Quelques nouvelles :
J'ai quitté mon travail pour ne plus avoir à subir encore et encore et encore les manipulations de mon ex. Perdre mon travail pour ne plus (enfin) le voir, ne plus subir.
Je me suis jetée dans le vide du chômage, de l'inconnu, au mois de novembre dernier. J'étais prête à tout perdre pour ne plus avoir à le subir.
Depuis ??? :
- A aucun moment, je n'ai pas regrettée ma décision. Ne plus le voir, le croiser, subir son harcèlement.... Bref, je ne savais pas qu'être au chômage pouvait me mettre dans un tél état de plénitude.
J'ai retrouvé cet élan qui m'avait quitté, mes journées à ne plus être dans cette combativité, cette colère, cette peur, mais plutôt dans des idées constructives et positives. Plus de tension, plus de pb de maladie de raynaud, le sommeil retrouvé... Je me suis laissée le temps de guérir, de ne plus penser à lui et à ses cocufiages destructifs, à ces petites copines, ses mensonges. Je me suis même laissée aller à vivre comme une adolescente (sorties, relations, copines, petits copains...). En aucun cas, je ne veux m'engager (pour l'instant.... on verra l'avenir, quand j'aurais peut être rencontrée le "bon", sinon, ce n'est pas grave). Le bonheur n'est pas dans les autres, mais en moi : je l'ai compris maintenant.
J'ai négocié mon départ avantageusement et zouuuuuu... j'ai mis un "baveux" sur le coup qui s'est occupé de tout le côté désagréable et administratif. Et pendant que mon "ancienne boite" et l'avocat s'écrivaient encore et encore, j'ai pris ce temps pour guérir (m'occuper de moi, de ma famille, voyager...).
Dans un état d'esprit positif, j'ai cherché du travail tranquillement, presque administrativement -sans y mettre d'affect- (en étant toujours dans mes "critères fixés") et sans en trouver et m'y attendre, j'ai trouvé ce qu'il me fallait.
Voilà, je travaille à nouveau, même contrat, même salaire..... Bref, je n'ai rien perdu. Mais, beaucoup gagné.......
J'ai mis mon ex-Société devant ses responsabilités, dans une partie de ma négociation : si je quittais mon travail et que LEUR employé continuait à me harceler à l'extérieur : je les attaquerai, eux.
Et, bien, "l'autre" a déménagé et n'habite même plus mon village. Ha, tiens !! il a du avoir "peur" de perdre son travail..... Donc, je ne le croise plus. C'est pas du bonheur, ca ?? Libre, je suis libre de sortir de chez moi, à aller chercher le pain, à me balader en vélo.... Est-ce que vous vous en rendez compte ???!!!
Finalement, lui qui me disait, m'écrivait : "je vais te faire perdre ton travail...."... "A plus de 50 ans, tu ne trouveras jamais rien, c'est mort..." "sans moi au travail, tu n'es rien....." Et bien, avant qu'il ne le fasse, je suis partie, et j'ai retrouvé. Et lui, pour garder le sien, il a été obligé de déménager.
La vie réserve bien des surprises, n'est-ce-pas ?
"J'ai choisi le chemin le moins fréquenté, et ça a fait toute la différence". Faire toujours ce que l'on n'attend pas du tout de moi a toujours fait la différence.
Il y a plus de 2 ans, j'allais trouver (confirmer mes doutes) les n° de tél de ses "petites copines" en forçant sa "garçonnière" d'une manière qu'il ne m'est pas possible d'avouer içi... Ca aussi, jamais il n'aurait cru ça de moi, si "gentille", si "douce" et si "réglo".
"j'ai choisi le chemin le moins fréquenté, et ça a fait toute la différence".
Si je n'avais pas été une "cocue", jamais tout cela ne serait arrivé.... Mais, de tout, il faut tirer du positif. J'ai choisi de garder le positif et de laisser le négatif.
Vous savez quoi ??? Quand il m'arrive de penser à lui, et si peu finalement, j'en arrive même à lui souhaiter de trouver le bonheur qu'il cherche encore et encore et encore. Car, ne sommes pas sur terre (même si différends sommes nous) en ne souhaitant qu'un but ultime, commun et basique : TROUVER LE BONHEUR.
La différence entre avant et maintenant : c'est que je ne veux plus "servir" de révélateur.