Modérateur : Sans Prétention
Je plussois!!tomasi78 a écrit :. Le cocufiage, c'est comme une grave opération, tu morfles sévère, ça s'atténue avec le temps mais tu sais que jusqu'à la fin de tes jours, tu vas avoir cette méchante et inélégante cicatrice qui se rappelera à ton bon souvenir de temps en temps... Faut vivre avec quoi !
Bonjour "beryl",tomasi78 a écrit :Point trop de sureté ! Le soucis du passage entre la déprime totale et l'optimisme excessif est qu'aucun des deux états n'est propice au recul nécessaire sur ton histoire.corsaire a écrit :Je suis sûr qu'elle ne recommencera pas !
Je suis bien entendu ravi pour toi que tout se régle au mieux avec ton épouse et que la Saint Valentin t'est réservé des charmantes surprises (ça au moins, c'est pris et bien pris). Par contre, Sensei a raison sur le fait que tomber dans un optimisme béat peut être dangeureux... il ne faut pas se leurrer, tu traverseras certainement des périodes moins propices avec des éléments extérieurs à gérer : tensions entre ta femme et ta soeur, tensions avec l'autre c**** s'il est encore avec ta soeur, période où tu te demandera peut être si tu n'es pas le dindon de la farce (avec le sentiment que ta femme n'a pas assez "payé" pour le mal qu'elle t'a fait)... bref, pas vraiment des grandes réjouissances.
Ce n'est bien sur que mon avis et je souhaite sincérement que tu évites tous ses écueils mais anticiper ces poblèmes peut t'éviter de retomber brutallement s'ils surviennent.
Bon courage à toi.
Bonjour "BOUH",beryl a écrit :Tu ferais bien de méditer les paroles de tomasi
Comme dab, il parle d'or
Berylette et moi, nous avons fait une ENORME connerie; après cette triste histoire, nous n'avons pas voulu mettre tout à plat; elle par culpabilité, moi par peur de souffrir à nouveau et en pensant que j'oublierais.
Résultat, treize ans après, j'ai voulu la quitter parce que je m'étais aperçu que je n'avais rien oublié et, pire, que j'avais le sentiment d'avoir été "le dindon de la farce". Très inconfortable...
tomasi parle d'or, il a raison.
Un jour, la femme que tu aimes et qui a merdé, te diras "JE TE DEMANDE PARDON" parce qu'elle aura compris.
Un conseil, n'attendez pas treize ans
Il me semble qu'il faut laisser du temps à l'un et à l'autre pour avoir un peu de recul. Le nez dans le guidon, on voit rien.
Au prochain anniversaire du denouement de votre triste histoire, un conseil impératif : Mettez tout à plat, qu'il n'y ait plus de poussière sous les meubles de votre mémoire.
Fais pas comme moi. Je suis un type intelligent mais il me manque quelquefois du courage. Qu'est-ce que l'intelligence sans courage ? Tout simplement de la connerie
Voilà comme une conclusion du sujet " garder une épouse infidéle ?"
A bon entendeur
Bon courage
Bonjour "Yeyael",BOUH a écrit :Bonjour,corsaire a écrit :Et j'en ai rien à foutre du pardon divin ! Je ne crois pas en dieu !!! Je crois en moi même et cela me suffit.!
Loin de moi l'intention de te déprimer quand je parlais de ne pas pardonner mais accepter de vivre avec (Nas le dit tellement mieux que moi). Le pardon divin pour moi c'est quasi intouchable et je crois qu'il y a peu de gens qui peuvent se vanter d'avoir vraiment pardonné une faute (grave bien sûr) à quelqu'un d'autre. En ce qui me concerne je sais que je n'ai pas pardonné sinon je ne me prendrai plus la tête avec ça encore trois mois après, non ? Mais j'aime mon mari et j'ai accepté certaines choses. Qu'en penses-tu Beryl toi qui a eu un contrecoup 13 ans après ? Et puis tout ça c'est très personnel après tout.....
T'inquiète pas, le message de Sensei m'a aussi plombé le moral car il m'a ramené à mon histoire et c'est pour ça que je n'ai pas posté tout de suite.
Beryl a raison, il y aura des moments difficiles dans cette reconstruction surtout pour la famille mais tu en avais déjà bien conscience la semaine dernière et c'est pareil pour tout le monde rien ne se fait comme "dans le monde merveilleux des bisounours".
L'idée de Beryl de remettre tout à plat un an après est très très bonne, j'avais pensé faire une sorte de bilan, un point sur nous pas un retour en arrière bien sûr, mais je nous donnais 6 mois (j'suis pas très patiente).
