SOS cocu

This is the end
My only friends, the end...

J'aime beaucoup cette chanson des Doors, mais ça dépend des circonstances...

Depuis une semaine environ ( depuis le pot de départ d'un collègue, moment où je le soupçonne d'avoir revu sa maitresse d'un peu plus près, mon cher et tendre est assez distant, épuisé, ok, mais plutôt glacial.

Mardi soir, il me dit qu'il est fatigué, qu'il sait qu'il n'est pas très calin en ce moment. Je lui dis que ce n'est pas son côté calin qui me gène le plus. Il sait de quoi je parle, des textos qu'il échange encore et toujours avec elle.
En montant me coucher, je lui remets ça par écrit. Mal-être par rapport à ces échanges, ras-le-bol...
Quand il vient se coucher, il me dit que c'est pas en L'AGRESSANT qu'il sera plus agréable !
Je craque, crise de sanglots et je le sens très absent dans le réconfort. Ca l'embête que je pleure aussi fort mais pas vraiment l'impression que ça lui remue les tripes...
Le lendemain, je me rendrai compte qu'il ne m'a même pas dit un je t'aime, juste des "arrête" et des "s'il-te-plait". S'il me plait quoi ?

Le lendemain mercredi justement, pas un texto, pas un appel dans la journée, il me laisse seul avec ma douleur, j'adore, surtout avec la soupe à la grimace du soir.
Je passe ma nuit à pleurer, il ne s'en rend même pas compte.

Jeudi il est en repos. Il passe la moitié de la journée dans la chambre, à dormir, ok il est nase, mais aussi à lire, malgré mon fils qui tambourine en larmes à la porte. Et quand il en sort, c'est pour se coller devant les JO, pendant que je galère à prendre ma douche avec le grand qui fout le souk et la petite qui pleure.
J'ouvre son portable. Un texto du matin à son ange qui lui manque. Youpi.
Et je vois sur orange qu'il a à nouveau envoyé 3 sms mercredi à une fille qu'il avait dragué il y a quelques mois.
Je fais la gueule à mon tour, service minimum mais sans rien dire, j'aime pas parler sous l'effet de la colère.
Je vais me coucher et je regarde à nouveau son portable. 2 textos en attente d'elle. Zut, j'appuie sur un bouton par erreur, les textos ne sont plus annoncés comme nouveau. Bon ben je vais les effacer alors. Et les lire avant tant qu'à faire.
Sur le moment, je comprends pas le message "donne moi une heure que je mette mon réveil". Et puis je tilte, bien sur, sous prétexte de commencer tôt, il va passer chez elle avant le boulot.
Je me couche sans rien dire.
Quand il est couché, je me relève, lui prépare un sac avec des affaires pour 2 jours et un petit mot en lui disant qu'il ferait mieux d'y passer la nuit, 1 h le matin, c'est un peu court et de me dire quand il revient voir les enfants.
Il vient me caliner mais à mon tour, je suis de glace. Il n'insiste pas, ne demande rien.

Ce matin, il s'est levé tôt, effectivement. Il a laissé le sac dans l'entrée, pris le mot sans rien dire.
Je me connecte sur son pc. Dernière recherche sur google, le site "spécialisé dans les rencontres extra-conjugales". De mieux en mieux.
A 10h, il m'appelle pour savoir ce que ça veut dire. Euh c'est clair, non ?
Ah non, il allait la voir ce matin pour faire le point. Le Point G ? Ah ben il a pas trouvé ça drole...
Il semble tomber des nues quand je lui dis que c'est fini.
On en parlera ce soir, je suis ok, c'est pas génial au téléphone. Et je suis curieuse d'entendre ses nouvelles excuses.

Moi ça va. Furax mais ça va. Même pas jalouse de le savoir avec elle ce matin ( bien qu'à mon avis, il n'y a finalement pas été )

Et mes parents qui arrivent lundi pour 3 jours... Déjà qu'en temps normal, j'ai du mal à les supporter, mais là, ça va être l'apothéose !

