Infidélité, s'en remet t'on vraiment un jour ?
Posté : lun. 5 avr. 2010 00:32
Voilà mon histoire,
Merci tout d'abord à ceux qui me liront jusqu'au bout, c'est encore aujourd'hui à l'heure où j'écrit ces lignes une plaie qui ne saurait se refermer, un adultère, qui fut et qui m'a été donné de vivre tragiquement, qui ma brisé de toute part.
Cela faisait 3ans que nous étions ensemble, j'ai 28ans, elle en a aujourd'hui 25, j'étais l'homme de sa vie, et elle, la femme de ma vie, nous nous étions trouvé, comme une révélation, après chacun de notre côté des histoires douloureuses, deux âmes soeurs que rien ne pouvait séparer.... et pourtant. 2ans à vivre notre histoire à distance et enfin en Septembre 2008 elle vient emmenager sur Paris, pour suivre une école pro et me rejoindre dans la vie de tout les jours. Pour son histoire ) elle, elle n'a connu que son père qua 15ans elle se définit comme une enfant né "batarde" ce que je détestait entendre venant d'elle, et son premier amour qui a duré 4 ans la frappait.
En juillet 2008 je venais de perdre un oncle, cher à mon coeur que je n'avais pas vu depusi des années, et mon père par la même occasion, à cause d'un soucis familial lourd avec ma belle mère, la femme de mon père avec qui j'étais en froid, un père dont j'ai perdu de vu malgré l'amour que je lui portait durant des années. Le choc, revoir ma famille paternel lors d'un enterrement, le frère de mon père sur son lit de mort, voir toute ma famille en larme, anéanti par la maladie qui avait rongé mon oncle, et mon père à genoux devant ce cerceuil. Mon premier choc, même après avoir vécu des décès, un choc qui ma perturbé au plus profond. Suite à cela, je ne voyais rien venir de l'après coup, je devais réaliser un projet dans mon travail qui m'avait pris 2ans, et qui enfin allait se finaliser, 3mois à bosser d'arrache pied de septembre à novembre, pour moi mais surtout ma compagne, pour nous deux, elle qui allait finir ses études en fin d'année, et avec qui j'allais enfin pouvoir vivre, construire encore plus, s'épanouir et avoir nos jours heureux, sans aucune distance. Mon projet à finalement capoté, ce fut la descente pour moi et mes collègues qui avaient passé des mois à construire ce projet et que tout s'effondre. Ca et le décès de mon oncle m'ont fait me perdre, j'étais presque éteint pour la première fois de ma vie à ne plus savoir comment gérer les choses, mon mal être, et aussi celui de ma femme qui me reprochait de ne pas avoir été suffisemment présent, en me disant qu'elle s'était rapproché d'un autre, sans que rien ne se passe, ils ont faillit s'embrasser disait elle, mais rien n'avait eu lieu. Je l'ai cru, par la pleine confiance que je lui portait, par l'amour formidable qui nous unissait. J'ai pris sur moi, et lui est pardonné cette petite accartade. Les mois qui ont suivit j'étais au plus bas, perte de libido et faible mentalement je ne savais pas comment m'en sortir de mon mal être et des évènements qui ont précédé, je remontais la pente doucement. Les choses allaitent mieux, mais je sentais ma femme triste tout le temps, en novembre elle se bloqua le dos, je ne savais pas pourquoi, elle me disait que c'était surement dû à la mauvaise position qu'elle avais prise contre moi au cinéma un soir. 1 semaine à rester clouée au lit à cause de son blocage de dos, puis arriva Février, où elle souhaitait partir au ski avec ses amis d'école, un petit voyage organisé par le biais de l'école. Ca allait lui faire du bien, alors je lui est dit d'y aller, j'aurais souhaiter venir, mais je ne connaissait personne, je n'ai pas voulu m'interposer et j'ai préféré qu'elle aille se divertir avec ses amis pendant une semaine. Lors de son voyage, nous nous envoyons des messages d'amour, on se manquait profondément, et durant cette semaine où elle était parti j'ai pris conscience que je ne devais pas me laisser abattra par mes propres évènements, que je devais me montrer fort, j'ai donc prévu en amont une demande de fiançaille pour l'été qui arrivait, dans un voyage que nous voulions faire depuis longtemps, partir faire le tour de la Sicile en Vespa.
