Bienvenue au pays du grand n'importe quoi
Posté : mer. 17 févr. 2010 11:37
Voilà, je donne quelques nouvelles qui sont... pas très bonnes.
Pour résumer, après la découverte de son infidélité, ma femme a été clean, j'en ai la certitude maintenant, et a voulu reconstruire notre couple, oublier ce qu'elle avait fait, repartir sur de meilleures bases.
Mais les doutes qui me rongeaient, au début, ont fragilisé tout ça, et pour couronner le tout, alors que de ce côté là, je commençais à aller mieux, j'ai eu l'impression que mes sentiments pour elle allaient en diminuant.
Oui, j'avais progressé étape par étape (acceptation de ce qu'il s'était passé, reprise d'une certaine confiance ...), mais je ne pouvais me défaire ce cette nouvelle image que j'avais de ma femme et de tout un tas de parasites qui me faisaient douter de moi, pas d'elle (en gros, que j'ai pas réussi à la rendre heureuse, que je ne l'ai pas aimé comme elle aurait dû, que j'avais peut-être + de tendresse pour elle que d'amour, voire de la possessivité, qu'elle serait sans doute mieux sans moi, et moi sans elle ...).
Oui, c'était bien moi le problème dans le couple.
Et si elle a donné les 1ers coups de marteau qui ont fragilisé l'édifice (encore que les tous tous 1ers dataient de notre 1ère relation et avaient été portés par moi), c'est moi qui ai fini la démolition.
Bref, Lundi, la fatigue aidant, je n'allais pas bien et je lui ai dit mes doutes, que + ça allait et + j'avais des doutes concernant mes sentiments.
Donc voilà, j'ai préféré arrêter là.
Résultat, 2 soirs de pleurs de sa part (et encore, on se voit même pas 1 heure vu nos horaires décalés), moi imperturbable, je la regarde pleurer et j'éprouve des sentiments mitigés (tristesse, tendresse, mais aussi un peu de méchanceté).
Oui, méchanceté puisque je lui ai dit que j'espérais que ce qu'elle avait vécu en valait la peine (ou comment retourner le couteau dans la plaie), ce à quoi elle m'a répondu non, bien sûr.
Elle m'a aussi dit des tas de choses que j'aurais aimé entendre avant, car elle l'exprimait par écrit (que j'étais l'homme de sa vie, qu'elle ne se voyait pas faire sa vie sans moi)mais ne me le disait pas.
Enfin, avant elle me le disait très souvent, même pendant sa période d'infidélité, mais après ma découverte, elle me le disait de - en - (oralement en tout cas), apparement par peur que je lui rétorque un truc du style "si j'étais l'homme de ta vie, tu n'aurais jamais fait ça"...etc.
Elle s'était renfermée à force d'être rabrouée par moi à chacun de mes pétages de plomb.
Bref, pour en revenir au présent, je m'en veux de lui faire subir ça, mais que faire?
Continuer à faire semblant en espérant que des sentiments + forts reviennent?
En même temps, c'est dur pour moi aussi, même si j'ai moins mal qu'elle, je pense à mon fils, à ce qu'on a été et ce qu'on ne sera plus.
Je doute aussi de ma décision, maintenant que pour moi c'est fini, je la vois différement, j'ai envie de la prendre dans mes bras, de la réconforter...
Voilà pourquoi c'est le pays du n'importe quoi chez moi:
Quand j'étais avec elle, j'avais ces doutes sur moi et l'impression que ça n'allait pas remarcher.
Maintenant que je ne suis plus avec (enfin, on vit quand même sous le même toit) je me dis qu'on pouvait s'en sortir si j'avais été + patient.
Mais peut-être est-ce plus de la tendresse que de l'amour que je ressens?
Quoiqu'il en soit, hier j'ai été peut-être un peu con, mais pour adoucir sa peine, je lui ai dis que j'avais besoin de temps, donc finalement, je n'ai pas complètement refermé la porte, ce qui peut être cruel pour elle si je ne reviens pas sur ma décision.
Mais je me dis qu'au final il me faut ce temps de réflexion, ne pas tout jeter aux oubliettes sur un coup de tête.
En fait, je crois qu'il me fallait un gros break pour remettre toutes mes idées en place.
