Re: plus d'un an après, jai tjr mal ... que faire
Posté : lun. 15 oct. 2012 13:09
Lilaselena
Il y a un temps qui n’est pas si lointain que ça, je souhaitais qu’il pleuve, ainsi caché derrière et sous mon parapluie avec le seul bruit des gouttes qui venaient tapoter sur la toile, je m’effondrais à force d’avoir trop serré les dents devant les autres, j’adorais l’hiver car il faisait nuit tôt, alors l’hiver en fin de journée quand il pleuvait, c’était le pied... Je fuyais la réalité en me réfugiant dans MON monde. A côté de chez moi (derrière chez moi savez vous ce quoi qui à? Un petit bois, le petit bois derrière chez moi di la lonla di la lonlaire…Chansons des Charlots) oui il y a un bois, je n’ai pas de chien mais j’y allais pour me réfugier et craquer seul, sans personne autour, une fois calmé je revêtais mon armure et rentrais chez moi l’air de rien, sourire (crispé) aux lèvres. Le temps faisant ces crises d’angoisses et de chagrins s’estompèrent. Je ne souhaitais plus si ardemment qu’il pleuve. Maintenant quand il pleut et que je me retrouve sous mon parapluie avec toujours le bruit des gouttes qui résonnent sur la toile, je me rends compte du chemin parcouru et je me souviens, je me souviens très bien de ce temps ou je me cachais. Je ne me cache plus, ai je épuisé toutes les larmes de mon corps et je suis devenu sec et cassant comme du bois mort ? Non le temps est passé par là adoucissant cette douleur, ces douleurs. Le jour arrivera pour toi aussi ou tu ne feras plus semblant de faire semblant.
Quand tu te retrouveras face au cousin et ses amis si déjà tu te sens bien avec eux tu ne liras pas forcement dans leurs yeux oui on sait que …Je me suis retrouvé dans cette situation et il m’arrive encore de m’y retrouver et à vrai dire je ne sais pas ce que je lis dans leurs yeux. Mal à l’aise en face d’eux, oui, mais jamais ils n’ont évoqué quoique ce soit, par pudeur, hypocrisie, par savoir vivre vis-à-vis de ma femme, de moi ? Je n’en sais rien et je crois que maintenant je m’en fiche et je garde la tête haute. Je ne suis pas le fauteur, j’ai rien fait, je n’ai pas à avoir honte ! L’ami qui est pré de toi ne te voit pas comme LA COCUE mais comme une personne en détresse qui a besoin d’aide. Je ne sais pas mais peut être que lui aussi est passé par ou tu passes et là il n’est plus question de cocu mais de personnes qui souffrent. Je m’en suis rendu compte lors de ‘la rencontre du troisième type’ assez surréaliste on en parlait le tout naturellement possible, sans honte, sauf pour ma femme qui a refusé de m’accompagner, mais là c’est une autre histoire.
Oui tu es dans des sables mouvants, mais un jour tu t’arrêtes de t’enfoncer et tu commences à refaire surface, à reprendre gout a cette chienne de vie. Oui c’est injuste mais toute histoire à un début et une fin. On pardonne ou on essaie de pardonner. On tente de tenir le coup avec le tabac, l’alcool, la drogue, les médicaments, les enfants ou tout à la fois. Les enfants victimes innocentes de la bêtise et de la connerie humaine. On repart ensemble ou on se sépare dans le pire des cas. Mais hélas, on en ressort pas indemne. On restera à tous jamais marqué. Que l’on reste ou que l’on reparte avec un(e) autre il restera ce traumatisme enfoui plus ou moins profond en nous même (le fameux symptôme du stress post traumatique). Pour ceux qui sont restés, le regard que nous portons sur l’autre est différent. Celle ou celui que l’on a tant aimé, pour une histoire éphémère de cœur ou de cul, nous a planté ce couteau dans le dos, bien profond. Ce n’est plus mon mari que je vois, mais un homme. Ce n’est plus ma femme que je vois mais une femme. Et cette question qui revient sans cesse et souvent sans réponse ‘ Pourquoi ?’ Tourner la page, avoir du courage sont des mots faciles à écrire ou à dire mais si dur à appliquer.
