La fin du monde est à 23h45.
Posté : jeu. 18 déc. 2008 16:15
Tout d'abord, avant de me lancer dans mon "coming out" de mon entrée aux Enfers, je veux juste signaler que la lecture des différents témoignages et les différentes interventions sur ce forum m'ont convaincu que je n'étais pas le seul à souffrir et que ceux qui souffrent sont des personnes sensées, de bonnes personnes.
Pour moi, le monde s'est effondré le 04 avril 2007 au petit matin après une nuit que je ne souhaite à personne de vivre, même à mon pire ennemi, qui lui en vivait une bonne.
Je vis une relation tumultueuse avec une spendide québecoise depuis 2005. Après séparation d'avec nos conjoints respectifs (ce qui était en train de se faire de toutes manières), elle a décidé d'acheter une grande maison pour nous et nos 6 enfants. Elle en a 4 et j'en ai 2. Je n'étais pas trop prêt à me lancer de nouveau en ménage, j'étais fou d'elle mais je pensais à protéger mes enfants. J'ai 41 ans et elle en a 31. Notre relation se déroule dans l'excès, torrides moments entrecoupés de périodes de frustrations violentes. Elle est très impulsive et je souffre de trouble bipolaire. Bref, la table est mise pour que l'un des deux vivent un drame. Ce fut ma tournée.
Fin 2006, j'ai commencé à travaillé pour une grande corporation de médias canadienne. J'ai travaillé pendant 2 mois sans un seul jour de congé en travaillant des 18h parfois.
Em mars 2007, un drame épouvantable frappe ma famille en France. Cela, plus la fatigue ajoutée au fait que mes enfants n'étaient pas à l'aise ont fait que oui, je me suis trouvé, courant mars à être plus distant, plus froid, plus à pic. Comme elle m'en demandait beaucoup, j'ai eu la bonne idée en ce lundi matin 02 avril, de lui dire que je ne voulais plus la voir, qu'elle me rende son cellulaire, que je ne voulais plus de ces nouvelles, je voulais souffler. Elle partit donc de chez moi en claquant la porte. Après une journée de repos bien arrosée pour oublier mes déboires, je la rappelais en ce lundi soir pour lui dire que je ne voulais pas la quitter, que j'aimerai qu'elle reprenne son téléphone, bref, que j'étais épuisé mais que je ne voulais pas l'abandonner.
Je lui promis de la rappeller le lendemain. Je signais mon arrêt de mort.
Le mardi 03 avril fut une dure journée de travail ou je n’eu aucune seconde à moi, après ma journée, je filais directement chez mon ex chercher mes enfants dont j’avais la garde cette semaine. Je rentrais chez moi à 20h45, et après m’être occupé des enfants je m’effondrais dans mon lit vers 22h.
A 23h45 le téléphone sonne pour me sortir du dernier sommeil serein de ma vie. C'est elle. Elle me demande si je l'ai appelée dans la journée. Je réponds par un non glacial. Et là tout s'enchaine.
Elle me dit, que comme je la laisse tomber, un gars va venir la voir ce soir. Elle raccroche.
Paniqué, je la rappelle. Elle me dit de ne pas trop la déranger, de libérer la ligne, car le gars qui s'en vient la sauter ne sait pas trop le chemin et qu'il doit rappeller. Je la supplie de ne pas faire de bêtise, que je l'aime, que je ne mérite pas telle punition. Rien y fait. Je rappelle. Plus rien. Toute la nuit j'appelle sans succès. Je regarde les minutes s'écouler pendant la nuit, en me demandant, ou en est elle,est elle à genou? Sur le dos? Les jambes en l'air? Le calvaire jusqu'au matin ou je prépare mes enfants et les accompagne à l'autobus. Je la rappelle jusqu'à 8h sans succès. Je suis éffondre, fatigué, en larmes.
Elle me répond enfin. Je lui demande ce qu'elle a fait. Elle me dit qu'elle fait ce qu'elle veut de sa vie. Puis enfin, elle lache: "oui, je l'ai fait". Je hurle dans ma maison, mon axe de rotation vient de changer de plusieurs degré. Je tutoie la folie, j'embrasse la haine et je n'ai plus envie de repousser la mort.
Puis dans la journée elle me rappelle pour me dire qu'elle ne pensait pas que je serais autant atteint, qu'elle faisait ça parcequ'elle en avait marre d'être laisser, abandonner. Elle revient à la maison. On refait l'amour, elle reste toute la semaine chez moi pour que j'aille bien. Et je vais bien.
Mais ce n'était qu'illusion. Depuis le mal ne cesse d'empirer, et même si nous somme toujours ensemble et que nous vivons ensemble, pas une journée ne se passe sans que j'imagine dans les détails tout ce qu'elle a fait cette nuit là. La moindre vu d'un couple, d'érotisme me traumatise beaucoup. Pas un mardi soir ou je dors normalement, je m'enfonce dans la folie, je me torture en cherchant des images qui me font mal. Je n'en vois pas la fin. La quitter serait probablement la meilleure chose pour m'en sortir mais je suis complétement fou d'elle, de son charme, de son extraordinaire beauté, de sa jeunesse.
