Bonjour
Posté : mar. 29 nov. 2016 12:17
Bonjour à tous,
A force d'écumer tous les sujets sur le sujet, on finit par tomber sur des choses plus intéressantes que d'autres, et ce forum en fait parti. Pourtant il y a bien longtemps que je ne fréquente plus les forums mais aujourd'hui, au vu de vos nombreux témoignages, il me semblait opportun de déroger à cette habitude ne serait-ce que pour y trouver un semblant de réconfort ou d'écoute, bref un appui moral à défaut d'autre chose.
Comme tout à chacun, me voilà tomber depuis un an de mon petit nuage, un couple fusionnel de 16 ans d'âge, pas de crise, pas d’engueulade, du dialogue, une petite fille de 2 ans et puis patatra : un collègue qui commence à prendre beaucoup de place dans nos conversations, alors on blague la dessus, j'ai l'humour noir et ironique et mon second degré désamorce bien des inquiétudes... mais il est en couple avec une autre collègue de ma nana, et papa d'une petite fille...
Puis il y a un an, un repas entre collègues s'organise chez nous, rien de bien inquiétant en soit, je suis invité à aller voir du pays ailleurs histoire de pas gêner l’ambiance collective... Et croyez le ou non lorsque je suis rentré, j'ai rencontré cette homme, on ne peut plus charmant, mais je ne sais pas pourquoi, une petite alarme s'est mise à clignoter dans ma tête, tout doucement...
La semaine d'après premier mensonge, une sortie entre copines, avec ce fameux collègue en guest star mais absolument pas prévu...
"oups je ne voulais point t’inquiéter" m'a t-elle dit, car tu es un peu jaloux en ce moment avec lui...
Mouais à juste titre, il est omniprésent dans notre vie en ce moment et visiblement pas très heureux en couple et avec un deuxième bébé non désiré de sa part qui pointe son nez dans quelques mois...
J'ai donc pour la première fois en 15 ans espionner ma compagne, ou le vilain... de là, la descente aux enfers à commencé...
Échanges de mails anodins, il se faisaient un peu mousser l'égo, on se raconte nos vies, on se blague un peu à deux, on force le trait... je fais donc le choix d'en parler après une nuit blanche. Crise de larmes, me voilà accuser de paranoïa aiguë, juste un ami avec qui je partage ma vie de jeune maman, rien de plus, si ce n'est un attachement amical qui me fait du bien...
Bien sur j'ai continué d'espionner les mails pendant un temps, histoire de me rassurer, elle ne se doutant de rien, ils continuaient leur petit bonhomme d'amicalité plusieurs fois par jour, rien de sexuel ou d’inquiétant mais un attachement et une complicité certaine....
Rebelote, je repasse aux aveux de ma paranoïa aiguë, elle reste calme et me rassure, quelque chose a changé, je m'enfonçais dans la culpabilité de n'être réduit qu'a cet homme jaloux, perte de poids, de sommeil, on ne compte plus ses nuits blanches, et j’essaie de voir ce qui cloche chez moi... hormis mon comportement casanier, le lave vaisselle est vidé, l'aspirateur est passé, la petite est changée, oui je suis l'homme à tout à faire, plein d'attentions, pas forcément expressif juste ce qu'il faut...
Soyons honnête l'arrivée de notre fille nous a bouffé un temps et une énergie considérable, un éloignement de notre part à tous les deux et une routine malsaine s'était installée confortablement dans le canapé.
Elle sort le samedi et le raccompagne chez lui après un détour, il a bien le permis, et crèche à 20 minutes, mais non elle me rassure, rien de bien méchant, on a pris cette habitude... Là ça devient compliqué pour moi
Madame fait une petite crise existentielle, rien de plus, ça va passer, alors je lui écris beaucoup, je lui parle, mais elle m'échappe, et dans mon déni je culpabilise, elle reste patiente, s'exaspère par moment et puis les mois passent. Monsieur démissionne, pot de départ la veille d'une sortie entre collègues, 3 jours après mon anniversaire, une plaisanterie de plus complètement absente... alors je lui annonce qu'il lui fera certainement une jolie déclaration lors de cette sortie... elle me dit que ce serait très gênant pour elle, mais qu'elle était assez grande pour refouler une passion non avouée... (ils coucheront ensemble ce jour là, moi dans le lit les yeux grands ouverts, à attendre, cadeaux de saint valentin sur le coin de la table attendant son retour)
Pourtant je le savais déjà, elle avait trop changé pour ne pas comprendre, on fait semblant, on se dit que peut-être elle comprendra toute seule, et on laisse faire les choses parce qu'elles doivent être faite, il est trop tard pour y changer quelque chose alors je laisse filer et me réveille au retour d'une semaine de vacances à deux...
