SOS cocu

Merci pour vos réponses.

Finalement j'ai craqué hier soir. Je lui ai dit de prendre ses affaires et de partir. Je ne sais pas où elle est. J'ai peur pour elle dans son état.

Quant à moi je devrais être soulagé mais ce n'est pas le cas. Tout ce temps à penser que c'était la femme de ma vie, la future mère de mes enfants. Dire que ç'aurait pu être si simple....

C'est la gueule de bois ce matin.

Aïe, aïe, aïe...Ce moment n'est pas facile à vivre, surtout qu'il semble que son départ ne se soit pas passé dans la douceur.
Tu culpabilises mais elle rejouait avec le feu. Peut-être que cet électrochoc lui permettra de réfléchir, surtout si tu lui as évoqué tes nouvelles découvertes.
Son état n'était pas terrible mais toi, tu aurais fini par lui emboîter le pas, voire la devancer dans la déchéance.

Il te faut mettre un peu de distance avec la compassion que tu éprouves pour elle. Elle, elle n'en a pas eu lorsqu'elle t'a roulé dans la farine et elle semble être suffisamment grande fille pour orienter sa vie. Elle est probablement fragilisée mais je ne la sens pas fragile de constitution.

Oui, et dire que tout pourrait être si simple...
Tu te relèveras Arnaud, comme nous tous après les croche-pattes.

Pas simple, ce moment précis ! Mais c'est le premier pas vers la sérénité retrouvée. C'est très humain de se demander ce qu'elle devient, mais comme le souligne ricochette, elle savait ce qu'elle faisait et risquait.

Courage à toi.

jaguarboy a écrit :Pas simple, ce moment précis ! Mais c'est le premier pas vers la sérénité retrouvée.

Je valide!!!
Ensuite, avec du recul, on se demande comment il a été possible d'endurer toutes ces humiliations.

C'est une question psychologique. Toujours pour mon propre compte et cela n'engage que moi, je reste persuadé que :

- j'étais dans un état de faiblesse continuelle et que mon ex pouvait profiter de cette situation comme elle le désirait.

- Que je ne pourrais plus supporter aujourd'hui ce que j'ai enduré pendant de nombreuses années.

Mais le nez dans le guidon, ma vie me semblait supportable. Finalement, le choc de la découverte et de le suite un peu similaire à ce que vit Arnaud fût salutaire pour moi : ce fût l'électrochoc et je ne pouvais continuer. La décision de la virer se fit bien plus facilement.

Pour mon cas, il a exploité mon dévouement.

Soucieuse de la bonne intendance du foyer et du bonheur de chacun, sans aucune prétention, je me suis beaucoup investie et j'ai trop pallié aux carences de l'ex. Ce dernier, l'ayant bien compris en bon manipulateur qui se respecte, a exploité mes talons d'Achille et tissé sa toile sournoisement pour m'engluer.
Il a ainsi pu disposer de suffisamment de temps pour jouer son macho, glander et lever quelques gibiers de bas calibre.
Mais au fond de son crâne, ça sonnait creux!

L'impulsion de la séparation ne se fait pas forcément dans les moments de tension extrême, ce peut être une chose bénigne qui déborder la coupe. Moi ce fût juste le fait d'entendre le son de sa voix qui a été le détonateur. Son ombre m'aurait fait le même effet.

Le soulagement a été instantané et depuis, jamais aucun regret.