SOS cocu est une association loi 1901 dont l'objet est le soutien aux victimes d'adultère. Pouvoir parler, se confier, recevoir un soutien moral pour traverser une situation personnelle douloureuse
SOS cocu est une association loi 1901 dont l'objet est le soutien aux victimes d'adultère. Pouvoir parler, se confier, recevoir un soutien moral pour traverser une situation personnelle douloureuse
La découverte de l’infidélité est une expérience traumatique. Il est souvent difficile d’être objectif lorsque nous traversons des situations déstabilisantes. Parlons en sans complexe.
J'espère pour toi que tu tiendras le coup, tout ces moments difficiles s'estomperont c'est sur mais il vas falloir les encaisser, être forte et surtout être ensemble puisque c'est ton choix.
De toute façon que l'on reste ou que l'on parte on souffre toujours a un moment ou un autre alors bon...Tant que que la souffrance disparait peu a peu ça vas, c'est si elle dure qu'il y a problème.
Beaucoup de courage à toi et surtout n'hésites pas a causer de tes tourments ici ou a des amis.
alone.
Emancipate yourself from the mental slavery None but ourselves can free our minds
aie a écrit :
Mais c'est insupportable ces flashs qui arrivent n'importe quand. C'est comme si, instentanémment je revenais 3 mois en arriere, au plus fort de la crise et de l'impuissance. Et j'ai des bouffées de haine invraissemblable, une envie de destruction et de meurtre. Je me demande quand ca va passer. Ca me pourrit la vie. Je me hurle STOP dans ma tête mais... trop tard, l'image est là.
insupportable effectivement ... et comment les arrêter. J'en suis au même point que toi. Alors qu'on a passé un super week-end, ce matin c'est reparti avec mes angoisses et mes flashs.... et je n'ai qu'une envie, débarquer chez ELLE et lui casser la G ........... c'est idiot, ça ne sert à rien, ça ne règlera rien, ça ne changera rien, mais qu'est ce que ça me soulagerait (mais je ne le ferais pas n'ayez crainte) ... ah ben oui parce que pour lui c'est bien fini, mais pas elle (voilà qu'elle se met a appeler et raccrocher après).
Allez AIE, courage, on va bien finir par s'en sortir de cette M........ essayons de nous concentrer sur les bons moments (ben oui il faut bien se motiver pour y croire).
Les enfants sont rentrés samedi soir. Ma fille était plutot en bonne forme, petit copain oblige mais mon fils etait morose. Ca ne lui ressemble pas d'être comme ca. Bien sur, il s'était blessé, 2 fois durant le séjour dont la seconde fois, le jour même et avait donc très mal. Mais quand même, je le sentais pas, je me sentais inquiete. En arrivant à la maison, son père, cherchant sans doute à dédramatiser, lui a donné l'impression de ne pas de prendre au sérieux. Alors là, ca été l'explosion de larme et de colère. "T'en a rien à foutre de moi. C'est toujours comme ca avec toi, ...." bref, tout ce qu'il gardait en lui depuis 13 ans et qui commence à sortir par jets de vapeur depuis 2 ou 3 semaines.
Vlan, encore une grande claque dans la gueule. L'homme était dans tous ses états. Soirée mouchoir.
Puis, dimanche avait plutot bien commencé mais on devait passer le repas et l'après midi chez sa famille pour feter 2 anniversaires. J'appréhendais. On arrive. Tout le monde, coincé, me regardant avec sollicitude, comme une malade du cancer en phase terminale. Malaise. Placement à la table pour le repas. L'homme n'est pas placé à côté de moi. Malaise puissance 2. Toute l'apres-midi comme des serres-livres. Résultat: soirée mouchoir.
Donc Lundi reprise du boulot. Les enfants sont encore en vacances donc restent à la maison. Le soir, retour à la maison. Les moufflets avachis devant la télé. Le fiston a rangé son 1/2 lave-vaisselle et vidé son sac de ski. Mouflette: que dalle, son 1/2 lave-vaisselle est plein, son sac traine dans l'entree et en plus elle bu tout le coca, laissé les fonds de bouteilles sur la table et le reste à l'avenant. Bon. C'est pas grave. De toute facon, en ce moment, je pourrais vivre dans un camp de gitan que ca me dérangerais pas. C'est l'homme qui fait les lessives, plie et range le linge, ramene le bois et fait du feu. Moi, j'ai l'impression d'accelerer à fond en ayant oublié de passer la vitesse. Ca fait beaucoup de bruit mais ca avance pas des masse. Bref, vers 19h30, l'homme rentre, fait du feu puis se met à son ordinateur, le visage fermé. J'attend un peu, voir si ca passe mais non. Je lui demande
- ya un truc qui va pas?
