Merci pour vos nombreux encouragements et vos nombreux conseils. J'avoue qu'ici, je ne vais absolument pas bien. Je ne sais plus qui m'a dit : "quand tout va bien, c'est ok". Ici, je suis dans l'autre phase. Je suis au plu ba, moral en-dessous de tout. Heureusement, les vacances sont là et le repos me fera du bien.
En espérant que mon mari se calme et mes angoisses aussi...
Suis-je folle ?
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corinne1984
Auteur du sujet - Cornu
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Re: Suis-je folle ?
Bonjour Corinne,
Tu es en train de vivre les fameuses "montagnes russes" et il est vrai que l'on tombe parfois très bas...
Tu vis une expérience très difficile mais tu as en toi d'énormes ressources qu'il faut que tu ailles puiser, tu remonteras petit à petit vers la lumière...
Chacun ici parle selon son expérience, moi il m'a fallu une dizaine de mois pour ouvrir les yeux, me dire qu'il ne me méritait pas et que je ne pouvais pas mettre mes valeurs de côté pour lui (et surtout ne rien avoir en retour) et arrêter le massacre mais tu n'es pas moi: ta vie t'appartient, pense à toi, vis pour toi, lui te suivra si il t'aime...
J'allais te dire de vivre au jour le jour mais j'avoue que moi je ne l'ai pas fait, je me projetais dans l'avenir: je me voyais avec mes enfants ... et lui???le flou total...
Prends ton temps, car si une décision s'impose à toi elle doit se faire sans regrets!
Bises!
Tu es en train de vivre les fameuses "montagnes russes" et il est vrai que l'on tombe parfois très bas...
Tu vis une expérience très difficile mais tu as en toi d'énormes ressources qu'il faut que tu ailles puiser, tu remonteras petit à petit vers la lumière...
Chacun ici parle selon son expérience, moi il m'a fallu une dizaine de mois pour ouvrir les yeux, me dire qu'il ne me méritait pas et que je ne pouvais pas mettre mes valeurs de côté pour lui (et surtout ne rien avoir en retour) et arrêter le massacre mais tu n'es pas moi: ta vie t'appartient, pense à toi, vis pour toi, lui te suivra si il t'aime...
J'allais te dire de vivre au jour le jour mais j'avoue que moi je ne l'ai pas fait, je me projetais dans l'avenir: je me voyais avec mes enfants ... et lui???le flou total...
Prends ton temps, car si une décision s'impose à toi elle doit se faire sans regrets!
Bises!
J'ai éclaté en sanglots. On n'éclate jamais de faim ou de froid. En revanche on éclate de rire ou en sanglots. Il est des sentiments qui justifient qu'on vole en éclats...
Re: Suis-je folle ?
Bonjour Corinne,
je découvre ton histoire.
en accord avec ce que disait Brassens,ton homme développe des réflexes infantiles qui me rappellent exactement ceux du "mien" :
- il se donne des circonstances atténuantes : il a voulu rompre mille fois mais n'y arrivait pas. En te disant celà il dit juste qu'il manque totalement d'une qualité pourtant fort utile à l'être humain : la volonté. Bref, c'est un faible victime d'une Mante Religieuse, une mauvaise, alors que toi, tu es bonne, c'est pourquoi il n'a pas hésité une seconde à choisir entre les deux. L'autre, c'était pour le frisson, pour jouer. Toi, c'est du sérieux.
-il te fait passer, toi, pour l'enfant arriérée qui ne veut pas comprendre tout celà : cette dichotomie qu'ils veulent nous faire avaler (mais çà reste bloquer, je peux te l'assurer ) à savoir que l'autre "ce n'était pas la même chose" "celà n'avait rien à voir", pas la peine de se mettre dans des états pareils.
