s'explique tout seul.
Au final, exprime tes besoins: "j'ai besoin d'être rassurée, ce n'est pas superflu, ce n'est pas négociable. Le portable doit être accessible un temps, le temps que je te refasse confiance parce que ce n'est pas le cas.
Le risque est que je fouille de temps à autre, mais si je suis rassurée, je ne fouillerai probablement plus. J'ai besoin de savoir que je peux compter sur toi pour m'accompagner sur la voie de la guérison, pas que l'on joue au chat et à la souris.
Tu compenses (en un seul mot hein...) déjà en participant à des rencontres de danse où elle est là. Or, sa présence m'indispose putain de bordel de merde (dis pas putain de bordel de merde). Et moi je supporte. En retour, prouve moi que je peux te faire confiance. (et pas prouvé moi que tu m'aimes. Ça se prouve pas ça...)"
Une façon élégante de le mettre au pied du mur et toi un pied au...
Enfin bon... Tout ça c'est la théorie...
Il existe pour chaque problème complexe une solution simple, directe et fausse (H.L. Mencken)