Vos dons permettent de faire vivre l'association Faire un don
3 ans après
Modérateur : Sans Prétention
Re: 3 ans après
Coucou,
Comme nous sommes dans une période où les violences, qu’elles soient physique, verbales ou mentales sont légions sur le site (c’est assez incroyable et surtout pitoyable), j’en profite pour faire un petit retour sur la discussion (si on peut appeler ça ainsi) que j’ai initiée avec ma femme durant les vacances.
Pour rappel, je me trouve depuis 4 ans dans une (mon) optique de reconstruction.
- Reconstruction de mon couple.
- Mais surtout reconstruction et apprentissage de «ou vais-je, où cours-je, vers quel état gère ». Qui suis-je quoi…
Si je reste par confort ? Oui . Je me reconstruis à l’ombre des murs en ruines de mon couple, posé sur le sable sur lequel nous avons fondé notre couple (je tente une référence biblique).
Et, oui, grand naïf, grand utopiste, grand con, ce que vous voulez. J’espère encore pouvoir, un jour, retrouver le bonheur dans mon couple (même si je n’y crois pas). Retomber amoureux si on peut dire . On ne se refait pas, c’est comme ça. Certains doivent être sûrs d’avoir raclés le fond des abysses avant de remonter.
Bref.
Donc, j’ai eu une discussion avec ma femme dans laquelle j’ai été très clair. Je lui ai dit que depuis ces 4 ans de reconstruction, je lui ai souvent lancé des messages dans lesquels je lui faisais part de mon mal-être, du fait que je n’arrivais pas à guérir de ces trahisons et que cela me rongeait encore chaque jour. Qu’elle avait avancé en me laissant sur le côté du chemin.
Je lui ai fait comprendre que ma cicatrice s’était infectée sous les points de sutures et que la gangrène guettait. Et qui dit gangrène, dit amputation du membre infecté.
En plus de ceci, je lui ai fait part de mon inscription sur un site de rencontre…… rencontres de cornus… C’est sûrement le seul moment où ses yeux se sont ouverts . Je lui ai dit que ça faisait du bien de parler mais aussi du bien d’aider.
Plusieurs choses en sont ressorties :
- Madame : « ah ben voilà pourquoi tu guéris pas. Si tu rabâches encore ces histoires avec des personnes de ton espèce , tu ne guériras jamais. Je parie qu’elles te disent de divorcer parce que je suis un monstre.»
Déjà là, ça coince (je me souviens avoir bu une énorme gorgée de cet excellent ValPolicella. Un crime pour un vin pareil ). Je pensais initier la conversation de cette manière mais j’ai réalisé qu’elle se foutait royalement de ce site et des personnes qui s’y trouvaient. La preuve ? Elle ne m’a même pas demandé ni mon pseudo, ni le nom du site. Si c’eut été moi…… bref.
- Second point : vu que cette discussion semblait l’intéresser comme une étape du Tour de France dans le désert, je lui ai dit :
« J’ai un aveu à te faire. »
Elle de me répondre « t’as rencontré une nana sur ce site, J’en suis sûr !»
- Moi « Ben non…. C’est pas vraiment le but de ce genre de site en fait. Y’a aussi des sites où on cherche pas forcément à baiser. Laisse tomber, c’est pour les gens qui ont du cœur.… Mais j’ai effectivement rencontré des gens qui se trouvent être la crème de l’humanité (humanisme ?). Et parmi toutes ces merveilleuse personnes (je parle de vous tous ), oui, j’ai rencontré 2 personnes en particulier, dont nos atomes crochus ont crochés. »
Là, ses yeux se sont de nouveaux ouverts.
Moi « Mais c’est un garçon et ça n’a rien à voir avec du sexe. » Elle était presque déçue. Vous comprenez peut-être l’état d’esprit de la bête…
Elle : « Alors voilà pourquoi tu passes tes soirées sur le balcon à fumer et à être sur ton phone ? Pour vous morfondre dans ces histoires en discutant entre cocus ? »
Moi « Heu….. oui mais aussi un peu beaucoup parce que, comme avant, tu passes tes soirées sur le pc ? Mais sérieux, ça te fais pas plus que ça de réaliser qu’après 4 ans, j’en sois à être « corne d’argent » sur ce genre de site ? » Pas de réponse…
Du coup, j’enfonce le clou.