Lorsqu'elle est rentrée de ses vacances, je suis tombé sur son facebook, et j'ai regardé ses messages, chose que je n'ai jamais fait par respect, mais j'y suis allé, et j'ai vu des choses me concernant, des mots, lors de ma mauvaise passe, dont elle parlait avec un ami. J'ai été anéanti de voir la façon dont elle parlait de moi, je suis parti me dégourdir dehors pour réfléchir, mais en larme. Lorsqu'elle est rentrée, elle aussi en larme, elle ma dit qu'elle m'en voulait à ce moment d'avoir été égocentrique et si distant, chose qui était malgré moi contre ma volonté car j'étais quelque peu perdu à ce moment là. Puis elle m'annonce qu'elle s'est rapproché d'un autre durant ces vacances, mais que cette fois elle avait des sentiments. Tout s'est effondré j'étais anéanti par la nouvelle, s'en est suivi un we dur et douleureux pour nous deux. Elle a souhaité coupé court malgré elle, une première fois, en voyant que je me battais pour qu'elle reste à mes côtés, continuer notre histoire, que cela ne pouvait pas se terminer ainsi, notr ehistoire était trop belle pour cela. J'ai pris mon courage à deux mains, et je lui offert en Mars son plus bel anniversaire, une journée qui je pense s'est gravée dans sa mémoire à tout jamais, où je lui offrais le soir venu, après une longue journée organisée de surprise, une musique que je lui avait composé. Après cela elle a pris conscience qu'elle ne pouvait pas continuer son histoire avec l'autre. Je l'ai cru. S'en est suivi 3 mois dans le mensonge, je ne savais pas qu'elle profitait en cachette de son histoire, en me faisant croire que non. J'ai donc commencer à épier ses mails, son téléphone, je ne me reconnaissais plus, j'étais dans le doute permanent, jusqu'au moment où je découvre dans des discutions MSN laissées dans mon PC, tout le poteau rose. Celui en fait d'une première infidélité qui s'est produite en Novembre, lors de se soit disant rapporchement avec un premier garçon. J'étais une seconde fois anéanti, en larme, détruit de l'apprendre par moi même sans qu'elle m'en est touché un seul mot durant 3 mois auparavant. Je la met donc face à ça en voulant avoir la vérité de sa bouche, elle me l'avoue difficilement, puis je lui pose la question de savoir si elle avait déjà couché avec ce second garçon dont elle m'a parlé. Et là, elle me l'avoue en esquissant un sourire mesquin, comme si je venait de la mettre à nue. Suite à cela je ne sais plus quoi faire, je l'aime éperdument et je ne peux me résilier à la perdre ainsi. Je lui laisse le temps qu'il faut pour qu'elle y réfléchisse. Elle me demande pardon ,et me demande de lui laisser un peu de temps, pour se rendre compte que je suis toujours l'homme de sa vie.
Croyant lui faire confiance, elle me dit qu'elle m'aime follement, qu'elle ne veut pas me perdre, qu'elle le vivrait comme un décès si je venais à prendre la décision de rompre. Mais je ne l'aurais pas fait, jamais, je préférais affronter cela, tout les deux main dans la main comme nous avons toujours affronter les problèmes ensemble, avec amour, je lui est donc pardonné tout en y ayant réfléchit quelque jours. Seulement je ne voyais pas le plus gros du mensonge. Elle profitait de mon abscence pour vivre une double vie, sous les conseils d'une amie. Je ne voyais rien, aveuglé par l'amour et la confiance que je lui léguais. Jusqu'au jour où elle doit travailler en Mai à la foire de Paris, je suis venu la voir et manger un midi avec elle, car elle me manquait, nous nous étions dit que nous ferions un petit break pour que je lui laisse du temps pour qu'elle puisse penser sereinement à ses exams qui approchaient. Arrivé à son travail,n elle se jette dans mes bras, m'embrassant fougeusement à plusieurs reprise en me disant qu'elle m'aimait, puis nous passons le temps imparti de son heure de déjeuner tout les deux à savourer ce moment, elle sur mes genoux. Je fais un tour dans l'après midi à la foire, en passant la voir à son stand, et en revenant en fin de journée avec quelques petits cadeaux que j'avais trouvé durant mon périple à la Foire, des choses qui nous symbolisaient. Puis je suis rentré. Nous nous appelions de temps à autre les jours qui suivit. Arrivé au 11 mai, c'était la fin de son travail à la foire. Je voulais passer la voir pour passer la nuit ensemble avant ses exams qui débutaient le lendemain. Elle habitait durant ce temps chez une amie à elle. J'y suis passé, mais cette dernière me dit alors qu'elle n'était pas encore rentrée, qu'elle terminait la fermeture. Sur un doute, j'ai pris le dernier métro pour aller la voir chez elle à son appartement. Quel ne fut pas ma surprise en arrivant et en écoutant derrière la porte. Elle était avec lui en train d'étudier. Je suis resté 2 heures derrière la porte à écouter, fou de rage, à entendre son amie l'appeller pour lui dire que je venais de passer, et là je découvre derrière sa porte une autre personne, elle ris que je soit passé chez son amie, en s'excusant auprès d'elle de cela, son amie lui donna le conseil de bien dire dans un message qu'elle n'était pas rentrée, et elle se mis à rire en lui disant qu'elle m'enverrais un message. Puis j'écoutais sa discussion, elle parlait d'un renouveau avec l'autre, en racontant ses histoires de cul par la même occasion.