Elle avoue, elle est perdue, elle est amoureuse, je tombe de haut, puis s'en vient cette déchéance amoureuse et passionnelle, pas d'insultes, pas d’engueulades, elle s'en va puis revient au bout d'une heure...
On a échangé par mail tout ce qu'il y avait à échanger, essayer de donner du sens à tout ça, pourquoi, comment, oui elle me rassure : je suis un homme parfait, un papa merveilleux, mais voilà on s'est connus très jeunes sans passion, et surtout personne d'autre, alors elle s'est laissée embarquer assumant parfaitement ce nouvel amour, cette passion débordante, impossible d'en parler de vive voix, la douleur est trop forte, la honte, la culpabilité...
Je lui précise qu'elle est libre, que je respecte son histoire, mais que je vomis leur amour, que je jalouse, les images sont terribles et les mails aussi, mais je comprends, et surtout je sais que je ne suis pas jaloux, juste amoureux.
Aujourd’hui ça fait 7 mois pour les aveux, on vie notre vie, on parle, on sort, mais impossible d'échanger sur le sujet, je tente par écris non pas sur l'infidélité mais sur nos sentiments respectifs, mais elle reste bloquée sur sa culpabilité, elle trouve ça encore trop récent et elle n'est pas sereine pour en parler, ne sachant pas quoi me dire... Elle a pleuré récemment dans mes bras (elle est très pudique), m'avouant qu'elle n'avait plus envie de rien, je lui ai demandé si elle voulait partir, "non" m'a t-elle répondu, de temps en temps elle vient me faire un câlin très limité se contentant de me tenir la main, question libido, on s'en tient aux bases de la nullité, histoire de, mais elle n'y est plus...
Il n'y pas de sens à donner à tout ça, elle a rencontré un mec de qui elle est tombée amoureuse, puis s'en vient une remise en question sur sa vie actuelle, un je t'aime bégayé il y a un mois de sa part, pas d’effusions de dingue, de repentie, juste une situation compliquée qui commence à me peser, on cohabite dans la routine comme deux potes un peu gênés qui ne savent plus comment s'y prendre pour se reconstruire...
Elle parle maison, bébé, avenir mais je n'arrive pas à me projeter, bloqué encore dans cette situation qui vous bouffe la joie de vivre, l'égo et la fierté, alors que je suis tout simplement amoureux...
Pas facile d'être cocu.
Bonne journée
A force d'écumer tous les sujets sur le sujet, on finit par tomber sur des choses plus intéressantes que d'autres, et ce forum en fait parti. Pourtant il y a bien longtemps que je ne fréquente plus les forums mais aujourd'hui, au vu de vos nombreux témoignages, il me semblait opportun de déroger à cette habitude ne serait-ce que pour y trouver un semblant de réconfort ou d'écoute, bref un appui moral à défaut d'autre chose.
Comme tout à chacun, me voilà tomber depuis un an de mon petit nuage, un couple fusionnel de 16 ans d'âge, pas de crise, pas d’engueulade, du dialogue, une petite fille de 2 ans et puis patatra : un collègue qui commence à prendre beaucoup de place dans nos conversations, alors on blague la dessus, j'ai l'humour noir et ironique et mon second degré désamorce bien des inquiétudes... mais il est en couple avec une autre collègue de ma nana, et papa d'une petite fille...
Puis il y a un an, un repas entre collègues s'organise chez nous, rien de bien inquiétant en soit, je suis invité à aller voir du pays ailleurs histoire de pas gêner l’ambiance collective... Et croyez le ou non lorsque je suis rentré, j'ai rencontré cette homme, on ne peut plus charmant, mais je ne sais pas pourquoi, une petite alarme s'est mise à clignoter dans ma tête, tout doucement...
La semaine d'après premier mensonge, une sortie entre copines, avec ce fameux collègue en guest star mais absolument pas prévu...
"oups je ne voulais point t’inquiéter" m'a t-elle dit, car tu es un peu jaloux en ce moment avec lui...
Mouais à juste titre, il est omniprésent dans notre vie en ce moment et visiblement pas très heureux en couple et avec un deuxième bébé non désiré de sa part qui pointe son nez dans quelques mois...
J'ai donc pour la première fois en 15 ans espionner ma compagne, ou le vilain... de là, la descente aux enfers à commencé...
Échanges de mails anodins, il se faisaient un peu mousser l'égo, on se raconte nos vies, on se blague un peu à deux, on force le trait... je fais donc le choix d'en parler après une nuit blanche. Crise de larmes, me voilà accuser de paranoïa aiguë, juste un ami avec qui je partage ma vie de jeune maman, rien de plus, si ce n'est un attachement amical qui me fait du bien...
