Bonjour à vous
Désolé de cette réponse tardive, entre le travail et la ligne internet défectueuse, je n'ai pas pu trouver le temps plus tôt.
Et merci de me livrer vos réflexions, qui font toutes réfléchir et m'aident à faire la mise au point nécessaire.
Je reviens sur ce qui s'est passé l'autre jour. Je prends d'abord bonne note qu'effectivement, si c'était une première pour ma part, ma réponse plutôt spontanée à mon épouse ne fait pas de moi un mari violent, du moins au sens où on l'entend généralement...
Mais je garde quand même cette image d'elle à terre, et ça ne me convient pas non plus, vous comprendrez, je crois.
C'est sur que le colérique dans le couple, ce n'est pas moi. J'ai déjà encaissé des colères plus violentes sans réagir de cette façon. Mais la colère est un sentiment, au même titre que la joie, la peine, l'amour, elle sert à exprimer des émotions.
Steelhumain a écrit :dis-moi tu vois l'amour où dans tout ça ?
Ça peut paraître bizarre, mais je le vois à travers sa colère. On ne peut pas ressentir de la colère pour une personne pour laquelle on ne ressent rien.
Elle ne me déteste pas pour autant, elle serait partie depuis belle lurette sinon.
Elle cherchait à exprimer son désaccord par rapport à une de mes décisions. Cette décision l'excluait de l'action que je m’apprêtais à effectuer, alors que j'avais dit à mon fils qu'il pouvait venir, s'il en avait envie. (il est en vacances et s'ennuie parfois, c'était pour lui changer les idées)
Elle s'est sentie exclue et de son point de vue, rejetée. A travers ça, mal aimée, probablement.
De mon coté, je savais que si elle m'accompagnait dans ce travail, elle ne m'écouterait pas et aurait risquée de le faire échouer. Je le sais, car s'étant passé quelques fois par le passé j'avais pris l'habitude de le faire sans elle. La situation était bloquée pour elle puisque je n'avais pas pensé à une porte de sortie.
Le facteur déclenchant étant je crois que mon fils puisse participer alors qu'elle, non. Elle s'est sentie dévalorisée.
Le tout, cumulé à une heure de la prise de son traitement journalier qui lui permet de décompresser, et la bombe a explosée.
Elle n'a pas changée son mode de fonctionnement, c'est moi qui ai changé d'état d'esprit. Je vais mieux, je ne veut plus me laisser influer par cette femme, que ce soit dans mon travail ou ailleurs. Les clashs seront donc plus nombreux à l'avenir si nous ne changeons pas de mode de communication, c'est évident.
Mais je suis pour l'instant le seul dans le couple à vouloir changer les choses. J'ai encore espoir que nous nous fassions aider par un psy de couple, mais cet espoir tend à s'amenuiser devant son manque de coopération.
Le danger est que je risque est de replonger un jour où l'autre dans une nouvelle dépression insidieuse. Ses propos me font du mal si je m'ouvre à elle, car je l'aime encore. Et qu'elle aussi, malgré tout ça, elle m'aime. C'est juste qu'elle n'ose plus le montrer à celui qu'elle pense ne plus être son "ami". C'est pourquoi je fais pression en ce moment pour que l'on puisse au moins tenter de trouver une solution. Ca ne veut pas dire non plus qu'on la trouvera, mais il est normal d'essayer, à mon sens. Et si c'est un échec, il faudra alors que j'en tire les conclusions qui s'imposent, j'y suis fermement décidé.