Pris de rage, je frappa à la porte, un silence de glace s'installa, personne ne m'ouvrit la porte, j'ai voulu défoncer puis ouvrir la porte en y cassant une clé dedans, je pleurais de toute mon âme en découvrant tout ceci. 2h derrière sa porte, sans que personne ne m'ouvre. Epuisé, mal, enragé, j'ai finit par me calmer et l'appeller par son surnom pour qu'elle m'ouvre la porte. Elle a finit par ouvrir, et avait peur que je fasse du mal à l'autre sous la rage. Elle demandé de rentrer chez moi, qu'elle passerai me voir le lendemain pour me voir et en parler. J'étais sous le choc, complètement ravagé, tombé de haut. Le lendemain, en larme, elle craqua devant moi en me disant qu'elle n'a pû faire autrement, qu'elle était perdue, en prenant des excuses, des prétextes à tout cela pour s'en sortir. En apprenant par un lot de question, qu'elle avait couché durant tout ce temps avec lui, qu'elle profitait de sa relation avec lui pour s'ancrer encore plus profond avec. J'étais abasourdi, par les mensonges, le dévoielement de tout cela? sans qu'elle n'est pris la peine des mois avant de m'épargner de cela en prenant d'elle même la décision de se séparer pour ne pas me faire souffrir. Je ne sais pas pourquoi nous avons fait l'amour pour la dernière fois. Dans la douleur. Je ne savais plus qui j'avais en face de moi, qui j'étais moi même. Puis arriva le moment où nous nous sommes dit que nous devions arrêter là. Ses examens étaient arrivé, je souffrais le martyr seul chez moi, à pleurer, à me vider, plus rien n'avait de gout. 1 semaine passa, elle chercha à m'appeller, voulant prendre de mes nouvelles, mais je ne répondais pas, j'étais perdu et anéanti en la maudissant. Littéralement brisé dans mon coeur, ma chair. Elle m'envoya un message pour me dire pardon, qu'elle pensait tout les jours à moi, qu'elle avait besoin de moi, de ma présence. Encore amoureux follement malgré les évènements, je suis resté auprès d'elle pour ne pas qu'elle foire ses examens qui étaient importants, pour lesquels je l'avais soutenu durant des années. J'ai pris sur moi, ma douleur, ma souffrance avec. Alors qu'elle était parti avec un autre. Suite à cela, elle parti en vacances avec lui, habita avec lui 1 mois après, je voyais tout cela, comme un abruti à ne savoir quoi faire, j'étais éteins et effondré à l'intérieur. Elle m'envoya des messages pour me dire que je lui manquais, qu'elle pensais souvent à moi, qu'elle espérais que je lui avait pardonné. J'étais encore plus four de rage, j'avais passé le pire été de ma vie, à souffrir comme jamais. J'ai fait la bétise d'avoir été encore là après coup, stupide par amour, aveugle et con. Un beau cocu dans toute sa splendeur et avec les applaudissement.
Un an que nous nous sommes séparé, et je ne digère toujours pas, je lui est envoyé une fois un mail pour lui dire que je lui pardonnais, car ma haine me rongeait je n'en pouvais plus. Je me suis alors pris en plein visage le reproche de l'avoir aimé, que je ne l'avais pas assez aimé, qu'elle ne savait pas que je l'aimais à ce point, que je l'avais abandonné durant ma mauvaise période qui était arrivé en plein milieu de sa venue sur Paris.