- il minimise, ne comprend pas que tu puisses ressasser : donc il ignore qu'une relation amoureuse n'est pas faite uniquement du présent et de l'avenir, mais (et surtout) du passé, de son passé, de ce qui la construit et permet de se projeter dans l'avenir
- du coup il te reproche surement de voir tout en noir, d'être pessimiste , de ne pas être tournée vers l'avenir : l'avenir à bon dos, il est abstrait,c'est une page blanche. Mais nous ce qui nous habite, c'est la concret, ce qui a été fait. Un peu comme s'il te demandait d'écrire une belle histoire sur une page toute gribouillée par ses soins. Je te rassure , on arrive à dessiner dans les coins, mais le résultat global n'est pas transcendant.
Bref il a du chemin à faire.
mais toi de ton côté tu vas vite prendre conscience de ses failles. Tant que tu es dans le désir permanent tu ne pourras pas (mais çà tu n'y peux rien ...)
Il a le culot d'ironiser sur votre rupture ? Je en comprends pas. Dans ce cas ironise sur ses frasques, n'hésite pas à être bien lourde et à en rajouter uen couche, à lui faire comprendre que tu ne lui fais plus confiance,comme à un gamin irresponsable qui a fait une grosse bêtise. A force tu finiras par trouver tout celà pathétique et non plus blessant, juste écoeurant.
Bon courage à tous , anciens et nouveaux !
je découvre ton histoire.
en accord avec ce que disait Brassens,ton homme développe des réflexes infantiles qui me rappellent exactement ceux du "mien" :
- il se donne des circonstances atténuantes : il a voulu rompre mille fois mais n'y arrivait pas. En te disant celà il dit juste qu'il manque totalement d'une qualité pourtant fort utile à l'être humain : la volonté. Bref, c'est un faible victime d'une Mante Religieuse, une mauvaise, alors que toi, tu es bonne, c'est pourquoi il n'a pas hésité une seconde à choisir entre les deux. L'autre, c'était pour le frisson, pour jouer. Toi, c'est du sérieux.
-il te fait passer, toi, pour l'enfant arriérée qui ne veut pas comprendre tout celà : cette dichotomie qu'ils veulent nous faire avaler (mais çà reste bloquer, je peux te l'assurer ) à savoir que l'autre "ce n'était pas la même chose" "celà n'avait rien à voir", pas la peine de se mettre dans des états pareils.
- il minimise, ne comprend pas que tu puisses ressasser : donc il ignore qu'une relation amoureuse n'est pas faite uniquement du présent et de l'avenir, mais (et surtout) du passé, de son passé, de ce qui la construit et permet de se projeter dans l'avenir
- du coup il te reproche surement de voir tout en noir, d'être pessimiste , de ne pas être tournée vers l'avenir : l'avenir à bon dos, il est abstrait,c'est une page blanche. Mais nous ce qui nous habite, c'est la concret, ce qui a été fait. Un peu comme s'il te demandait d'écrire une belle histoire sur une page toute gribouillée par ses soins. Je te rassure , on arrive à dessiner dans les coins, mais le résultat global n'est pas transcendant.
Bref il a du chemin à faire.
mais toi de ton côté tu vas vite prendre conscience de ses failles. Tant que tu es dans le désir permanent tu ne pourras pas (mais çà tu n'y peux rien ...)
Il a le culot d'ironiser sur votre rupture ? Je en comprends pas. Dans ce cas ironise sur ses frasques, n'hésite pas à être bien lourde et à en rajouter uen couche, à lui faire comprendre que tu ne lui fais plus confiance,comme à un gamin irresponsable qui a fait une grosse bêtise. A force tu finiras par trouver tout celà pathétique et non plus blessant, juste écoeurant.
Bon courage à tous , anciens et nouveaux !
Re: Suis-je folle ?
Bonjour.
Il se comporte comme un enfant probablement dans un mécanisme d'auto préservation. Parle lui comme à un enfant. Assis toi en face de lui, prends lui les mains et le plus gentillement possible dis lui "tes phrases se référant à une rupture me font mal, je ne veux plus les entendre, point. Ce n'est pas drôle." Certaines personnes ont besoin qu'on leur dise les choses très clairement pour comprendre que c'est sérieux.
Ne laisse plus passer une seule fois où il dit ça ou autre. Pars en claquant une porte, dis un non très franc et fort etc mais juste faire la gueule sans communiquer ça ne sert à rien. Affirme toi et nomme tes exigences. Tu es forte, tu as juste oublié que tu l'étais. Réveille cette force. Reprends les commandes.
