Jamais 2 sans 3...
Posté : jeu. 17 août 2006 04:06
Je suis en couple depuis maintenant 11 ans. Dès le départ, ce fut le coup de foudre. Je venais de laisser ma copine du moment et elle, ma future, vivait des difficultés avec son conjoint. La passion étant trop dévorante, nous sommes passés ? l’acte avant qu’elle ne le laisse, chose qu’elle fit 3 semaines plus tard.
Nous avons donc commencé officiellement notre relation ? ce moment. La suite ne fut cependant pas parfaite. Ayant un enfant avec l’ex, elle le voit ? toutes les semaines, chose normale, mais elle n’a pas totalement consumée la coupure. Ces 3 mois vont être témoins de passion torride et en même temps de doute et de remise en question. Certain jours, elle veut être seule et réfléchir. En bon gars, je la laisse ? ses besoins. Or, un de ces soirs, l’ex se pointe pour lui parler. Cela finit dans le lit.
Elle avoue tout 2 semaines plus tard. Je pardonne, bien que de travers. S’ensuit ? nouveau des passages en montagnes russes pour enfin, au bout de 3 autres mois, un retour avec lui. Après une semaine, elle le plaque pour de bon. On se revoit, elle me parle et me demande qu’on recommence ? nouveau, nos 6 premiers mois ensemble ayant été un peu précipités.
Dac! Je crois au deuil du couple, qu’on laisse ou se faire laisser. Je reste cependant écorché, mais je suis prêt ? passer l’éponge puisque je crois en nous. Nous filons le parfait bonheur, avons des enfants, notre première maison, que dire de plus.
Après 6 ans et la naissance de notre dernier enfant, elle me fait part de son désir de sortir avec sa grande amie (elles se connaissent depuis une douzaine d’année et son amie est en couple depuis une quinzaine), question de prendre un verre, se changer les idées. Elle est encore sur son congé parental et s’emmerde royalement ? la maison. Alors je me dis, pourquoi pas !!!
Elle se rend dans ce petit bar, non loin de chez nous, où son amie et son groupe de connaissances sont pour prendre un verre les jeudis. Tous des couples stables qui se connaissent depuis des années. Moi le jeudi, j’ai des activités avec mes amis du collège (20 ans ? se connaître et s’endurer, pratiquement une relation de couple!). Elle me demande d’y aller avec elle de temps en temps, mais je suis pris. Elle n’en fait pas de cas.
Puis, un soir que je vais la chercher ? sa demande, après ma sortie entre « boys », elle me présente un ami qu’elle s’est fait dans ce petit bar. Il est bien gentil, me serre la main en me disant que j’ai absolument rien ? craindre et qu’elle est bien chanceuse d’être avec un gars comme moi.
S’ensuit une fréquentation plus régulière avec son ami. Elle l’invite ? la maison pour souper, présente les enfants, m’endort. Elle se met ? sortir non plus seulement les jeudis, mais en milieu et en début de semaine, toujours en compagnie de son ami. Ça dure près de 3 semaines et enfin, un samedi soir, elle rentre vers 5 :00 le matin. Moi, je l’attends, ne pouvant aller la chercher puisque je surveille les mousses. Le vase déborde. Je lui demande s’il s’est passé quelque chose avec le gars, elle me dit qu’ils se sont seulement embrassés. J’ai peine ? y croire et pendant 6 mois je la talonne afin de la coincer dans un mensonge. Peine perdue. Je me doutais de quelque chose depuis un bout de temps, mais comme plusieurs, j’avais comme réaction de me dire que je pouvais lui faire confiance, que je ne voulais pas passer pour un possessif maladif, un jaloux obstiné. Entre temps, j’exige qu’elle cesse toute relation avec lui, chose qu’elle fait, du moins, ? ses dires. On change de quartier et elle en profite pour retourner sur les bancs d’école.
Deux ans plus tard, n’y tenant plus, elle m’avoue tout un soir ? la maison. Elle a couché avec lui. La douche froide au corps et une autre chaude aux fesses…
Elle me dit qu’elle répondra ? toutes mes questions, qu’elle ne veut plus rien me cacher. Alors s’ensuit un véritable interrogatoire de ma part. Erreur!!! Je suis tombé dans le piège du «dis-moi tout!», les détails, les heures, les endroits. Je dois tout reconstituer, ou j’étais ? ce moment afin de voir où je m’étais endormi… je l’étais depuis le début…
Je consulte parce que sinon, je vais «pêter au frette» comme on dit par chez nous.