On verra bien d'ici 1 semaine ou 2...
mais je suis vraiment en train de faire n'importe quoi...
Pour résumer, après la découverte de son infidélité, ma femme a été clean, j'en ai la certitude maintenant, et a voulu reconstruire notre couple, oublier ce qu'elle avait fait, repartir sur de meilleures bases.
Mais les doutes qui me rongeaient, au début, ont fragilisé tout ça, et pour couronner le tout, alors que de ce côté là, je commençais à aller mieux, j'ai eu l'impression que mes sentiments pour elle allaient en diminuant.
Oui, j'avais progressé étape par étape (acceptation de ce qu'il s'était passé, reprise d'une certaine confiance ...), mais je ne pouvais me défaire ce cette nouvelle image que j'avais de ma femme et de tout un tas de parasites qui me faisaient douter de moi, pas d'elle (en gros, que j'ai pas réussi à la rendre heureuse, que je ne l'ai pas aimé comme elle aurait dû, que j'avais peut-être + de tendresse pour elle que d'amour, voire de la possessivité, qu'elle serait sans doute mieux sans moi, et moi sans elle ...).
Oui, c'était bien moi le problème dans le couple.
Et si elle a donné les 1ers coups de marteau qui ont fragilisé l'édifice (encore que les tous tous 1ers dataient de notre 1ère relation et avaient été portés par moi), c'est moi qui ai fini la démolition.
Bref, Lundi, la fatigue aidant, je n'allais pas bien et je lui ai dit mes doutes, que + ça allait et + j'avais des doutes concernant mes sentiments.
Donc voilà, j'ai préféré arrêter là.
Résultat, 2 soirs de pleurs de sa part (et encore, on se voit même pas 1 heure vu nos horaires décalés), moi imperturbable, je la regarde pleurer et j'éprouve des sentiments mitigés (tristesse, tendresse, mais aussi un peu de méchanceté).
Oui, méchanceté puisque je lui ai dit que j'espérais que ce qu'elle avait vécu en valait la peine (ou comment retourner le couteau dans la plaie), ce à quoi elle m'a répondu non, bien sûr.
Elle m'a aussi dit des tas de choses que j'aurais aimé entendre avant, car elle l'exprimait par écrit (que j'étais l'homme de sa vie, qu'elle ne se voyait pas faire sa vie sans moi)mais ne me le disait pas.
Enfin, avant elle me le disait très souvent, même pendant sa période d'infidélité, mais après ma découverte, elle me le disait de - en - (oralement en tout cas), apparement par peur que je lui rétorque un truc du style "si j'étais l'homme de ta vie, tu n'aurais jamais fait ça"...etc.
Elle s'était renfermée à force d'être rabrouée par moi à chacun de mes pétages de plomb.
Bref, pour en revenir au présent, je m'en veux de lui faire subir ça, mais que faire?
Continuer à faire semblant en espérant que des sentiments + forts reviennent?
En même temps, c'est dur pour moi aussi, même si j'ai moins mal qu'elle, je pense à mon fils, à ce qu'on a été et ce qu'on ne sera plus.
Je doute aussi de ma décision, maintenant que pour moi c'est fini, je la vois différement, j'ai envie de la prendre dans mes bras, de la réconforter...
Voilà pourquoi c'est le pays du n'importe quoi chez moi:
Quand j'étais avec elle, j'avais ces doutes sur moi et l'impression que ça n'allait pas remarcher.
Maintenant que je ne suis plus avec (enfin, on vit quand même sous le même toit) je me dis qu'on pouvait s'en sortir si j'avais été + patient.
Mais peut-être est-ce plus de la tendresse que de l'amour que je ressens?
Quoiqu'il en soit, hier j'ai été peut-être un peu con, mais pour adoucir sa peine, je lui ai dis que j'avais besoin de temps, donc finalement, je n'ai pas complètement refermé la porte, ce qui peut être cruel pour elle si je ne reviens pas sur ma décision.
Mais je me dis qu'au final il me faut ce temps de réflexion, ne pas tout jeter aux oubliettes sur un coup de tête.
En fait, je crois qu'il me fallait un gros break pour remettre toutes mes idées en place.
On verra bien d'ici 1 semaine ou 2...
mais je suis vraiment en train de faire n'importe quoi...