Au jour le jour...
Posté : mer. 14 avr. 2010 17:43
Bonjour,
J’ai découvert ce forum par hasard en farfouillant sur le net. Il est très bien fait. J’ai parcouru plusieurs sujets, et je me rends compte qu’il y a beaucoup de similitudes dans ces histoires, même si chaque cas est unique.
Je souhaite vous raconter la mienne, surement banale. Car comme tout un chacun ici, nous avons tous eu besoin, un moment donné, d’exposer nos problèmes.
J’ai 38 ans. Je suis avec ma compagne depuis début 2004. Elle, a 33ans. Nous nous sommes pacsés en 2005, nous avons eu un petit garçon en 2006 et enfin nous avons acheté un appartement en commun en 2007 dans un coin sympathique la banlieue ouest parisienne. Nous sommes tous les 2 fonctionnaires dans un même ministère. Bref, même si on ne roule pas sur l’or, tout va bien
Catégorie B à ce moment là, elle a décidé de se préparer pour celui l’Attaché (A). Dès la fin de l’année 2007, elle s’est concentré sur ce concours en y investissant presque tout son temps libre jusqu’à la fin des épreuves fin mai 2008. Je l’ai soutenu. Et pour ça, en plus de mon travail, je l’ai aidé dans ses révisions, je me suis occupé de tout à la maison : le bébé (2 ans), la cuisine, l’entretien de la maison, le repassage, etc… On aurait pu m’appeler Conchita.
Elle a finalement réussi et, première déception, le jour ou elle l’a su en ma présence, elle a hurlé qu’elle était la meilleure, m’a ignoré sans un mot ni un regard et n’a pensé immédiatement qu’a appeler sa mère, sa cousine, et des amies.
Pour la première fois, je voyais une autre femme. Le soir voyant ma tête, et après mes explications, elle a consenti que c’était aussi grâce à moi et cela s’est calmé…
Puis est venu le temps de l’attribution du poste. Septembre 2008. Elle n’a pas eu le choix et a atterri a quelques kilomètres de chez nous mais dans un poste très difficile (restauration) avec 60 personnes à gérer le tout dans un environnement très défavorisé socialement avec obligation de prendre le logement de fonction attenant à son lieu de travail. Malgré tout, le logement était à peu près correct et nous nous y sommes installés. Moi un peu à contrecœur, car elle avait également passé le concours B classe exceptionnelle avec un salaire quasi équivalent, mais surtout un poste plus intéressant, avec certainement moins de stress et surtout un logement dans un environnement magnifique. Et puis Au maximum de son échelon à 32 ans, elle serait surement passé cat. A à l’ancienneté. Bref, je n’ai pas trop insisté, c’était sa carrière, elle l’a choisie plutôt que le confort de se famille.
C’est là que tout a commencé à se compliquer. Son travail, nouveau, l’obligeait à faire des heures impossibles. Presque tout les soirs, elle retournait à la restauration parfois jusqu’à 22h. Je mangeais souvent seul avec mon fils. Et j’étais redevenu Conchita. Cette situation ne me plaisait pas et je commençais à le lui faire savoir. Pas de réaction.
Le temps passait et début 2009, mon moral a chuté et j’ai commencé à être malade souvent au point d’être alité parfois une semaine entière. Epuisement inexpliqué par les médecins. Là elle s’est inquiété, m’a dit que quoi qu’il m’arrive, elle serait toujours la pour moi. Mais Elle aussi commençait à fatiguer et avoir quelques soucis de santé. Minimes, mais a répétition. Le stress du boulot quoi. Et avec un enfant de 3 ans, il vaut mieux avoir la forme. Elle commençait d’ailleurs à s’exaspérer que le petit me demande souvent et parfois la rejette. Mais forcément, elle, pas souvent la, ou sur son ordi portable, voire devant la télé : notre fils venait plus vers celui qui le faisait jouer, lui racontait des histoires le soir. Moi.