Bouh (qui après l'intervention de Sensei s'est demandé si elle tenait vraiment le bon BOUH).
Modifié par Nas - 19/02/2009 - 15h52Yeyalel a écrit :un bilan...je sais pas...personnel oui...commun c'est pas réveiller les douleurs qu'on lutte a enterrer?tu sais corsaire je comprend que certains propos de sensei ait pu t'irriter... mais c'est vrai que tu risques de passer par ces différentes passes... et pour n'avoir jamais recut d'excuses je te dirais qu'il serait sage que ta femme ne laisse pas courir trop de temps... tu crois ta soeur très forte...comme tu dis elle ne veut que ton bonheur attention qu'elle ne s'oublie pas au passage...
je ne remet pas en cause ton pardon et la future fidélité de ta femme (tu la sais bien) simplement il faudra beaucoup d'efforts de ton épouse pour que tu n'ai pas a lui reprocher dans 6 7 mois une possible situation familiale désastreuse...
le fossé entre le "je le vis mieux que toi tout va bien" et la dépression est parfois une crevasse...
Bonjour "tomasi",tortue a écrit :Corsaire,
Félicitations !!
L'histoire de votre couple est très émouvante (même si on aurait préféré que tu n'aies pas un jour à faire partie de ce forum, bien sûr !!) et j'espère que chacun d'entre nous, en vous lisant, pourra en tirer enseignement et bon conseil.
Bonne continuation !
Bonjour "Nas",tomasi78 a écrit :Entre la parole et les actes, il y a souvent un fossé !
Cette oscillation entre moment de déprime extrême et optimisme forcené qui semble ressortir des messages de Corsaire a rythmé ma vie pendant les 2-3 mois qui ont suivi ma sinistre découverte. C'est l'enfer autant pour soi-même que pour les autres !
Au niveau couple, même combat, la peur de perdre l'autre à jamais avait crée une forme d'urgence physique fictive avec des moments extrémements forts mais, en aucune façon, cela ne régle le problème du traumatisme du cocufiage...
La prise de décision quand à son avenir est le point de départ de la reconstruction. Après, l'entourage au sens large, prends une grande importance. Pour moi, dans l'ordre chronologique, il m'aura fallu ce forum pour déjà me sentir mon seul, ma fille pour prendre MA décision, un soutien médical pour ne pas sombrer, ma meilleure amie pour m'aider à relativiser et celle, qui est apparue comme ma "petite soeur de malheur", pour reprendre confiance en moi... bref, que beaucoup de personneset toutes en dehors de mon couple !
Ensuite, ni le fait de rester, de partir ou de se venger... ne permet l'oubli total. Le cocufiage, c'est comme une grave opération, tu morfles sévère, ça s'atténue avec le temps mais tu sais que jusqu'à la fin de tes jours, tu vas avoir cette méchante et inélégante cicatrice qui se rappelera à ton bon souvenir de temps en temps... Faut vivre avec quoi !
Ca me va bien ta façon de parler...Nas a écrit :Je plussois!!tomasi78 a écrit :. Le cocufiage, c'est comme une grave opération, tu morfles sévère, ça s'atténue avec le temps mais tu sais que jusqu'à la fin de tes jours, tu vas avoir cette méchante et inélégante cicatrice qui se rappelera à ton bon souvenir de temps en temps... Faut vivre avec quoi !
Bonne comparaison en effet, perso je dis souvent que c'est un décès et donc deuil à suivre...t'oublie jamais tu vis avec.
Modifié par Nas - 20/02/2009 - 15h25beryl a écrit :T'as tout dit, chère BOUH
Moi aussi
Merci à tomasi pour ses réflexions très précieuses
Y'a tellement d'écueils à éviter, qu'en comparaison, se balader dans le raz de Sein par mer 9 est une promenade de santé
Façon de parler hein
Malheureusement c'est bien là que le bas blesse...trop souvent, les cocufieurs n'imaginent absolument pas les dégâts irréversibles qu'ils ont provoqués, et pense que tout peut s'oublier en quelques semaines.corsaire a écrit :Bonjour "Nas",
C'est tout à fait ça et je me demande parfois, si mon épouse en a pris conscience ?...
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[quote"Pseudo"]texte a citer[/quote]tu crois être le premier avec qui j'ai un débat houleux.corsaire a écrit : J'ai bien peur que j'ai contrarié "SENSEI", mais je ne peux pas me laisser traiter de la sorte ; je suis un grand garçons et responsable il me semble. Il ne faut pas voir le mal partout il me semble. On parle de deuil, mais on est toujours en vie ! Ca vaut le coût de se battre non ?
