SOS cocu

Nas a écrit :Je vais même aller plus loin, puisque 6 ans après pour moi, non seulement le deuil est largement fait, le passé loin derrière moi, mais j'en plaisante aujourd'hui. Il m'arrive souvent de faire de l'auto-dérision et d'en rire!

Je confirme, même si ça ne fait que trois ans... Juste un trou d'air que j'ai négocié à l'arrache. Les pires moments de ma vie, mais le meilleur est devant moi.

Et moi je suis encore à pieds joints dedans mais j'ai appris à sauver ma peau et ma santé au bout de 10 mois de bazar intense voire 1 an le début de l'offensive.
Je n'en rigole pas encore mais petit à petit, le sourire revient sur d'autres sujets, ce qui n'a pas toujours été le cas.

Et moi : quatre ans avec lui. 3 ans 1/2 que j'ai découvert sa première "aventure". Et encore 3 ans de cocufiage à essayer de trouver la porte de sortie, seule, mais toujours "récupérée" par lui. Quand je vous ai trouvé (et Dieu sait que je vous ai cherché, en pianotant à l'époque sur mon pauvre petit clavier, en pleurant), et quand je vous ai trouvé, en juin dernier, j'ai eu le courage d'aller jusqu'au bout, de la rupture. 5 mois de combats pour ne plus rien laissé passer. Le ++++ c'est que je vis en respirant et sans avoir mal à la poitrine. Le ------- c'est que je suis loin d'en rigoler. Un jour, peut-être !

Merci à vous d'être là.

Moi 30 ans que je suis avec elle, 3 1/2 que je sais, pas encore réussi à en faire mon deuil mais j'arrive à plaisanter sur cet état
Faut il être un imbécile heureux ou un cocu heureux

Beaucoup de similitude effectivement avec mon histoire !

Toujours cette haine, quand vous écrivez tout au début, actuellement, je me vois complètement dans ce contexte, de rage, de haine.
Au début, j'avais des pensées noires, envie d'attraper l'autre par les cheveux, la jeter dans un trou et l'enterrer vivante !

Oui c'est vrai que découvrir des messages, je t'aime etc ! qui s'adresse à quelqu'un d'autre, que ça fait mal.
Pour ma part, j'ai pu lire d'avril à Juillet 2011 (4h de lecture de mail) qu'il n'a pas pensé à effacer ! là, la rage est bien profonde, 25 pages de connexion internet sur mon détail de juin ! c'était l'euphorie totale.

J'aime la phrase, un pot cassé que l'on recolle, il restera toujours des fissures, ça c'est bien vrai ! comme dirait la mère Denis !

Bon courage à vous.

Et merci de m'avoir écrit.

nat a écrit : Toujours cette haine, quand vous écrivez tout au début, actuellement, je me vois complètement dans ce contexte, de rage, de haine.
Au début, j'avais des pensées noires, envie d'attraper l'autre par les cheveux, la jeter dans un trou et l'enterrer vivante !

Avec le temps cette haine, sera moins violente, toujours présente certes prête à bondir oui, faisant du yoyo avec toi, mais au fil du temps tu arriveras à maitriser tout cela. Brel disait dans une de ses chanson : 'On oublie rien de rien on s'habitue c'est tout'

un pot cassé que l'on recolle, il restera toujours des fissures

Mais, si on recolle les morceaux et que nous ne pouvons plus y mettre de l'eau pour de jolies fleurs, ça sert à quoi ?

De voir, de temps en temps, les fuites de ce pauvre pot, que l'on voit beau mais bien inutile, finalement ?

J'ai entendu un jour une autre phrase ! "L'océan est grand et les poissons sont innombrables".

Je préfère tout recommencer avec un nouvel homme qui me méritera vraiment, plutôt que d'être là, à me réparer (des mois, des années) auprès d'un homme qui m'aura casée par égoïsme, et qui finalement ira, lui, plutôt bien avec ses "jolis" souvenirs d'une autre dans la tête.

Il faut lire le livre "Le chemin le moins fréquenté" qui décrit très bien que la peur de l'inconnu nous oblige à nous figer dans des situations douloureuses avec l'espoir incensé que tout sera effacé comme par miracle, ou qu'on arrivera à composer (à composer contre son propre moi).

