SOS cocu

Pour être franche, je viens de réaliser que je ne suis ni moche, ni vieille, ni tout le reste et que mon mari me regarde avec un regard bien moins critique que celui que je portais sur moi-même.

Alors du coup, je tente les anxyolitiques. Pourvu que ça marche sinon je vais avoir tendance à me flinguer.

Le meilleur anti-dépresseur, c'est l'amour que l'on partage à deux...

Je plussoie.

Et seulement à deux...

Je re plussoie.

L'arrêt de ces saloperies d'antidépresseur est violent, autant psychologiquement, que physiquement

Je me retrouve énerve, irritable, pleins de doute, de colère

Je suis pris de vertige, de fourmis dans les membres, d'étourdissements

Je fis des cauchemars ou ma femme me trompe sans arrêt.

Quelqu'un sait combien de temps dure ce sevrage ?

Es-tu suivi par un médecin pour l'arret?

Non, avec mon boulot et les travaux dans la maison que l'on vient d'acheter, je n'ai pas le temps d'aller le voir. C'est aussi pour cela que je ne l'ai prend plus...Pas le temps de refaire l'ordonnance.

Vois si tu peux avoir quelque chose de moins fort, mais qui puisse te permettre de calmer tes pulsions...

Thunder a écrit :Non, avec mon boulot et les travaux dans la maison que l'on vient d'acheter, je n'ai pas le temps d'aller le voir. C'est aussi pour cela que je ne l'ai prend plus...Pas le temps de refaire l'ordonnance.

L'arrêt d'un anti-depresseur sans avis médical est peu recommmander voire dangeureux...

L'arret d'un antidépresseur doit se faire excessivement graduellement, sur une échelle de temps plutot de l'ordre de 3 à 6 mois...
On ne joue pas avec la chimie du cerveau de manière trop brutale, sinon la lumière s'allume et s'éteint à tous les étages...

Exactement, c'est pour cela que j'avais ouvert la question

Il est urgent que tu consultes ton médecin si tu veux pas disjoncter complètement.

Thunder devrait faire ce qu'il faut maintenant, je crois...

Bonjour à tous,

Voila la conclusion de l'arrêt brutal : 2 semaines à avoir des effets secondaires physique ( tremblements, vertige, étourdissements, problème de concentration), et 2 "bonnes " semaines d'effets psychologique ( doutes, rage plus forte, envie de vengeance ***, aigri, colérique )

Aujourd'hui, les symptômes physique du sevrage ont complètement disparus, et ma semaine de congés à passer mon temps à plâtrer des murs et faire des saignées dans notre maison, ont eu raison de ces méchantes pensées.

Conclusion, je suis enfin sorti de 7 mois de médocs, et par la force de l'esprit.

Je remercie me femme qui a "subi" des stress intenses, des pétages de plomb de ma part, et qui est toujours réstée à mes cotés à me soigner, et à m'aimer.