Salut Enk,
J'ai décidé d'ordonner mes propos pour toi aujourd'hui. Ce n'est pas une nouvelle résolution mais l'expression d'une prose malade qui se cherche dans des travers de formes relativement éclectiques...
Ricochette a écrit :Elle doit chercher quelque chose de tendancieux qu'elle pense avoir égaré ou que tu lui aurais subtilisé et qui serait compromettant. C'est étrange qu'elle retourne dans un endroit qu'elle a déjà fouillé.
Vous avez dit bizarre ? :diable:
1) Elle SAIT que tu la surveilles. Ce qu'elle "cherche" est donc plus IMPORTANT que la peur de se faire (re)gauler (désolé du jus de mots, ça m'a échappé comme un postillon sur un élève au premier rang...

)
2) Elle SAIT que tu sais (oh p... ça recommence...

) qu'elle regarde les parcours de Tiger Woods sur son ordi (au fait, t'as mis un keylogger ?)
3) Elle SAIT que tu souffres de la situation, à savoir que l'ambiguïté t'était "nuisible" et pourtant, malgré tous ces éléments tangibles, ancrés dans le réel de la vraie vie, elle... fouille...
Quelque chose "l'empêche" de se sentir apaisée avec toi. Quelque chose "l'empêche" de s'engager dans une reconstruction solide.
1) Elle pense que tu as une maîtresse (pour te venger). Mais tout le monde sait que tu ne vas plus à l'école... Dans ce cas, bonne nouvelle, l'inquiétude a changé de camp. Mauvaise nouvelle : cette ombre planant au-dessus du couple ne fait que fragiliser les bases déjà bien massacrées des sacrés liens du mariage.
2) Elle pense que tu la surveilles (ce qui est vrai, mais il n'y a pas de cache-cache là dessus. Elle est "geek" ta femme ?)
a - Elle pense que tu la surveilles et elle voudrait reconstruire sur un mode de "confiance partagée". En faisant "sauter" ton système de curiosité informatique, comme dans Mission Impossible. Impossible : si elle veut de la confiance, alors elle te PARLE (la parole est un accessoire créé par et pour les humains. Les bonobos s'en passent volontiers mais je ne sais pas s'ils ont des vies aussi complexes que les nôtres à gérer.)
b - Elle pense que tu la surveilles et elle voudrait savoir comment faire pour... Déjouer cette surveillance. Pourquoi ? Renouer avec sandwich. Pas avec toi, la parole serait un chemin plus court. Plus sûr également.
A ce propos toujours pas de suivi psy ?
3) Elle pense que tu possèdes quelque chose (info, mail, objet) qui pourrait LE compromettre. Bonne nouvelle dans ce cas. Cela signifie que le coucou sonne un peu à toutes les heures par chez lui. Sans avoir besoin d'être remonté.
4) Elle pense que tu possèdes quelque chose (info, mail, objet) qui pourrait LA compromettre. Bonne nouvelle aussi. Il reste à ta femme un semblant de conscience. Un semblant.
5) Elle fouille de manière pathologique sans trop savoir ce qu'elle cherche. Peu probable.
encasdemalheur a écrit :Tu as sans doute deviné juste car j'ai effectivement trouvé et subtilisé une partie de leurs petits accessoires sado-maso,
Je pense pas que ce soit ça. Mais... Comment t'as fait ?
encasdemalheur a écrit : dont je ferai sans doute cadeau à la femme du coucou pour son petit Noël.
Alors madame Coucou va sans doute re-croire au Père Noël... Ou au père fouettard selon la nature de la trouvaille...
encasdemalheur a écrit : Je sais, comme SP je sens que je suis devenu mauvais, mais l'accumulation de toutes ces petites tromperies commence à me fatiguer.
Plan B, Enk. Tente le SMS... Ca te dira pas quoi faire, mais ça bougera sans doute le nid de bourdons. Ca va piquer, s'agiter dans tous les sens, une sale période (encore) mais une fois fixé, plus de "fixette" si je puis dire. En MP si tu veux plus de précisions.
Après, pour la
mauvaisitude, je commence à l'envisager de plus en plus comme étant un état transitoire. "Je m'envole..."
encasdemalheur a écrit : Mais je ne sais vraiment plus quoi faire ni quelle option choisir pour sortir de cette situation.
Que si tu sais :
encasdemalheur a écrit : Dès que les choses semblent s'arranger, et que je semble baisser la garde,je découvre rapidement que toute l'embellie n'est qu'une illusion ou bien est-ce moi qui devient parano?

