SOS cocu

Les changements fictifs de fonction ou des renforts de service, des astreintes alors que le téléphone tombait directement sur messagerie pendant des heures, les déplacements bidons, les pots internes etc...tout était prétexte pour se couvrir malgré une piètre fonction.
Je n'ai pas dû être épargnée par grand chose comme excuses. A gerber cet état d'esprit!

Et c'est curieux comme les pièces du puzzle se mettent en place toutes seules une fois le pot aux roses découvert. Les explications se trouvent alors sans effort, et rétrospectivement, ça fait froid dans le dos.

C'est vrai. Décousu et fondu dans le quotidien, rien n'est flagrant. Dès qu'une évidence surgit, tout s'imbrique et c'est sous forme de monstres qu'ils nous apparaissent. Et ils le sont, monstrueux.

Bonjour Ricochette,

Cela fait plusieurs fois que je te lis ainsi "mon mari avait une piètre fonction"
Est-ce un reproche que tu lui lançais avant qu'il ne parte en "vrille" ?

De mémoire, c'est la première fois que j'évoque son rôle dans l'entreprise.

Je ne lui ai jamais reproché car je suis respectueuse de l'individu en général.
Ceci dit, sans qualification, il a eu l'aubaine de trouver un emploi dans une grande boite grâce au piston et il a pu surfer (parfois se camoufler il le reconnaissait) dans divers services grâce aux roulements obligatoires. Sa tchatche l'a autant servi que desservi.

Globalement, il s'est bien débrouillé mais il ne le doit pas à sa culture. Une réalité dénuée de toute animosité.

Très bien.

C'était juste pour souligner aux damoiselles qu'il ne faut jamais rabaisser son mari (et inversement bien entendu mais je pense que les dégâts sont encore pire pour l'homme).
Que souvent ce dernier supporte mal que sa femme ait mieux "réussi" alors pour peu qu'elle l'évoque souvent... patatra!

Après, ce dernier sera tenté d'aller chercher du réconfort dans les bras d'une "pouf" qui saura lui remonter son égo et le reste.

Usum a écrit :Après, ce dernier sera tenté d'aller chercher du réconfort dans les bras d'une "pouf" qui saura lui remonter son égo et le reste.

Et si possible nantie d'un QI d'aspirateur. Rien de mieux pour passer pour ce qu'on est pas.

Le plus amusant est de creuser un peu le parcours du ou de la personne convoitée par le cocufieur. Il ne faut pas gratter bien loin pour rayer le vernis de respectabilité dans lequel ils se sont drapés.

Mon cher sous préfet d'Offenbach se targuait d'être un as du volant, et pour épater sa grue ( à savoir mon ex ), n'a pas regarder à la dépense en s'offrant une Porsche neuve. Rien que ça ! Bref, tout allait bien jusqu'au moment où un feu rouge, sans doute bourré, se déplaça jusqu'au milieu de la rue et refit une beauté à la fille de Zuffenhausen, façon compression de César.

Quelle fût la suite ? Je ne sais, mais la descente de piédestal fût sévère. Je me souviens avoir proposé à ladite grue un chien et des lunettes noires, et de demander que l'autre crétin cesse de se prendre pour Paul Frère.

Cet épisode m'a marqué puisque, dans la tourmente nocturne qui couta la vie à un feu et une Porsche, la grue m'a demandé de venir la chercher avec ma dépanneuse britannique, demande qui fut envoyée direct sur le fumier, les roses ne méritant nullement ce châtiment.

J'en ai bien rigolé par la suite, car madame était censée assisté à l'unesco à une cérémonie de commémoration de l'holocauste avec une vieille copine !

Ceci est bien entendu une anecdote parmi tant d'autres, et encore, sans doute ne vois je que la partie émergée de l'iceberg.

Usum a écrit :Que souvent ce dernier supporte mal que sa femme ait mieux "réussi" alors pour peu qu'elle l'évoque souvent... patatra!

Usum, quand j'en parle mal de l'ex, ça n'est pas pour le rabaisser mais pour le ramener à sa juste condition. J'ai tu beaucoup trop de choses pendant de longues années.
Je sais que ma fonction le dérangeait beaucoup car j'évoluais en milieu masculin et qu'il me croyait dotée, à tort, des mêmes travers que lui.
Il me jalousait, il me l'a avoué une fois entre 4 yeux. Cela se traduisait par un rabaissement en public. Il m'écrasait pour effacer son sentiment d'infériorité.
Il mettait un point d'honneur à dire que son employeur nous procurait plus d'avantages. Certes, mais cela ne le valorisait pas lui directement ou ne le rendait pas plus intelligent!
Il s'en est sorti par la prestance qu'il affiche, même s'il sonne creux de l'intérieur.

Usum a écrit :Que souvent ce dernier supporte mal que sa femme ait mieux "réussi" alors pour peu qu'elle l'évoque souvent... patatra!

Usum, quand j'en parle mal de l'ex, ça n'est pas pour le rabaisser mais pour le ramener à sa juste condition. J'ai tu beaucoup trop de choses pendant de longues années.
Je sais que ma fonction le dérangeait beaucoup car j'évoluais en milieu masculin et qu'il me croyait dotée, à tort, des mêmes travers que lui.
Il me jalousait, il me l'a avoué une fois entre 4 yeux. Cela se traduisait par un rabaissement en public. Il m'écrasait pour effacer son sentiment d'infériorité.
Il mettait un point d'honneur à dire que son employeur nous procurait plus d'avantages. Certes, mais cela ne le valorisait pas lui directement ou ne le rendait pas plus intelligent!
Il s'en est sorti par la prestance qu'il affiche, même s'il sonne creux de l'intérieur.