SOS cocu

inconnu a écrit :Ricochette tu me fais penser à un volcan qui est resté tranquille pendant un certain temps (30 ans ce n'est pas rien) et qui maintenant explose libérant cette lave qui coule doucement mais qui inexorablement emporte tout sur son passage

C'est un peu ce qui s'est passé effectivement. Il grondait puis il est entré en éruption.
L'étape présente est plus facile à vivre que la précédente, j'ai eu le tort de mettre un couvercle sur tout mon mal-être subi à ses côtés.
Aujourd'hui l'abcès se crève, je réalise avoir eu affaire avec une vraie boule de pus.

Lou a écrit :"Ne hais point ton ennemi, assied-toi au bord de la rivière et regarde passer son cadavre."

Excellente représentation de mon attitude actuelle.

A tous ceux qui ont soif de vengeance, sachez que j'ai, non sans mal au départ, appliqué les préconisations qui m'ont été prodiguées ici même, à savoir l'ignorance, l'indifférence. Ca marche!

'Patience et longueur de temps
Font plus que force ni que rage'

Le lion et le rat.
Qui est le rat ?

L'indifférence est le pire des mépris

inconnu a écrit :Le lion et le rat. Qui est le rat ?

La belle et la bête? Qui est la bête?

Nas a écrit :L'indifférence est le pire des mépris

C'est évident mais c'est tout un apprentissage pour y parvenir, pour réussir à ne pas réagir aux provocations, aux mensonges, à la mauvaise foi, à la méchanceté gratuite.
J'en constate les effets aujourd'hui d'une telle attitude et ça a l'air de bien lui porter ses fruits. Me concernant, c'est on ne peut plus confortable.

En effet, garder son sang froid est souvent particulierement difficile. Surtout quand cela touche l'amour propre. Mais force est de constater que plus on réagi plus on porte de l'intérêt a l'autre, dans ce cas précis c'est souvent ce qu'il attend.

L'ex, doté d'un manque évident de self contrôle, se sera lâché sous toutes les formes.

À présent, il titille par écrit mais ça ne mord plus et je ne me force même pas.
Face à mon mutisme, il dévoile par écrit toute sa médisance, sa stratégie et ses incohérences.

Je n'ai pas de mot assez fort pour dire à quel point le soulagement de ne plus l'avoir à mes côtés est profond.
Le confort de vie, même très relatif, n'a pas de prix!

Coucou ricochette. Et bienvenue au club.

On n'y croyait pas, et pourtant, une fois ce genre de personnage loin dehors, qu'est ce que la vie peut être bonne, même avec moins de moyens ou je ne sais quoi.

On peut résumer la situation en 2 points:
- les moins sont matériels. Ca soulage même d'épurer son cadre de vie.
- les plus sont humains. Gain de quiétude, de sérénité, de disponibilité.
Moralité, il n'y a pas à tortiller, c'est tout bénéf.

...mais parfois difficile de le faire comprendre ici. Mais c'est humain : j'ai tenté aussi de remettre sur pieds ce qui n'en avit plus depuis longtemps.

Exact, pas facile à faire entendre ce fruit de l'expérience.
Il ne faut pas omettre qu'il y a des passages d'étapes obligatoires avant de réaliser que c'est inéluctable puis d'agir.
On met beaucoup moins de temps ensuite à prendre conscience que c'est hyper confortable de vivre sans ces destructeurs en puissance.

Il ne faut pas omettre qu'il y a des passages d'étapes obligatoires avant de réaliser que c'est inéluctable

Chacun son rythme, chacun son parcours, chacun sa vie.
Chacun ses doutes, chacun ses espoirs, chacun ses envies.

Mais, on en ressort forcément "grandi", quelque soit la décision de rester ou partir.

Bravo Lou, tu vas bientôt devenir modératrice avec de tels propos si bien pesés.

Lou a écrit :

Il ne faut pas omettre qu'il y a des passages d'étapes obligatoires avant de réaliser que c'est inéluctable

Chacun son rythme, chacun son parcours, chacun sa vie.
Chacun ses doutes, chacun ses espoirs, chacun ses envies.

Mais, on en ressort forcément "grandi", quelque soit la décision de rester ou partir.

Certes, mais de là à en ressortir grandi, j'ai des doutes. Chaque cas est différent et cela peut effectivement s'appliquer à certain.

Mais aussi, chacun ses capacités à gérer.

Grandi dans le sens, "ce qui ne tue pas rend plus fort"...
Du moins c'est ainsi que j'interprète les mots de Lou