Lautrec a écrit : ↑lun. 14 août 2017 13:21
Sans Prétention a écrit : ↑lun. 7 août 2017 17:03
Ma femme vient de faire l'aveu à mon fils de 12 ans de son écart (il y en a eu plusieurs mais une chose à la fois...).
Eeeet ben, mieux vaut tard que jamais.
La question se pose parfois pour les "cocus".
Ne pas rentrer dans les détails sordides. Evidemment. Mais aider l'enfant dans sa construction d'adulte en lui signifiant que le couple ce n'est pas nécessairement ce qu'il a vu (papa dépressif limite suicidaire et mère "absente", limite inconsciente
) c'est important.
Après, cela ne suffit pas : il faut ensuite se positionner...
Affirmer ce qu'on est, plus encore, et montrer que "l'échec" du couple n'est pas héréditaire.
Ce qui ont trouvé chaussure à leur pied après pareil désastre (peu de temps après), s'en sortent mieux que les autres car ils ont une "confirmation" que tout cela peut être dépassé. Il y a également une cohérence visible entre le fait de "rester droit dans ses bottes" et le fait de mettre hors jeu le parent infidèle. Et vis-à-vis des enfants, il y a à dire sur le parent infidèle... (Stop polémiques, les Adultèmes parlent d'eux-mêmes).
Pour les véritables reconstruits, il en va de même, mais avec plus de séquelles et moins de cohérence globale. Donc des égoûts à évacuer, pas mal de temps.
Pour ceux qui restent, et dans la souffrance... courage.
Mais cela ne fait confirmer tout ce qui est dit sur le site depuis longtemps déjà (il faut écouter les anciens et adapter, mais les écouter tout de même) :
on ne reconstruit pas un couple sans se reconstruire soi.
A la limite je dirais comme Ananké (je crois) : à charge de celui/celle qui a détruit le couple de le reconstruire (puisqu'il/elle est responsable de sa ruine - le mot n'est pas trop fort dans certains cas) et à charge à l'ex cocu de se redéfinir comme n'étant plus une victime.
Se reconstruire, mais en plus fort : sans avoir PEUR de perdre son compagnon qui, preuve à l'appui, ne mérite pas autant d'investissement amoureux que par le passé.
C'est triste à dire mais quand on est cocu c'est qu'on portait le couple tout seul.
Et dans les cas de figure où le "cocu" est en partie responsable du naufrage du bateau de croisière amoureux (cela arrive mais ce n'est pas systématique, que ce soit dit !), la "stratégie" consistant à fuir dans d'autres bras reste une mauvaise réponse à une bonne question.
Il y a en effet du 50/50 dans le (dys)fonctionnement d'un duo.
Il ne peut y avoir de 50/50 dans l'infidélité parce que d'abord l'option de la fuite dans d'autres draps est bien un choix non concerté.
Ensuite parce que l'un se sera fait (secrètement) plaisir, en vivant à crédit sur le dos de son partenaire.
A l'un : la surveillance des enfants, la dépression, la gestion de la charge mentale de la survie du couple, pour l'autre... Ben, vous savez quoi.