SOS cocu

petitemarie a écrit :

corsaire a écrit :

Adèle a écrit :Ton conjoint ressemble tellement à mon ex...

C'est là le danger !!! Les similitudes avec nos propres histoires... En plus de nous rappeller de mauvais moments, cela peut nous pousser à croire que cela finira pareil pour les autres...

Je plusse. Ne jamais oublier que deux histoires ne sont jamais rigoureusement identiques.

Tout à fait d'accord.... La grosse différence dans nos histoires...

J'ai consulté, car je voyais bien que j'avais un problème, à vouloir le garder.

J'avais assez d'amour propre pour moi, et de responsabilité envers mes enfants... pour cesser de le déresponsabilier, lui.

Ca doit être difficille de se résoudre à un tel choix, mais tu constates qu'il n'est pas équilibré comme garçon...

courage à toi !!!

Adèle a écrit :Tout à fait d'accord.... La grosse différence dans nos histoires...

J'ai consulté, car je voyais bien que j'avais un problème, à vouloir le garder.

J'avais assez d'amour propre pour moi, et de responsabilité envers mes enfants... pour cesser de le déresponsabilier, lui.

La grosse différence est peut-être que tu as ressenti le besoin de consulter et que ça t'a fait du bien. Ce n'est pas pour cela que c'est la réponse universelle à tous les problèmes. Certains peuvent très bien s'en sortir sans tandis que les thérapeutes ne pourront jamais rien pour certains problèmes.

J'estime ne pas avoir besoin d'une thérapie pour savoir que j'ai toléré avec difficulté une situation temporaire, qu'elle n'est plus temporaire mais se pérénnise et que donc je ne la supporte plus et je le quitte.
Chacun a ses propres limites à la tolérance qui lui appartiennent.

Je trouve dommage, Adèle, que ta réponse à tout et tous soit toujours thérapie / consultation. J'ai apprécié ton avis, au début et puis j'en ai eu marre de lire toujours les mêmes mots non constructifs et des doutes permanents sur ma capacité à partir. J'ai cessé de venir sur le forum alors que j'en avais besoin pour ne plus passer plus de temps à me justifier plutôt qu'à exprimer des faits ou des ressentis.
Tout ça pour que tu finisses par me dire

Adèle a écrit : Mais j'arrive aussi à la conclusion, que toi aussi tu ne veux pas que ça marche dans le fond.

qui sonne comme un reproche.
Reproche de rester, reproche de partir, reproche d'hésiter. Si j'avais voulu ce genre de reproches, j'en aurais parlé à ma mère...

Je sais que tu donnes ton avis dans un but d'aide mais je trouve que tu es encore trop centrée sur ta propre histoire et que cela t'empêche de t'ouvrir aux autres.

corsaire a écrit :Ca doit être difficille de se résoudre à un tel choix, mais tu constates qu'il n'est pas équilibré comme garçon...

Et pourtant, qu'il en avait l'air !
Bon au moins, il a admis qu'il a un problème à régler même si on s'est battus aujourd'hui par sms sur la façon de le régler.

Il faut dire que j'ai ce qu'on appelle merdé. J'ai envoyé un texto à ma copine pour lui raconter que l'ultime chance semblait s'éloigner, qu'il ne semblait pas la rechercher, que je serais peut-être mieux sans lui et que c'est mon fils qui en souffrirait le plus. Euh zut, force de l'habitude, je lui ai envoyé à lui.

Réponse " je ne veux pas vous perdre, je dois me prendre par la main pour régler mes problèmes, on a besoin d'une pause mais je ne veux pas que ce soit définitif, je souhaite continuer"

J'ouvre gentiment la porte "je sais que tu souhaites continuer. Mais actuellement nos vies et nos envies ne sont pas compatibles et je ne suis pas capable de faire une pause puis de repartir ensemble. La balle est dans ton camp, à toi de me faire des propositions acceptables. Se réfugier chez elle au bout de 2 jours n'en fait pas vraiment partie."

Réponse mensongère "je ne vais pas chez elle, je pense aller à l'hotel ou chez X son pote. Me couper du monde en tous cas."

