Re: Adultère de mon mari avec prostituées + collègue de trav
Posté : mer. 15 août 2012 08:54
Bonjour et merci de vos réactions et réponses.
Pour la BM et lka BGM, je dois dire que je compatis à leur douleur. Ma BM a perdu son mari en février 2011, a appris la ruine financière de son fils cadet en mai 2011 et de nombreux mensonges, puis le désastre conjugal de son aîné en juillet 2012. Elle n'est vraiment pas dans une situation facile.
J'ai déjà parlé à mon mari à plusieurs reprises de ce qui me gêne dans cette famille fortunée, assez snob (par contre mon mari n'est absolument pas snob, au contraire plutôt baba cool) et très éloignée de la religion (sans être une grenouille de bénitier, je pense que les religions "freinent" et canalisent les pulsions). Donc, ce qui me gêne le plus, c'est leur idée qu'ils sont "mieux que les autres", que leur argent leur permet de corriger des erreurs, de s'acheter du bonheur, du plaisir (lien avec la prostitution) et surtout, surtout, leur propension aux mensonges et au non-dit. Je ne vous parle pas d^énormes secrets de famille, mais de sujets assez "normaux" dont ils ont tout de suite tendance à faire un secret, à vouloir taire. Et aussi, pour ma BM, mon BF et mon mari (peut-être aussi ma BGM, mais à 94 ans elle s'est calmée...), une "collectionnite", une tendance à accumuler des objets (chaussures et vêtements pour ma BM), des expériences, etc.
Je leur en ai parlé cet été, sans mentionner l'immense collection de chaussures et de vêtements de ma BM... je ne suis pas un monstre non plus... et, fait intéressant, c'est elle-même qui m'a dit qu'elle voyait aussi que ce trait de caractère chez elle était "pathologique". Bref, tout ce raz de marée fait réfléchir plus de personnes que le noyau dur. Dans ce sens, c'est bien.
Malgré tout, je pense que ma BF doit résoudre ses problèmes toute seule (ou ne pas les résoudre s'ils peuvent vivre avec). Mais ce qui m'inquiète, ce sont nos enfants. Comme le suggérait l'une d'entre vous, je pense aussi que c'est l'approche la plus "saine", de me concentrer sur moi, sur mon avenir, sur mon cheminement personnel, sur mes besoins et mes attentes. C'est déjà assez pénible comme cela.
L'idée que mon mari est "chroniquement insatisfait" est intéressante: il y a un côté positif à cela: il est très curieux intellectuellement, très ouvert. :diable: Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit
L'idée que je lui fait "peur" en tant que femme est intéressante elle aussi. Elle a d'ailleurs été émise par son thérapeute avant-hier, genre "quand la sexualité avec une seule femme vous effraye, vous dépasse, vous fait peur (je ne sais plus exactement ce qu'il lui a dit), vous tentez d'échapper à ce sentiment en la vivant avec une autre femme". Bien sûr, ça m'a énervée d'entendre cela, mais ça me fait réfléchir.
Je crois que le noeud du problème se situe dans son incapacité à accepter que dans la vie, on doit faire des choix et s'y tenir (enfin, "doit", vous me comprenez). Qu'on ne peut pas tout avoir à la fois, que les décisions égoistes font souffrir les autres, pas seulement le partenaire trompé, que le multichoix est une tendance actuelle très destructive au final. Une grande immaturité, donc.
Je termine en vous posant une question: est-ce que les guides pratiques vous énervent quand ils disent que toute crise conjugale est une chance pour le couple, une chance de grandir, de faire des découvertes sur soi et sur l'autre? Le terme qui me fait bondir, c'est CHANCE. Je trouve que c'est un euphémisme pour "obligation".
Pour la BM et lka BGM, je dois dire que je compatis à leur douleur. Ma BM a perdu son mari en février 2011, a appris la ruine financière de son fils cadet en mai 2011 et de nombreux mensonges, puis le désastre conjugal de son aîné en juillet 2012. Elle n'est vraiment pas dans une situation facile.
J'ai déjà parlé à mon mari à plusieurs reprises de ce qui me gêne dans cette famille fortunée, assez snob (par contre mon mari n'est absolument pas snob, au contraire plutôt baba cool) et très éloignée de la religion (sans être une grenouille de bénitier, je pense que les religions "freinent" et canalisent les pulsions). Donc, ce qui me gêne le plus, c'est leur idée qu'ils sont "mieux que les autres", que leur argent leur permet de corriger des erreurs, de s'acheter du bonheur, du plaisir (lien avec la prostitution) et surtout, surtout, leur propension aux mensonges et au non-dit. Je ne vous parle pas d^énormes secrets de famille, mais de sujets assez "normaux" dont ils ont tout de suite tendance à faire un secret, à vouloir taire. Et aussi, pour ma BM, mon BF et mon mari (peut-être aussi ma BGM, mais à 94 ans elle s'est calmée...), une "collectionnite", une tendance à accumuler des objets (chaussures et vêtements pour ma BM), des expériences, etc.
Je leur en ai parlé cet été, sans mentionner l'immense collection de chaussures et de vêtements de ma BM... je ne suis pas un monstre non plus... et, fait intéressant, c'est elle-même qui m'a dit qu'elle voyait aussi que ce trait de caractère chez elle était "pathologique". Bref, tout ce raz de marée fait réfléchir plus de personnes que le noyau dur. Dans ce sens, c'est bien.
Malgré tout, je pense que ma BF doit résoudre ses problèmes toute seule (ou ne pas les résoudre s'ils peuvent vivre avec). Mais ce qui m'inquiète, ce sont nos enfants. Comme le suggérait l'une d'entre vous, je pense aussi que c'est l'approche la plus "saine", de me concentrer sur moi, sur mon avenir, sur mon cheminement personnel, sur mes besoins et mes attentes. C'est déjà assez pénible comme cela.
L'idée que mon mari est "chroniquement insatisfait" est intéressante: il y a un côté positif à cela: il est très curieux intellectuellement, très ouvert. :diable: Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit
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L'idée que je lui fait "peur" en tant que femme est intéressante elle aussi. Elle a d'ailleurs été émise par son thérapeute avant-hier, genre "quand la sexualité avec une seule femme vous effraye, vous dépasse, vous fait peur (je ne sais plus exactement ce qu'il lui a dit), vous tentez d'échapper à ce sentiment en la vivant avec une autre femme". Bien sûr, ça m'a énervée d'entendre cela, mais ça me fait réfléchir.
Je crois que le noeud du problème se situe dans son incapacité à accepter que dans la vie, on doit faire des choix et s'y tenir (enfin, "doit", vous me comprenez). Qu'on ne peut pas tout avoir à la fois, que les décisions égoistes font souffrir les autres, pas seulement le partenaire trompé, que le multichoix est une tendance actuelle très destructive au final. Une grande immaturité, donc.
Je termine en vous posant une question: est-ce que les guides pratiques vous énervent quand ils disent que toute crise conjugale est une chance pour le couple, une chance de grandir, de faire des découvertes sur soi et sur l'autre? Le terme qui me fait bondir, c'est CHANCE. Je trouve que c'est un euphémisme pour "obligation".