Anéanti de l'intérieur par l'amour mais surtout par la haine, cette haine constante de l'autre qui a trahit, qui a menti en profitant de chaque instants qu'on pouvait encore lui donner, tout en profitant de sa nouvelle histoire naissante, par égoisme, un simple "je ne t'aime pus comme avant je souhaite partir pour vivre mon histoire" aurait suffit à ne pas souffrir pendant autant de temps, à garder le respect mutuel qui s'était construit et battit sur des bases solides, des nuits agitées, perturbées à ne plus comprendre, les gestes, les mots de l'autre, être face à une étrangère éprit par sa nouvelle histoire, assister au bonheur irrationnel de l'autre, un bonheur qui fait revivre l'autre, mais qui vous détruit, toute tendresse, toute affection tout amour qui avait pû exister encore envers l'autre et qui se perd, se dilapide à petit feu, chaque jour qui s'échappe un peu plus, avec la peur de ne plus aimer aussi intésement quelqu'un en qui on avait confiance, à qui on s'est véritablement ouvert, qui on a dévoilé ses secrets les plus intimes, ses douleurs les intimes de sa vie, de ne plus pouvoir se donner pleinement à quelqu'un d'autre, de ne plus toucher ce qui a fait ce que nous étions avant tout ceci, tout ce qui m'habite depuis un an, un an à ne plus savoir qui je suis par moment, comment apaiser, refermer, cicatriser cette plaie qui vit à mes côtés, dans ma chair, mon coeur et mes larmes, où tant de fois duirant un an j'ai craqué, pensant devenir fou, m'effondrer, pour recraquer encore une fois de plus belle et cela perpetuellement, une plaie ouverte qui ne trouve rien pour la panser. Pardonner plus qu'il n'en faut, donner de sa personne jusqu'à l'épuisement, jusqu'à illogique, tout cela par amour, celui qui existe encore dans votre coeur, mais qui a disparu de l'autre côté de la rive, pour en sortir vider de tout, de sa personne, de son courage, de sa joie de vivre... et la dépression qui guette, qui ne souhaite que vous plonger encore plus dedans, mais dont une force, celle de la survie, vous fait échapper à votre propre drame, à votre propre déchéance, qui vous fait perdre pied si l'on la laisse trop s'ancrer, trouver la force d'affronter une douleur que seul ceux qui l'ont vécu, peuvent en connaitre l'entière souffrance, que les autres ne connaissent pas et dont les mots, les gestes ne vous réconfortent plus ou pas du tout, car vous êtes seul à le vivre, dans toute sa déchirure, le fracas de l'âme, qui se brise comme du cristal petit à petit, ce qu'elle provoque et détruit à l'intérieur sur le long terme, une douleur physique, mentale, psychologique qui ne cesse de prendre du galon pour remplacer son soi entier, par un autre, à chuter, à se relever, rechuter, puis se relever à nouveau, tentant de garder ce qui constitu sa personne, dans un cercle sans fin, jusqu'au jour où l'on passe à l'indifférence, comme aujourd'hui, la plaie encore ouverte, insensible, mais toujours à fleur de peau, fragilisé pour on ne sait encore ombien de temps, où cette indifférence qui vous ronge votre personnalité, vous apporte une futile justice, qui en fait n'en est pas une.
Une haine que l'on ne connaissait pas, et qui s'installe sans prévenir, qui vous fait vomir , qui vous fou la nausée, chaques jours durant, où l'on tente de s'en débarasser, car elle nous détruit, elle fait de nous sa proie, elle devient notre compagne, encore pire que la solitude, elle vous arrache votre vous, votre entière personne, et on regrette de l'avoir laisser s'immiscer en soi. Puis l'on ne sait pourquoi on tombe dans les bras d'une autre, qui vous réconforte, qui vous apaise, sans l'aimer car on y arrive plus, quelquechose s'est brisé en vous, seulement la douleur est trop grande, trop importante pour rester seul avec, chaques nuits, chaques jours durant, alors on pense reconstruire quelquechose, mais cela devient une relation pansement, puis l'on fait souffrir à son tour cette autre personne, pour finalement s'en séparer, car on se rend compte du mal que l'on lui donne à cause de son propre mal originel.... mais j'aime encore comme au premier jour ma femme, malgré tout ce qui nous sépare et je ne sais plus quoi faire, si je dois la détester et ne plus jamais se cotoyer, car la savoir parti pour lui me détruit.
Voilà mon histoire, aujourd'hui je me reconstruit, du moins je le pense, seulement il reste à jamais gravé ce moment comme le plus douloureux de ma vie, celui qui ma fait changer, prendre conscience du désanchentement de l'amour, où les rêves amoureux on disparu, perdu dans les abimes de la tristesse que l'on garde pour soi, pour ne plus montrer que l'on souffre toujours, pour ne pas passer pour un faible auprès de son entourage qui pense que vous avez guérit. Mais on ne guérit jamais vraiment de l'infidélité, du mensonge, du manque de respect qu'on vous inflige dans un moment pareil. Mais je ne sais pourquoi je l'aime toujours c'est ce qui me fait le plus mal. Revoir celle que j'ai connu au départ.
Merci de m'avoir lu, et j'espère avoir vos commentaires sur la question, ceux qui ont déjà vécu cela, voir qui sont encore dedans. Je n'aurais jamais cru venir sur un forum pour parler d'une telle chose un jour, comme si nous étions malade, mais sans aucun symptome apprant, malade d'amour sûrement. Aujourd'hui elle ma envoyé un mail en me disant quelle faisait des cauchemards depui un an que je hantais ses nuits qu'elle espérait que je lui avait pardonné, que je ne lui en voulait plus, je ne sais plus quoi penser à vrai dire... ma haine, mes sentiments profonds, mais elle parti pur un autre...