Moi « tu sais, sur le site, y’a un brave homme pour qui le choc a été tel qu’il en est arrivé au suicide à cause de l’adultère. «
Elle « mais c’est pas à cause de l’adultère qu’il s’est suicidé. Il déprimait sûrement bien avant. »
Moi "et c'est tout ce que tu as à dire?"
Elle "je le connais pas, je m'en fous".
Ca, c’est de l’empathie hein ? Sachez, que, du coup, la conversation s’est fermée. Mon appétit s’est coupé et cela m’a ôté toute envie de continuer de parler à ce mur (heureusement, il restait le Valpolicella, ouf!).
Et comme d’habitude, j’ai eu droit au sempiternel « Mais on s’aime maintenant ! Tout va bien entre nous ! »
« Heu……. »
Je me doutais bien qu’elle n’aurait pas l’audace de Madame Usum. Je pensais bien qu’elle ne viendrait sûrement pas lire mes posts. Je pensais juste initier la discussion en lui faisant découvrir que moi aussi, je traçais ma route sans le lui dire. Que j’avais aussi un jardin secret. Sauf que je le lui mettais à disposition. Elle n’en a pas voulu, n’en parlons plus (tintintinnnn dirait Renaud).
Cela dit, il faut reconnaître que cette discussion, bien qu’elle ait volé plus bas que Terre, a eu l’effet de rendre Madame nettement moins agressive. Là, oui, j'ai fait mouche.
Surtout ne pas approfondir plus que ça, ça risquerait de faire ressortir des choses. « Mais je veux bien admettre que je pourrais mieux te parler. » A-t-elle dû se dire.
Avec elle, comme avec d’autres cf de ce site c’est « on fait des efforts sur la forme mais sur le fond, comme MOI je vais bien, on ne va pas plus loin ». Comment ça superficialité ?
Et pour en revenir aux violences, sachez que ce genre de conversations s’apparente aussi à de la violence. De la violence mentale. Elle est passée de la violence verbale, à la violence mentale. Même pas mal…
Ben, merde alors ! J’ai beau essayer d’y croire encore, de m’accrocher, d’insister, certains murs n’ont décidément pas d’oreilles.
Mon état d’esprit actuel ? Je vais bien. Cela m’a paradoxalement conforté dans le fait que je ne vais pas partir de suite de chez MOI, même si l’envie me turlupine, bousiller ce que j’ai construit de mes mains, tant que je ne me sens pas mûre. Car oui, je suis honnête, je me sens encore trop faible pour affronter la suite (Bon, pour le grand Amour, je me barre demain, c’est sûr ! Je l’ai vécu en faux avec une brouteuse.) Alors je me bouge. Je fais des trucs pour moi, sans lui demander, tel le petit caniche qui voudrait sortir pisser contre son réverbère. Je vis ma vie. Ai-je tort ou raison ? Je ne me pose pas la question. Je le fais. Je le vis. Et n’est-ce pas là l’essentiel ? D’abord apprendre à s’aimer, se connaître, avant de partir en courant et de refaire les mêmes erreurs ?
Par contre, je suis devenu intraitable sur certaines choses et elle le sent. Et ça la dérange. Et tant mieux ! Des fois qu’elle me fasse une crise de prise de conscience.
Mais la violence verbale que je subissais en permanence s’estompe sous le poids de ma répartie. Et lorsqu’elle commence, je me réfugie dans un silence de cathédrale. Je lui ai dit d’ailleurs que chaque fois qu’elle me traitait comme un chien, elle ne faisait que de s’éloigner de moi. Et ça marche. Pour l’instant. Sauf que je ne ressens plus rien par rapport à elle et ceci à tendance à se confirmer.
Croyez en vos décisions ! Croyez en vous ! Vous valez de l’or ! Ne laissez personne vous dire que vous ne prenez pas le bon chemin, car nous avons tous un chemin différent, il suffit de ne pas s'y précipité sans carte ou boussole. Chacun doit prendre le temps qui lui convient pour se "réparer" et ceci est ma conviction.
Salutations à tous !
Comme nous sommes dans une période où les violences, qu’elles soient physique, verbales ou mentales sont légions sur le site (c’est assez incroyable et surtout pitoyable), j’en profite pour faire un petit retour sur la discussion (si on peut appeler ça ainsi) que j’ai initiée avec ma femme durant les vacances.
Pour rappel, je me trouve depuis 4 ans dans une (mon) optique de reconstruction.
- Reconstruction de mon couple.