1) Vérifie que tu n'es pas parano.
2) Ton coeur saura. Un jour, si ce n'est pas aujourd'hui. Je crois beaucoup en ce que dit Ricochette nous concernant. Ca va te monter tellement fort à l'intérieur qu'un de ces quatre, tu prendras la bonne décision.
Quelle qu'elle soit.
Juste au cas où en passant... 8 ans de relation, ce n'est pas compatible avec ce constat :
encasdemalheur a écrit :J'ai trouvé une ouverture pour ramener gentiment la discussion sur le tapis, et ça s'est passé en souplesse et en douceur. Comme j'avais découvert que ma femme fouillait mon bureau et mon ordi pendant mes absences, elle n'était plus en position de force et on a réglé toutes les questions en une seule fois.
a - Ramener "gentiment" une discussion n'est possible que dans certains cas : celui de la confiance retrouvée. Par exemple. Or, ce n'était justement pas le cas. Puisque fouille il y a eu. A nouveau.
b - Idem pour la "souplesse" et la douceur". Les déclics existent. Si, si. Mais ils s'achèvent dans une résolution qui fait "mourir" toutes les autres options.
c - Pour ce qui est de la radicalité du processus, toutes les questions ne se règlent pas en une seule fois. Pas possible. La reconstruction est un processus de longue haleine qui est particulièrement EXIGEANT. Vu le taux de "déçus", peu, en commençant le processus, se rendent compte à quel point.
encasdemalheur a écrit :Je pense que ma femme regrette sincèrement ce qui est arrivé, et je pense qu'elle a compris que le sandwich la manipulait et l'utilisait sans aucun scrupule, sans aucun sentiment, juste pour son petit plaisir égoïste.
a - Pas de regret, je ne pense pas. Les regrets c'est surtout pour le dindon de la farce. Je ne suis pas défaitiste. Juste un constat, émergeant du réel, avec des voix qui parlent fort. Des témoignages sur des sites "ennemis". Pour les réels retours de conscience, j'ai observé une date de péremption pour les regrets. Un à deux mois. Un an parfois. Avec auto dénonciation en règle et pleurs.
Un jeu de cache-cache de 8 ans transforme la personnalité. La dualité s'installe.
Les cocufieurs ne pensent pas comme nous Enk, il faut que tu saisisses que ta femme sait avec qui elle était, quand, comment, et ce qu'elle a fait.
Elle a eu un temps de "préparation", voire de reformatage mental conséquent. Tandis que toi, tu as été en quelque sorte "privé" de cette partie de ton histoire. L'effet gâteau d'âne hiversaire. C'est triste, mais c'est ainsi.
Je précise que je ne pense pas que ce soit EN SOI bien ou mal. Mais un couple fonctionnant avec un tel différentiel de connaissance sur lui-même est, à mon avis, un couple malade. Et je dis ça aux salopards qui ne comprennent pas qu'il ne s'agit pas de placer l'infidélité au même niveau que l'adultère (avec des connotations religieuses de merde) mais que ce qui est insurmontable, dans les cas de reconstruction, ce n'est pas tant la blessure en elle-même, mais l'écart grandissant qui existe après le séisme entre deux individus qui, hier partenaires de vie, ne se reconnaissent plus aujourd'hui. Sans doute pour cela que les cocufieurs cocufiés et autres bordelleux issus du chaos s'en sortent mieux : chacun sait qu'il "tient l'autre" parce qu'ils sont capables de se renvoyer la balle avec la même force. Ce qui n'est pas ton cas EnK. Encore que...
b - Quant au plaisir égoïste de Coucou, tu te situes sur un registre que tu ne sembles pas maîtriser. Si ta femme avait voulu "l'Amour" (avec un grand A), elle serait sans doute partie avec lui. Elle AUSSI a retiré bénéfice de cette relation complètement tordue.
Une fois ces informations intégrées, EnK, tu pourras éventuellement reconstruire. Mais seul un trauma peut renverser un autre trauma. Histoire d'équilibrer les niveaux de jauge. Et je ne parle pas de faire des conneries préjudiciables à soi ou aux autres... Que l'on ne me traite pas de pousse-au-crime !
encasdemalheur a écrit :C'est indéniable que ton mail à Mr et Mme Coucou a eu beaucoup plus d'effets que la réponse neutre qui t'a été transmise!
Ca tremble même dans la chaumière sinon ton épouse ne ferait pas preuve d'autant d'acharnement à vouloir remettre la main sur les preuves que tu détiens. Ils se demandent jusqu'où tu es capable d'aller et l'utilisation que tu comptes en faire. Une chose est certaine, c'est qu'ils ont peur.
Je ne prêche pas la loi du talion. Elle m'est insupportable. Mais quand j'entends à longueur d'exposés psy que l'on "trompe" pour se libérer, que ce n'est pas si grave, que c'est animal... Je revendique, avec une rage de vaincre le malheur qui s'abat sur le cocu équivalente, non pas la vengeance (auquel cas il te faudrait prendre une maîtresse ou mettre une péripathétique dans le lit familial, etc...) mais la REPARATION.
Tous ces mensonges, cette trahison, causent des traumas, génèrent un manque de confiance paralysant, changent le monde dans lequel tu évoluais à peu près sereinement. Et, pire que tout, trouble les identités (au point que, comme moi, on en vient à ne plus se supporter soi-même, ce qui est grave). Alors, la réponse est dans la LIBERATION pour revenir à un état plus serein. Si tu ne peux la quitter, tu peux au moins agir sur ton environnement toxique. En te débarrassant de tout ce qui incommode ton existence de manière pathologique.
Certains optent pour la mise au ban du conjoint. C'est sain et ça a le mérite d'être clair.
D'autres préfèrent la destruction de ce qui pourrait nuire au couple dans l'avenir. Le chemin le plus difficile nerveusement.
Sur ce point, c'est ma femme qui a raison : "Cela se fait tous les jours. Le moindre décrochage peut être fatal."
Tiens-nous au courant de tes avancées.