Et la vie a continué
Posté : dim. 27 juin 2010 22:52
Bonjour à tous,
Voilà maintenant plus d’an et demi que j’ai mis mon post, ce dernier décrivant mes peines et mes espoirs. Je vous invite d’abord à le consulter.
http://www.sos.cocus.org/viewtopic.php?f=21&t=1519
Eh bien, je dois dire que depuis, les choses ne se sont déroulées aucunement comme je l’avais prévu.
D’abord, je me suis rendu compte qu’il n’était absolument pas possible de recommencer quelque chose de sérieux avec mon épouse, comme si l’on essayait de faire revivre un arbre dont les racines ont été sectionnées.
Les trois premiers mois j’avais mal presque tout le temps, j’y pensais trop souvent même quand je ne voulais pas y penser. Et puis j’ai rencontré un collègue qui avait eu la même expérience et qui m’a donné les bons conseils. En fait je voyais bien que le temps ne changeait rien à l’affaire, que la douleur ne partirait pas tant que mes sentiments seraient les mêmes. Et donc au bout de huit mois alors que la douleur était toujours de même intensité, j’ai décidé de me détacher, dans le but de ne dépendre de personne et de me reconstruire.
Au début je ne pensais pas que ce serait possible et puis en écoutant les bons conseils ça a marché. A compter de ce moment ma vie de couple a basculé pour être une vie d’homme libre. Attention homme libre ne veut pas dire homme égoïste et irresponsable. Je suis resté pour mes enfants, j’ai informé ma femme de tous ces changements en l’avertissant que nos rapports seraient désormais différents et que je ne serais plus l’homme qu’elle avait connu, et que nous allions vivre plus une cohabitation qu’une relation de couple. Au début, ça se passait mal et j’envisageais une séparation, puis les choses se sont tassées et stabilisées, mais bon il ne faut pas croire au Père Noël, un jour ou l’autre ça cassera.
Je suis un enfant de divorcé, qui a vécu la séparation de mes parents et la vie de famille chaotique que cela a généré. Je ne voudrais pas faire vivre cela à mes enfants même si ça va être difficile de tenir. Nous avons décidé faire l'effort de les élever et de faire ensuite un bilan de notre situation. En ce qui me concerne je suis pratiquement certain de partir de mon coté quand mon dernier gamin aura son bac. Si je rencontre quelqu’un avant je ferai tout pour la faire patienter, mais ça n'est pas du tout d'actualité.
Ce que je peux dire, c’est que j’avais oublié à quel point on se sent bien quand on ne vit pas pour quelqu’un qui ne nous correspond pas. J’ai repris confiance en moi, j’ai redécouverts des passions et des intérêts que j’avais mis de coté à cause de cette relation maritale, j’ai repris la musique par exemple chose qu’elle m’avait fait arrêté car trop éloigné de ses centres d’intérêt. Je vis ce que j’aime et je fais enfin ce que je veux faire sans avoir à rendre des comptes. J’ai aussi fait des rencontres très intéressantes qui ne seraient pas réalisées avant toute cette histoire. Je crois surtout que j’ai repris gout à la vraie vie, celle de la liberté même si elle est encore relative à cause des enfants et de ma présence que je crois indispensable pour eux.
En fait je me suis rendu compte que ce qu’elle m’a fait était un message du destin qui me disait : « il ne faut pas continuer avec elle, maintenant tu n’as plus de doute à avoir ».
La douleur a été atroce mais aujourd’hui je me rends compte que ça valait le coup, et que j’avais besoin de cela pour vivre la vie heureuse que j’ai aujourd’hui, détaché de cette personne avec qui je n’aurais jamais dû vivre, j’en remercie encore les circonstances qui m’ont fait prendre conscience de cet aveuglement que j’avais jadis avec cette femme.
Bien sûr c’est mon expérience, et je pense qu’elle n’est pas universelle. Mais j’ai tout de même la forte conviction que lorsqu’il y a adultère dans un couple, c’est qu’il y a un problème dans ce couple et que le drame qu’est la tromperie ne fait que traduire et matérialiser ce problème.
J’ai trouvé une solution pour être heureux et me reconstruire. Je souhaite à tous ceux qui ont vécu l’enfer comme moi de trouver leur solution et de revivre une vie pleine et épanouissante, en faisant en sorte que ce drame leur serve de tremplin. Dans tout les cas ne jamais perdre espoir.