- Mais surtout reconstruction et apprentissage de «ou vais-je, où cours-je, vers quel état gère ». Qui suis-je quoi…
Si je reste par confort ? Oui . Je me reconstruis à l’ombre des murs en ruines de mon couple, posé sur le sable sur lequel nous avons fondé notre couple (je tente une référence biblique).
Et, oui, grand naïf, grand utopiste, grand con, ce que vous voulez. J’espère encore pouvoir, un jour, retrouver le bonheur dans mon couple (même si je n’y crois pas). Retomber amoureux si on peut dire . On ne se refait pas, c’est comme ça. Certains doivent être sûrs d’avoir raclés le fond des abysses avant de remonter.
Bref.
Donc, j’ai eu une discussion avec ma femme dans laquelle j’ai été très clair. Je lui ai dit que depuis ces 4 ans de reconstruction, je lui ai souvent lancé des messages dans lesquels je lui faisais part de mon mal-être, du fait que je n’arrivais pas à guérir de ces trahisons et que cela me rongeait encore chaque jour. Qu’elle avait avancé en me laissant sur le côté du chemin.
Je lui ai fait comprendre que ma cicatrice s’était infectée sous les points de sutures et que la gangrène guettait. Et qui dit gangrène, dit amputation du membre infecté.
En plus de ceci, je lui ai fait part de mon inscription sur un site de rencontre…… rencontres de cornus… C’est sûrement le seul moment où ses yeux se sont ouverts . Je lui ai dit que ça faisait du bien de parler mais aussi du bien d’aider.
Plusieurs choses en sont ressorties :
- Madame : « ah ben voilà pourquoi tu guéris pas. Si tu rabâches encore ces histoires avec des personnes de ton espèce , tu ne guériras jamais. Je parie qu’elles te disent de divorcer parce que je suis un monstre.»
Déjà là, ça coince (je me souviens avoir bu une énorme gorgée de cet excellent ValPolicella. Un crime pour un vin pareil ). Je pensais initier la conversation de cette manière mais j’ai réalisé qu’elle se foutait royalement de ce site et des personnes qui s’y trouvaient. La preuve ? Elle ne m’a même pas demandé ni mon pseudo, ni le nom du site. Si c’eut été moi…… bref.
- Second point : vu que cette discussion semblait l’intéresser comme une étape du Tour de France dans le désert, je lui ai dit :
« J’ai un aveu à te faire. »
Elle de me répondre « t’as rencontré une nana sur ce site, J’en suis sûr !»
- Moi « Ben non…. C’est pas vraiment le but de ce genre de site en fait. Y’a aussi des sites où on cherche pas forcément à baiser. Laisse tomber, c’est pour les gens qui ont du cœur.… Mais j’ai effectivement rencontré des gens qui se trouvent être la crème de l’humanité (humanisme ?). Et parmi toutes ces merveilleuse personnes (je parle de vous tous ), oui, j’ai rencontré 2 personnes en particulier, dont nos atomes crochus ont crochés. »
Là, ses yeux se sont de nouveaux ouverts.
Moi « Mais c’est un garçon et ça n’a rien à voir avec du sexe. » Elle était presque déçue. Vous comprenez peut-être l’état d’esprit de la bête…
Elle : « Alors voilà pourquoi tu passes tes soirées sur le balcon à fumer et à être sur ton phone ? Pour vous morfondre dans ces histoires en discutant entre cocus ? »
Moi « Heu….. oui mais aussi un peu beaucoup parce que, comme avant, tu passes tes soirées sur le pc ? Mais sérieux, ça te fais pas plus que ça de réaliser qu’après 4 ans, j’en sois à être « corne d’argent » sur ce genre de site ? » Pas de réponse…
Du coup, j’enfonce le clou.
Moi « tu sais, sur le site, y’a un brave homme pour qui le choc a été tel qu’il en est arrivé au suicide à cause de l’adultère. «
Elle « mais c’est pas à cause de l’adultère qu’il s’est suicidé. Il déprimait sûrement bien avant. »
Moi "et c'est tout ce que tu as à dire?"
Elle "je le connais pas, je m'en fous".
Ca, c’est de l’empathie hein ? Sachez, que, du coup, la conversation s’est fermée. Mon appétit s’est coupé et cela m’a ôté toute envie de continuer de parler à ce mur (heureusement, il restait le Valpolicella, ouf!).