Oh le menteur !!!! Hier par sms, il lui demandait si elle l'acceptait chez lui ce soir.
Le retour a été lapidaire "les mensonges ne font pas non plus partie des conditions acceptables pour une pause. Tant que tu n'auras pas compris que tu me dois toute la vérité, quelle qu'elle soit, rien ne sera possible. Dis moi simplement si tu rentres ou pas"

Il a bien entendu choisi de ne pas rentrer...
Ben ma foi, il ne m'a pas manqué. A peine un petit pincement au coeur quand j'ai sorti la fable expliquant son absence à mes parents.

Mais le coucher est plus dur. Je sais de toute façon que ces moments-là seront les plus durs. Se retrouver seule une fois les enfants couchés, dans la maison silencieuse et je déteste la télé.
Ce sera peut-être plus facile quand il n'y aura plus rien à lui ici ?
Ce sera surtout plus facile quand je serai partie d'ici...

Oui, partir, rebatir, reprendre les rennes de sa vie, ne plus être impuissant c'est quand même plus grisant que d'attendre, d'esperer sans trop pouvoir faire grand chose.
Tes enfants sont petits encore alors tu n'est sans doute pas encore concernée mais c'est un peu le même genre de crève-coeur quand ils font leurs expériences, qu'ils prennent des claques et que tu ne peux rien faire.
Je me rappelle le premier chagrin d'amour de ma fille, j'aurais voulu aller lui défoncer la g... à ce petit con qui faisait ca à ma mouflette. Mais non, il faut rien faire, rien dire (surtout pas du mal du petit con) et tendre des mouchoirs et c'est vraiment dur l'impuissance. Sauf que pour les gamins, on sait que c'est constructifs et qu'on est là pour les proteger et les ramasser quand ils se vautrent.

Mais on attend plus de solidité, plus de maturité et plus d'appui de la part de son conjoint. Parce qu'on est pas responsable de lui. Ca fait toute la différence.

Salut petite marie,

Je te rejoins sur la thérapie, j'aime beaucoup la psycho et je m'en sers pas mal dans mon boulot (je suis éducateur ) mais certaines personnes nen ont pas besoin ou alors a un instant précis.

Dans ton cas comme dans le mien, nous avons su analyser, comprendre et surtout mettre en forme le récit de notre traumatisme ce qui a donne une logique à l'histoire et nous permets incontestablement de passer à autres choses. Toi comme moi n'avons jamais cherché a enfouir notre peine, a se dire aller on passe a autre chose sans chercher le pourquoi du comment.

En psycho on appelle ça les tiroirs psychiques, on peut imaginer son corps comme une commode dans laquelle on rangerait nos souvenirs comme des vêtements. Lorsqu'un souvenir est organisé, compris, admis et avec le temps digérer on peut le repasser et le ranger dans le tiroir. A l'inverse un traumatisme enfoui sans chercher a régler quoique que soit c'est comme une fringue ranger non repassé elle restera froissé même des années plus tard !

Dans le fond qui a un problème dans nos histoires, nous parce que nous nous attachons par amour ou notre partenaire qui exprime souvent son mal être dans l'adultère ?

Petite marie, tu retrouvera le sourire avec le temps, les coups de blues s'estomperont n'en doutes pas. Vivre dans un logement hanté par les affaires de l'ex je connais ça ma maison en est remplie...parfois il m'arrive de lui en ranger quelques unes et de lui mettre au grenier

Le plus dur quand on se retrouve seul, c'est quand on rentre chez soi et que l'on a envie de raconter sa journée...bien sur il y a les amis mais ça ne sera jamais pareil.

Courage petite marie.

Et si on ouvrait un sous-forum pour les cocus célibataires ?...

Je plaisante, mais finalement, entre cocus, on se comprend non ?...

L'avantage, quand deux "cocus" se rencontrent, c'est qu'ils ont conscience du mal engendré par l'adultère et ça limite ainsi le risque d'un nouveau "cocufiage"... L'inconvénient, je pense, c'est de se faire confiance mutuellement, malgré tout...

Petitemarie, comment vas-tu?

Adèle a écrit :Petitemarie, comment vas-tu?

Ca va. Mes parents sont à la maison depuis 48 h, ils me stressent en temps habituel, là c'est pire bien entendu... Mais ça m'a au moins permis de m'offrir une après-midi shopping tranquille, d'aller à la piscine ce matin tranquillement avec mon fils et de me faire une balade avec mes chiens.