et il me répond "oui". Mon coeur accelère. "Quoi?" réponse "on en parlera plus tard. J'ai 3 mails à envoyer et je te rejoins"
Voila! flash-back 3 mois en arrière. Mon cerveau est passé en sur-régime. Elle l'a contacté. Il lui a répondu, il est allé la voir. Si c'est le cas, il part dès ce soir. La pression monte. 10 minutes du cauchemard absolu. Je l'attends dans notre chambre en fumant clope sur clope. Quand il arrive, c'est tout juste si je lui saute pas à la gorge "quoi? quoi?". Je suis au bord de la crise d'apoplexie.
"Alors ca va plus. Je veux bien être responsable de tout, être le grand coupable, le grand méchant mais là, j'arrive plus à tout faire, j'en peux plus. Le boulot, le feu, la lessive, les chiens, balayer la terrasse. J'arrive plus à terminer mon travail, ca commence à poser des problèmes. "
Les bras m'en tombent. Alors ce n'est que ca? Je mets un moment à réagir. Je m'étais tellement préparée, blindée pour une tres tres mauvaise nouvelle que je me force à fermer ma gueule tellement ca me semble dérisoire. Mais evidemment, ca ne l'est pas pour lui. C'est une manière d'essayer de réintégrer sa place dans la famille, de changer de comportement alors c'est très important de le prendre au serieux. Bon, on va discuter avec les enfants. Après tout, on est une famille et ils ont leur role à jouer aussi. Et c'est reparti. Réunion de famille. Introduction: Les enfants, on vient de traverser une période très difficile tout les 4. On a besoin de se reconstruire, de passer du temps ensemble à faire des choses agréables mais on ne peut pas parce qu'on est que 2 à assumer tout le boulot et on a pas assez de temps et patati et patata"
Et là, ca part direct en coucougnette côté gamin mouflette pleurant comme une fontaine: "On rentre d'une semaine de vacances et j'avais oublié comme l'atmosphere de la maison était plombée. J'ai qu'une envie c'est repartir. Ca me met en colère, j'ai envie de rien ..." mouflet hulant, rouge de rage: "J'en ai marre de ma soeur. Elle est toujours en train de me faire des reflexions blessantes, de m'aggresser. Mais maintenant la coupe est pleine. J'essaye de lui faire plaisir, c'est toujours moi qui fait à manger, qui met les films et elle, elle est toujours méchante avec moi..."
Bref, soirée mouchoir
Voila, c'est 12h45, ils sont tout seuls tout les 2 à la maison. Je rentre à 18h30. Je me demande ce que je vais trouver mais je vais peut-etre faire un arrêt à l'église avant de rentrer histoire d'allumer un cierge et de prier: "Pitié, pas de soirée mouchoir, ce soir !!!"
courage AIE, il t'en faut vraiment car non seulement tu dois gérer ton couple en reconstruction mais avec des enfants en panique, ça ne doit pas être facile tous les jours de ménager les suceptibilités de tout le monde ... mais n'oublie pas de penser à toi !
Concernant la mauvaise nouvelle (pas si mauvaise finalement à à laquelle tu t'attendais, oh combien je te comprend ... à chaque fois qu'il fait la moue ou qu'il rentre crevé du boulot, je m'attends au pire. On a beau essayé de se maitriser, rien à faire contre ces angoisses .... c'est bien ce qui est épuisant.
Bon finalement, qu'il fasse un peu moins de lessive et un plus de calins ....
Finalement, la discussion de lundi soir, même si elle a semblé partir en c... complet a l'air d'avoir provoqué un changement chez les minots ou tout au moins une discussion entre eux, pendant notre absence. Et aussi, ca fait 2 jours qu'ils essayent de se secouer un peu. Du coup, hier, après la séance psy de mouflette, après-midi loisir en ville. Mouflette de son coté avec son petit copain tout neuf, mouflet avec moi. Au programme: visite d'armurerie puis chocolat chaud dans un mignon petit bar et tirage de tarots divinatoires. C'était sympa mais mon avenir n'était pas tres brillant d'après les cartes (démenagement en vue et voie d'avenir possible: "méfiance, cynisme et ambitions absurdes" !!!). Ah la la, c'est pas glop.