Eté 2009. Depuis qu’elle avait ce poste, elle avait tendance à se croire au boulot avec moi et me donnait des ordres sans s’en rendre compte. Moi, j’allais mieux. Plutôt que de me murer dans le silence, j’ai commencé à lui faire des reproche en lui disant que cette situation ne pouvait pas durer, et parfois je vidais mon sac quitte à sous entendre qu’on ne finirait pas ensemble. Je l’aimais bien sur, mais j’espérais un électrochoc. Mais elle encaissait sans rien dire. Et on a terminé les vacances dans le sud de façon mitigé. Pas un souvenir impérissable.
Pourtant elle a toujours manifesté ses sentiments pour moi, me reprochant de ne pas en faire autant. Moi c’était volontaire. Je voulais qu’elle se rende compte que notre situation n’allait pas.
Septembre 2009. Je n’ai qu’un mois à travailler car j’avais demandé un congé formation pour préparer des concours de Cat B. Envie d’évoluer moi aussi. Ma compagne m’y avait encouragé, en bourreau de travail qu’elle était.
Octobre 2009. Comme les cours de ma formation on du retard, je passe du temps à rénover l’appartement que l’on avait acheté pour le louer. Il est vide et il serait plus judicieux de faire rentrer un peu de sous.
Je remarque que ma compagne est préoccupée, souvent mal partout, dos, cou, tête, insomnie. Elle me dit que son boulot et exténuant et qu’il la stresse au possible
On est fin octobre et nous n’avons pas eu de relations depuis cet été. Le soir elle se couche tôt, ou regarde seule ses séries télés. Un soir où j’insiste pour avoir une relation, elle me dit qu’elle a une infection vaginale et que je dois mettre un préservatif. Dépité je réponds que j’attendrais. Néanmoins je sens que ça ne va pas trop et j’essaie de me rapprocher d’elle. Elle se tourne. Bonne nuit.
Mi octobre, tout se décante. Toujours pas mes cours. Un jour où je bricole à notre appartement, je trouve un tube de lubrifiant vaginal à la sale de bain. Je sourcille car je ne l’avais pas remarqué avant. Je ne réagis pas car on a laissé trainer pas mal de choses ici. Et puis elle est au dessus de tout soupçon. Elle m’a toujours fait la morale la dessus et m’a toujours dit qu’elle voulait une famille unie pour toujours. Elle ne voulait pas que son fils vive ce qu’elle a vécu : un divorce à l’âge de 2 ans.
12h, je suis un peu fatigué, j’ai ma compagne au téléphone. Elle me dit de ne pas trop en faire et de rentrer plus tôt, vers les 15/16h, on ira se promener tranquillement s’il fait beau. Elle se libèrera plus tôt du boulot. Finalement à 13h, j’en ai marre et j’arrive chez moi à 13h30.
J’ouvre la porte et surprise je la vois nue en bas résilles sortir des toilettes, tandis que j’entends un autre bruit.
Elle me dit « déjà la ? Je suis rentrée prendre une douche ! » Avec pas mal d’aplomb.
Mais là, je comprends, je traverse l’appart, je ne vois rien. Elle me suit, me parle mais je ne l’écoute pas. Je vais à la chambre. Rien. Je baisse les yeux et je vois par terre, des chaussures, un jean, des chaussettes, un slip… qui ne m’appartiennent pas.
Et là, c’est l’anéantissement. Je bafouille en la regardant « ce n’est pas vrai !!! ». Elle répond « si » et se met à pleurer.
Son gars et enfermé dans la salle de bain. Elle se rhabille, lui donne ses fringues, je lui demande déguerpir, ce qu’il fait, pas fier.