Steelhumain a écrit :
C'est flagrant qu'elle sabote ces rencontres psy et ne veut pas du tout y aller, à chaque fois elle sabote l'outil de réconciliation, elle joue avec toi et te MANIPULE, la dernière fois c'est concrètement aller plus loin parce qu'elle sent que tu lui échappes et que tu veux VRAIMENT réglé les choses… elle pas, donc elle sait utiliser les leviers, pour te faire réagir et bingo la sabotage à de nouveau fonctionné, très perverse la madame
Depuis le début de l'année, j'ai pris du recul par rapport à notre couple, et me suis mis à observer plus attentivement son comportement. C'est évident, elle tente de me manipuler. Et continue de jouer avec ses doubles contraintes. Et si j'essaie de la contrer, c'est pire. Je n'en revenais pas de constater ça.
Du narcissisme, c'est sûr, il y en a. De la perversion, aussi, certainement, si tout ce qui n'est pas sain est pervers...Mais je suis intimement convaincu que c'est lié à sa maladie. Comment et pourquoi, je ne sais pas, j'ai arrêté de travailler ce coté là avec ma psy pour me concentrer sur moi.
Mais c'est un facteur à prendre en considération. Si je baisse la garde, que je suis moins attentif à ses propos, je risque de retomber dans le panneau.
Reste alors le divorce...
Et là, je vous avoue que cette solution ne me plaît pas non plus.
D'abord parce que c'est quand même bête de divorcer pour les mauvaises raisons. On divorce quand on ne s'aime plus, pas quand on s'aime.
Même si elle à des crises d'angoisse qui se transforment en violence physique, le reste du temps, tout n'est pas à jeter. Elle a fait des efforts pour participer plus activement à la vie familiale, et s'il y a encore une marge de progrès, prend en compte certaines de mes considérations. Dans la vie de tous les jours, pour peu que je soit prudent sur les messages que je lui délivre, c'est relativement gérable. Il y a des sujets à éviter, et d'autres sur lesquels elle a progressé.
Un exemple tout bête, elle ne s'entend pas avec les membres de ma famille, mais j'ai enfin réussi ce printemps à aller rendre visite à ma sœur sans que ça ne déclenche une crise. Depuis deux ans , cette visite était constamment repoussée et parfois de manière plutôt "tendue".
Elle développe une jalousie maladive de l'affection que je porte à mes sœurs (qui est pourtant très loin d'être débordante, c'est mes sœurs, c'est tout) .
Elle est paranoïaque, il faut faire avec, ou pas. Je crois pour ma part, qu'il reste possible de faire avec, en étant prudent et en minimisant les impacts de ce qui la blesse, mais il est indispensable qu'elle prenne conscience de ça: je ne suis pas son ennemi!
steelhumain a écrit :Ha ce fameux syndrome du sauveur… faut rechercher plus profondément à ce sujet, je fais cette démarche à côté, je sais que plusieurs ici ont ce syndrome de "Jésus qui ira jusqu'à la crucifixion".
En tentant de sauver les autres, c'est soi-même qu'on tente de sauver, une genre de rédemption pour tout ce que nous croyons avoir fait de mal, intimement lié à la honte et à un sentiment de médiocrité... que l'on nous a sauvagement mis en tête plus jeune, mercis nos parents déficients et incompétents !
Le syndrôme du sauveur... Comme disait Lino Ventura dans la fameuse scène des "tontons flingueurs": il y en a aussi!
J'ai beaucoup travaillé sur ma participation à ce fiasco avec ma psy. C'est sûr, au départ, des mécanismes dont je ne soupçonnais même pas l'existence se sont mis en place. Mais on peut aussi apprendre à les combattre quand on les connaît. Et là aussi, il est plus aisée de faire avec si le risque est déjà évalué.
Malgré cela, on peut tout à fait avoir une ouverture d'esprit envers les autres sans pour autant vouloir tous les sauver. On ne croise pas que des gens qui songent à nous manipuler dans la vie. Chacun sa propre personnalité, tout n'est pas aussi tranché que cela.