Bien sur j'ai continué d'espionner les mails pendant un temps, histoire de me rassurer, elle ne se doutant de rien, ils continuaient leur petit bonhomme d'amicalité plusieurs fois par jour, rien de sexuel ou d’inquiétant mais un attachement et une complicité certaine....
Rebelote, je repasse aux aveux de ma paranoïa aiguë, elle reste calme et me rassure, quelque chose a changé, je m'enfonçais dans la culpabilité de n'être réduit qu'a cet homme jaloux, perte de poids, de sommeil, on ne compte plus ses nuits blanches, et j’essaie de voir ce qui cloche chez moi... hormis mon comportement casanier, le lave vaisselle est vidé, l'aspirateur est passé, la petite est changée, oui je suis l'homme à tout à faire, plein d'attentions, pas forcément expressif juste ce qu'il faut...
Soyons honnête l'arrivée de notre fille nous a bouffé un temps et une énergie considérable, un éloignement de notre part à tous les deux et une routine malsaine s'était installée confortablement dans le canapé.
Elle sort le samedi et le raccompagne chez lui après un détour, il a bien le permis, et crèche à 20 minutes, mais non elle me rassure, rien de bien méchant, on a pris cette habitude... Là ça devient compliqué pour moi
Madame fait une petite crise existentielle, rien de plus, ça va passer, alors je lui écris beaucoup, je lui parle, mais elle m'échappe, et dans mon déni je culpabilise, elle reste patiente, s'exaspère par moment et puis les mois passent. Monsieur démissionne, pot de départ la veille d'une sortie entre collègues, 3 jours après mon anniversaire, une plaisanterie de plus complètement absente... alors je lui annonce qu'il lui fera certainement une jolie déclaration lors de cette sortie... elle me dit que ce serait très gênant pour elle, mais qu'elle était assez grande pour refouler une passion non avouée... (ils coucheront ensemble ce jour là, moi dans le lit les yeux grands ouverts, à attendre, cadeaux de saint valentin sur le coin de la table attendant son retour)
Pourtant je le savais déjà, elle avait trop changé pour ne pas comprendre, on fait semblant, on se dit que peut-être elle comprendra toute seule, et on laisse faire les choses parce qu'elles doivent être faite, il est trop tard pour y changer quelque chose alors je laisse filer et me réveille au retour d'une semaine de vacances à deux...
Elle avoue, elle est perdue, elle est amoureuse, je tombe de haut, puis s'en vient cette déchéance amoureuse et passionnelle, pas d'insultes, pas d’engueulades, elle s'en va puis revient au bout d'une heure...
On a échangé par mail tout ce qu'il y avait à échanger, essayer de donner du sens à tout ça, pourquoi, comment, oui elle me rassure : je suis un homme parfait, un papa merveilleux, mais voilà on s'est connus très jeunes sans passion, et surtout personne d'autre, alors elle s'est laissée embarquer assumant parfaitement ce nouvel amour, cette passion débordante, impossible d'en parler de vive voix, la douleur est trop forte, la honte, la culpabilité...
Je lui précise qu'elle est libre, que je respecte son histoire, mais que je vomis leur amour, que je jalouse, les images sont terribles et les mails aussi, mais je comprends, et surtout je sais que je ne suis pas jaloux, juste amoureux.
Aujourd’hui ça fait 7 mois pour les aveux, on vie notre vie, on parle, on sort, mais impossible d'échanger sur le sujet, je tente par écris non pas sur l'infidélité mais sur nos sentiments respectifs, mais elle reste bloquée sur sa culpabilité, elle trouve ça encore trop récent et elle n'est pas sereine pour en parler, ne sachant pas quoi me dire... Elle a pleuré récemment dans mes bras (elle est très pudique), m'avouant qu'elle n'avait plus envie de rien, je lui ai demandé si elle voulait partir, "non" m'a t-elle répondu, de temps en temps elle vient me faire un câlin très limité se contentant de me tenir la main, question libido, on s'en tient aux bases de la nullité, histoire de, mais elle n'y est plus...
Il n'y pas de sens à donner à tout ça, elle a rencontré un mec de qui elle est tombée amoureuse, puis s'en vient une remise en question sur sa vie actuelle, un je t'aime bégayé il y a un mois de sa part, pas d’effusions de dingue, de repentie, juste une situation compliquée qui commence à me peser, on cohabite dans la routine comme deux potes un peu gênés qui ne savent plus comment s'y prendre pour se reconstruire...
Elle parle maison, bébé, avenir mais je n'arrive pas à me projeter, bloqué encore dans cette situation qui vous bouffe la joie de vivre, l'égo et la fierté, alors que je suis tout simplement amoureux...
Pas facile d'être cocu.
Bonne journée