Alors que le bonheur peut être dans ailleurs, si proche de nous (et sans qu'on ait besoin de se changer). Mais, il y a cette prise de risque de nous jetter dans l'inconnu qui nous immobilise et qui fait qu'on se dit que "tout va bien" ou qu'on arrivera à s'en sortir, sans changer ni le décor, ni la situation, mais, par contre, avec l'énormité de se change soi.

C'est certainement là que rentre en compte la personnalité et qui change tout.

Après, chacun fait comme il peut avec son passé vécu, sa personnalité, ses peurs et ses envies..... pour tout simplement arriver à vivre ces quelques instants sur terre.

Lou a écrit :Je préfère tout recommencer avec un nouvel homme qui me méritera vraiment

Je confirme, même si c'est avec une femme, je n'ai pas changé de bord. L'image du pneu à rustines est valable également : on ne roule pas de la même manière avec un pneu rechapé qu'avec un neuf : ça peut éclater à tout moment.

Lou a écrit :

Il faut lire le livre "Le chemin le moins fréquenté" qui décrit très bien que la peur de l'inconnu nous oblige à nous figer dans des situations douloureuses avec l'espoir incensé que tout sera effacé comme par miracle, ou qu'on arrivera à composer (à composer contre son propre moi).

Alors que le bonheur peut être dans ailleurs, si proche de nous (et sans qu'on ait besoin de se changer). Mais, il y a cette prise de risque de nous jetter dans l'inconnu qui nous immobilise et qui fait qu'on se dit que "tout va bien" ou qu'on arrivera à s'en sortir, sans changer ni le décor, ni la situation, mais, par contre, avec l'énormité de se change soi.

C'est certainement là que rentre en compte la personnalité et qui change tout.

Après, chacun fait comme il peut avec son passé vécu, sa personnalité, ses peurs et ses envies..... pour tout simplement arriver à vivre ces quelques instants sur terre.

Il a l'air excellent ce livre, c'est si vrai.

Lou a écrit :Mais, si on recolle les morceaux et que nous ne pouvons plus y mettre de l'eau pour de jolies fleurs, ça sert à quoi ?

Tu y mets des fleurs artificielles mais

jaguarboy a écrit :on ne roule pas de la même manière avec un pneu rechapé qu'avec un neuf : ça peut éclater à tout moment.

jaguarboy a écrit :on ne roule pas de la même manière avec un pneu rechapé qu'avec un neuf : ça peut éclater à tout moment.

J'ai tous les trains du carrosse, avant et arrière, qui ont éclaté au même moment. Ca fait un bruit d'enfer mais moi, je ne me suis pas dégonflée, je continue d'avancer.

je te conseille ;de pensées d'abord à toi ;ton bien être est primordial car la trahison est toujours dure a supporter mais l'homme ou la femme a la capacité des surmonter les épreuves de la vie , la vie est des faits de choix ,la premier de chose pour la haine contre l'amant de ta femme , elle aussi responsable de cette trahison ,vous devez parlé avec elle de ta souffrance si possible de consulter un thérapeute pour qu'il puisse aide a sortir du tronc c'est pas facile mais...ayez le courage quant a ta femme je vois qu'elle n'a pas la même conception de l'amour que toi, elle t'a trompée avec son ex et tu l'a su donc pose toi cette question si tu n'avais su ..............????? compatis elle à ta souffrance ....???

Stabylo, question neutre: les préconisations que tu donnes sont-elles issues de ton propre parcours?

barnabée a écrit :Mais arrêtons !
non on n'oublie pas, on n'oublie jamais, il y a des rémissions, mais non pas d'oubli, il faut seulement apprendre à vivre avec une personne qui nous trahissait alors qu'elle continuait à jouer au conjoint parfait, une personne capable de nous regarder dans les yeux alors qu'elle nous mentait, de dormir faire l'amour avec nous, alors qu'elle sortait de ses bras....
Non l'oubli n'existe pas, et l'image de l'autre est forcément détériorée, par tout cela, moi pendant plusieurs mois je l'ai aimé comme jamais après avoir découvert qu'il me trompait, mais plus le temps passe, plus

3 ans après c'est toujours vrai !

coucou


alors comment va tu depuis le temps ?