Mes parents aussi ont fait des boulettes dans mon éducation enfant. Mais je ne suis pas revanchard face à eux. Mon père abusait de la violence pour communiquer, jamais il ne m'a dit "je t'aime", ma mère non plus, et pourtant, ils ont fait ce qu'ils ont pu pour que je devienne quelqu'un de bien. Je serais plutôt prétentieux de les juger il me semble, même si je reste persuadé qu'il auraient pu faire mieux, c'était à une autre époque, nous étions trois enfants et ils travaillaient tous les deux pour nous donner la possibilité de faire des études. J'essaie de faire mon possible aussi avec mon fils, mais comment être sûr du résultat?
Steelhumain a écrit :Oublis ton enfant… il ne comprendra pas, ce n'est pas encore à sa porté, par contre il ressent beaucoup de choses…
Une deuxième raison pour laquelle je n'ai pas trop envie de divorcer est qu'adviendra-t il de mon fils?
S'il se retrouve seul avec mon épouse pendant les gardes partagées (hypothèse) que se passera-t-il quand elle aura une crise?
Au début, ça va aller, la confiance qu'elle lui porte est encore relativement intacte. Mais ensuite?
Cette confiance va s'effriter, c'est plus fort qu'elle.
Vous voyez un gamin de 10 ou douze ans gérer ça?
Tant que je suis sous sa main, elle focalise sur moi. Et ma présence est un frein empêchant un dérapage.
Alors quoi faire? Divorcer et donner son dossier médical au tribunal pour avoir seul la garde?
Je ne sais pas si c'est possible, mais imaginez un peu le désastre chez une mère de divorcer de son mari et perdre la garde de son fils dans la foulée...
Les deux seules personnes qui "la trahissent le moins" selon sa vision.
L'objectif n'est pas de la détruire, c'est donc une solution difficilement envisageable.
Du coup, il n'en reste pas énormément, des "bonnes" solutions.
La plus simple serait évidemment qu'elle finisse par renouer le dialogue avec moi, afin que nous puissions exprimer nos sentiments l'un envers l'autre de manière sincère et ainsi pouvoir continuer ensemble en se respectant mutuellement.
Mais en écrivant ça, je me rends bien compte que ça va être compliqué. Si je suis sincère avec elle, il y a forcément un moment où elle va mal interpréter ce que je vais lui dire.
Une chose est sûre cependant, j'ai de nouveau cette volonté d'aller de l'avant et de passer à autre chose. Que ce soit avec elle ou pas. Je serais bien obligé de prendre une décision, j’espère juste que ce sera la moins mauvaise...
Steelhumain a écrit : Si tu reste dans couple, c'est sûr que ça ne sert à rien !
Tu sais, conseiller à une personne de quitter son couple, c'est compliqué et risqué. De mon histoire, vous ne connaissez que ma version, mes ressentis, ma vision des choses. Si on fini un jour chez un psy de couple, je vais forcément m'apercevoir que j'ai moi aussi des choses à travailler, malgré une thérapie personnelle en ce sens.
C'est pareil pour bon nombre de personnes qui viennent chercher du soutien sur ce site. On ne les connait qu'à travers ce qu'ils veulent bien nous dire.
Il est plus prudent généralement de conseiller à une personne de se retrouver elle d'abord, de lui redonner confiance en elle afin que ce soit elle qui prenne la bonne décision. Quand c'est possible, ce qui n'est pas toujours le cas, malheureusement.
Steelhumain a écrit :Mes pensées à la volées et à froid comme ça, ne sont pas des conseils à suivre à la lettre… juste des pistes, tu fais et prends ce qui te convient. Je suis spécial et beaucoup de personne m'ont souvent dit je rêve d'être comme toi… je leur réponds immanquablement que c'est très dur d'être moi !
Je les prends comme telles, je cherche actuellement des idées pour améliorer la situation de mon couple en ne détériorant pas la mienne, je n'écarterai aucune piste qui pourrait m'y aider.
Jamais personne ne m'a dit qu'il rêvait d'être comme moi mais je crois je leur répondrai immanquablement qu'il vaut mieux être soi-même qu'être quelqu'un d'autre...