Je dois être ici le 1er mars, rendez-vous médical pour mon fils mais après, je vais partir une dizaine de jours avec les petits. Ca lui laissera le temps de se retourner, chercher un appart...
Et après, je m'occupe de MOI !

Salut petite marie,

Tu l'auras fait, tu y sera allé...jusqu'au bout. T'y as cru et je te comprend, pas simple de passer à autre chose quand on aime quelqu'un.

J'ai envie de te dire qu'enfin c'est vrai tu vas pouvoir penser a toi, qu'enfin tu vas retrouver un peu de joie de vivre et de plaisir dans ton quotidien mais je ne peut m'empêcher de te dire que la route est longue. Laurent m'écrivais une fois qu'il me faudrait deux a trois ans pour retrouver une stabilité émotionnelle et je pense qu'il est pas loin de la vérité.

Une chose est sur tu vas aller beaucoup mieux en t'éloignant de la source de tes malheurs, d'autant plus que tu as pris le temps, que tu as essayé et qu'aujourd'hui tu sembles être lucide sur la situation.

Bientôt viendra le temps de l'acceptation, oui mon compagnon en fait n'est pas ou plus celui que j'aimais, mon regard sur lui doit changer car celui que j'ai connu n'est plus...

Bien du courage petite marie, tu as fait le choix de mettre un terme à votre histoire contrairement a lui (lâche pour le coup) alors qu'au fond je suis sur c'est a contre cœur mais il faut bien se préserver non ?

Allez, prend plaisir avec tes enfants, avec tes amis, la peine n'est pas un moteur pour avancer, la joie et la plaisir si alors aime toi et fait toi plaisir !

Désolée pour toi, ma belle. Là, je crois que t'es vraiment allée au bout du bout.
J'aimerais te dire quelque chose qui te soulage mais dans ces cas là, ya pas grand chose à dire à part, peut être: Annule tes parents. Ya des cas d'urgence absolue où même des parents chiants peuvent comprendre. Face à certains cataclysmes de la vie, être polie et bien-élevée, c'est pas franchement nécessaire.
Moi, quand je lui ai dit que c'était fini à Noel, j'ai demandé à ma soeur d'annuler mes parents pour moi et de leur dire de ne pas m'appeler. Ca a été un vrai soulagement de ne pas avoir eu à gerer ca et finalement, ils ont très bien compris et ne m'ont pas montré ni peine, ni angoisse.

Essaye de délester au maximun les contraintes affectives de ce style. Les gens ne comprendrons peut-etre pas sur le coup mais tu leur expliqueras plus tard. Essaye de garder de l'énergie pour ce que tu ne peux pas évacuer comme les enfants par exemple.

Petite Marie... tuen mets trop sur tes épaules.

Ton mari a une dépendance aux sites internets... ça ne se guérit pas par la pensée magique.

Je sais que tu es contre les thérapies... mais il en besoin d'une.... Le veut-il? C'est un grand garçon.

Mais j'arrive aussi à la conclusion, que toi aussi tu ne veux pas que ça marche dans le fond.

Bonne chance...

aie a écrit :Désolée pour toi, ma belle. Là, je crois que t'es vraiment allée au bout du bout.
J'aimerais te dire quelque chose qui te soulage mais dans ces cas là, ya pas grand chose à dire à part, peut être: Annule tes parents. Ya des cas d'urgence absolue où même des parents chiants peuvent comprendre. Face à certains cataclysmes de la vie, être polie et bien-élevée, c'est pas franchement nécessaire.
Moi, quand je lui ai dit que c'était fini à Noel, j'ai demandé à ma soeur d'annuler mes parents pour moi et de leur dire de ne pas m'appeler. Ca a été un vrai soulagement de ne pas avoir eu à gerer ca et finalement, ils ont très bien compris et ne m'ont pas montré ni peine, ni angoisse.

Essaye de délester au maximun les contraintes affectives de ce style. Les gens ne comprendrons peut-etre pas sur le coup mais tu leur expliqueras plus tard. Essaye de garder de l'énergie pour ce que tu ne peux pas évacuer comme les enfants par exemple.