Mon ami est rentré hier soir. Une fois couchés, il me dit "je sais que je dois te dire la vérité mais il faut qu'on parle sans agressivité". Je lui réponds que ce sont ses mensonges qui me rendent agressives. Il me dit "ok je suis allé chez elle hier soir mais c'était pas prévu" !!! "Non mais tu te fous de moi ? Tu lui as envoyé un texto dimanche pour lui demander si elle acceptait un petit ... !" ( même surnom que je lui donne, j'adore ! ) "en plus tu m'avais juré qu'il n'y avait pas de petit... justement" Et je lui ai tourné le dos.

Et cet aprèm texto, il veut que je le désinscrive des sites de rencontres en prenant ça comme un premier pas de sa part.
1° le premier pas est bien léger
2° il y a le virtuel et le réel
3° c'est à lui de se prendre en main et de le faire.

Demain mes parents partent et il ne travaille pas. On va parler un peu plus, je pense. Enfin, c'est pas moi qui vais chercher, c'est à lui de venir à moi.

En attendant, je fais la liste des affaires de la maison, ce qui est à moi, ce qui est à lui, ce qui est à nous. Et je pense à l'avenir.

petitemarie a écrit :...Et je pense à l'avenir.

Hou! Ca sonne rudement bien ça!

petitemarie a écrit :En attendant, je fais la liste des affaires de la maison, ce qui est à moi, ce qui est à lui, ce qui est à nous

Fais surtout la liste de ce que tu souhaites faire TOI !
Courage !

Quelle vacherie. Il joue à la peche au gros.
Il laisse filer la ligne mais quand il sent le poisson trop loin, il tire dessus pour le ramener. C'est vraiment insupportable.
En attendant, c'est le poisson qui se fatigue le plus.

Tu prends une image que j'ai à l'esprit mais dans un autre sens,

c'est vrai qu'un poisson qui se fait ferrer à la gueule ne retourne pas d'aussitot mordre à l'hameçon...

Par contre quand il y reste accroché, qu'est que tu as raison aie...

aie a écrit :Quelle vacherie. Il joue à la peche au gros.
Il laisse filer la ligne mais quand il sent le poisson trop loin, il tire dessus pour le ramener. C'est vraiment insupportable.
En attendant, c'est le poisson qui se fatigue le plus.

J'aime bien ton image... Ouais le petit poisson en a vraiment ras le bol mais se sent complètement désemparé quand il se met à pleurer...
Hier il a enfin réussi à mettre des mots sur le pourquoi. Reparlé de son mal-être à l'annonce de la naissance de notre deuxième enfant, le fait que personne ne le prenait au sérieux en lui disant que c'était trop tard, qu'il fallait y penser avant... que quelques mois plus tôt ou quelques mois plus tard, ça ne changeait rien, que tout le monde était heureux de cette naissance annoncée, sauf lui et qu'il ne pouvait même pas l'exprimer...
Je sais qu'il a été très mal à ce moment et que je ne me suis pas rendu compte à quel point. Il me dit qu'il ne pouvait en parler à personne.
Je lui ai parlé d'aller voir un psy, exprimer ce qu'il ressent.


De toute façon, à ce stade, ce n'est pas la tromperie que je ne digère plus, mais les mensonges. Je pense qu'il n'a commencé à me mentir que quand il s'est senti coincé, mi-janvier mais j'ai forcément des doutes sur ce qu'il m'a dit avant.
Et je ne digère pas du tout le petit mot doux partagé. Il ne me reste plus rien, j'ai l'impression qu'elle est partout. Son Pc vient de planter et à qui il demande un avis pour en acheter un nouveau ? A elle !!!


Il me redit qu'il ne veut pas tout casser, qu'il a envie de moi, qu'il veut qu'on parte en vacances ensemble pour se retrouver, qu'il ne veut pas que ça s'arrête.
Moi, je suis de plus en plus brisée, je ne crois plus en rien, je voudrais que tout cela cesse. Je ne veux pas qu'il me touche, je préfèrerais qu'il ne soit pas là, j'appréhende ce week-end, j'attends avec impatience lundi pour partir une semaine avec les enfants chez amis et famille.
Je vais voir ce que va donner cette semaine sans lui, ne l'appeler que si mon fils veut lui parler, essayer de vivre un peu sans lui. Et puis on verra ce qu'il fait pendant ce temps, s'il en profite pour s'envoyer en l'air ou pour se prendre en main.
Mais je n'y crois pas. Je pense qu'il n'est actuellement pas capable de se donner le coup de pied au cul dont il a besoin. Et ce n'est plus à moi de lui donner. Je l'ai trop fait.