Ricochette a écrit :Dom, tout ce que Steelhuman t'a écrit, je te l'ai déjà dit..
Je sais bien Ricochette. Je connais ton histoire, toi aussi tu as certainement voulue protéger tes enfants en restant avec ton ex...
Tu as en bavé, c'est clair. Ne crois pas que je prenne ton avertissement à la légère, j'en tiens compte.
Mais avant je veux être sûr qu'il ne restait que cette solution.
Mon histoire est un peu différente de celles du forum habituellement. Elle est plus lié à une maladie que j'ai découvert grâce à vous.
Si elle n'était pas malade, il est probable que l'épilogue serait plus différent.
Ricochette a écrit :Désolée d'insister encore sur le caractère nocif et dangereux de la cohabitation, maintes fois je l'ai répété, disant qu'une situation pouvait très vite et dangereusement dégénérer. Cela montre qu'un cap irréversible est franchi et PEUT SE REPRODUIRE A TOUT MOMENT.
Exact, je suis le premier (et le seul dans mon couple, ma femme trouve ça "banal") à déplorer cette montée en puissance dans la violence. Mais tout n'est peut-être pas perdu pour autant. En MP, une personne très censée du site m'avais prédit que suite à cette discussion "a main levée", il pouvait y avoir une prise de conscience plus forte de mon épouse pour ma demande. Je ne sais pas ce que ça donnera par la suite, mais elle a effectivement pris ce fameux rendez-vous chez le psy de couple. Vu que je m'y étais retrouvé seul la première fois, elle ira seule cette fois ci également. Ça lui permettra, je l'espère, d'arriver à dire ce qu'elle pense sincèrement et nous devrions enfin commencer à pouvoir avancer.
Je ne me fais pas d'illusions non plus, je ne cherche pas à ce qu'elle guérisse spontanément, mais juste à déclencher une prise de conscience en elle qui permettrait d'atténuer les symptômes. Et de ce fait pourrons nous communiquer de meilleur façon...
So78 a écrit : Bonjour Dom.
Moi aussi j'ai frappé, mais étant une femme de moins de 50 kg, tu imagines bien que mes gifles n'ont pas eu beaucoup d'impacts physiques.
C'est sûr que ses claques ne valent pas les miennes...Mais quand elle est en crise, elle trouve une force démesurée dans l'hystérie. C'est impressionnant pour cette femme de gabarit modeste. Je l'ai vue fracasser des choses en un instant, c'est un peu comme si elle était "habitée" par une force supérieure.
La chance c'est qu'elle ne se contrôle pas, elle est donc plutôt maladroite dans ses gestes. Ses coups de poings sont mal ajustés, ses claques partent dans le désordre, elle serait même capable de se faire du mal par maladresse au pire.
Celle de l'autre jour était juste parfaite (à force, elle apprend) et j'avoue que je ne l'avais pas vue venir. Bon, elle ne m'a pas pété la mâchoire non plus, on est d'accord, mais j'ai vu rouge et j'ai répliqué. Je n'ai pas répondu pour l'attaquer, mais plutôt par réflexe de défense je crois. J'ai juste eu le temps de contrôler un peu le dosage...
Elle me l'a dis elle-même, elle l'a bien cherchée. L'an passé, elle cherchait sur internet comment rendre un homme viril en lui donnant je ne sais plus quel produit (de la testostérone si j'en crois mes souvenirs). Bon, ben, finalement y en a pas besoin!
Je plaisante, ça m'aide à dédramatiser la situation...
So78 a écrit : Évidemment ce n'est pas excusable, mais il est vrai qu'ici nous comprenons tellement bien comment cela a pu arriver. En particulier ceux qui restent.
Sans parler de "clans", la vision peut être effectivement différente suivant l'option choisie. Comme les cocus se comprennent mieux entre eux, "ceux qui restent" comprennent peut-être mieux également les incidences de cette décision, puisqu'ils la vivent.