Il se comporte comme un enfant probablement dans un mécanisme d'auto préservation. Parle lui comme à un enfant. Assis toi en face de lui, prends lui les mains et le plus gentillement possible dis lui "tes phrases se référant à une rupture me font mal, je ne veux plus les entendre, point. Ce n'est pas drôle." Certaines personnes ont besoin qu'on leur dise les choses très clairement pour comprendre que c'est sérieux.
Ne laisse plus passer une seule fois où il dit ça ou autre. Pars en claquant une porte, dis un non très franc et fort etc mais juste faire la gueule sans communiquer ça ne sert à rien. Affirme toi et nomme tes exigences. Tu es forte, tu as juste oublié que tu l'étais. Réveille cette force. Reprends les commandes.
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corinne1984
Auteur du sujet - Cornu
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- Enregistré le : sam. 1 oct. 2016 18:08
Re: Suis-je folle ?
Bonsoir,
Ces deux derniers jours, ente crises et période de calme, nous avons essayé de mettre les cartes sur la table. Mon mari ne supporte plus mes réactions (pour lui, plus rien donc pas de raison de me faire des films) et de mon côté, je ne supporte plus de ne pas être comprise par lui et ses mensonges et ses blagues douteuses sur notre avenir "potentiel" ensemble.
Nous sommes rencontrés très jeunes (moi, 19 ans et lui 21 ans). Cela fait aujourd'hui presque 13 ans 1/2 de passés ensemble et je sens que je m'essouffle. Nos disputes m'épuisent, son incompréhension m'épuise et je ne peux continuer comme cela. Je l'aime énormément mais je n'en peux plus. On a donc décidé de se donner une dernière période d'essai afin de sauver notre couple. On s'aime encore mais on en peut plus. Le pire, c'est que si séparation il y aurait, ce serait la mort dans l'âme car on s'aime encore énormément. C'est juste le manque de confiance qui nous tue peu à peu.
Il a écouté mes reproches et mes attentes. Il m'a expliqué que, même s'il semblait blaguer sur notre situation, il est anxieux et stressé à 'idée de me perdre. Je l'ai vu pleurer et enfin me confier tous ses doutes, ses reproches aussi. Il dit qu'il sait avoir foiré, avoir agi et été un connard de première (ce sont ses mots) mais il ne veut pas me perdre. Cela fait deux ans (le 12/10/2016) qu'il a choisi de me redevenir fidèle et qu'il n'imagine pas sa vie sans moi. Sans moi, dit-il, ce n'est pas une vie. Il avait l'air sincère.
Il me dit aussi comprendre ma peur et mon manque de confiance mais il veut que je fasse un effort pour renouer ce lien qui nous fait défaut. Il me demande de cesser de parler de la sandwich tous les jours, de penser aux moments heureux ensemble et de continuer à faire des projets, sortir esemble, passer plus de temps en couple et non que des parents. Il comprend mon état d'esprit mais veut réellement s'en sortir. Il me promet aussi ne plus jamais m'humilier de la sorte, de commettre l'impardonnable. Il me dit aussi qu'il a une chance incroyable d'être mon époux car il sait qu'il ne mérite pas, que je veux mieux que lui.
On verra si je peux le croire. Et surtout combien de temps je tiendrais avant que mes pulsions d'angoisse ne reviennent...
Ces deux derniers jours, ente crises et période de calme, nous avons essayé de mettre les cartes sur la table. Mon mari ne supporte plus mes réactions (pour lui, plus rien donc pas de raison de me faire des films) et de mon côté, je ne supporte plus de ne pas être comprise par lui et ses mensonges et ses blagues douteuses sur notre avenir "potentiel" ensemble.