Je suis KO debout, mais l’action fait que j’arrive à rester lucide. Elle veut discuter, m’explique qu’elle était déboussolée ces temps ci, qu’elle avait l’impression que je ne l’aimais plus. Que les circonstances ont voulu que fin août, elle se fasse galamment aborder par un inconnu. Elle a pris son numéro machinalement pour être tranquille, mais voila, elle a fini par le rappeler. Elle me dit qu’ils n’ont couché que 3 fois car il est très pris, il à 2 enfants et il est sur point de divorcer mais habite encore avec sa femme.
Je lui réponds que je l’aime, qu’elle aurait du m’en parler, et que ce qu’elle a fait n’est pas une solution. On a une famille, il aurait fallut discuter avant de risquer de la faire exploser. J’ai peut-être des tords, mais son attitude ne résout rien. Bref je tiens à elle (Et la grosse erreur de dire ça).
Ouf
En effet les jours passent et me voyant soumis, elle reprend du poil de la bête et m’annonce vouloir réfléchir. Boum.
Décembre, j’apprends qu’ils sont encore en contact téléphonique (et oui j’ai fouillé dans le portable !).
Je pête un câble et je dis que je m’en vais dans notre appart, que c’est fini, que vivre ici dans son appart de fonction et dormir dans le lit de leurs ébats me donne la nausée. Je fais ma valise.
Bref, tout le monde en pleurs, y compris mon fils de 3 ans agrippé à ma jambe pour me retenir.
Je passe noël seul, sans mon fils, malgré la présence de ma belle famille. Mon absence leur a pourri le réveillon parait-il !
Voilà.
Depuis, c’est des petits hauts et des gros bas. Elle dit m’aimer et vouloir finir sa vie avec moi, lui demande de me pardonner son égarement avec un individu qui de toute façon, n’avait jamais eu l’intention de vire avec elle (contrairement à ce qu’elle espérait à moment donné).
Il à 11 ans de plus qu’elle, mais c’est un détail qui ne signifie rien.
J’ai voulu pardonner, mais en rusant j’ai fini par savoir que ça durait depuis presque trois mois, qu’ils avaient couchés une bonne dizaine de fois facile dans les 2 apparts, suivant ou je me trouvais, que si une fois elle m’avait demandé de mettre un préservatif, moi le père de son fils, c’est qu’elle n’en mettait pas avec lui et elle ne changeait même pas les draps pour moi le soir. Elle m’avait zappé…
Bref, sil ne l’avait pas mené en bateau, elle aurait bien pu me quitter, même si aujourd’hui elle dit le contraire. Se faire balader comme ça, je ne comprends pas qu’elle n’ait pas posé plus de question. Si je n’étais pas tombé dessus, combien de temps cela aurait-il duré ?
Elle veut repartir à zéro, et tout oublier. Comme beaucoup de cocufieurs dans les témoignages que j’ai lu, elle dit regretter, s’en vouloir, m’aimer, mais ne veux plus d’allusions au passé. Comme si cela n’avait jamais existé.
Mais aujourd’hui, j’ai de moins en vie de pardonner. C’est moi qui ai découvert, qui ai du gratté pour connaitre toute la vérité (en lui disant que j’avais eu son amant au téléphone). Tout ce qu'elle a avoué, c'était dos au mur.
Elle dit avoir des remords, mais lorsque je fais semblant d’aller bien, pour elle tout baigne et elle a tout oublié. Puis à force de faire semblant je craque, et la elle dit comprendre, mais son soutien est basique. Jamais elle n’a essayé d’analyser son acte quitte à me mettre en cause. Elle veut voir de l’avant. Certes, mais comment reconstruire sur des bases saines dans ce cas.
Je suis sous anxiolytiques, mal en point, mes concours approchent et je ne suis pas prêt. J’ai fait une demande de logement de fonctionnaire (pas les moyens de voir dans le privé avec mon salaire) car on habite ensemble chez elle (notre appart commun est loué).
Donc yoyo, je pars, je ne pars pas… Je suis perdu. Et je sens qu’elle aussi sature. Puis surtout, on a fils de 3 ans.