Les parents, ça va le faire quand même. Je peux pas annuler, je devais leur laisser les enfants la semaine dernière, on a annulé puisque les vacances étaient annulées et ça fait 2 mois qu'ils ne les ont pas vus. Et puis leur présence va me soulager aussi, une après-midi pour moi toute seule ( rarissime ) et une matinée à la piscine avec mon fils. Ca vaut le coup aussi.
De l'énergie il m'en reste. J'y étais préparée donc ça va.
Même s'ils vont m'en pomper, ils sont les rois pour ça. Et aussi les rois de ne pas comprendre, de s'imposer et d'en rajouter...

La question est surtout va-t-on leur dire ou pas ? Sera-t-il là ou pas ? On verra.

Adèle a écrit :Petite Marie... tuen mets trop sur tes épaules.

Ton mari a une dépendance aux sites internets... ça ne se guérit pas par la pensée magique.

Je sais que tu es contre les thérapies... mais il en besoin d'une.... Le veut-il? C'est un grand garçon.

Mais j'arrive aussi à la conclusion, que toi aussi tu ne veux pas que ça marche dans le fond.

Bonne chance...

Je mets plus rien sur mes épaules, il se dem...
Je pense qu'il a avant tout une dépendance à une vie d'ado qu'il n'a pas assez vécu car il n'y a pas que les sites. Les 2 nanas avec qui il est en réel contact sont des filles qu'il a connu au boulot. Internet est pour lui un moyen.

Je ne suis pas contre les thérapies, je dis juste que je ne vois pas l'intérêt en ce qui me concerne d'en faire une.
Quand à lui, je pense qu'il devrait effectivement en parler. Mais même à son meilleur pote, il ne le fait pas alors à un psy... De plus, c'est inconciliable avec son boulot.
Mais c'est son problème maintenant.
J'étais prête à l'aider et à avancer avec lui mais il n'a jamais rien voulu lacher, ni de ses sentiments pour elle, ni de la raison réelle de son besoin d'évasion. Tant pis.
Moi, je veux que ça marche, mais pas à n'importe quel prix. Je ne vais pas sacrifier 1, 2 ans de ma vie et de celle de mes enfants pour quelque chose qui ne marchera certainement pas car il n'en a actuellement pas la volonté.
Je ne ferme pas définitivement la porte mais je ne vais pas l'attendre des mois et des années. S'il revient dans quelques mois, qu'il change de comportement et que je l'aime encore, pourquoi pas, mais ce n'est pas forcément ce que j'espère.


Alone un grand merci à tout ce que tu me dis. Je pense que pour moi, ce sera moins de 3 ans car j'ai la capacité de passer vite à la suite. Pour moi, le déménagement dans 4, 6, 8 mois sera le début d'une nouvelle vie. Je suis consciente, et lui aussi, que ce sera plus dur pour lui que pour moi.

J'admire ta capacité à dire "stop" PetiteMarie. Même si ton compagnon ne semble pas admettre la réalité. A te lire j'ai le sentiment qu'il fait comme s'il ne se passait rien d'anormal (?).

Petite Marie, si ton mari faisait tout pour te soulager, te comblerai, te rassurerai , etc... Tu lui aurais pardonné ??

Salut petite Marie !!!

tu vois que sans être mauvaise langue, fallait pas trop s'attendre à un miracle...

Si tu es en confiance avec tes parents, c'est peut être le moment d'en profiter non ???

Salut petite marie,

quand j'ai lu ton message ce midi, j'ai eu le coeur serré pour toi et la boule au ventre. Je n'ai pas pu te répondre tout de suite. J'ai beaucoup pensé à toi cet après-midi à ce que tu endurais. Même si ta situation actuelle est très dure et je peux imaginer ce que tu ressens, je pense que tu n'avais pas d'autre choix que de prendre cette décision.
Tu as déjà trop enduré, s'il n'a pas compris jusqu'à présent, il ne le fera jamais.
Donc maintenant pense à toi, à tes enfants et essaie de te reconstruire, reconstruire tout ce qu'il a pu détruire.
Je suis de tout coeur avec toi !