Je fini par en revenir, mais je reste longtemps ? me demander ce qu’il me reste ? faire, la laisser (en plein milieu d’un cours professionnel avec 4 enfants ? garde partagée) ou rester et recoller les morceaux. J’opte pour le second choix.
C’était il y a maintenant 3 ans. Depuis, elle a fini son cours et travaille dans le milieu de la santé. Nous avons recommencé ? sortir ensemble, aller danser et prendre un petit verre.
Jusqu'en novembre dernier.
Le frère de sa grande amie, qui est aussi un de nos amis depuis les 10 dernières années, est tombé célibataire en juillet 2005. On s’est mis ? sortir en groupe et on avait beaucoup de plaisir. Cependant, en novembre, elle s’est mise ? n’avoir du plaisir qu’avec lui. On sortait et une fois rendu, elle me plaquait l? pour aller danser avec lui et ne s’occupait plus du tout de moi. C’est pas que j’ai besoin de me faire prendre la main, mais un minimum d’intérêt pour la douce moitié, un clin d’œil, un léger murmure ? l’oreille (quoique avec la musique jouant aussi fort…), un petit geste quoi! Non, rien du tout.
On allait chez lui et elle voulait rester jusqu’aux petites heures du matin ? boire et danser. Durant cette période, je rentrais seul puisqu’elle ne voulait absolument pas revenir avec moi et lors de nos relations, elle semblait être plus ailleurs qu'avec moi. Pendant les mois suivants, les crises de couples se sont succédées ? un rythme effarant, moi étant certain qu’il se passait quelque chose et elle niant le tout avec véhémence. Le spectre du passé refaisait surface.
S’est-il passé quelque chose entre elle et lui ? Lui m'a dit qu'il ne s’est rien passé. Et selon elle, elle a eu un dérapage, un moment de retour ? l’adolescence où plus rien n’a d’importance ? part le plaisir du moment mais aucune triche.
J’avoue que je ne sais plus quoi penser. Qui triche 1 fois, trichera dit-on ?
Nous avons donc commencé officiellement notre relation ? ce moment. La suite ne fut cependant pas parfaite. Ayant un enfant avec l’ex, elle le voit ? toutes les semaines, chose normale, mais elle n’a pas totalement consumée la coupure. Ces 3 mois vont être témoins de passion torride et en même temps de doute et de remise en question. Certain jours, elle veut être seule et réfléchir. En bon gars, je la laisse ? ses besoins. Or, un de ces soirs, l’ex se pointe pour lui parler. Cela finit dans le lit.
Elle avoue tout 2 semaines plus tard. Je pardonne, bien que de travers. S’ensuit ? nouveau des passages en montagnes russes pour enfin, au bout de 3 autres mois, un retour avec lui. Après une semaine, elle le plaque pour de bon. On se revoit, elle me parle et me demande qu’on recommence ? nouveau, nos 6 premiers mois ensemble ayant été un peu précipités.
Dac! Je crois au deuil du couple, qu’on laisse ou se faire laisser. Je reste cependant écorché, mais je suis prêt ? passer l’éponge puisque je crois en nous. Nous filons le parfait bonheur, avons des enfants, notre première maison, que dire de plus.
Après 6 ans et la naissance de notre dernier enfant, elle me fait part de son désir de sortir avec sa grande amie (elles se connaissent depuis une douzaine d’année et son amie est en couple depuis une quinzaine), question de prendre un verre, se changer les idées. Elle est encore sur son congé parental et s’emmerde royalement ? la maison. Alors je me dis, pourquoi pas !!!
Elle se rend dans ce petit bar, non loin de chez nous, où son amie et son groupe de connaissances sont pour prendre un verre les jeudis. Tous des couples stables qui se connaissent depuis des années. Moi le jeudi, j’ai des activités avec mes amis du collège (20 ans ? se connaître et s’endurer, pratiquement une relation de couple!). Elle me demande d’y aller avec elle de temps en temps, mais je suis pris. Elle n’en fait pas de cas.