Merci tout d'abord à ceux qui me liront jusqu'au bout, c'est encore aujourd'hui à l'heure où j'écrit ces lignes une plaie qui ne saurait se refermer, un adultère, qui fut et qui m'a été donné de vivre tragiquement, qui ma brisé de toute part.
Cela faisait 3ans que nous étions ensemble, j'ai 28ans, elle en a aujourd'hui 25, j'étais l'homme de sa vie, et elle, la femme de ma vie, nous nous étions trouvé, comme une révélation, après chacun de notre côté des histoires douloureuses, deux âmes soeurs que rien ne pouvait séparer.... et pourtant. 2ans à vivre notre histoire à distance et enfin en Septembre 2008 elle vient emmenager sur Paris, pour suivre une école pro et me rejoindre dans la vie de tout les jours. Pour son histoire ) elle, elle n'a connu que son père qua 15ans elle se définit comme une enfant né "batarde" ce que je détestait entendre venant d'elle, et son premier amour qui a duré 4 ans la frappait.
En juillet 2008 je venais de perdre un oncle, cher à mon coeur que je n'avais pas vu depusi des années, et mon père par la même occasion, à cause d'un soucis familial lourd avec ma belle mère, la femme de mon père avec qui j'étais en froid, un père dont j'ai perdu de vu malgré l'amour que je lui portait durant des années. Le choc, revoir ma famille paternel lors d'un enterrement, le frère de mon père sur son lit de mort, voir toute ma famille en larme, anéanti par la maladie qui avait rongé mon oncle, et mon père à genoux devant ce cerceuil. Mon premier choc, même après avoir vécu des décès, un choc qui ma perturbé au plus profond. Suite à cela, je ne voyais rien venir de l'après coup, je devais réaliser un projet dans mon travail qui m'avait pris 2ans, et qui enfin allait se finaliser, 3mois à bosser d'arrache pied de septembre à novembre, pour moi mais surtout ma compagne, pour nous deux, elle qui allait finir ses études en fin d'année, et avec qui j'allais enfin pouvoir vivre, construire encore plus, s'épanouir et avoir nos jours heureux, sans aucune distance. Mon projet à finalement capoté, ce fut la descente pour moi et mes collègues qui avaient passé des mois à construire ce projet et que tout s'effondre. Ca et le décès de mon oncle m'ont fait me perdre, j'étais presque éteint pour la première fois de ma vie à ne plus savoir comment gérer les choses, mon mal être, et aussi celui de ma femme qui me reprochait de ne pas avoir été suffisemment présent, en me disant qu'elle s'était rapproché d'un autre, sans que rien ne se passe, ils ont faillit s'embrasser disait elle, mais rien n'avait eu lieu. Je l'ai cru, par la pleine confiance que je lui portait, par l'amour formidable qui nous unissait. J'ai pris sur moi, et lui est pardonné cette petite accartade. Les mois qui ont suivit j'étais au plus bas, perte de libido et faible mentalement je ne savais pas comment m'en sortir de mon mal être et des évènements qui ont précédé, je remontais la pente doucement. Les choses allaitent mieux, mais je sentais ma femme triste tout le temps, en novembre elle se bloqua le dos, je ne savais pas pourquoi, elle me disait que c'était surement dû à la mauvaise position qu'elle avais prise contre moi au cinéma un soir. 1 semaine à rester clouée au lit à cause de son blocage de dos, puis arriva Février, où elle souhaitait partir au ski avec ses amis d'école, un petit voyage organisé par le biais de l'école. Ca allait lui faire du bien, alors je lui est dit d'y aller, j'aurais souhaiter venir, mais je ne connaissait personne, je n'ai pas voulu m'interposer et j'ai préféré qu'elle aille se divertir avec ses amis pendant une semaine. Lors de son voyage, nous nous envoyons des messages d'amour, on se manquait profondément, et durant cette semaine où elle était parti j'ai pris conscience que je ne devais pas me laisser abattra par mes propres évènements, que je devais me montrer fort, j'ai donc prévu en amont une demande de fiançaille pour l'été qui arrivait, dans un voyage que nous voulions faire depuis longtemps, partir faire le tour de la Sicile en Vespa.
