Lactus Bifidus a écrit : ven. 19 mars 2021 10:06
Oui... Mais comme je l'ai dit déjà : le look du sandwich a finalement très peu d'importance. Parfois il est beau, grand, musclé, jeune, riche, parfois il est moche, gras, petit, vieux, radin avec un petit zizi. Dans tous les cas ça fait mal, dans tous les cas on se demande comment c'est possible alors qu'en fait ça n'a pas d'importance. Son principal atout au sandwich, c'est d'être là, d'exister. Il a été là au bon moment (parfois dans un moment de fragilité de madame, parfois non).
Les adultèmes sont là pour faire bugger les fausses évidences.
Souvent le cocu pense qu'il est largué pour "mieux". Mieux que quoi ? Selon quels critères ?
D'ailleurs cf est-il vraiment cette perle que je crois ?
La théorie du mâle alpha ou de la femme fatale a du plomb dans l'aile. En fait,
Lactus l'a bien compris, les cf cherchent "autre chose"... Les 20% que vous n'avez pas (nul n'est parfait).
De là, on arrête de penser qu'on est une merde et on replace l'église au centre du village.
Étonnement, à la fin, quand on a résolu toutes les équations, on arrive toujours au même résultat :
1) Couple d'opposés : à ma droite, cf qui a un gros problème à résoudre mais qui passe pour la perle absolue en public. A ma gauche : cocu qui pense avoir résolu ses problèmes mais qui semble moins briller que cf à première vue.
2) Cocu adule cf (j'ai pas dit "aime", j'ai dit "adule" : quelque part dans sa tête cf sait que cocu va s'accrocher... Cf a pas peur de fauter : il reçoit des signaux de cocu qui semble lui dire : je t'aime tellement, je te pardonnerai tout). Dans les faits, cf a une faille narcissique à combler (d'où le raisonnement de merde. Juste mais pas très moral) et est atteint d'insatisfaction chronique.
3) Cf fait une crise de vide intérieur intersidéral (bah ça couvait depuis longtemps en fait). Trompe cocu parce qu'il / elle est pas assez comme ci ou trop comme ça. Sandwich est une perfection. Du coup, quoique fasse cocu, il est victime de concurrence déloyale : il sait pas qu'il y a un loup dans la bergerie. Donc il joue à poker menteur sans le savoir et sans aucun atout : "Cocu est pas content ? Oh mon dieu, sandwich, lui au moins, il est gentil. Cocu me dit d'arrêter de faire des conneries ? Oh mon dieu sandwich, lui au moins, m'inspire un sentiment de liberté". Etc... Kamoulox pour cocu : lui il est logique dans sa life mais comme il a pas toutes les cartes en main, il perd tout le temps à un jeu dont les règles sont cachées. Donc presque il devient chiant avec cf qui bien sûr fait tourner la roue du cercle vicieux. Comment résoudre un problème sans énoncé ?
4) Cocu découvre le pot aux roses, il voit sandwich à travers les yeux qui louchent de cf : plus beau, plus intelligent, plus grand... Période de merde pour cocu : il pense valoir 5% de sa valeur. Juste, cf s'est planté : 20% ça fait pas 100. Cocu finit par comprendre : cf voulait les 20% que cocu n'avait pas. Ok... Cf baisse un peu dans l'estime de cocu malgré un puissant amour ambivalent assez pourri.
5) A force de souffrance, cocu se détache. Prend conscience de QUI est cf (menteur, manipulateur, trompeur... Wow). Sandwich revient à sa vraie place : puisque cocu se barre, il devient moins désirable (insatisfaction chronique on vous dit! ).
6) Sandwich jette cf ou cf commence à se rendre compte que le problème venait pas de cocu finalement. Cocu s'éloigne encore. Il est donc encore plus désirable. Cf pense que cocu au fond avait bien les 80% et que sandwich 20%... Y avait erreur sur la marchandise... Cf revient en douce...
Ça correspond plus à la réalité que la théorie du mec supérieur qui choppe la belle dame en souffrance dans son couple. D'ailleurs la belle dame, une fois remise à sa place, on s'aperçoit que bon... Bref.
Bon, ok, caricature. Mais ça tourne plus ou moins comme ça.
Après, y a des cas où pas assez d'attention, de sexe, du reste. Bref, des cas "normaux", de ceux qu'on trouve dans Cosmopolitan. Ça existe hein. Mais
cette option qui est la plus logique est la moins répandue.
Si on comprend pas ça, on comprend rien.
Il existe pour chaque problème complexe une solution simple, directe et fausse (H.L. Mencken)