Quelques conseils ne pourront que m’aider.
Merci.
J’ai découvert ce forum par hasard en farfouillant sur le net. Il est très bien fait. J’ai parcouru plusieurs sujets, et je me rends compte qu’il y a beaucoup de similitudes dans ces histoires, même si chaque cas est unique.
Je souhaite vous raconter la mienne, surement banale. Car comme tout un chacun ici, nous avons tous eu besoin, un moment donné, d’exposer nos problèmes.
J’ai 38 ans. Je suis avec ma compagne depuis début 2004. Elle, a 33ans. Nous nous sommes pacsés en 2005, nous avons eu un petit garçon en 2006 et enfin nous avons acheté un appartement en commun en 2007 dans un coin sympathique la banlieue ouest parisienne. Nous sommes tous les 2 fonctionnaires dans un même ministère. Bref, même si on ne roule pas sur l’or, tout va bien
Catégorie B à ce moment là, elle a décidé de se préparer pour celui l’Attaché (A). Dès la fin de l’année 2007, elle s’est concentré sur ce concours en y investissant presque tout son temps libre jusqu’à la fin des épreuves fin mai 2008. Je l’ai soutenu. Et pour ça, en plus de mon travail, je l’ai aidé dans ses révisions, je me suis occupé de tout à la maison : le bébé (2 ans), la cuisine, l’entretien de la maison, le repassage, etc… On aurait pu m’appeler Conchita.
Elle a finalement réussi et, première déception, le jour ou elle l’a su en ma présence, elle a hurlé qu’elle était la meilleure, m’a ignoré sans un mot ni un regard et n’a pensé immédiatement qu’a appeler sa mère, sa cousine, et des amies.
Pour la première fois, je voyais une autre femme. Le soir voyant ma tête, et après mes explications, elle a consenti que c’était aussi grâce à moi et cela s’est calmé…
Puis est venu le temps de l’attribution du poste. Septembre 2008. Elle n’a pas eu le choix et a atterri a quelques kilomètres de chez nous mais dans un poste très difficile (restauration) avec 60 personnes à gérer le tout dans un environnement très défavorisé socialement avec obligation de prendre le logement de fonction attenant à son lieu de travail. Malgré tout, le logement était à peu près correct et nous nous y sommes installés. Moi un peu à contrecœur, car elle avait également passé le concours B classe exceptionnelle avec un salaire quasi équivalent, mais surtout un poste plus intéressant, avec certainement moins de stress et surtout un logement dans un environnement magnifique. Et puis Au maximum de son échelon à 32 ans, elle serait surement passé cat. A à l’ancienneté. Bref, je n’ai pas trop insisté, c’était sa carrière, elle l’a choisie plutôt que le confort de se famille.
C’est là que tout a commencé à se compliquer. Son travail, nouveau, l’obligeait à faire des heures impossibles. Presque tout les soirs, elle retournait à la restauration parfois jusqu’à 22h. Je mangeais souvent seul avec mon fils. Et j’étais redevenu Conchita. Cette situation ne me plaisait pas et je commençais à le lui faire savoir. Pas de réaction.
Le temps passait et début 2009, mon moral a chuté et j’ai commencé à être malade souvent au point d’être alité parfois une semaine entière. Epuisement inexpliqué par les médecins. Là elle s’est inquiété, m’a dit que quoi qu’il m’arrive, elle serait toujours la pour moi. Mais Elle aussi commençait à fatiguer et avoir quelques soucis de santé. Minimes, mais a répétition. Le stress du boulot quoi. Et avec un enfant de 3 ans, il vaut mieux avoir la forme. Elle commençait d’ailleurs à s’exaspérer que le petit me demande souvent et parfois la rejette. Mais forcément, elle, pas souvent la, ou sur son ordi portable, voire devant la télé : notre fils venait plus vers celui qui le faisait jouer, lui racontait des histoires le soir. Moi.