Lorsqu'elle est rentrée de ses vacances, je suis tombé sur son facebook, et j'ai regardé ses messages, chose que je n'ai jamais fait par respect, mais j'y suis allé, et j'ai vu des choses me concernant, des mots, lors de ma mauvaise passe, dont elle parlait avec un ami. J'ai été anéanti de voir la façon dont elle parlait de moi, je suis parti me dégourdir dehors pour réfléchir, mais en larme. Lorsqu'elle est rentrée, elle aussi en larme, elle ma dit qu'elle m'en voulait à ce moment d'avoir été égocentrique et si distant, chose qui était malgré moi contre ma volonté car j'étais quelque peu perdu à ce moment là. Puis elle m'annonce qu'elle s'est rapproché d'un autre durant ces vacances, mais que cette fois elle avait des sentiments. Tout s'est effondré j'étais anéanti par la nouvelle, s'en est suivi un we dur et douleureux pour nous deux. Elle a souhaité coupé court malgré elle, une première fois, en voyant que je me battais pour qu'elle reste à mes côtés, continuer notre histoire, que cela ne pouvait pas se terminer ainsi, notr ehistoire était trop belle pour cela. J'ai pris mon courage à deux mains, et je lui offert en Mars son plus bel anniversaire, une journée qui je pense s'est gravée dans sa mémoire à tout jamais, où je lui offrais le soir venu, après une longue journée organisée de surprise, une musique que je lui avait composé. Après cela elle a pris conscience qu'elle ne pouvait pas continuer son histoire avec l'autre. Je l'ai cru. S'en est suivi 3 mois dans le mensonge, je ne savais pas qu'elle profitait en cachette de son histoire, en me faisant croire que non. J'ai donc commencer à épier ses mails, son téléphone, je ne me reconnaissais plus, j'étais dans le doute permanent, jusqu'au moment où je découvre dans des discutions MSN laissées dans mon PC, tout le poteau rose. Celui en fait d'une première infidélité qui s'est produite en Novembre, lors de se soit disant rapporchement avec un premier garçon. J'étais une seconde fois anéanti, en larme, détruit de l'apprendre par moi même sans qu'elle m'en est touché un seul mot durant 3 mois auparavant. Je la met donc face à ça en voulant avoir la vérité de sa bouche, elle me l'avoue difficilement, puis je lui pose la question de savoir si elle avait déjà couché avec ce second garçon dont elle m'a parlé. Et là, elle me l'avoue en esquissant un sourire mesquin, comme si je venait de la mettre à nue. Suite à cela je ne sais plus quoi faire, je l'aime éperdument et je ne peux me résilier à la perdre ainsi. Je lui laisse le temps qu'il faut pour qu'elle y réfléchisse. Elle me demande pardon ,et me demande de lui laisser un peu de temps, pour se rendre compte que je suis toujours l'homme de sa vie.
Croyant lui faire confiance, elle me dit qu'elle m'aime follement, qu'elle ne veut pas me perdre, qu'elle le vivrait comme un décès si je venais à prendre la décision de rompre. Mais je ne l'aurais pas fait, jamais, je préférais affronter cela, tout les deux main dans la main comme nous avons toujours affronter les problèmes ensemble, avec amour, je lui est donc pardonné tout en y ayant réfléchit quelque jours. Seulement je ne voyais pas le plus gros du mensonge. Elle profitait de mon abscence pour vivre une double vie, sous les conseils d'une amie. Je ne voyais rien, aveuglé par l'amour et la confiance que je lui léguais. Jusqu'au jour où elle doit travailler en Mai à la foire de Paris, je suis venu la voir et manger un midi avec elle, car elle me manquait, nous nous étions dit que nous ferions un petit break pour que je lui laisse du temps pour qu'elle puisse penser sereinement à ses exams qui approchaient. Arrivé à son travail,n elle se jette dans mes bras, m'embrassant fougeusement à plusieurs reprise en me disant qu'elle m'aimait, puis nous passons le temps imparti de son heure de déjeuner tout les deux à savourer ce moment, elle sur mes genoux. Je fais un tour dans l'après midi à la foire, en passant la voir à son stand, et en revenant en fin de journée avec quelques petits cadeaux que j'avais trouvé durant mon périple à la Foire, des choses qui nous symbolisaient. Puis je suis rentré. Nous nous appelions de temps à autre les jours qui suivit. Arrivé au 11 mai, c'était la fin de son travail à la foire. Je voulais passer la voir pour passer la nuit ensemble avant ses exams qui débutaient le lendemain. Elle habitait durant ce temps chez une amie à elle. J'y suis passé, mais cette dernière me dit alors qu'elle n'était pas encore rentrée, qu'elle terminait la fermeture. Sur un doute, j'ai pris le dernier métro pour aller la voir chez elle à son appartement. Quel ne fut pas ma surprise en arrivant et en écoutant derrière la porte. Elle était avec lui en train d'étudier. Je suis resté 2 heures derrière la porte à écouter, fou de rage, à entendre son amie l'appeller pour lui dire que je venais de passer, et là je découvre derrière sa porte une autre personne, elle ris que je soit passé chez son amie, en s'excusant auprès d'elle de cela, son amie lui donna le conseil de bien dire dans un message qu'elle n'était pas rentrée, et elle se mis à rire en lui disant qu'elle m'enverrais un message. Puis j'écoutais sa discussion, elle parlait d'un renouveau avec l'autre, en racontant ses histoires de cul par la même occasion.