Et comme d’habitude, j’ai eu droit au sempiternel « Mais on s’aime maintenant ! Tout va bien entre nous ! »
« Heu……. »
Je me doutais bien qu’elle n’aurait pas l’audace de Madame Usum. Je pensais bien qu’elle ne viendrait sûrement pas lire mes posts. Je pensais juste initier la discussion en lui faisant découvrir que moi aussi, je traçais ma route sans le lui dire. Que j’avais aussi un jardin secret. Sauf que je le lui mettais à disposition. Elle n’en a pas voulu, n’en parlons plus (tintintinnnn dirait Renaud).
Cela dit, il faut reconnaître que cette discussion, bien qu’elle ait volé plus bas que Terre, a eu l’effet de rendre Madame nettement moins agressive. Là, oui, j'ai fait mouche.
Surtout ne pas approfondir plus que ça, ça risquerait de faire ressortir des choses. « Mais je veux bien admettre que je pourrais mieux te parler. » A-t-elle dû se dire.
Avec elle, comme avec d’autres cf de ce site c’est « on fait des efforts sur la forme mais sur le fond, comme MOI je vais bien, on ne va pas plus loin ». Comment ça superficialité ?
Et pour en revenir aux violences, sachez que ce genre de conversations s’apparente aussi à de la violence. De la violence mentale. Elle est passée de la violence verbale, à la violence mentale. Même pas mal…
Ben, merde alors ! J’ai beau essayer d’y croire encore, de m’accrocher, d’insister, certains murs n’ont décidément pas d’oreilles.
Mon état d’esprit actuel ? Je vais bien. Cela m’a paradoxalement conforté dans le fait que je ne vais pas partir de suite de chez MOI, même si l’envie me turlupine, bousiller ce que j’ai construit de mes mains, tant que je ne me sens pas mûre. Car oui, je suis honnête, je me sens encore trop faible pour affronter la suite (Bon, pour le grand Amour, je me barre demain, c’est sûr ! Je l’ai vécu en faux avec une brouteuse.) Alors je me bouge. Je fais des trucs pour moi, sans lui demander, tel le petit caniche qui voudrait sortir pisser contre son réverbère. Je vis ma vie. Ai-je tort ou raison ? Je ne me pose pas la question. Je le fais. Je le vis. Et n’est-ce pas là l’essentiel ? D’abord apprendre à s’aimer, se connaître, avant de partir en courant et de refaire les mêmes erreurs ?
Par contre, je suis devenu intraitable sur certaines choses et elle le sent. Et ça la dérange. Et tant mieux ! Des fois qu’elle me fasse une crise de prise de conscience.
Mais la violence verbale que je subissais en permanence s’estompe sous le poids de ma répartie. Et lorsqu’elle commence, je me réfugie dans un silence de cathédrale. Je lui ai dit d’ailleurs que chaque fois qu’elle me traitait comme un chien, elle ne faisait que de s’éloigner de moi. Et ça marche. Pour l’instant. Sauf que je ne ressens plus rien par rapport à elle et ceci à tendance à se confirmer.
Croyez en vos décisions ! Croyez en vous ! Vous valez de l’or ! Ne laissez personne vous dire que vous ne prenez pas le bon chemin, car nous avons tous un chemin différent, il suffit de ne pas s'y précipité sans carte ou boussole. Chacun doit prendre le temps qui lui convient pour se "réparer" et ceci est ma conviction.
Salutations à tous !
« On a deux vies, et la deuxième commence quand on se rend compte qu’on n’en a qu’une », Confucius.
-
- Cornes d'Or
- Messages : 426
- Enregistré le : jeu. 26 nov. 2015 17:38
Re: 3 ans après
La chose que je retiens mon cher Fishbone est la peine et la tristesse, de voir cette main tendu, cette bouée lancée, ce crie du cœur remplis d'honnêteté: rejeté, pire bafoué, méprisé dans ton vouloir de construire, et d'être reconnu et entendu dans ta douleur.
Je ne sais pas quoi d'autre te dire, tu connais ma philosophie du soi avant tout, car il n'y a rien de plus important et à la fin il ne reste que soi avec sa légende.
Vient "tromper" ta douce vipère avec moi la semaine prochaine, on boira des verres et on se dira les vraies affaire sans filtre et sans mur
Je suis de tout cœur avec toi, et surtout ne t'oublie pas et ne te renie pas, tu vaut la peine et la valeur que tu as est bien plus grande que celle que (reste polie Steel, respires) ta con jointe te porte et surtout te fait ressentir
Take care buddy
Je ne sais pas quoi d'autre te dire, tu connais ma philosophie du soi avant tout, car il n'y a rien de plus important et à la fin il ne reste que soi avec sa légende.