Voilà maintenant plus d’an et demi que j’ai mis mon post, ce dernier décrivant mes peines et mes espoirs. Je vous invite d’abord à le consulter.
http://www.sos.cocus.org/viewtopic.php?f=21&t=1519
Eh bien, je dois dire que depuis, les choses ne se sont déroulées aucunement comme je l’avais prévu.
D’abord, je me suis rendu compte qu’il n’était absolument pas possible de recommencer quelque chose de sérieux avec mon épouse, comme si l’on essayait de faire revivre un arbre dont les racines ont été sectionnées.
Les trois premiers mois j’avais mal presque tout le temps, j’y pensais trop souvent même quand je ne voulais pas y penser. Et puis j’ai rencontré un collègue qui avait eu la même expérience et qui m’a donné les bons conseils. En fait je voyais bien que le temps ne changeait rien à l’affaire, que la douleur ne partirait pas tant que mes sentiments seraient les mêmes. Et donc au bout de huit mois alors que la douleur était toujours de même intensité, j’ai décidé de me détacher, dans le but de ne dépendre de personne et de me reconstruire.
Au début je ne pensais pas que ce serait possible et puis en écoutant les bons conseils ça a marché. A compter de ce moment ma vie de couple a basculé pour être une vie d’homme libre. Attention homme libre ne veut pas dire homme égoïste et irresponsable. Je suis resté pour mes enfants, j’ai informé ma femme de tous ces changements en l’avertissant que nos rapports seraient désormais différents et que je ne serais plus l’homme qu’elle avait connu, et que nous allions vivre plus une cohabitation qu’une relation de couple. Au début, ça se passait mal et j’envisageais une séparation, puis les choses se sont tassées et stabilisées, mais bon il ne faut pas croire au Père Noël, un jour ou l’autre ça cassera.
Je suis un enfant de divorcé, qui a vécu la séparation de mes parents et la vie de famille chaotique que cela a généré. Je ne voudrais pas faire vivre cela à mes enfants même si ça va être difficile de tenir. Nous avons décidé faire l'effort de les élever et de faire ensuite un bilan de notre situation. En ce qui me concerne je suis pratiquement certain de partir de mon coté quand mon dernier gamin aura son bac. Si je rencontre quelqu’un avant je ferai tout pour la faire patienter, mais ça n'est pas du tout d'actualité.
Ce que je peux dire, c’est que j’avais oublié à quel point on se sent bien quand on ne vit pas pour quelqu’un qui ne nous correspond pas. J’ai repris confiance en moi, j’ai redécouverts des passions et des intérêts que j’avais mis de coté à cause de cette relation maritale, j’ai repris la musique par exemple chose qu’elle m’avait fait arrêté car trop éloigné de ses centres d’intérêt. Je vis ce que j’aime et je fais enfin ce que je veux faire sans avoir à rendre des comptes. J’ai aussi fait des rencontres très intéressantes qui ne seraient pas réalisées avant toute cette histoire. Je crois surtout que j’ai repris gout à la vraie vie, celle de la liberté même si elle est encore relative à cause des enfants et de ma présence que je crois indispensable pour eux.
En fait je me suis rendu compte que ce qu’elle m’a fait était un message du destin qui me disait : « il ne faut pas continuer avec elle, maintenant tu n’as plus de doute à avoir ».
La douleur a été atroce mais aujourd’hui je me rends compte que ça valait le coup, et que j’avais besoin de cela pour vivre la vie heureuse que j’ai aujourd’hui, détaché de cette personne avec qui je n’aurais jamais dû vivre, j’en remercie encore les circonstances qui m’ont fait prendre conscience de cet aveuglement que j’avais jadis avec cette femme.
Bien sûr c’est mon expérience, et je pense qu’elle n’est pas universelle. Mais j’ai tout de même la forte conviction que lorsqu’il y a adultère dans un couple, c’est qu’il y a un problème dans ce couple et que le drame qu’est la tromperie ne fait que traduire et matérialiser ce problème.
J’ai trouvé une solution pour être heureux et me reconstruire. Je souhaite à tous ceux qui ont vécu l’enfer comme moi de trouver leur solution et de revivre une vie pleine et épanouissante, en faisant en sorte que ce drame leur serve de tremplin. Dans tout les cas ne jamais perdre espoir.