C'est incroyable qu'il persiste dans cette voie.

Je veux dire que "normalement", le cocufieur peut hésiter entre la maitresse ou la conjointe.

Mais là, il persiste encore à aller explorer d'autes voies.

N'aurait-il pas une sex-addiction??

En tout cas, tu as raison de partir, il ne changera pas de sitôt et tu ne ferais que souffrir encore + si tu restais en espérant une évolution positive.

Courage Petitemarie, tu vas connaitre des moments difficiles, mais ce sera sûrement + facile à vivre que de rester à côté de cet homme en espérant qu'il t'amène ce qu'il est incapable de t'amener apparement.

Dure soirée hier...
Il est rentré dans un état lamentable et en plus, mon fils s'est vengé de son innatention de la veille en l'ignorant royalement...
Nous avons parlé calmement, simplement.
Je lui ai dit tout ce qui m'amenait à prendre cette décision. Il a encore essayé de dire qu'il n'y avait que quelques appels avant de s'effondrer quand je lui ai parlé du suivi sur orange.

Il m'a redit qu'il ne se reconnaissait pas, qu'il avait eu une période où tout allait bien et qu'il avait rechuté. Je lui ai dit que c'était maladif, il dit peut-être. Il parle de phases.
Il a essayé de négocier un break. Non. Je t'aime, je veux pas te perdre. Il pleurait dans mes bras et ça me gonflait plus qu'autre chose.
Il n'a contesté ni ma colère ni mon fliquage, accepté mes reproches, supplié pour finalement conclure par "je vous sers plus à rien", ce qui est un peu le cas lors de journées comme avant-hier...
Au moment de se coucher, j'ai pas eu le coeur de le virer dans la chambre d'amis, la fameuse... et il a réussi à m'émouvoir quand il s'est mis à pleurer en me demandant de ne pas le quitter mais je n'ai pas craqué, même si c'était limite.

Mais ce matin, je me repose beaucoup de questions. Je l'aime, c'est certain. Il m'aime aussi, c'est sur. Quelle est la part d'action réfléchie et de pulsions plus ou moins incontrolables ?
Il a l'amour, les regrets, les remords, mais n'arrive pas à résister.
Se donner une ultime chance en définissant des conditions draconiennes ?
En sachant que le moindre écart et c'est la fin ?
Je vais voir son état d'esprit quand il rentrera...

Ca ressemble à un foutu cercle vicieux.
- je suis furieuse
- je prends calmement la décision de le quitter
- je lui annonce
- il s'effondre et me fait des promesses
- il m'attendrit
- je lui donne une dernière chance
- tout va bien quelque temps
- il recraque


Je ne pense pas vouloir de break, c'est trop tard.
Ce matin je suis stressée car inquiète pour lui, il ne répond pas à mes textos et je ne sais pas si on va se donner une nouvelle chance ou pas.
Je n'aime pas ne pas savoir ce que sera demain.
Une petite voix me dit "et si on essayait encore un peu, t'es pas à un mois près..."
Mais une chose de sure: je ne veux plus douter, je ne veux plus pleurer. Le moindre écart serait donc à effet immédiat.

Gary77 a écrit :C'est incroyable qu'il persiste dans cette voie.

Je veux dire que "normalement", le cocufieur peut hésiter entre la maitresse ou la conjointe.

Mais là, il persiste encore à aller explorer d'autes voies.

N'aurait-il pas une sex-addiction??

