Présentation.
Posté : jeu. 18 nov. 2010 08:47
Ceci est un témoignage.
Il n’a d’autres buts que de susciter une émotion auprès du lecteur : intérêt, compassion, moquerie ou ignorance. Cela dépend de la nature intrinsèque de chacun.
Je suis Sisyphe, condamné à recommencer éternellement la même punition.
J’ai 44 ans et deux enfants. Cela fait 25 ans maintenant que je vis avec la double vie de ma femme. Il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut voir. 25 ans de tromperies, extravagances et mensonges. Mais ce sont les derniers événements qui m’ont conduit à ce témoignage. En effet, cela fait maintenant quelques années qu’elle a des liaisons en Tunisie, avec des tunisiens.
Le lieu importe peu, ainsi que les gens. Seules les actions comptent.
La grande question est : pourquoi maintenant ? J’ai tout supporté par amour, pour ma femme, pour mes enfants. Nous avons traversés des moments tragiques avec sa maladie il y a quelques années, et il y a eu quelques moments magiques. Il faut parfois plus de courage pour rester que pour partir !
Aujourd’hui est morte la dernière étincelle d’amour que j’avais pour elle, usée par tant d’années, sordides, ternes et sans éclats. La goutte d’eau ….. Mes enfants sont désormais en âge de comprendre mon geste.
Aujourd’hui, je sais que mon manque de réaction nous a condamnés. J’aurai du réagir à la première erreur, mais j’ai préféré croire que cela pouvait se surmonter. Avec les années, on finit par se dire que ce n’est peut-être pas arrivé. Et puis il y a la rechute et la douleur intense. Le monde s’écroule et on finit par croire que l’on est coupable de tout et que, finalement, le problème s’est soi-même.
Il n’en est rien !
Rien ne justifie de vivre dans une pareille situation, que l’on soit un homme ou une femme. On ne garde pas quelqu’un contre son gré. L’obstination n’amène que des nouvelles douleurs. Les rares cas qui auront surmontés ce cap sont des exceptions qui doivent, avec force de caractère et abnégation, faire d’immenses sacrifices en veillant à ne pas déraper comme un ex-alcoolique surveille une bouteille d’alcool. A ceux-là je veux dire mon admiration. Pour les autres, comme moi, vous avez toute ma compassion.
Je ne lui en veux plus, j’ai fait mon deuil et elle ne vie plus dans le même monde que moi. Son existence est constituée de rêves, fantasmes et de chimères. Il n’y a plus de place pour moi et la réalité.
Le couple est le fondement même de notre société, de notre vie. Construisez-le ou préservez-le, selon votre situation.
Aujourd’hui Sisyphe est libre.
Il n’a d’autres buts que de susciter une émotion auprès du lecteur : intérêt, compassion, moquerie ou ignorance. Cela dépend de la nature intrinsèque de chacun.
Je suis Sisyphe, condamné à recommencer éternellement la même punition.
J’ai 44 ans et deux enfants. Cela fait 25 ans maintenant que je vis avec la double vie de ma femme. Il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut voir. 25 ans de tromperies, extravagances et mensonges. Mais ce sont les derniers événements qui m’ont conduit à ce témoignage. En effet, cela fait maintenant quelques années qu’elle a des liaisons en Tunisie, avec des tunisiens.
Le lieu importe peu, ainsi que les gens. Seules les actions comptent.
La grande question est : pourquoi maintenant ? J’ai tout supporté par amour, pour ma femme, pour mes enfants. Nous avons traversés des moments tragiques avec sa maladie il y a quelques années, et il y a eu quelques moments magiques. Il faut parfois plus de courage pour rester que pour partir !
Aujourd’hui est morte la dernière étincelle d’amour que j’avais pour elle, usée par tant d’années, sordides, ternes et sans éclats. La goutte d’eau ….. Mes enfants sont désormais en âge de comprendre mon geste.
Aujourd’hui, je sais que mon manque de réaction nous a condamnés. J’aurai du réagir à la première erreur, mais j’ai préféré croire que cela pouvait se surmonter. Avec les années, on finit par se dire que ce n’est peut-être pas arrivé. Et puis il y a la rechute et la douleur intense. Le monde s’écroule et on finit par croire que l’on est coupable de tout et que, finalement, le problème s’est soi-même.
Il n’en est rien !
Rien ne justifie de vivre dans une pareille situation, que l’on soit un homme ou une femme. On ne garde pas quelqu’un contre son gré. L’obstination n’amène que des nouvelles douleurs. Les rares cas qui auront surmontés ce cap sont des exceptions qui doivent, avec force de caractère et abnégation, faire d’immenses sacrifices en veillant à ne pas déraper comme un ex-alcoolique surveille une bouteille d’alcool. A ceux-là je veux dire mon admiration. Pour les autres, comme moi, vous avez toute ma compassion.
Je ne lui en veux plus, j’ai fait mon deuil et elle ne vie plus dans le même monde que moi. Son existence est constituée de rêves, fantasmes et de chimères. Il n’y a plus de place pour moi et la réalité.
Le couple est le fondement même de notre société, de notre vie. Construisez-le ou préservez-le, selon votre situation.
Aujourd’hui Sisyphe est libre.