Vient "tromper" ta douce vipère avec moi la semaine prochaine, on boira des verres et on se dira les vraies affaire sans filtre et sans mur
Je suis de tout cœur avec toi, et surtout ne t'oublie pas et ne te renie pas, tu vaut la peine et la valeur que tu as est bien plus grande que celle que (reste polie Steel, respires) ta con jointe te porte et surtout te fait ressentir
Take care buddy
Re: 3 ans après
+1Steelhuman a écrit :Hum, si tu as la chance de lire Le Guerrier de la Lumière de Paulo Coelho, tu verras qu'il y a plusieurs passages sur le fait qu'un guerrier conscient de ses limites et de sa force, parfois se retirera d'un combat ou l'évitera tout simplement, pour gagner la bataille, parfois gagner c'est laisser aller
Re: 3 ans après
Lautrec a écrit :+1Steelhuman a écrit :un guerrier conscient de ses limites et de sa force, parfois se retirera d'un combat ou l'évitera tout simplement, pour gagner la bataille, parfois gagner c'est laisser aller
Re: 3 ans après
Fishbone, j'ai parcouru le chemin que tu suis en ce moment. Y'a pas eu d'issue heureuse pour le couple et j'en ai pris plein la figure.Lautrec a écrit :+1Steelhuman a écrit :un guerrier conscient de ses limites et de sa force, parfois se retirera d'un combat ou l'évitera tout simplement, pour gagner la bataille, parfois gagner c'est laisser aller
Je vois que tu comptes rester, que tu n'es pas prêt à franchir le pas de la sortie. J'ai peur que l'expérience te bousille encore davantage.
Mais c'est ta volonté, je respecte.
Re: 3 ans après
Salut Lautrec,
Merci pour ton avis
Je me permets de relever 2 bouts de tes phrases:
On peut évoquer les raisons "visibles" ou "basiques" si tu préfères, comme le confort, la peur, la lâcheté (ce mot fait mal à l'égo mais parfois, il faut savoir honnête avec soi-même, même si nous sommes pas forcément lâches dans tous les domaines). Je viens de flinguer l'image du Fishbone qui assure là hein? Merdealors
Justement, en pleine réflexion là-dessus, et certaines personnes me disant que je suis encore amoureux de mon bourreau, m'es venu cette idée:
Non, je ne l'aime plus. Par contre, il est difficile de se détacher de l'image de ma femme "d'avant". J'espère toujours qu'elle va me revenir, comme ça, d'un coup de braguette magique. Celle qui, à l'époque, me serrait dans ses bras, celle qui, quand on se voyait, avait cette étincelle si particulière qu'elle m'offrait à chacun de ses regards. Celle qui m'a donné ces adorables petits nains. Celle en qui j'ai placé toute ma confiance et mon Amour. Celle qui n'existe plus........
Oui, je crois que secrètement, et stupidement surtout, même après 4 ans, pouvoir me réveiller de cette longue nuit et m'apercevoir que tout cela n'était qu'un mauvais rêve. Qu'un jour, je lui pardonnerais vraiment, sincèrement. Qu'en réalité, et comme elle me l'affirme, ce n'était pas elle qui a fait toutes ces sa.....ies. Que maintenant, on s'aime comme avant. Comment ça, utopiste?
Ouaip... on appelle ça s'accrocher au passé. Ou courir après une chimère. Ne pas avoir su faire son deuil et j'en passe et des meilleures.
Comme disait l'autre, "tu SAIS". Oui, je sais mais j'y vais quand-même. "quand est con, on est con".
Et un autre point sur le pourquoi j'ai pas encore tout envoyé balader, c'est ce que mes chrétiens de parents m'ont inculqués: le pardon.
J'ai cette conviction que si tu arrives à pardonner, tu en ressors grandi, plus fort. Que si tu pardonnes, tu n'es pas comme "l'autre".
Pour finir, oui, je sais que je me bousille davantage plus le temps passe. Mais voilà, comme tu dis, c'est ma volonté. Ou pas.