Oui, je pense qu'il y a de ça aussi. La maitresse n'est finalement qu'un détail.
Mais je lis que les sex-addictions remontent en général à l'adolescence, or ce n'est pas son cas du tout. C'est tout récent. Je pense qu'il y a une sorte de compensation. Pour shématiser, il s'est senti tellement moche longtemps que maintenant qu'il est beau, il a envie d'en profiter.
Et la vie de famille lui pèse, même s'il l'aime. Il adore ses enfants mais ils sont trop présents, trop petits, trop demandeurs, je parle trop d'eux ( en congé parental, je n'ai pas grand chose d'autre à raconter ) et nous n'avons que trop rarement du monde pour nous soulager. Il supporte difficilement de se voir en père de famille, d'autant plus qu'il évolue dans un milieu très jeune, très festif, où il est le seul père. Il lui est difficile de voir ses potes partir en virée sur Paris en moto, sortir en boite, faire la fête alors que lui reste à la maison changer des couches et jeter des cailloux dans la mare...
Le statut du père à temps partiel lui conviendrait finalement bien mieux même s'il était effondré hier à l'idée de ne plus les voir le soir. Il a un sacré tri à faire dans sa tête.
Une des conditions à une éventuelle ultime chance est la consultation d'un professionnel et une discussion sur le sujet avec son meilleur ami qui s'est trouvé à ma place il y a 2 ans.

corsaire a écrit : Si tu es en confiance avec tes parents, c'est peut être le moment d'en profiter non ???

Leur laisser les enfants une matinée et une après-midi est bien le maximum que je puisse leur accorder au niveau confiance...
Mes parents sont très gentils, mais dans le genre boulets, il sont en fonte pure !

PetiteMarie tu parles de phases, excuse-moi j'vais être froide : t'as pas l'impression qu'il arrive à chaque fois à t'attendrir... jusqu'à la prochaine fois ?

Il a du mal avec son statut de père, mais il l'est et vu comme partent les choses, j'ai le sentiment qu'il aspirerait à ce que tu en assumes seule la charge pendant qu'il ferait des virées avec ses potes. Oui il doit se sentir frustré par rapport à eux.
Il me semble capricieux, enfantin - je ne l'affirme pas c'est une impression d'accord ?
mais ça collerait bien avec le système du faute avouée est à moitié pardonnée, je pleure, tu me consoles, tu me pardonnes et je recommence indéfiniment parce que je sais que tu m'aimes et que si je pleure, tu vas me consoler et me pardonner etc.
Sans volonté de nuire sans doute mais sans conscience non plus des dommages que ça entraine pour toi.

La thérapie peut dénouer les choses mais ça ne sera pas forcément en ta faveur, je sais de quoi je parle.
Mon mari et moi avons vécu séparés presque une année (pour le travail et pour échapper à un harcèlement familial) et il a mis à profit une partie de ce temps pour voir un thérapeute. Au final il a décidé qu'il fallait qu'il s'émancipe des femmes, sa mère, moi, les femmes qui comptent dans une vie et il s'est mis à batifoler (j'ai pas demandé de détails) pour finir par demander le divorce. Mais ça ne l'a pas rendu plus serein, il était encore plus perturbé au bout du compte.

l'autre caro a écrit :PetiteMarie tu parles de phases, excuse-moi j'vais être froide : t'as pas l'impression qu'il arrive à chaque fois à t'attendrir... jusqu'à la prochaine fois ?

Non, pas tout à fait. Je l'ai quitté début janvier, il y a eu environ 3 semaines où il se sentait bien et puis il a commencé à lui envoyer plus de messages, puis ensuite à la revoir.
Il a décrit le moment où je lui ai annoncé que je le quittais comme un électrochoc mais l'effet n'a pas duré bien longtemps. Il lui manque la volonté et, de plus, ils bossent ensemble.
La seule possibilité d'un renouveau entre nous serait qu'il accepte de tout supprimer ce qui concerne les filles réelles et les sites internet, qu'il accepte que je controle ce qu'il fait avec son tel et son pc et qu'il cherche les raisons de son comportement.

l'autre caro a écrit : Il a du mal avec son statut de père, mais il l'est et vu comme partent les choses, j'ai le sentiment qu'il aspirerait à ce que tu en assumes seule la charge pendant qu'il ferait des virées avec ses potes. Oui il doit se sentir frustré par rapport à eux.
Il me semble capricieux, enfantin - je ne l'affirme pas c'est une impression d'accord ?