Nous sommes rencontrés très jeunes (moi, 19 ans et lui 21 ans). Cela fait aujourd'hui presque 13 ans 1/2 de passés ensemble et je sens que je m'essouffle. Nos disputes m'épuisent, son incompréhension m'épuise et je ne peux continuer comme cela. Je l'aime énormément mais je n'en peux plus. On a donc décidé de se donner une dernière période d'essai afin de sauver notre couple. On s'aime encore mais on en peut plus. Le pire, c'est que si séparation il y aurait, ce serait la mort dans l'âme car on s'aime encore énormément. C'est juste le manque de confiance qui nous tue peu à peu.
Il a écouté mes reproches et mes attentes. Il m'a expliqué que, même s'il semblait blaguer sur notre situation, il est anxieux et stressé à 'idée de me perdre. Je l'ai vu pleurer et enfin me confier tous ses doutes, ses reproches aussi. Il dit qu'il sait avoir foiré, avoir agi et été un connard de première (ce sont ses mots) mais il ne veut pas me perdre. Cela fait deux ans (le 12/10/2016) qu'il a choisi de me redevenir fidèle et qu'il n'imagine pas sa vie sans moi. Sans moi, dit-il, ce n'est pas une vie. Il avait l'air sincère.
Il me dit aussi comprendre ma peur et mon manque de confiance mais il veut que je fasse un effort pour renouer ce lien qui nous fait défaut. Il me demande de cesser de parler de la sandwich tous les jours, de penser aux moments heureux ensemble et de continuer à faire des projets, sortir esemble, passer plus de temps en couple et non que des parents. Il comprend mon état d'esprit mais veut réellement s'en sortir. Il me promet aussi ne plus jamais m'humilier de la sorte, de commettre l'impardonnable. Il me dit aussi qu'il a une chance incroyable d'être mon époux car il sait qu'il ne mérite pas, que je veux mieux que lui.
On verra si je peux le croire. Et surtout combien de temps je tiendrais avant que mes pulsions d'angoisse ne reviennent...
Re: Suis-je folle ?
Il ne supporte plus tes réactions... qui a fait mal à qui ? Il pleure mais sur qui? Sur lui? Bref qui a fauter? Par contre il a raison sur un point si vous devez vous retrouvez c'est vous deux, pas chez les parents ou les amis, mais bon non rien mes camarades vont mieux expliquer les choses que moi
Re: Suis-je folle ?
Il ne supporte plus tes réactions parce que ça le replonge dans sa culpabilité et lui se sent certainement plus que prêt à tirer un trait là dessus.
Du coup il a l'impression que tu ne vous donnes pas une réelle chance. Ce n'est pas de moi, je le tire d'un bouquin ( Est ce que tu m'aimes encore) écrit par un psy.
J'ai exactement le même souci avec mon homme. Je ressasse, je lui en parle, il s'énerve. Là où on a besoin de leur soutien ils sont bloqués par leur culpabilité et leur envie d'oublier.
Je n'ai pas trouvé de solution à cela.
Du coup il a l'impression que tu ne vous donnes pas une réelle chance. Ce n'est pas de moi, je le tire d'un bouquin ( Est ce que tu m'aimes encore) écrit par un psy.
J'ai exactement le même souci avec mon homme. Je ressasse, je lui en parle, il s'énerve. Là où on a besoin de leur soutien ils sont bloqués par leur culpabilité et leur envie d'oublier.
Je n'ai pas trouvé de solution à cela.
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Sans Prétention
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Re: Suis-je folle ?
"Est-ce que tu m'aimes encore" parle-t-il des trompeurs structurels ?so78 a écrit :Il ne supporte plus tes réactions parce que ça le replonge dans sa culpabilité et lui se sent certainement plus que prêt à tirer un trait là dessus.
Du coup il a l'impression que tu ne vous donnes pas une réelle chance. Ce n'est pas de moi, je le tire d'un bouquin ( Est ce que tu m'aimes encore) écrit par un psy.
J'ai exactement le même souci avec mon homme. Je ressasse, je lui en parle, il s'énerve. Là où on a besoin de leur soutien ils sont bloqués par leur culpabilité et leur envie d'oublier.
Je n'ai pas trouvé de solution à cela.
Selon les profils, le concept de culpabilité est inopérant... (voir "les adultes roi" de Didier Pleux).