En s’accrochant on y arrive, alors continu à t’accrocher !
Il y a un temps qui n’est pas si lointain que ça, je souhaitais qu’il pleuve, ainsi caché derrière et sous mon parapluie avec le seul bruit des gouttes qui venaient tapoter sur la toile, je m’effondrais à force d’avoir trop serré les dents devant les autres, j’adorais l’hiver car il faisait nuit tôt, alors l’hiver en fin de journée quand il pleuvait, c’était le pied... Je fuyais la réalité en me réfugiant dans MON monde. A côté de chez moi (derrière chez moi savez vous ce quoi qui à? Un petit bois, le petit bois derrière chez moi di la lonla di la lonlaire…Chansons des Charlots) oui il y a un bois, je n’ai pas de chien mais j’y allais pour me réfugier et craquer seul, sans personne autour, une fois calmé je revêtais mon armure et rentrais chez moi l’air de rien, sourire (crispé) aux lèvres. Le temps faisant ces crises d’angoisses et de chagrins s’estompèrent. Je ne souhaitais plus si ardemment qu’il pleuve. Maintenant quand il pleut et que je me retrouve sous mon parapluie avec toujours le bruit des gouttes qui résonnent sur la toile, je me rends compte du chemin parcouru et je me souviens, je me souviens très bien de ce temps ou je me cachais. Je ne me cache plus, ai je épuisé toutes les larmes de mon corps et je suis devenu sec et cassant comme du bois mort ? Non le temps est passé par là adoucissant cette douleur, ces douleurs. Le jour arrivera pour toi aussi ou tu ne feras plus semblant de faire semblant.
Quand tu te retrouveras face au cousin et ses amis si déjà tu te sens bien avec eux tu ne liras pas forcement dans leurs yeux oui on sait que …Je me suis retrouvé dans cette situation et il m’arrive encore de m’y retrouver et à vrai dire je ne sais pas ce que je lis dans leurs yeux. Mal à l’aise en face d’eux, oui, mais jamais ils n’ont évoqué quoique ce soit, par pudeur, hypocrisie, par savoir vivre vis-à-vis de ma femme, de moi ? Je n’en sais rien et je crois que maintenant je m’en fiche et je garde la tête haute. Je ne suis pas le fauteur, j’ai rien fait, je n’ai pas à avoir honte ! L’ami qui est pré de toi ne te voit pas comme LA COCUE mais comme une personne en détresse qui a besoin d’aide. Je ne sais pas mais peut être que lui aussi est passé par ou tu passes et là il n’est plus question de cocu mais de personnes qui souffrent. Je m’en suis rendu compte lors de ‘la rencontre du troisième type’ assez surréaliste on en parlait le tout naturellement possible, sans honte, sauf pour ma femme qui a refusé de m’accompagner, mais là c’est une autre histoire.
Oui tu es dans des sables mouvants, mais un jour tu t’arrêtes de t’enfoncer et tu commences à refaire surface, à reprendre gout a cette chienne de vie. Oui c’est injuste mais toute histoire à un début et une fin. On pardonne ou on essaie de pardonner. On tente de tenir le coup avec le tabac, l’alcool, la drogue, les médicaments, les enfants ou tout à la fois. Les enfants victimes innocentes de la bêtise et de la connerie humaine. On repart ensemble ou on se sépare dans le pire des cas. Mais hélas, on en ressort pas indemne. On restera à tous jamais marqué. Que l’on reste ou que l’on reparte avec un(e) autre il restera ce traumatisme enfoui plus ou moins profond en nous même (le fameux symptôme du stress post traumatique). Pour ceux qui sont restés, le regard que nous portons sur l’autre est différent. Celle ou celui que l’on a tant aimé, pour une histoire éphémère de cœur ou de cul, nous a planté ce couteau dans le dos, bien profond. Ce n’est plus mon mari que je vois, mais un homme. Ce n’est plus ma femme que je vois mais une femme. Et cette question qui revient sans cesse et souvent sans réponse ‘ Pourquoi ?’ Tourner la page, avoir du courage sont des mots faciles à écrire ou à dire mais si dur à appliquer.
En s’accrochant on y arrive, alors continu à t’accrocher !