En fait, c'est déjà un peu le cas, j'assume presque tout, entre son boulot, les trajets et les amis... Mais ça me gène pas. Ma vie de virée, je l'ai déjà eu et elle ne me manque pas. Ma famille et mes amis sont loin, mes copines ont toutes des enfants et quand je pars, c'est pour plusieurs jours avec les enfants. On fait la fête ensemble aussi, on avait trouvé un certain équilibre mais qui semble ne plus le satisfaire...
Il est un peu capricieux, mais moins que quand je l'ai connu. Un petit dernier trop choyé...
Nous avons toujours eu un certain décalage : je l'ai connu il avait 21 ans, moi 26. Je travaillais et vivais loin de mes parents depuis 7 ans, lui vivait chez ses parents, était étudiant et l'a encore été 2 ans avant de connaitre une période de chomage qui a été très dure à vivre pour lui. Depuis il s'éclate dans son boulot, boulot très demandeur en temps et en énergie et avec un côté assez communautaire ( tous nos amis ici sont des collègues à lui ). Mon boulot n'est qu'alimentaire et me gonfle, mes collègues sont agées et j'ai toujours trouvé mon épanouissement ailleurs. Je m'éclate avec mes mômes, je rêve d'en avoir d'autres et de passer plus de temps avec eux. Il a un frère et une soeur avec qui il s'entend très bien, des parents attentionnés et aimants, protecteurs. Je suis fille unique, mes parents ont essayé de me faire rentrer dans un moule qui ne me convenait pas sans se soucier de ce que je voulais, ont des foutus préjugés qu'ils n'essayent même pas de dépasser et sont très âgés. Il a toujours été très entouré et soutenu alors que j'ai vite appris à me débrouiller seule si je voulais vivre ma vie et pas celle de mes parents. Avant moi, il a eu une vie sage et quelques amourettes. Moi j'ai fait toutes les conneries de jeunesse possible, j'ai voyagé, acheté une maison et vécu 5 ans en couple. Mais on s'entend formidablement bien, on est accros l'un à l'autre et nos différence nous enrichissent. Il pense lui-même que ce n'est qu'un passage mais le passage est trop long à mon gout et je sais que si on fait un break, je tournerai la page car il n'est pas dans ma nature d'attendre du peut-être.

l'autre caro a écrit :La thérapie peut dénouer les choses mais ça ne sera pas forcément en ta faveur, je sais de quoi je parle.

Je ne suis pas très thérapie parce que j'estime ne pas en avoir besoin. Mais j'ai l'impression que si vraiment il veut rester avec nous, il va devoir en passer par là. Parce qu'il ne "parle pas avec lui-même", ne s'avoue rien, ne cherche pas le sens caché de ses actes, un peu comme s'il se contentait de les subir.
moi, je m'auto-analyse, j'appuie là où j'ai mal, je cherche à me comprendre et à savoir ce que je veux vraiment et vu la situation de sortie de couple précédente que j'ai vécue, celle-là n'est franchement que de la rigolade... Et cette précédente situation m'a appris à ne compter que sur moi-même, à partir pour me sauver et à avancer seule lorsque c'est nécessaire.

Peu importe ce qu'une thérapie fera ressortir. L'essentiel n'est pas qu'on reste ensemble mais qu'il sache ce qu'il veut et qu'il assume. Si c'est un séducteur caché qui a besoin de s'exprimer, soit. Ce sera sans moi certes mais qu'il le vive. Mais qu'il le vive bien.

La thérapie j'en parlais pour lui.
Il est évident que tu es plus mûre, plus entreprenante et volontaire que lui mais justement il se repose là-dessus... un peu trop je pense.

On dirait que tu dois tout porter sur tes épaules, tout gérer, tout savoir, tout analyser pour deux... ça fait beaucoup pour une seule personne je trouve.

l'autre caro a écrit :PetiteMarie tu parles de phases, excuse-moi j'vais être froide : t'as pas l'impression qu'il arrive à chaque fois à t'attendrir... jusqu'à la prochaine fois ?

je suis un peu d'accord. C'est un peu facile de faire le C... et ensuite de pleurer pour se faire pardonner. ça peut durer longtemps comme ça.
excuse moi si je suis un peu rude, mais dans l'histoire je pense à toi qui en prend plein la tête pendant que lui prend du bon temps !