Eté 2009. Depuis qu’elle avait ce poste, elle avait tendance à se croire au boulot avec moi et me donnait des ordres sans s’en rendre compte. Moi, j’allais mieux. Plutôt que de me murer dans le silence, j’ai commencé à lui faire des reproche en lui disant que cette situation ne pouvait pas durer, et parfois je vidais mon sac quitte à sous entendre qu’on ne finirait pas ensemble. Je l’aimais bien sur, mais j’espérais un électrochoc. Mais elle encaissait sans rien dire. Et on a terminé les vacances dans le sud de façon mitigé. Pas un souvenir impérissable.
Pourtant elle a toujours manifesté ses sentiments pour moi, me reprochant de ne pas en faire autant. Moi c’était volontaire. Je voulais qu’elle se rende compte que notre situation n’allait pas.
Septembre 2009. Je n’ai qu’un mois à travailler car j’avais demandé un congé formation pour préparer des concours de Cat B. Envie d’évoluer moi aussi. Ma compagne m’y avait encouragé, en bourreau de travail qu’elle était.
Octobre 2009. Comme les cours de ma formation on du retard, je passe du temps à rénover l’appartement que l’on avait acheté pour le louer. Il est vide et il serait plus judicieux de faire rentrer un peu de sous.
Je remarque que ma compagne est préoccupée, souvent mal partout, dos, cou, tête, insomnie. Elle me dit que son boulot et exténuant et qu’il la stresse au possible
On est fin octobre et nous n’avons pas eu de relations depuis cet été. Le soir elle se couche tôt, ou regarde seule ses séries télés. Un soir où j’insiste pour avoir une relation, elle me dit qu’elle a une infection vaginale et que je dois mettre un préservatif. Dépité je réponds que j’attendrais. Néanmoins je sens que ça ne va pas trop et j’essaie de me rapprocher d’elle. Elle se tourne. Bonne nuit.
Mi octobre, tout se décante. Toujours pas mes cours. Un jour où je bricole à notre appartement, je trouve un tube de lubrifiant vaginal à la sale de bain. Je sourcille car je ne l’avais pas remarqué avant. Je ne réagis pas car on a laissé trainer pas mal de choses ici. Et puis elle est au dessus de tout soupçon. Elle m’a toujours fait la morale la dessus et m’a toujours dit qu’elle voulait une famille unie pour toujours. Elle ne voulait pas que son fils vive ce qu’elle a vécu : un divorce à l’âge de 2 ans.
12h, je suis un peu fatigué, j’ai ma compagne au téléphone. Elle me dit de ne pas trop en faire et de rentrer plus tôt, vers les 15/16h, on ira se promener tranquillement s’il fait beau. Elle se libèrera plus tôt du boulot. Finalement à 13h, j’en ai marre et j’arrive chez moi à 13h30.
J’ouvre la porte et surprise je la vois nue en bas résilles sortir des toilettes, tandis que j’entends un autre bruit.
Elle me dit « déjà la ? Je suis rentrée prendre une douche ! » Avec pas mal d’aplomb.
Mais là, je comprends, je traverse l’appart, je ne vois rien. Elle me suit, me parle mais je ne l’écoute pas. Je vais à la chambre. Rien. Je baisse les yeux et je vois par terre, des chaussures, un jean, des chaussettes, un slip… qui ne m’appartiennent pas.
Et là, c’est l’anéantissement. Je bafouille en la regardant « ce n’est pas vrai !!! ». Elle répond « si » et se met à pleurer.
Son gars et enfermé dans la salle de bain. Elle se rhabille, lui donne ses fringues, je lui demande déguerpir, ce qu’il fait, pas fier.