Qui va piano, va sano. Sauf que je remplacerais bien le piano par une guitare électrique en ce moment
Merci pour ton avis
Je me permets de relever 2 bouts de tes phrases:
que tu n'es pas prêt à franchir le pas de la sortie
Comme souvent évoqué dans notre troupeau de bovidés, certains doivent ou ressentent ce besoin de devoir griller leur dernière cartouche, de toucher le fond de la fosse septique . Pourquoi? Bonne question, merci de l'avoir poséeMais c'est ta volonté
On peut évoquer les raisons "visibles" ou "basiques" si tu préfères, comme le confort, la peur, la lâcheté (ce mot fait mal à l'égo mais parfois, il faut savoir honnête avec soi-même, même si nous sommes pas forcément lâches dans tous les domaines). Je viens de flinguer l'image du Fishbone qui assure là hein? Merdealors
Justement, en pleine réflexion là-dessus, et certaines personnes me disant que je suis encore amoureux de mon bourreau, m'es venu cette idée:
Non, je ne l'aime plus. Par contre, il est difficile de se détacher de l'image de ma femme "d'avant". J'espère toujours qu'elle va me revenir, comme ça, d'un coup de braguette magique. Celle qui, à l'époque, me serrait dans ses bras, celle qui, quand on se voyait, avait cette étincelle si particulière qu'elle m'offrait à chacun de ses regards. Celle qui m'a donné ces adorables petits nains. Celle en qui j'ai placé toute ma confiance et mon Amour. Celle qui n'existe plus........
Oui, je crois que secrètement, et stupidement surtout, même après 4 ans, pouvoir me réveiller de cette longue nuit et m'apercevoir que tout cela n'était qu'un mauvais rêve. Qu'un jour, je lui pardonnerais vraiment, sincèrement. Qu'en réalité, et comme elle me l'affirme, ce n'était pas elle qui a fait toutes ces sa.....ies. Que maintenant, on s'aime comme avant. Comment ça, utopiste?
Ouaip... on appelle ça s'accrocher au passé. Ou courir après une chimère. Ne pas avoir su faire son deuil et j'en passe et des meilleures.
Comme disait l'autre, "tu SAIS". Oui, je sais mais j'y vais quand-même. "quand est con, on est con".
Et un autre point sur le pourquoi j'ai pas encore tout envoyé balader, c'est ce que mes chrétiens de parents m'ont inculqués: le pardon.
J'ai cette conviction que si tu arrives à pardonner, tu en ressors grandi, plus fort. Que si tu pardonnes, tu n'es pas comme "l'autre".
Pour finir, oui, je sais que je me bousille davantage plus le temps passe. Mais voilà, comme tu dis, c'est ma volonté. Ou pas.
Qui va piano, va sano. Sauf que je remplacerais bien le piano par une guitare électrique en ce moment
« On a deux vies, et la deuxième commence quand on se rend compte qu’on n’en a qu’une », Confucius.
Re: 3 ans après
Je suis parfaitement en capacité de me placer dans tes pompes pour la bonne raison que j'ai fait la même chose que toi
Pourtant je n'aimais ni la personne qu'il était devenu, ni être consciente que celui que j'espérais trouver en lui, un jour peut-être, ne surgirait jamais.
Probablement d'ailleurs que cet homme tant aimé n'avait jamais existé que dans l'idée que je m'en faisais et ma foi en tous les espoirs que j'avais placés dans mon mariage (bienveillance, loyauté, fidélité, respect...).
En réalité, ces valeurs ne nous étaient pas communes ; et il a mis 23 ans à s'en affranchir dont 3 à tout mettre en œuvre - je t'épargne les détails - pour que je fasse de lui une victime en lui préparant ses valises.
C'est ça la vraie lâcheté !
Alors ne t'inquiète pas trop quand tu te regardes dans la glace, je doute que tu puisses craindre ce reflet là : Toi tu vas au bout.
Si ça marche Alleluia ! et si ça ne marche pas, tu aurais fait de ton mieux.
Pourtant je n'aimais ni la personne qu'il était devenu, ni être consciente que celui que j'espérais trouver en lui, un jour peut-être, ne surgirait jamais.
Probablement d'ailleurs que cet homme tant aimé n'avait jamais existé que dans l'idée que je m'en faisais et ma foi en tous les espoirs que j'avais placés dans mon mariage (bienveillance, loyauté, fidélité, respect...).
En réalité, ces valeurs ne nous étaient pas communes ; et il a mis 23 ans à s'en affranchir dont 3 à tout mettre en œuvre - je t'épargne les détails - pour que je fasse de lui une victime en lui préparant ses valises.
C'est ça la vraie lâcheté !
Alors ne t'inquiète pas trop quand tu te regardes dans la glace, je doute que tu puisses craindre ce reflet là : Toi tu vas au bout.
