Bonjour
Je dois admettre que même si je suis consciente que je ne suis pas responsable des actes posés par autrui, et surtout ceux de Mr, son attitude de ce week-end m'a contrarié/ questionné.
Après avoir envoyé mon post, et lu vos retours, je me suis recentrée, j'y voyais plus clair. La discussion avec lui a été facile : en + nous parlions d'autre chose: un membre de ma famille qui refuse l'aide proposée, fait c....tout le monde et ne se prend pas en charge. Constat réel et posé par Mr en +: la perche était juste magnifique. J'ai enchainé : en gros voilà ce que je lui ai renvoyé: "tu es aussi comme ça: tu as le droit d'avoir des moments de fatigue, de stress mais au regard du contexte, même si nous tentons d'avancer ensemble, je ne te porterai pas: ce n'est pas à moi de le faire, ce serait la triple peine pour moi et ce serait me refiler le fardeau qui te revient. Je lui ai également dit qu'il lui revenait de prendre les choses en charge et que cela incluait aussi qu'il se prenne en main, en allant voir quelqu'un, que ce n'était pas à moi de subir et supporter".
Il l'a très bien entendu! il s'est mis en action direct. Il a réglé tout un tas de choses en suspens à la maison( logistiques, administratives) et dans la bonne humeur. Et cette nuit il a dormi, sans me casser les pieds en se levant la nuit. A suivre; à voir sur la durée.
Il a aussi arrêté de tirer une gueule de 10 pieds de long. Vivement le rdv avec la thérapeute! je pense , si elle tient la route- car de ce que je lis sur d'autres témoignages, certaines sont vraiment à la ramasse et font des retours à la con....- elle devrait logiquement lui proposer, en sus des temps avec moi, des séances juste pour lui.
Et sur le fait de revoir mes critères et standards: entièrement d'accord! Sur les standards, j'ai eu ce retour" c'est bien de les revoir- à la hausse- mais Mr risque de ne pas comprendre: si pendant des années tu as été peu exigeante et que maintenant tu montes d'un coup". Pour tout vous dire je m'en fiche: changeons de perspectives: il est avec miss pouf: il comprendrait illico quels sont ses standards! Mieux: il les devancerait si ça se trouve et les verrait très haut: rien n'est assez bien pour une pouf.!

Donc c'est maintenant, j'ai assez mariné et assez été prise pour une quiche. Il a confondu gentillesse et faiblesse- roublardise/ malhonnêteté et courage. Qu'à cela ne tienne: je peux lui rappeler la signification des mots ou des actions à coups de Larousse ou Robert- au sens propre et figuré- un coup sur la tête lui ferait pas de mal...!
Quand je pense que Mr parlait de miss pouf presque avec admiration "elle ose, elle n'a pas peur" bein voyons: sans rentrer dans les détails, la miss a recours à des actes illicites, condamnables par la loi et on devrait applaudir?!
Quand de l'autre côté, bibi, souvent sollicitée , aide beaucoup son entourage et ses amies se prend/ prenais des réflexions comme " tu vas sauver qui encore"? " ou "alors tu as sauver le monde"? Avant il était très fier de mes actions pro et persos; ce n'est plus le cas ( depuis quand je ne saurai dire) S'il a arrêté de parler de miss pouf j'ai eu droit à cette réflexion il y a 3 semaines:" tu vas sauver qui cette fois-ci?" ( pour info j'allais juste voir une amie suite à un décès brutal d'un membre proche de sa famille) : putain je l'ai défoncé: je ne me suis pas gênée pour faire le parallèle entre les actions de la pouf qu'il vantait presque -bien qu'illicites- et les miennes, avec le ton sarcastique qu'il employait: je l'ai renvoyé à ses valeurs, au fait qu'on avait visiblement pas les même et lui ai dit que lorsqu'il aidait qq, jamais je ne l'avais rabroué au contraire, toujours encouragé et qu'il n'avait plus intérêt à me parler comme ça ni dans le ton ni dans la forme. C'est un résumé de mon retour, mes termes n'ont pas été aussi polis.
Sa réponse a été la suivante: il a fait fi du parallèle avec la miss et m'a dit " je voulais dire que tu n'es pas bien en ce moment, est-ce que ça n'est pas trop pour toi" Je n'ai rien lâché: 1/ entre la 1ère version et la seconde rien à voir: je lui est renvoyé qu'il est assez grand pour communiquer correctement: donc si c'est vraiment ce qu'il voulait faire passer et bien il le fait simplement et s'abstient d'y ajouter des sarcasmes ( mais entre nous je ne le crois pas: il s'est juste trouver con quand je l'ai remis à sa place et a fait le gars qui s'inquiète) 2/ j'en ai remis une couche : il ne me prend pas de haut: il ne fait pas le poids 3/ que j'avais conscience d'être affaiblie en ce moment et que je faisais ce qui était dans mes capacités actuellement ( je n'ai pas assisté à l'enterrement et mon amie a très bien compris).
Cette remarque, faite alors qu'il s'était confondu en excuses en promettant de tout faire pour que notre couple aille mieux, n'ai pas anodine et montre bien que voir une thérapeute est indispensable. Pour l'instant il se sent merdeux, pour autant je ne pense pas que je puisse parler de respect véritable vis à vis de moi. Même s'il n'a plus employé l'ironie ou le sarcasme depuis: j'ai quand même du sortir les griffes quand il a fait cette remarque désobligeante , qui quelque soit le contexte, n'avait pas lieu d'être.