Mais soyez honnête tous les deux..... pour les petits nouveaux...... depuis votre aventure (finie ou non)..... comment vont vos couples respectifs......?
Ca aussi ca avait un léger fumet de sauce aigre. C’est toi qui a commencé, na na nère …
Alors pour les petits nouveaux, puisque c’était une réflexion à visée strictement pédagogique, depuis notre aventure, un certain 12 aout 2011 (par pur hasard, je jure qu’on n’avait pas calculé et pourtant date hautement symbolique puisque c’était jour pour jour 2 ans après que nos légitimes, sans concertation aucune, aient fait de nous les membres de cet illustre club) depuis cette aventure disais-je donc (finie en aout 2011 également, je le précise encore une fois, comme je l’avais déjà indiqué il y a un bail dans mon post d’origine), je ne pourrais pas vous parler d’un autre couple que le mien, mais je dois dire que toute douloureuse qu’ait été l’expérience pour l’Homme (qui était au courant bien 2 mois avant qu’il ne se passe quoi que ce soit, donc techniquement, on pourrait dire qu’il n’a pas été « trompé » bien que quand même « cocu » et je vous garantis que ca n’apaise en rien), elle fut l’occasion d’une douloureuse mais honnete et complete prise de conscience et remise en question.
Pour les petits nouveaux encore une fois (il faut toujours éduquer les enfants), je dois dire que l’Homme a traversé les mêmes affres de colère, douleur, jalousie, larmes, dépression, perte de poids, … etc … et a pris la mesure des expressions stupides qu’il m’avait servi quand la situation était inverse, telles que « tourner la page » ou « c’est toi qui a gagné, pas elle » ou « moi aussi je souffre » … Peut-être était-ce même plus douloureux pour lui puisqu’il pouvait difficilement adopter la position d’innocente victime (encore que je ne pense pas que ce rôle ait jamais convenu à sa personnalité).
Ce n’est pas une recommandation que je donne mais il faut bien reconnaître la supériorité de la pratique sur la théorie.
A contrario, j’ai fait l’expérience désagréable d’être dans la peau du méchant cocufieur, de faire mal, … etc
Et je vous confirme ce que vous devez déjà grandement soupsonner, même si c’est pas confortable, si c’est culpabilisant, même si c’est pas évidant d’être celui qui prend la décision de tout foutre en l’air (il y a un certain confort à subir, je vous assure) ya pas photo, à choisir je préfère ce rôle quand même, ya des compensations.
Je dois quand même reconnaître la grandeur d’âme de mon homme (pourquoi vous croyez que je suis toujours avec lui d’ailleurs) qui a poussé la volonté de me comprendre jusqu’à souhaiter rencontrer son rival, tout aussi honorable puisque déjà évincé et pourtant ayant accepté la rencontre. Si si, ils l’ont fait (sans moi quand même, faut pas exagérer, mais devant un bon repas arrosé d’une excellente bouteille) et compte tenu des circonstances, ca s’est très bien passé. Verdict : « Dommage, on aurait pu être copains »
Bon, curiosité satisfaite ? D’autres questions ?
Si oui, pas de problème, j’ai l’âme (un peu pédante) d’une pédagogue mais ca serait pas désagréable qu’elles soient plus directe dans la formulation et ouvertes dans l’acceptation de la réponse.
Sinon, s’aimer soi-même et ne pas dépendre de quelqu’un n’est pas nécessairement incompatible avec une vie de couple, mais ca, c’est chacun sa route, chacun son chemin, chacun sa croix.
Je peux pas dire que je m’aime tous les jours de ma vie, des fois je m’agace, des fois je me déteste même, et puis des fois, je me trouve pas trop mal et je peux même parfois pousser jusqu’à être fière de moi (si si).
Je suis indépendante aussi, je gagne plutôt pas mal ma vie. Evidemment, l’Homme aussi alors forcément, c’est mieux à 2 que seul mais si je devais subvenir à mes besoins toute seule, je ne finirais pas sous les pont.
Ce que je voulais dire aux petits nouveaux, c’est que dans cette période douloureuse, tout est exacerbé, tout est atrocement amplifié, on a tendance à avoir des jugement violents et définitif qui sont dictés par la colère et la souffrance. C’est normal.
Ce qui est beaucoup moins normal, c’est d’avoir toujours des jugements à l’emporte-pièce des années plus tard, quand on prétend avoir digéré l’histoire et être redevenu serein. La sérénité, c’est d’avoir de la mesure dans ses jugements.
Rien n’est tout blanc ni tout noir, pas même les cocus et les cocufieurs.