Si ça marche Alleluia ! et si ça ne marche pas, tu aurais fait de ton mieux.
-
- Cornes d'Or
- Messages : 426
- Enregistré le : jeu. 26 nov. 2015 17:38
Re: 3 ans après
Fait comme tu le sens Fishbone, il n'y a pas de bon ou de mauvais chemin, les humains ne sont pas homogènes.
Je sais que tu es très conscient et lucide, que tu as des choses à tenter ou à comprendre, fait ta voie, sinon on se vois et on se racontera nos peines et referons le monde.
J'ai confiance en toi et tu est une personne valable, personne ne sais vraiment ce que tu à vécu ou ce que tu ressens, ta compagnie et d'autres ici sur le forum comme Elemiah, SP, Ricochette, Usum et tant d'autres, m’apprenez à respecter les forces et limites de chacun d'être plus humble et modeste.
Je sais que tu es très conscient et lucide, que tu as des choses à tenter ou à comprendre, fait ta voie, sinon on se vois et on se racontera nos peines et referons le monde.
J'ai confiance en toi et tu est une personne valable, personne ne sais vraiment ce que tu à vécu ou ce que tu ressens, ta compagnie et d'autres ici sur le forum comme Elemiah, SP, Ricochette, Usum et tant d'autres, m’apprenez à respecter les forces et limites de chacun d'être plus humble et modeste.
-
- Modérateur
- Messages : 3971
- Enregistré le : jeu. 5 mars 2015 19:32
Re: 3 ans après
Comme certains cf "repentis", certains "c" ont BESOIN d'aller AU BOUT du quai...Fishbone a écrit :Comme souvent évoqué dans notre troupeau de bovidés, certains doivent ou ressentent ce besoin de devoir griller leur dernière cartouche, de toucher le fond de la fosse septique . Pourquoi? Bonne question, merci de l'avoir posée
Pour voir les rames de plus près... Non, pas trop amochées...
Ou partir.
Quelle chance !Fishbone a écrit :Non, je ne l'aime plus.
Quelle malchance !Fishbone a écrit : Par contre, il est difficile de se détacher de l'image de ma femme "d'avant".
La dernière phrase implique l'inverse également. En tous cas, je parle pour moi, le SP d'avant n'existe plus. Il en reste des résidus.Fishbone a écrit : J'espère toujours qu'elle va me revenir, comme ça, d'un coup de braguette magique. Celle qui, à l'époque, me serrait dans ses bras, celle qui, quand on se voyait, avait cette étincelle si particulière qu'elle m'offrait à chacun de ses regards. Celle qui m'a donné ces adorables petits nains. Celle en qui j'ai placé toute ma confiance et mon Amour. Celle qui n'existe plus........
La créature que j'essaie d'apprivoiser à présent ne m'est pas familière... Il va me falloir la dompter, l'accepter... Et qui sait ? L'aimer un jour.
Oh... Ma foi... Je l'aime déjà pas trop mal. Y a intérêt : c'est moi !
De toutes façons, on y est obligés. Le poseur de cornes, on verra. Mais soi-même : passer de l'IMPENSABLE à l'INDISPENSABLE.Fishbone a écrit : un jour, je lui pardonnerais vraiment, sincèrement.
Il FAUT SE pardonner. Et pour cela, avoir éprouvé de la culpabilité.
La culpabilité d'avoir été aussi con.
La culpabilité d'avoir rien vu venir ou d'avoir fermé les yeux.
La culpabilité de rester (pour les enfants)
La culpabilité de partir (à cause des enfants)
La culpabilité de ne pas tenir ses propres engagements ("S'il me trompe, je pars..." Ouais... On voit !)
La culpabilité de ne pas avoir fait ce qu'il faut ("J'aurais du partir" "J'aurais pas du partir")
La culpabilité d'être dépendant d'une usine à merde
La culpabilité de s'être maqué(e) avec la Marie Couche toi Là du coin, le DOn Juan du village
La culpabilité d'avoir cru que l'amour était plus fort
La culpabilité de ressentir la douleur furtive dans les yeux de nos enfants qui nous croyaient forts
Je continue la liste ?
Pardonnez-vous.
Saillies ?Fishbone a écrit : ce n'était pas elle qui a fait toutes ces sa.....ies
Tout dépend avant quoi.Fishbone a écrit : maintenant, on s'aime comme avant.
Le cf a fait cette démarche en premier, sinon tu serais pas là.Fishbone a écrit : Oui, je sais mais j'y vais quand-même. "quand est con, on est con".
