Salut les gens. Merci pour vos chamailleries, ça me fait bien rire!
Message pour tous, il y a plusieurs façon de voir les choses, mais aussi plusieurs manières de les vivres. Nous avons tous une conception du monde différente, ainsi qu'une résistance variable aux aléas de la vie.
La position de la chèvre ne me choque pas, inutile de lui tirer dessus a boulets rouges. Je comprend ce que tu veux dire. D'ailleurs, en théorie et avant ce coup de massue, je voyais plutôt ça comme tu le décrit. Mais je crois que l'emprise de la morale culturelle, de l'éducation, la contradictions avec mes idées "théoriques", peut être autre chose, tout ça est entrain de faire un mélange détonant que j'ai du mal a canaliser.
Je n'arrive pas a digérer, je ressasse, j'en serai surpris moi même, je me renferme, je n'arrive pas à contrer cette tendance qui est la mienne en des situations difficiles et que je connais bien. Le désœuvrement me ronge.
J'en ai parlé, avec elle, avec lui, tout le monde et si désolé. Oui il faut savoir pardonner les erreurs, mais que faire quand ces erreurs laissent un trou béant dans la confiance, ce pilier de la relation entre deux êtres, et que le sentiment de destruction de ce pilier entraine dans sa chute celui de la confiance en soit même. C'est une part de ma construction mentale qui s'écroule sous le poids d'un idéalisme déchu.
Comment lutter? Les belles théories "altermoralistes" ont bien peu d'impact sur le réel. Car le réel baigne dans les aquis, ces salops, dont il est bien difficile de se débarrasser. Oui, il faudrait que je me change les idées, voie du monde, peut etre une nouvelle rencontre féminine, fusionnelle, pour "exorciser le mal". Mais mes amis (mot conventionnel) ne sont pas très présent. Je ne parle pas de "l'ami bistouquette de rechange" mais des autres, ceux qui se définissent comme tels, qui ont surement leurs soucis, mais qui ne font pas preuve d'une grande présence. Tout le monde sait qu'un "ami" qui sombre dans l'apathie perd tout de suite tout son intérêt. Les amis, ça se consomme, et quand l'un d'eux se consume... on le recycle. C'est ça le développement durable.
Je crois que j'ai besoin d'essayer autre chose. Quelle s'en aille, que je respire un air vierge quelque temps. Quelques jours, c'est peu. Je crains que ce ne soit pas suffisant.
Me voila seul. Ma coquille se referme. Où ai-je merdé pour avoir autant fait le vide autour de moi. Le nihilisme frappe à ma porte, je n'ai pas ouvert. Il repassera.
merci pour votre soutient en tout cas, aussi dérisoire soit-il...