J'avais besoin de temps de mon coté pour remonter la pente et comprendre des choses sur moi. Bien que ce ne soit jamais fini, j'ai quand même avancé dans ce sens. Mon moral est plutôt stable et au beau fixe, et je n'ai aucune envie de rechuter dans deux mètres...
La route est parfois plus longue pour les uns que pour les autres. Le principal n'est pas d'arriver le premier, mais de choisir le bon chemin.
So78 a écrit :Ce que dit ricochette m'interpelle, à toi d'être vigilant à tout signe de récidive. C'est fait de toute façon, nous savons tous ici que c'est le résultat de ce que nous subissons, sans rien excuser, chacun ici a eu des pétages de plombs en règle. SP a raison, hors de question que tu te laisses acculer de culpabilité là dessus.
Je suis un grand garçon, j'assume. Je l'ai agressé, ça ne se fait pas. Mais je ne l'ai pas fait gratuitement pour passer mes nerfs, il y avait des circonstances qui m'y ont poussées. Mais ça me servira de leçon. Je sais et elle aussi que je peux perdre le contrôle si certains facteurs sont réunis. Lors de sa prochaine crise, il n'est pas impossible qu'inconsciemment elle cherche à favoriser un débordement de ma part. A moi de l'anticiper pour ne pas devenir le méchant du couple, ce qui pourrait lui donner une piste pour détourner le travail chez le psy par exemple.
Un homme averti en vaut deux dit-on...
J'avais écris ce message ci-dessus mais la connexion internet s'est coupée avant que je n'ai pu le valider. J'ai pu le récupérer, mais les choses ont un peu évoluées depuis ces 15 derniers jours du coup.
Ce mercredi, grande première: depuis plus d'un an que je propose à mon épouse une consultation chez un psy de couple, et après l'échec laborieux de notre première tentative, elle a finie par se rendre au RV . Bon, elle est arrivée en retard, la première séance n'a pas durée longtemps, mais c'est un début.
Avant de partir, elle n’arrêtait pas de me questionner sur le contenu de ma discussion avec lui, le RV précédent. Je lui répondais que je ne lui avait dit que des choses qu'elle savait déjà...
De retour, elle me dit s'être présentée comme une femme "malade des nerfs" en suivi psy depuis dix ans...
Même si elle est en suivi depuis plus de 25 ans, je prend ça comme un geste dans le bon sens. Pas facile pour elle de dire ça à "un étranger". Elle a quand même minimisée la date parce qu’elle a peur qu'il ne lui fasse des ennuis à son travail. Angoissée elle est, angoissée elle restera.
Pour moi c'est un bon début, quand elle est revenue, elle m'a d'abord dit que bien sûr, elle n'était pas facile à vivre des fois, que peut-être on pourrait trouver un second souffle, que c'est vrai que tu as l'air d'aller mieux...
Mazette! C'est pas mal en une fois.
Ok, on est pas encore au bout, mais dans la vie, il faut s'accrocher et défendre ce qu'on veut réellement, sinon, ou est l'intérêt?
Je vais donc m'armer de patience à nouveau, cette avancée me permettant, j’espère, de croire à nouveau qu'une solution peut finalement être trouvée.
Elemiah a écrit :Beaucoup de dévotion pour ta femme c'est admirable.
Trop, c'est sûr...
Mais en même temps, si tu étais mariée à un mec et que tu découvres qu'il soit atteint de la maladie d’Alzheimer, ou qu'il fasse un AVC dont les séquelles le laissent à moitié de ses capacités, tu ferais probablement la même chose...
Si j'étais un mec extraordinaire, j'aurais tout compris depuis le début. Je suis juste un mec normal qui patauge et se paume un peu dans les méandres psychologiques que nous créons nous mêmes parfois...
Mais je fais de mon mieux.
Bonne journée à vous