Pris de rage, je frappa à la porte, un silence de glace s'installa, personne ne m'ouvrit la porte, j'ai voulu défoncer puis ouvrir la porte en y cassant une clé dedans, je pleurais de toute mon âme en découvrant tout ceci. 2h derrière sa porte, sans que personne ne m'ouvre. Epuisé, mal, enragé, j'ai finit par me calmer et l'appeller par son surnom pour qu'elle m'ouvre la porte. Elle a finit par ouvrir, et avait peur que je fasse du mal à l'autre sous la rage. Elle demandé de rentrer chez moi, qu'elle passerai me voir le lendemain pour me voir et en parler. J'étais sous le choc, complètement ravagé, tombé de haut. Le lendemain, en larme, elle craqua devant moi en me disant qu'elle n'a pû faire autrement, qu'elle était perdue, en prenant des excuses, des prétextes à tout cela pour s'en sortir. En apprenant par un lot de question, qu'elle avait couché durant tout ce temps avec lui, qu'elle profitait de sa relation avec lui pour s'ancrer encore plus profond avec. J'étais abasourdi, par les mensonges, le dévoielement de tout cela? sans qu'elle n'est pris la peine des mois avant de m'épargner de cela en prenant d'elle même la décision de se séparer pour ne pas me faire souffrir. Je ne sais pas pourquoi nous avons fait l'amour pour la dernière fois. Dans la douleur. Je ne savais plus qui j'avais en face de moi, qui j'étais moi même. Puis arriva le moment où nous nous sommes dit que nous devions arrêter là. Ses examens étaient arrivé, je souffrais le martyr seul chez moi, à pleurer, à me vider, plus rien n'avait de gout. 1 semaine passa, elle chercha à m'appeller, voulant prendre de mes nouvelles, mais je ne répondais pas, j'étais perdu et anéanti en la maudissant. Littéralement brisé dans mon coeur, ma chair. Elle m'envoya un message pour me dire pardon, qu'elle pensait tout les jours à moi, qu'elle avait besoin de moi, de ma présence. Encore amoureux follement malgré les évènements, je suis resté auprès d'elle pour ne pas qu'elle foire ses examens qui étaient importants, pour lesquels je l'avais soutenu durant des années. J'ai pris sur moi, ma douleur, ma souffrance avec. Alors qu'elle était parti avec un autre. Suite à cela, elle parti en vacances avec lui, habita avec lui 1 mois après, je voyais tout cela, comme un abruti à ne savoir quoi faire, j'étais éteins et effondré à l'intérieur. Elle m'envoya des messages pour me dire que je lui manquais, qu'elle pensais souvent à moi, qu'elle espérais que je lui avait pardonné. J'étais encore plus four de rage, j'avais passé le pire été de ma vie, à souffrir comme jamais. J'ai fait la bétise d'avoir été encore là après coup, stupide par amour, aveugle et con. Un beau cocu dans toute sa splendeur et avec les applaudissement.
Un an que nous nous sommes séparé, et je ne digère toujours pas, je lui est envoyé une fois un mail pour lui dire que je lui pardonnais, car ma haine me rongeait je n'en pouvais plus. Je me suis alors pris en plein visage le reproche de l'avoir aimé, que je ne l'avais pas assez aimé, qu'elle ne savait pas que je l'aimais à ce point, que je l'avais abandonné durant ma mauvaise période qui était arrivé en plein milieu de sa venue sur Paris.