Oublié de dire un truc un peu méchant mais même pas honte...

Ca me fait du bien qu'il ait mal. Ca me fait du bien de le voir pleurer. Ce n'est que justice. C'est à double tranchant parce que ça me le rend plus humain, plus "à moi" mais ça me console un peu. Hier soir, quand il est venu se coucher, je pleurais. Il a voulu me consoler, m'a parlé ( ce que j'ai dit plus haut ) et plus il parlait, plus il s'effondrait, et mieux je me sentais...

Alors la question que je me pose maintenant est moins drôle : au début de sa liaison, il n'avait que peu de réactions devant mes pleurs. Ressentait-il ça aussi ? Se disait-il "vas-y pleure, je te regarde comme quand j'étais mal et que tu me balançais à la figure ton bonheur d'être enceinte ?". Je ne suis pas sure que ce soit une question à poser mais bon...
Cela dit honnêtement j'ai plus l'impression qu'il était en pleine euphorie complètement inconscient du mal qu'il me faisait.

Ca me fait du bien de le voir pleurer. Ce n'est que justice. C'est à double tranchant parce que ça me le rend plus humain, plus "à moi" mais ça me console un peu.

Quelques conseils de diva de ma nouvelle bible "plaquée... et alors?:
* Attrape un gros cahier et enumère toutes les raisons pour lesquelles tu vaux bien mieux que lui
* Discute avec des amis qui l'ont toujours trouvé moche, con et/ou sans interet
* Inscrits dans une colonne les choses qu'il avait promis de faire et dans l'autre celles qu'il a réellement faite.
...
Quand tu as fini, referme le cahier et inscrit dessus "Mais pour qui il se prend ce connard".
Il n'est rien de plus qu'une limace festoyant sur une feuille de laitue et tu es la chaussure qui se rapproche inexorablement pour l'écraser...
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Je plaisante bien sur, les conseils sont à prendre au second degré mais il faut te blinder. La colère est la première étape, l'humour (noir) la seconde.
Il me semble qu'à ce stade, si tu n'appliques pas une bonne grosse vengeance, un truc qui lui fait vraiment et visiblement très très mal, si jamais il réussi à t'embobiner pour que tu patientes encore, tu ne pourra jamais te débarrasser d'une méchante envie de vomir, chaque fois que tu le regarderas.

Je suis d'accord avec toi pour le

plus il s'effondrait, et mieux je me sentais...

Je torture un peu mon homme de temps en temps pour me remonter le moral.
Et j'ai pu constater que Thunder faisait pareil.
Je suppose que c'est une manière de rééquilibrer un peu les plateaux de la balance.

aie a écrit :Je plaisante bien sur, les conseils sont à prendre au second degré mais il faut te blinder. La colère est la première étape, l'humour (noir) la seconde.
Il me semble qu'à ce stade, si tu n'appliques pas une bonne grosse vengeance, un truc qui lui fait vraiment et visiblement très très mal, si jamais il réussi à t'embobiner pour que tu patientes encore, tu ne pourra jamais te débarrasser d'une méchante envie de vomir, chaque fois que tu le regarderas.

Ca m'a bien fait rire mais je n'ai pas envie de me venger. Je n'ai pas envie de rentrer dans le cercle de la surenchère, c'est sans fin et ça finira en haine, ce n'est pas ce que je veux. Ce qui lui fait mal actuellement, c'est de me voir déterminée à le quitter, qui ne le crois pas et qui tourne en dérision ses pauvres tentatives de justification ( comme hier il me dit "je sais pas ce qu'il m'a pris de faire ça en sachant que je fonçais dans le mur". Réponse "ben il a du te plaire, le mur, pour que tu y retournes autant de fois" ) et texto assassin ce matin avec la liste de tout ce que je ne pourrai jamais lui pardonner. La tromperie en elle-même n'en fait pas partie, c'est tout ce qui l'entoure qui ne passe pas.
Si au moins ça pouvait lui faire bouger son cul... Même si c'est foutu pour nous, qu'au moins il soit en paix avec lui-même et offre à ses enfants un père équilibré.