Je suis KO debout, mais l’action fait que j’arrive à rester lucide. Elle veut discuter, m’explique qu’elle était déboussolée ces temps ci, qu’elle avait l’impression que je ne l’aimais plus. Que les circonstances ont voulu que fin août, elle se fasse galamment aborder par un inconnu. Elle a pris son numéro machinalement pour être tranquille, mais voila, elle a fini par le rappeler. Elle me dit qu’ils n’ont couché que 3 fois car il est très pris, il à 2 enfants et il est sur point de divorcer mais habite encore avec sa femme.
Je lui réponds que je l’aime, qu’elle aurait du m’en parler, et que ce qu’elle a fait n’est pas une solution. On a une famille, il aurait fallut discuter avant de risquer de la faire exploser. J’ai peut-être des tords, mais son attitude ne résout rien. Bref je tiens à elle (Et la grosse erreur de dire ça).
Ouf
En effet les jours passent et me voyant soumis, elle reprend du poil de la bête et m’annonce vouloir réfléchir. Boum.
Décembre, j’apprends qu’ils sont encore en contact téléphonique (et oui j’ai fouillé dans le portable !).
Je pête un câble et je dis que je m’en vais dans notre appart, que c’est fini, que vivre ici dans son appart de fonction et dormir dans le lit de leurs ébats me donne la nausée. Je fais ma valise.
Bref, tout le monde en pleurs, y compris mon fils de 3 ans agrippé à ma jambe pour me retenir.
Je passe noël seul, sans mon fils, malgré la présence de ma belle famille. Mon absence leur a pourri le réveillon parait-il !
Voilà.
Depuis, c’est des petits hauts et des gros bas. Elle dit m’aimer et vouloir finir sa vie avec moi, lui demande de me pardonner son égarement avec un individu qui de toute façon, n’avait jamais eu l’intention de vire avec elle (contrairement à ce qu’elle espérait à moment donné).
Il à 11 ans de plus qu’elle, mais c’est un détail qui ne signifie rien.
J’ai voulu pardonner, mais en rusant j’ai fini par savoir que ça durait depuis presque trois mois, qu’ils avaient couchés une bonne dizaine de fois facile dans les 2 apparts, suivant ou je me trouvais, que si une fois elle m’avait demandé de mettre un préservatif, moi le père de son fils, c’est qu’elle n’en mettait pas avec lui et elle ne changeait même pas les draps pour moi le soir. Elle m’avait zappé…
Bref, sil ne l’avait pas mené en bateau, elle aurait bien pu me quitter, même si aujourd’hui elle dit le contraire. Se faire balader comme ça, je ne comprends pas qu’elle n’ait pas posé plus de question. Si je n’étais pas tombé dessus, combien de temps cela aurait-il duré ?
Elle veut repartir à zéro, et tout oublier. Comme beaucoup de cocufieurs dans les témoignages que j’ai lu, elle dit regretter, s’en vouloir, m’aimer, mais ne veux plus d’allusions au passé. Comme si cela n’avait jamais existé.
Mais aujourd’hui, j’ai de moins en vie de pardonner. C’est moi qui ai découvert, qui ai du gratté pour connaitre toute la vérité (en lui disant que j’avais eu son amant au téléphone). Tout ce qu'elle a avoué, c'était dos au mur.
Elle dit avoir des remords, mais lorsque je fais semblant d’aller bien, pour elle tout baigne et elle a tout oublié. Puis à force de faire semblant je craque, et la elle dit comprendre, mais son soutien est basique. Jamais elle n’a essayé d’analyser son acte quitte à me mettre en cause. Elle veut voir de l’avant. Certes, mais comment reconstruire sur des bases saines dans ce cas.
Je suis sous anxiolytiques, mal en point, mes concours approchent et je ne suis pas prêt. J’ai fait une demande de logement de fonctionnaire (pas les moyens de voir dans le privé avec mon salaire) car on habite ensemble chez elle (notre appart commun est loué).
Donc yoyo, je pars, je ne pars pas… Je suis perdu. Et je sens qu’elle aussi sature. Puis surtout, on a fils de 3 ans.
Quelques conseils ne pourront que m’aider.
Merci.