Puis, un soir que je vais la chercher ? sa demande, après ma sortie entre « boys », elle me présente un ami qu’elle s’est fait dans ce petit bar. Il est bien gentil, me serre la main en me disant que j’ai absolument rien ? craindre et qu’elle est bien chanceuse d’être avec un gars comme moi.
S’ensuit une fréquentation plus régulière avec son ami. Elle l’invite ? la maison pour souper, présente les enfants, m’endort. Elle se met ? sortir non plus seulement les jeudis, mais en milieu et en début de semaine, toujours en compagnie de son ami. Ça dure près de 3 semaines et enfin, un samedi soir, elle rentre vers 5 :00 le matin. Moi, je l’attends, ne pouvant aller la chercher puisque je surveille les mousses. Le vase déborde. Je lui demande s’il s’est passé quelque chose avec le gars, elle me dit qu’ils se sont seulement embrassés. J’ai peine ? y croire et pendant 6 mois je la talonne afin de la coincer dans un mensonge. Peine perdue. Je me doutais de quelque chose depuis un bout de temps, mais comme plusieurs, j’avais comme réaction de me dire que je pouvais lui faire confiance, que je ne voulais pas passer pour un possessif maladif, un jaloux obstiné. Entre temps, j’exige qu’elle cesse toute relation avec lui, chose qu’elle fait, du moins, ? ses dires. On change de quartier et elle en profite pour retourner sur les bancs d’école.
Deux ans plus tard, n’y tenant plus, elle m’avoue tout un soir ? la maison. Elle a couché avec lui. La douche froide au corps et une autre chaude aux fesses…
Elle me dit qu’elle répondra ? toutes mes questions, qu’elle ne veut plus rien me cacher. Alors s’ensuit un véritable interrogatoire de ma part. Erreur!!! Je suis tombé dans le piège du «dis-moi tout!», les détails, les heures, les endroits. Je dois tout reconstituer, ou j’étais ? ce moment afin de voir où je m’étais endormi… je l’étais depuis le début…
Je consulte parce que sinon, je vais «pêter au frette» comme on dit par chez nous.
Je fini par en revenir, mais je reste longtemps ? me demander ce qu’il me reste ? faire, la laisser (en plein milieu d’un cours professionnel avec 4 enfants ? garde partagée) ou rester et recoller les morceaux. J’opte pour le second choix.
C’était il y a maintenant 3 ans. Depuis, elle a fini son cours et travaille dans le milieu de la santé. Nous avons recommencé ? sortir ensemble, aller danser et prendre un petit verre.
Jusqu'en novembre dernier.
Le frère de sa grande amie, qui est aussi un de nos amis depuis les 10 dernières années, est tombé célibataire en juillet 2005. On s’est mis ? sortir en groupe et on avait beaucoup de plaisir. Cependant, en novembre, elle s’est mise ? n’avoir du plaisir qu’avec lui. On sortait et une fois rendu, elle me plaquait l? pour aller danser avec lui et ne s’occupait plus du tout de moi. C’est pas que j’ai besoin de me faire prendre la main, mais un minimum d’intérêt pour la douce moitié, un clin d’œil, un léger murmure ? l’oreille (quoique avec la musique jouant aussi fort…), un petit geste quoi! Non, rien du tout.
On allait chez lui et elle voulait rester jusqu’aux petites heures du matin ? boire et danser. Durant cette période, je rentrais seul puisqu’elle ne voulait absolument pas revenir avec moi et lors de nos relations, elle semblait être plus ailleurs qu'avec moi. Pendant les mois suivants, les crises de couples se sont succédées ? un rythme effarant, moi étant certain qu’il se passait quelque chose et elle niant le tout avec véhémence. Le spectre du passé refaisait surface.
S’est-il passé quelque chose entre elle et lui ? Lui m'a dit qu'il ne s’est rien passé. Et selon elle, elle a eu un dérapage, un moment de retour ? l’adolescence où plus rien n’a d’importance ? part le plaisir du moment mais aucune triche.
J’avoue que je ne sais plus quoi penser. Qui triche 1 fois, trichera dit-on ?