Bon, la fin de l'après-midi a failli mal tourner vu que mouflette a fait un malaise. Coup de fil paniqué du petit copain tout neuf. Mais bon, un verre d'eau, 3 sucres et 10mn de repos et ca lui a passé.
Mais la chose désagrable, c'est que depuis hier matin, mes angoisses sont de retour. Pourtant, il n'y a rien de neuf, pas de comportement différent, les PC sont toujours déverrouillés et le tel portable accessible, l'homme est toujours tendre et attentif et me semble toujours moins "trouble". Et après le mail qu'il lui a envoyé, je ne vois pas trop comment ils pourraient reprendre contact ensemble. Je ne comprend pas d'où ca me vient. Peut-etre parce qu'il a posé un jour de conges aujourd'hui mais c'est pour rester avec les enfants alors je ne sais pas. Mais c'est comme quand il me mentait et que j'avais l'impression de devenir folle. Je voudrais lui poser la question mais je sais que je ne croirais pas sa réponse. Mi-janvier, je lui avais demandé de me jurer les yeux dans les yeux et sur la tête des enfants qu'il n'avait plus de contact avec elle et il l'avait fait et il m'avait menti alors à quoi ca sert.
C'est vraiment pénible. J'aimerais pouvoir être enfin tranquille et sereine. Je me demande si je suis condamnée à ca à vie. Je me ressent à nouveau le besoin de farfouiller, d'examiner les factures de telephone, ... et je résiste, je ne veux plus faire ca, ca entretient le doute, ca ne rassure pas du tout.
Raz le bol
Oui justement, la confiance... la source de mon tourment.
Le problème, c'est que plus on s'applique à arranger les choses, et à donner à l'autre (et aux enfants) ce qui lui a tellement manqué toutes ces années et qui nous a conduit jusqu'à cette merde, plus on a une vision claire de ce que notre couple peut etre, aurait du être, et c'est tellement génial que l'idée d'un moindre dérapage, d'un grain de sable, d'une erreur de parcours, d'une malveillance de l'autre salope qui pourrait tout foutre en l'air devient intolérable.
C'est vrai, quand ca va mal, finalement c'est presque un soulagement de se quitter. On se dit qu'on aura au moins la paix.
Mais quand ca devient bien mais que la confiance n'est toujours pas revenue (ca, ca va forcement être long), c'est terrible.
On s'est fait un tarot divinatoire pour rire hier et ces saletés de cartes m'ont dit qu'une voie possible (je m'accroche au mot possible) pour mon avenir etait "cynisme, méfiance et ambitions absurdes". Effectivement, ca pourrait très bien être une voie mais pas celle que je veux.
Bon ce soir, je recommence et j'espère qu'elles vont me montrer une autre voie ces fichues cartes !!!
Avant hier, il y avait une émission à la télé sur les célibataires-parents qui cherchent l'âme soeur. C'était horrible à voir toutes ces bonnes femmes, mortes de faim, prêtes à tout pour trouver un homme pour le reste de leur vie, comme on cherche à manger par temps de famine, des vraies chiennes en chaleur. Non, même pas, des aspirantes-putes-domestique. C'était vraiment la loi de la jungle. Elle ne négligeaient rien, ne s'épargnaient rien pour décrocher le pompon: la sécurité. Ca m'a mis un bourdon atroce.
Après, l'émission a poursuivi avec les sites internet d'alibi pour personnes voulant tromper leur conjoint. Le journaliste demandait aux directeurs de ces sites s'ils ne culpabilisaient pas un peu mais non, pas du du tout. Alors, ils leur demandaient qu'est-ce qu'il feraient si ils s'apercevaient que la personne demandant un alibi était leur femme. Et là, gros blanc, reponses creuses et technique du chat, je retombe sur mes pattes.
J'ai regardé ca, blottie dans les bras de l'homme, avec un dégout horrible, un sentiment croissant d'inneluctable, de "aucune chance de passer à travers". Je me suis dit que depuis 25 ans, je me baladais tranquillement en sandale, au milieu des migales et des scorpions sans même les remarquer. Que j'en avais même pris un dans ma main que j'ai dorloté pendant 8 ans sans jamais me poser la question s'il pourrait me piquer.