Il faut lire également "Pourquoi ça casse alors que ça pourrait marcher ?" de Alon Gratch qui s'intéresse de près à la question ou encore "Les femmes mal aimées" dont les cas cliniques cités ressemblent davantage à ce que l'on voit sur le site.
(voir ici : http://www.soscocu.org/viewtopic.php?f= ... it=#p58712)
Les travaux de Yves Dalpé...
Bien sûr, il faut "passer à autre chose" pour que le passé puisse être absorbé dans autre chose que la haine...
Mais y a-t-il eu réparation ?
Et puisque l'on parle du présent, seule réalité factuelle, n'y a-t-il pas des scories qui plombent le couple ?
Êtes-vous passés du couple "enfant capricieux / maman infirmière bienveillante" au couple "adultes bienveillants" ?
Le comportement de Mr Eléphant qui trompe énormément est-il en adéquation avec ceci : http://www.soscocu.org/viewtopic.php?f= ... 105#p61966 ?
Sinon, autre point de vue sur la question :
Il existe pour chaque problème complexe une solution simple, directe et fausse (H.L. Mencken)
Re: Suis-je folle ?
Exactement comme vous Corinne et So,
il ne supporte plus que je le mette face à sa culpabilité, a peur de me perdre, se traite de connard etc...et on tourne en rond. Il me reproche de me complaire dans un rôle de victime !!
Celà pourrait repartir si on faisait comme si rien ne s'était passé. pour lui très facile , pour moi bcp moins !Sentiment de jouer au bonheur avec des cartes truquées.
Ce qui me gêne dans celà c'est que finalement c'est toujours nous les trompés qui abordons le sujet et tentant de faire un "travail de mémoire", pas eux. Et que finalement à la fin de la discussion c'est toujours lui l'objet de la discussion, son égo, ses états d'âme , et blablabla...
leur narcissisme ne serait il pas LE problème numéro 1 ? Il a fait une crise de désespoir et de reproches quand je lui ai dit qu'il n'était pas le centre de ma vie... ben oui plus question de me construire autour d'un pilier si friable...parce que moi je suis sois disant le centre de la sienne !!
il ne supporte plus que je le mette face à sa culpabilité, a peur de me perdre, se traite de connard etc...et on tourne en rond. Il me reproche de me complaire dans un rôle de victime !!
Celà pourrait repartir si on faisait comme si rien ne s'était passé. pour lui très facile , pour moi bcp moins !Sentiment de jouer au bonheur avec des cartes truquées.
Ce qui me gêne dans celà c'est que finalement c'est toujours nous les trompés qui abordons le sujet et tentant de faire un "travail de mémoire", pas eux. Et que finalement à la fin de la discussion c'est toujours lui l'objet de la discussion, son égo, ses états d'âme , et blablabla...
leur narcissisme ne serait il pas LE problème numéro 1 ? Il a fait une crise de désespoir et de reproches quand je lui ai dit qu'il n'était pas le centre de ma vie... ben oui plus question de me construire autour d'un pilier si friable...parce que moi je suis sois disant le centre de la sienne !!
Re: Suis-je folle ?
D'expérience, avec Madame, nous sommes passé par cette phase (bien sûr), loin de moi l'idée de faire de grandes théories mais je me permet un-deux conseils:Exactement comme vous Corinne et So,
il ne supporte plus que je le mette face à sa culpabilité, a peur de me perdre, se traite de connard etc...et on tourne en rond. Il me reproche de me complaire dans un rôle de victime !!
Celà pourrait repartir si on faisait comme si rien ne s'était passé. pour lui très facile , pour moi bcp moins !Sentiment de jouer au bonheur avec des cartes truquées
Nous avons parlé des jours et des nuits.
Nous avons évoqué toutes ces choses qui n'allaient pas/plus.
Nous avons fait table rase du passé.
Mais...
A force d'éviter de parler du passé, tout s'est distillé. Nous n'avons finalement pas été assez au fond des choses (et pourtant, on pensait y avoir été). C'est en partie de ma faute car j'ai suivi sa demande de ne plus ressasser ce passé et les conseils d'amis pour qui "ce qui est fait est fait, passe à autre chose pour avancer" (merci les mecs!).