J'y ai foutu deux balles dans le genou et trois dans la clavicule. La beldoche y est passée également. J'ai pardonné ensuite.Fishbone a écrit : J'ai cette conviction que si tu arrives à pardonner, tu en ressors grandi, plus fort. Que si tu pardonnes, tu n'es pas comme "l'autre".
Enfin... Pas pour le gosse. On verra.
Méthode Terminator.
Si c'est vraiment le cas, va falloir faire un cas.Fishbone a écrit :Pour finir, oui, je sais que je me bousille davantage plus le temps passe. Mais voilà, comme tu dis, c'est ma volonté. Ou pas.
Un pour tous... Et tous on a fait pareil.Lautrec a écrit :Je suis parfaitement en capacité de me placer dans tes pompes pour la bonne raison que j'ai fait la même chose que toi
Le noeud gordien se trouve exactement à cet endroit. C'est cela qui détermine la fin de l'histoire ou la "reconstruction".Lautrec a écrit :Probablement d'ailleurs que cet homme tant aimé n'avait jamais existé que dans l'idée que je m'en faisais et ma foi en tous les espoirs que j'avais placés dans mon mariage (bienveillance, loyauté, fidélité, respect...).
Il n'y a pas d'autre chose à chercher: "Qui est-il / elle". Quand vous trouvez...
Ici naît la perversion.Lautrec a écrit :En réalité, ces valeurs ne nous étaient pas communes
Kidimieux ? Je vois 2 à ma droite... Ah... 4 pour SP ! 45687 pour Jag !Lautrec a écrit :Alors ne t'inquiète pas trop quand tu te regardes dans la glace, je doute que tu puisses craindre ce reflet là : Toi tu vas au bout.
Si ça marche Alleluia ! et si ça ne marche pas, tu aurais fait de ton mieux.
Ce GIF animé là, je le garde.Lautrec a écrit :
Classe.
Il existe pour chaque problème complexe une solution simple, directe et fausse (H.L. Mencken)
Re: 3 ans après
AmenSans Prétention a écrit :Pardonnez-vous.
Cadeau, avec plaisir SPSans Prétention a écrit :
Ce GIF animé là, je le garde.
Classe.
-
- Modérateur
- Messages : 3971
- Enregistré le : jeu. 5 mars 2015 19:32
Re: 3 ans après
Lautrec a écrit :Cadeau, avec plaisir SP
Il existe pour chaque problème complexe une solution simple, directe et fausse (H.L. Mencken)
-
- Cornes d'Or
- Messages : 426
- Enregistré le : jeu. 26 nov. 2015 17:38
Re: 3 ans après
Le pardon aux autres quelle grande énigme pour moi, je n'ai réussis qu'à le faire pour moi-même, je n'arrives pas dans les grandes choses à pardonner, dans de petits différents c'est vite oubliés
Re: 3 ans après
Très honnêtement, avec le recul, je reconnais que moi non plus. J'ai pris de la distance parce que le temps a passé et que je ne suis plus aveuglée par mon amour pour mon ex., que je voulais sincèrement pardonner, mais si ce qu'il m'a fait me révolte encore, c'est que je n'ai pas pardonné. Pouah ! c'est moche
-
- Cornes d'Or
- Messages : 426
- Enregistré le : jeu. 26 nov. 2015 17:38
Re: 3 ans après
Une piste ?
http://www.psychologies.com/Moi/Moi-et- ... -du-pardon
http://www.psychologies.com/Moi/Moi-et- ... se-liberer
C'est pas évident
http://www.psychologies.com/Moi/Moi-et- ... -du-pardon
http://www.psychologies.com/Moi/Moi-et- ... se-liberer
Suzanne Czernichow, psychiatre, psychanalyste et thérapeute familiale, s’insurge contre l’utilisation d’un terme " mystico-religieux " dans la pratique psychothérapeutique : "Le pardon n’est pas un concept dont on se sert en clinique. Il peut générer une confusion entre les victimes, qui en arrivent à s’interroger sur leur propre part de responsabilité, et les coupables, qui ne sont plus clairement désignés comme agresseurs ; confusion aussi entre un travail de type analytique sur la culpabilité inconsciente des victimes et leur simple faculté d’introspection…Le pardon correspond bien à notre époque où, se voulant zen, on ignore les dimensions inconscientes de la relation !"
C'est pas évident
Re: 3 ans après
Hé merci pour les liens (je lis) c'est sympa !