J'ai pas pu regarder jusqu'au bout. J'avais honte d'être une femme. J'ai regardé l'homme et je me suis dit qu'il avait eu aucune chance, qu'il était pas armé pour cette duplicité, ce machiavelisme, qu'il avait sincerement cru recevoir de l'amour alors qu'il se sentait si seul à la maison et que moi seule pouvais comprendre la manipulation, en distinguer la trame, comprendre que ca faisait bien longtemps qu'elle était en embuscade, à le guetter pour s'en emparer et moi, pauvre cruche, qui lui fournissait en toute naiveté les informations utile.
Bien sur, il a fini par le voir lui aussi, quand elle a fait ce faux-pas de le pieger puis de m'envoyer le mail mais si elle avait été moins con, il aurait gardé dans un coin de sa tête le souvenir de quelqu'un de respectable et aurait continué à faire preuve de sollicitude à son égard.
aie a écrit :Oui justement, la confiance... la source de mon tourment.
Le problème, c'est que plus on s'applique à arranger les choses, et à donner à l'autre (et aux enfants) ce qui lui a tellement manqué toutes ces années et qui nous a conduit jusqu'à cette merde, plus on a une vision claire de ce que notre couple peut etre, aurait du être, et c'est tellement génial que l'idée d'un moindre dérapage, d'un grain de sable, d'une erreur de parcours, d'une malveillance de l'autre salope qui pourrait tout foutre en l'air devient intolérable.
C'est vrai, quand ca va mal, finalement c'est presque un soulagement de se quitter. On se dit qu'on aura au moins la paix.
Mais quand ca devient bien mais que la confiance n'est toujours pas revenue (ca, ca va forcement être long), c'est terrible.
ben pareil !
20h25
aie a écrit :
je me suis dit qu'il avait eu aucune chance, qu'il était pas armé pour cette duplicité, ce machiavelisme, qu'il avait sincerement cru recevoir de l'amour alors qu'il se sentait si seul à la maison et que moi seule pouvais comprendre la manipulation, en distinguer la trame, comprendre que ca faisait bien longtemps qu'elle était en embuscade, à le guetter pour s'en emparer et moi, pauvre cruche, qui lui fournissait en toute naiveté les informations utile.
Bien sur, il a fini par le voir lui aussi, quand elle a fait ce faux-pas de le pieger puis de m'envoyer le mail mais si elle avait été moins con, il aurait gardé dans un coin de sa tête le souvenir de quelqu'un de respectable et aurait continué à faire preuve de sollicitude à son égard.
toi au moins il a compris la manipulation et le fait qu'elle ait prémédité son coup. Il ne sa fait plus d'illusion sur ELLE.
Moi je n'en suis pas sûre, je lui en ai apporté la preuve mais je crois que vraiment il commençait à s'y attacher et aujourd'hui, presque plus le fait qu'il m'est trompé ce qui me fait le plus mal c'est qu'il puisse la garder quelque part dans sa tête et y repenser avec nostalgie. Il me dit que non ... mais question "je te donne ma parole" c'est un peu juste en ce moment.
Que faire je ne peux pas être dans sa tête !
Il est clair que vous traversez une période bien difficile ; mais après la dispersion des nuages noirs et après avoir usé le stock de "kleenex", viendra sûrement le beau temps avec l'espoir d'un bonheur retrouvé...
aie a écrit : C'était horrible à voir toutes ces bonnes femmes, mortes de faim, prêtes à tout pour trouver un homme pour le reste de leur vie, comme on cherche à manger par temps de famine, des vraies chiennes en chaleur. ...././ J'avais honte d'être une femme.
Et moi un homme... Si cela te rassure, pour qu'il y ait des chiennes, il faut qu'il y ait des chiens!
Faire confiance est une preuve de courage, être fidèle est un signe de force
Après, il y a une question de garde d'enfants qui joue beaucoup je pense. La majorité des femmes a encore la garde des enfants et c'est bien plus dur de rebatir un couple avec 1, 2, 3 marmots dans la maison qu'avec les mêmes un week-end sur deux... Beaucoup plus dur aussi d'avoir de simples amourettes, faut faire garder les mômes pour pouvoir sortir... D'où le fait que plus de femmes que d'hommes sont désespérées je pense.