Et la vie a repris son cours. Les habitudes, les petits mots sournois et méchants qu'on laisse passer parce qu'on est fatigué de sa journée...
Les bonnes résolutions, genre sorties à deux, moments de partages, dire de suite ce qui ne vas pas, etc.
Cela a duré quelques mois, certes.
Puis, plus rien.
Pourquoi?
Parce que finalement, la blessure a mal cicatrisée. Je suis resté bloqué dans ce passé. Même si pendant 2 ans, tout allait mieux, à force, le train-train quotidien a pris le dessus. Et ceci est ma faute. Je n'ai pas su corriger les choses sur la durée. Certes, elle aussi ne fait beaucoup d'efforts malgré le fait qu'elle me voit décrépir.
Et j'avoue avoir été lassé moi-même par l'évocation de ce passé. Plus envie de me battre. Vie de zombie.
La vie de couple est devenue insipide. Cordiale et relativement sereine mais insipide. Je me suis perdu.
Les enfants ne sont plus tombés malades depuis 3 ans (otites à répétitions), ma femme n'a plus ses angines à répétitions non-plus (faut croire que sa gorge ne supportait plus les mensonges).
Je suis pour la reconstruction mais je me permet de vous révéler qu'il faut aller au fond des choses pour vraiment les changer.
Sinon, vous risquez de rester au bord de la route. Et c'est pas drôle. Une impression bizarre de ne plus s'appartenir. De ne plus avoir d'âme, de cœur.
Donc "repartir comme si rien ne s'était passé", je vous garanti que ça n'est pas possible.
Vous voulez reconstruire? Alors lisez mon récit et faites le contraire
Enjoy quand-même! La vie est belle!
« On a deux vies, et la deuxième commence quand on se rend compte qu’on n’en a qu’une », Confucius.
Re: Suis-je folle ?
Bonjour,
mon avis ne vous sera sans doute d'aucune utilité, et ne riez pas svp mais macho, jaloux, lorsque je l'ai rencontrée, il bien a fallu que je piétine mon ego quand celle de mes petites copines a fait de moi un cocu 4 ans avant le mariage. "Ressasser" vous dites ? Elle m'a laissé faire ma crise le jour où j'ai su, mais elle me quittait moi si je lui en reparlais.
Deux grands enfants et 25 ans de mariage plus tard je l'aime toujours autant. Juste qu'en lui disant oui, je savais que je pourrais plus rien contre ensuite. Ainsi, quand le jeune Apollon de voisin par exemple lui fait du pied sous la table sous mon nez, mon orgueil me dicte de regarder ailleurs.
En fait, c'est tout bénéfice pour elle. Je redouble au contraire d'attentions. Il semble qu'il y ait une sorte de nuance par contre entre cocue et cocu : je pense que pour la première ce qui prime c'est la trahison, et pour le second l'humiliation.
Non que je veuille minimiser ensuite, mais vous avez raison quand vous parlez de son sandwich. La plupart des femmes a priori ont besoin de sentiments pour le sexe : nous moins, pour ne pas dire pas du tout. Attention, pas la moindre incartade pour autant pour ma part car elle ne me le pardonnerait pas. Un comble donc, mais limite que sa jalousie me rassure.
Pardon pour cette psychologie de comptoir ou de bazar qui ne vous apporte sans doute rien, bonne soirée et courage en attendant.
Alain
mon avis ne vous sera sans doute d'aucune utilité, et ne riez pas svp mais macho, jaloux, lorsque je l'ai rencontrée, il bien a fallu que je piétine mon ego quand celle de mes petites copines a fait de moi un cocu 4 ans avant le mariage. "Ressasser" vous dites ? Elle m'a laissé faire ma crise le jour où j'ai su, mais elle me quittait moi si je lui en reparlais.
