SOS cocu

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À regarder jusqu'au bout...

Finalement, le message principal de cette vidéo ce n'est pas l'explication de l'infidélité. Mais, l'incapacité de nombreux couples à trouver l'épanouissement pour les raisons évoquées.
Pour les cours de développement personnel au lycée, je partage...

brassens a écrit : lun. 29 mai 2017 00:56 Finalement, le message principal de cette vidéo ce n'est pas l'explication de l'infidélité. Mais, l'incapacité de nombreux couples à trouver l'épanouissement pour les raisons évoquées.

Je crois qu'il fallait également relever l'idée de demandes (exigences) croissantes et exponentielles des femmes envers les hommes, sans que celles-ci ne s'en satisfassent réellement et au point que les hommes se perdent dans un dédale d'injonctions nouvelles (et contradictoires). L'inverse étant tout aussi vrai, mais, moins récent, il possède un statut acquis dans les représentations communes.

Le cahier des charges pour les composantes du couple est ici sexué (ce qui conforterait la vision de Usum dans ses options les plus radicales), mais il se trouve que les exigences sur l'autre, sont également sociétales (parents envers les enseignants, éducateurs envers les parents, clients envers les prestataires de service, entreprises vis-à-vis des clients...). L'insatisfaction généralisée génère donc des tensions que l'on tente d'apaiser par une expression du désir immédiat (on prend, on jette).

Une anecdote à ce sujet (à propos d'un film vu ensemble):
Moi _ Donc il la prend pour un objet sexuel...
Ma femme _ On comprend sa souffrance.
Moi _ Ah ? Tu comprends sa souffrance ?
Ma femme _ Oui, mais parfois on peut être d'accord "entre adultes consentants" d'être l'objet de quelqu'un...
Moi _ Répète ce que tu viens de dire en ayant conscience de chacune de tes paroles.
Ma femme _ ...

Le déséquilibre du couple actuel ne s'inscrit donc pas nécessairement dans une logique de besoins (même si...) mais de désir décomplexé. Me semble.
Au point que seul compte "moi", les autres étant réduits à l'état de béquilles et non de partenaires.

Aucun couple ne peut être taxé d'incapacité à trouver l'épanouissement. Seuls des personnes le peuvent au sein du couple :
http://www.psychologies.com/Couple/Vie- ... couple/4#6

Et certain(e)s 'ont d'autre échappatoire que d'aller voir ailleurs.
Mais l'ailleurs de chacun est différent. L'infidélité est un ailleurs des plus insécurisant qui soit.

L'autre point saillant soulevé (pour moi) concerne également les questions identitaires : on parle souvent "d'immaturité" des cf... Cela va de pair avec un parcours de recherche (adolescent) non achevé... Qui prend sans doute racine dans un parcours d'enfant stoppé en plein développement...

brassens a écrit : lun. 29 mai 2017 00:56Pour les cours de développement personnel au lycée, je partage...

Ah ?

Il devrait exister des cours de développement personnel au lycée, la seule matière d'introspection est la philo en terminale.

brassens a écrit : lun. 29 mai 2017 22:39 Il devrait exister des cours de développement personnel au lycée, la seule matière d'introspection est la philo en terminale.

Et dans les entreprises en général ...
La philo au lycée c'est bien mais à mon avis mal amené (trop tôt ou trop tard).

En tous cas, d'accord sur le constat : se connaître c'est se maîtriser, et par conséquent faire les "bons" choix...

La polygamie en est un.
La monogamie un autre.

L'infidélité une "imposture*"

*au sens développé par Roland Gori (celui qui vit au-dessus de ses moyens - ici affectifs - en étant le plus "normal" possible - "tout le monde le fait" mais personne ne ne parle - dans une société d'apparats où les indicateurs quantitatifs priment sur les sens.)

À vos souhaits...

Excellente vidéo.

Un bon point sur le fait que notre société nous fout, nous les hommes, dans 2 camps :

- le gentil mari et gentil père des enfants à la demande de nos femmes qui trouvent ça trop mignon (pour après le regretter)
- le bad boy macho qui maltraite les femmes et qui s'en tape plein (ce qui serait une preuve indirecte qu'il sait faire jouir des tas de femmes)

ça fait du bien d'entendre que nous ne savons plus sur quel pied danser.

Pandore a écrit : mer. 31 mai 2017 09:49 ça fait du bien d'entendre que nous ne savons plus sur quel pied danser.

Le bon.