Anéanti de l'intérieur par l'amour mais surtout par la haine, cette haine constante de l'autre qui a trahit, qui a menti en profitant de chaque instants qu'on pouvait encore lui donner, tout en profitant de sa nouvelle histoire naissante, par égoisme, un simple "je ne t'aime pus comme avant je souhaite partir pour vivre mon histoire" aurait suffit à ne pas souffrir pendant autant de temps, à garder le respect mutuel qui s'était construit et battit sur des bases solides, des nuits agitées, perturbées à ne plus comprendre, les gestes, les mots de l'autre, être face à une étrangère éprit par sa nouvelle histoire, assister au bonheur irrationnel de l'autre, un bonheur qui fait revivre l'autre, mais qui vous détruit, toute tendresse, toute affection tout amour qui avait pû exister encore envers l'autre et qui se perd, se dilapide à petit feu, chaque jour qui s'échappe un peu plus, avec la peur de ne plus aimer aussi intésement quelqu'un en qui on avait confiance, à qui on s'est véritablement ouvert, qui on a dévoilé ses secrets les plus intimes, ses douleurs les intimes de sa vie, de ne plus pouvoir se donner pleinement à quelqu'un d'autre, de ne plus toucher ce qui a fait ce que nous étions avant tout ceci, tout ce qui m'habite depuis un an, un an à ne plus savoir qui je suis par moment, comment apaiser, refermer, cicatriser cette plaie qui vit à mes côtés, dans ma chair, mon coeur et mes larmes, où tant de fois duirant un an j'ai craqué, pensant devenir fou, m'effondrer, pour recraquer encore une fois de plus belle et cela perpetuellement, une plaie ouverte qui ne trouve rien pour la panser. Pardonner plus qu'il n'en faut, donner de sa personne jusqu'à l'épuisement, jusqu'à illogique, tout cela par amour, celui qui existe encore dans votre coeur, mais qui a disparu de l'autre côté de la rive, pour en sortir vider de tout, de sa personne, de son courage, de sa joie de vivre... et la dépression qui guette, qui ne souhaite que vous plonger encore plus dedans, mais dont une force, celle de la survie, vous fait échapper à votre propre drame, à votre propre déchéance, qui vous fait perdre pied si l'on la laisse trop s'ancrer, trouver la force d'affronter une douleur que seul ceux qui l'ont vécu, peuvent en connaitre l'entière souffrance, que les autres ne connaissent pas et dont les mots, les gestes ne vous réconfortent plus ou pas du tout, car vous êtes seul à le vivre, dans toute sa déchirure, le fracas de l'âme, qui se brise comme du cristal petit à petit, ce qu'elle provoque et détruit à l'intérieur sur le long terme, une douleur physique, mentale, psychologique qui ne cesse de prendre du galon pour remplacer son soi entier, par un autre, à chuter, à se relever, rechuter, puis se relever à nouveau, tentant de garder ce qui constitu sa personne, dans un cercle sans fin, jusqu'au jour où l'on passe à l'indifférence, comme aujourd'hui, la plaie encore ouverte, insensible, mais toujours à fleur de peau, fragilisé pour on ne sait encore ombien de temps, où cette indifférence qui vous ronge votre personnalité, vous apporte une futile justice, qui en fait n'en est pas une.
Une haine que l'on ne connaissait pas, et qui s'installe sans prévenir, qui vous fait vomir , qui vous fou la nausée, chaques jours durant, où l'on tente de s'en débarasser, car elle nous détruit, elle fait de nous sa proie, elle devient notre compagne, encore pire que la solitude, elle vous arrache votre vous, votre entière personne, et on regrette de l'avoir laisser s'immiscer en soi. Puis l'on ne sait pourquoi on tombe dans les bras d'une autre, qui vous réconforte, qui vous apaise, sans l'aimer car on y arrive plus, quelquechose s'est brisé en vous, seulement la douleur est trop grande, trop importante pour rester seul avec, chaques nuits, chaques jours durant, alors on pense reconstruire quelquechose, mais cela devient une relation pansement, puis l'on fait souffrir à son tour cette autre personne, pour finalement s'en séparer, car on se rend compte du mal que l'on lui donne à cause de son propre mal originel.... mais j'aime encore comme au premier jour ma femme, malgré tout ce qui nous sépare et je ne sais plus quoi faire, si je dois la détester et ne plus jamais se cotoyer, car la savoir parti pour lui me détruit.
Voilà mon histoire, aujourd'hui je me reconstruit, du moins je le pense, seulement il reste à jamais gravé ce moment comme le plus douloureux de ma vie, celui qui ma fait changer, prendre conscience du désanchentement de l'amour, où les rêves amoureux on disparu, perdu dans les abimes de la tristesse que l'on garde pour soi, pour ne plus montrer que l'on souffre toujours, pour ne pas passer pour un faible auprès de son entourage qui pense que vous avez guérit. Mais on ne guérit jamais vraiment de l'infidélité, du mensonge, du manque de respect qu'on vous inflige dans un moment pareil. Mais je ne sais pourquoi je l'aime toujours c'est ce qui me fait le plus mal. Revoir celle que j'ai connu au départ.
Merci de m'avoir lu, et j'espère avoir vos commentaires sur la question, ceux qui ont déjà vécu cela, voir qui sont encore dedans. Je n'aurais jamais cru venir sur un forum pour parler d'une telle chose un jour, comme si nous étions malade, mais sans aucun symptome apprant, malade d'amour sûrement. Aujourd'hui elle ma envoyé un mail en me disant quelle faisait des cauchemards depui un an que je hantais ses nuits qu'elle espérait que je lui avait pardonné, que je ne lui en voulait plus, je ne sais plus quoi penser à vrai dire... ma haine, mes sentiments profonds, mais elle parti pur un autre...