Deux grands enfants et 25 ans de mariage plus tard je l'aime toujours autant. Juste qu'en lui disant oui, je savais que je pourrais plus rien contre ensuite. Ainsi, quand le jeune Apollon de voisin par exemple lui fait du pied sous la table sous mon nez, mon orgueil me dicte de regarder ailleurs.
En fait, c'est tout bénéfice pour elle. Je redouble au contraire d'attentions. Il semble qu'il y ait une sorte de nuance par contre entre cocue et cocu : je pense que pour la première ce qui prime c'est la trahison, et pour le second l'humiliation.
Non que je veuille minimiser ensuite, mais vous avez raison quand vous parlez de son sandwich. La plupart des femmes a priori ont besoin de sentiments pour le sexe : nous moins, pour ne pas dire pas du tout. Attention, pas la moindre incartade pour autant pour ma part car elle ne me le pardonnerait pas. Un comble donc, mais limite que sa jalousie me rassure.
Pardon pour cette psychologie de comptoir ou de bazar qui ne vous apporte sans doute rien, bonne soirée et courage en attendant.
Alain
Re: Suis-je folle ?
Pourquoi l'avoir écrite alors si tu es tellement sûr que ton avis ne vaut pas.al1 a écrit :Pardon pour cette psychologie de comptoir ou de bazar qui ne vous apporte sans doute rien
Au contraire, tout point de vue mérite d'être débattu ; toi tu fais partie de ceux qui restent malgré tout.
Quand un de nos modos aura divisé ton sujet, je suppose que tu pourrais confronter ton point de vue avec d'autres.
Tu sembles inscrit depuis longtemps d'ailleurs... Lecteur discret ?
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Sans Prétention
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Re: Suis-je folle ?
Bonjour Al1 tous les avis sont utiles... Voudrais-tu ouvrir un post ?al1 a écrit :Bonjour,
mon avis ne vous sera sans doute d'aucune utilité, et ne riez pas svp mais macho, jaloux, lorsque je l'ai rencontrée, il bien a fallu que je piétine mon ego quand celle de mes petites copines a fait de moi un cocu 4 ans avant le mariage. "Ressasser" vous dites ? Elle m'a laissé faire ma crise le jour où j'ai su, mais elle me quittait moi si je lui en reparlais.
Deux grands enfants et 25 ans de mariage plus tard je l'aime toujours autant. Juste qu'en lui disant oui, je savais que je pourrais plus rien contre ensuite. Ainsi, quand le jeune Apollon de voisin par exemple lui fait du pied sous la table sous mon nez, mon orgueil me dicte de regarder ailleurs.
En fait, c'est tout bénéfice pour elle. Je redouble au contraire d'attentions. Il semble qu'il y ait une sorte de nuance par contre entre cocue et cocu : je pense que pour la première ce qui prime c'est la trahison, et pour le second l'humiliation.
Non que je veuille minimiser ensuite, mais vous avez raison quand vous parlez de son sandwich. La plupart des femmes a priori ont besoin de sentiments pour le sexe : nous moins, pour ne pas dire pas du tout. Attention, pas la moindre incartade pour autant pour ma part car elle ne me le pardonnerait pas. Un comble donc, mais limite que sa jalousie me rassure.
Pardon pour cette psychologie de comptoir ou de bazar qui ne vous apporte sans doute rien, bonne soirée et courage en attendant.
Alain
Il existe pour chaque problème complexe une solution simple, directe et fausse (H.L. Mencken)
Re: Suis-je folle ?
Bonjour,
Pour répondre à la question du pourquoi mon "avis ne vaut pas" : parce qu'il n'engage que moi ! En effet : cela ne me le serait pas formellement interdit, je pourrais fort bien "tromper" ma femme sans vraiment la tromper. La question pour autant ne se pose pas dans mon cas : je sais fort bien quelles en seraient les conséquences. Ensuite oui : je reste "malgré tout", et même envers et contre tout voire contre tous lol, mais ça n'a rien de valeureux en temps que mari que d'être ou d'avoir été cocu, alors oui, autant rester discret. D'où ouvrir un post sur le sujet euhhh … mais merci pour vos réponses sympathiques.
Cordialement.
