grabuge a écrit :Hello tous !
'Lut !
grabuge a écrit :je me pose un peu pour donner des nouvelles.
Tant mieux
grabuge a écrit :Ces vacances n'ent furent pas vraiment (vacance = état de disponibilité, de tranquillité ?). PLutôt des tortures intérieures exactement comme les "montagnes russes" décrites par SP.
Maintenant, je parle d'effet space mountain. Les montagnes russes, c'est au début : trèèèèèèèès haut (en fait au niveau de la mer) puis en suite trèèèèèèès bas !!!! Puis vient l'effet space mountain : en haut, en bas, un looping, une vrille, deux vrilles. Une chute, ralentissement, ça remonte. D'abord montagnes russes. Ensuite space mountain.
grabuge a écrit : Montagnes russes que l'on ne ressent pas en période de break, le break entrainant plutôt tristesse et angoisse (sevrage ? )
C'est tout à fait ça.
grabuge a écrit : On peut en conclure que ces relations toxiques (il faut bien appeler un chat un chat) constituent une drogue dure pour nous.
Si toi aussi tu as le droit d'avoir des hommes objets à demeure, la relation n'est plus toxique !
grabuge a écrit :Dois-je faire appel à un exorciste :-)?
Ni le coeur, ni la raison. Appelle un exorciste.
grabuge a écrit :La victime c'est moi; pas toi, je le répète à l'envie . Même s'il me renvoie à ce qu'il a vécu dans son enfance, qui explique sans doute ses travers ,
Deux victimes en fait, mais pas des mêmes choses. Cela dit, les traumas deviennent vite des alibis. M'en vais dire deux mots à Dom là-dessus...
grabuge a écrit :Le seul reproche que je puisse me faire est d'avoir été aveugle et sourde à ses allusions lorsque je l'a rencontré, il m'avait vite fait comprendre (dés notre première "nuit !!) qu'il avait déjà fréquenté des p.. pendant son mariage, mais c'était présenté de la façon suivante : "ma femme suite à sa maladie (oui elle a souffert d'un cancer) ne pouvait plus faire l'amour, c'était physiquement impossible "MOI (imaginant une ablation de l'utérus ou qqchose comme çà : "ah bon, mais comment vous faisiez alors ?"LUI : "j'allais voir des professionnelles" MOI (haut le coeur ... ) (immédiatement se met en place dans ma tête un raisonnement faux : il faisait celà par compensation, impossible qu'il recommence s'il a ce qu'il veut avec moi). Bref je n'ai pas envisagé une seul seconde qu'il s'agissait d'une addiction.
On s'est TOUS fait piéger. Parfois même, le cocufieur lui-même se piège tout seul (qui par exemple ? Heu... Ma femme tiens...)
grabuge a écrit :Et j'aime le romantisme, ne suis pas du tout libertine , alors ??
C'est à ça qu'on mesure qu'une relation est toxique. La toxicité étant une notion relative (pour ceux qui le savaient pas). En revanche, "ne pas pouvoir s'empêcher de..." c'est bien une maladie. On mélange pas tout siouplé... Bon sert à rien ce que j'ai dit mais je ferai une citation pour réexpliquer quand l'occasion se présentera.
grabuge a écrit :Il y a toujours eu donc chez lui quelque chose qui m'attire et me correspond, et qui rend si difficile cette rupture puisqu'en quelque sorte j'ai l'impression de me tuer moi même lorsque je le rejette .
L'occasion pour moi de vous présenter la chose : quand on aime, on "dépose" en quelque sorte une partie de soi dans l'autre. Lorsque l'autre fait quelque chose qui ne correspond pas à ce que nous sommes, il se passe un phénomène étrange : on SE sent sale (alors que c'est notre "moitié" - tiens, tiens... - qui a fauté). Vous avez mal, alors que vous n'avez rien fait. Vous n'étiez même pas là la plupart du temps. C'est cette partie "déposée" qui souffre. Quand on a "déposé" une trop grande partie de soi, il ne reste pas grand chose à l'intérieur. Tous les cocus ont vécu ça. Avec la douleur, on reprend sa part au fur et à mesure.
Pour le cocufieur en revanche, se passe autre chose : il ne tient pas compte de cette partie de vous. Il s'intéresse à lui seul. Capable de larguer les amarres le temps d'une aventure avec un arrière fond "d'amnésie" amoureuse. C'est quand la rupture se présente que la "conscience" de cette part déposée prend forme dans l'esprit vagabond.
Et toi Grab, que fais-tu de sa "part" de lui en toi ? Comme tout le monde : tu la frappes et la caresse en même temps. Quand tu la frappes, ça TE fait mal, parce qu'elle est liée. Faut se délier. Pourquoi pas rester ensemble et tenter une reconstruction ? Mais il faut se délier.
grabuge a écrit : Et pourtant (coucou DOM !!) ce qu'il a fait est pour moi la pire des choses, j'aurais plus facilement excuser une passade amoureuse. Mais le fait qu'il soit tombé amoureux d'une autre m'aurait peut-être jetée dans une angoisse plus grande encore car celà aurait remis en cause ses sentiments .. enfin inutile d'imaginer la peste après avoir subi le choléra.
Grab j'ai eu les deux. C'est pire l'un comme l'autre.
grabuge a écrit :Il me dit qu'il veut sortir de la culpabilité : je pense pour ma part qu'on a le droit d'en sortir qu'après avoir fait une réparation.
'Reusement t'es lucide toi !
grabuge a écrit :Mais comme il le dit lui même c'est irréparable... en effet. La questionest donc : comment vivre avec cet ruc cassé ?
grabuge a écrit :Bon je reviens vers vous dés que je peux. Sommes donc à nouveau retombés dans un entre deux, il va alterner entre chez ses parents et chez nous.
Entre deux en effet. Il va arriver à s'arrêter ou bien ?
grabuge a écrit : C'est moi à chaque fois le mois dernier qui craquait et le faisait revenir .. c'est moi qui ai honte de ma c.....ie. Seule SO je pense peut me comprendre ici !!
Prétentieuse va !
Ca fait combien de temps que tu galères ?
Combien de temps pour So ?
Allez, bon courage again and again !!!