Merci de m'avoir lu.
Pour moi, le monde s'est effondré le 04 avril 2007 au petit matin après une nuit que je ne souhaite à personne de vivre, même à mon pire ennemi, qui lui en vivait une bonne.
Je vis une relation tumultueuse avec une spendide québecoise depuis 2005. Après séparation d'avec nos conjoints respectifs (ce qui était en train de se faire de toutes manières), elle a décidé d'acheter une grande maison pour nous et nos 6 enfants. Elle en a 4 et j'en ai 2. Je n'étais pas trop prêt à me lancer de nouveau en ménage, j'étais fou d'elle mais je pensais à protéger mes enfants. J'ai 41 ans et elle en a 31. Notre relation se déroule dans l'excès, torrides moments entrecoupés de périodes de frustrations violentes. Elle est très impulsive et je souffre de trouble bipolaire. Bref, la table est mise pour que l'un des deux vivent un drame. Ce fut ma tournée.
Fin 2006, j'ai commencé à travaillé pour une grande corporation de médias canadienne. J'ai travaillé pendant 2 mois sans un seul jour de congé en travaillant des 18h parfois.
Em mars 2007, un drame épouvantable frappe ma famille en France. Cela, plus la fatigue ajoutée au fait que mes enfants n'étaient pas à l'aise ont fait que oui, je me suis trouvé, courant mars à être plus distant, plus froid, plus à pic. Comme elle m'en demandait beaucoup, j'ai eu la bonne idée en ce lundi matin 02 avril, de lui dire que je ne voulais plus la voir, qu'elle me rende son cellulaire, que je ne voulais plus de ces nouvelles, je voulais souffler. Elle partit donc de chez moi en claquant la porte. Après une journée de repos bien arrosée pour oublier mes déboires, je la rappelais en ce lundi soir pour lui dire que je ne voulais pas la quitter, que j'aimerai qu'elle reprenne son téléphone, bref, que j'étais épuisé mais que je ne voulais pas l'abandonner.
Je lui promis de la rappeller le lendemain. Je signais mon arrêt de mort.
Le mardi 03 avril fut une dure journée de travail ou je n’eu aucune seconde à moi, après ma journée, je filais directement chez mon ex chercher mes enfants dont j’avais la garde cette semaine. Je rentrais chez moi à 20h45, et après m’être occupé des enfants je m’effondrais dans mon lit vers 22h.
A 23h45 le téléphone sonne pour me sortir du dernier sommeil serein de ma vie. C'est elle. Elle me demande si je l'ai appelée dans la journée. Je réponds par un non glacial. Et là tout s'enchaine.
Elle me dit, que comme je la laisse tomber, un gars va venir la voir ce soir. Elle raccroche.
Paniqué, je la rappelle. Elle me dit de ne pas trop la déranger, de libérer la ligne, car le gars qui s'en vient la sauter ne sait pas trop le chemin et qu'il doit rappeller. Je la supplie de ne pas faire de bêtise, que je l'aime, que je ne mérite pas telle punition. Rien y fait. Je rappelle. Plus rien. Toute la nuit j'appelle sans succès. Je regarde les minutes s'écouler pendant la nuit, en me demandant, ou en est elle,est elle à genou? Sur le dos? Les jambes en l'air? Le calvaire jusqu'au matin ou je prépare mes enfants et les accompagne à l'autobus. Je la rappelle jusqu'à 8h sans succès. Je suis éffondre, fatigué, en larmes.
Elle me répond enfin. Je lui demande ce qu'elle a fait. Elle me dit qu'elle fait ce qu'elle veut de sa vie. Puis enfin, elle lache: "oui, je l'ai fait". Je hurle dans ma maison, mon axe de rotation vient de changer de plusieurs degré. Je tutoie la folie, j'embrasse la haine et je n'ai plus envie de repousser la mort.
Puis dans la journée elle me rappelle pour me dire qu'elle ne pensait pas que je serais autant atteint, qu'elle faisait ça parcequ'elle en avait marre d'être laisser, abandonner. Elle revient à la maison. On refait l'amour, elle reste toute la semaine chez moi pour que j'aille bien. Et je vais bien.
Mais ce n'était qu'illusion. Depuis le mal ne cesse d'empirer, et même si nous somme toujours ensemble et que nous vivons ensemble, pas une journée ne se passe sans que j'imagine dans les détails tout ce qu'elle a fait cette nuit là. La moindre vu d'un couple, d'érotisme me traumatise beaucoup. Pas un mardi soir ou je dors normalement, je m'enfonce dans la folie, je me torture en cherchant des images qui me font mal. Je n'en vois pas la fin. La quitter serait probablement la meilleure chose pour m'en sortir mais je suis complétement fou d'elle, de son charme, de son extraordinaire beauté, de sa jeunesse.
Merci de m'avoir lu.