Pour répondre à la question du pourquoi mon "avis ne vaut pas" : parce qu'il n'engage que moi ! En effet : cela ne me le serait pas formellement interdit, je pourrais fort bien "tromper" ma femme sans vraiment la tromper. La question pour autant ne se pose pas dans mon cas : je sais fort bien quelles en seraient les conséquences. Ensuite oui : je reste "malgré tout", et même envers et contre tout voire contre tous lol, mais ça n'a rien de valeureux en temps que mari que d'être ou d'avoir été cocu, alors oui, autant rester discret. D'où ouvrir un post sur le sujet euhhh … mais merci pour vos réponses sympathiques.
Cordialement.
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corinne1984
Auteur du sujet - Cornu
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Re: Suis-je folle ?
Bonjour à tous. J'avais déjà essayé il y a deux jours de répondre et, après avoir rédigé un long message, l'ordinateur a planté et je n'ai pas eu le courage de recommencer d'écrire le message. Peut-être un signe du Divin de devoir attendre encore un peu et méditer ma réponse. 
Donc, voilà. Depuis que nous sommes en congé tous les deux (dimanche), cela se passe mieux. On a discuté, encore et encore, le calme est revenu. Mais pour combien de temps ? Il m'a demandé de ne plus en parler et je m'y efforce. J'essaie de ne plus faire la tête au moindre mot ou remarque qui me déplaisent. C'est dur, très dur mai je tiens bon malgré tout... Pas le choix car pas envie de le perdre.
Mais, après lu un dernier post, je me rends compte que nier le passé ne sert à rien et nous séparera un jour. Je dois vivre avec et lui aussi. Je lui expliqué pourquoi il était important pour moi d'en parler de temps en temps. Quand je l'ai appris, j'ai posé de question bien sûr. Mais, à la vision d'un extrait de film ou d'une discussion, certaines me viennent en tête. Il a compris que pour moi, le chemin serait encore long.
Je lui ai expliqué aussi que, s'il voulait réparer son erreur, il devait me laisser la possibilité de faire mon deuil de cette histoire mais pas en la niant. Après le décès d'un roche, on ne nie pas son existence. On apprend à vivre sans lui. Je vais devoir apprendre à vivre avec cette cicatrice et à changer mon attitude. Apprendre à vivre pour moi et non par lui ou les enfants. Je n'ai plus vraiment de hobbies en dehors du travail et des activités des enfants. Avant cette histoire, j'adorais cuisiner et aller me promener. Depuis, plus rien ne fait plaisir.
Avez-vous un truc pur faire passer cette sensation de vide ?
Donc, voilà. Depuis que nous sommes en congé tous les deux (dimanche), cela se passe mieux. On a discuté, encore et encore, le calme est revenu. Mais pour combien de temps ? Il m'a demandé de ne plus en parler et je m'y efforce. J'essaie de ne plus faire la tête au moindre mot ou remarque qui me déplaisent. C'est dur, très dur mai je tiens bon malgré tout... Pas le choix car pas envie de le perdre.
Mais, après lu un dernier post, je me rends compte que nier le passé ne sert à rien et nous séparera un jour. Je dois vivre avec et lui aussi. Je lui expliqué pourquoi il était important pour moi d'en parler de temps en temps. Quand je l'ai appris, j'ai posé de question bien sûr. Mais, à la vision d'un extrait de film ou d'une discussion, certaines me viennent en tête. Il a compris que pour moi, le chemin serait encore long.
Je lui ai expliqué aussi que, s'il voulait réparer son erreur, il devait me laisser la possibilité de faire mon deuil de cette histoire mais pas en la niant. Après le décès d'un roche, on ne nie pas son existence. On apprend à vivre sans lui. Je vais devoir apprendre à vivre avec cette cicatrice et à changer mon attitude. Apprendre à vivre pour moi et non par lui ou les enfants. Je n'ai plus vraiment de hobbies en dehors du travail et des activités des enfants. Avant cette histoire, j'adorais cuisiner et aller me promener. Depuis, plus rien ne fait plaisir.
Avez-vous un truc pur faire passer cette sensation de vide ?