Pour cette sexologue belge, « aimer » rime avec « tromper »
Posté : lun. 4 juin 2018 14:10
Esther Perel a beau être une superstar aux États-Unis où elle vit, dans sa Belgique native, son nom est relativement méconnu. Une situation qui s’apprête à changer alors que son dernier ouvrage, Je t’aime je te trompe, sort en français.
Car pour la sexologue belge Esther Perel, il est grand temps de briser le tabou de l’infidélité, ce qu’elle compte bien faire en lançant une « campagne de santé publique » sur l’adultère. Avec un double questionnement sous-jacent : l’infidélité est-elle vraiment la trahison ultime ? Et si au contraire elle était le secret des couples pour durer ?
Une position à contre-courant qui ne fait pas peur à Esther Perel, habituée des controverses depuis la sortie de son premier livre, L’intelligence érotique, paru en 2006 et inspiré librement de « l’affaire Lewinsky ». De cet ouvrage, qui aborde le paradoxe entre le besoin de sécurité et de liberté au sein des couples, elle a tiré un TED Talk vu à plus de 11.5 millions de reprises. Son second TED Talk, qui enregistre plus de 9.4 millions de vues au compteur, exhorte quant à lui à repenser l’infidélité. Car pour Esther Perel, les couples auraient tout faux en s’enfermant dans un carcan monogame largement imposé par la société.
"Si, d’un point de vue culturel, nous sommes de plus en plus ouverts d’esprit en matière de sexualité, l’infidélité reste frappé du sceau de la honte et du secret."
Or selon la sexologue, l’infidélité ne serait pas contrairement aux idées reçues le symptôme d’une relation qui va mal. La plupart des patients qui se rendent dans son cabinet avouent avoir été infidèles non pas en raison d’un quelconque problème chez leur partenaire mais bien pour trouver un « nouveau moi ».
Allier sécurité et aventure
Le problème selon Esther Perel est que l’on cherche dans le couple « le confort et un peu de turbulences. La familiarité et la nouveauté. La continuité et la surprise », soit des attentes impossibles à porter pour un seul partenaire. L’infidélité serait donc le moyen idéal de réconcilier besoin de sécurité et d’aventure.
"Les gens qui trompent ne sont pas tous des narcissiques, des accros du sexe ou des prédateurs sexuels chroniques. Cela arrive aux couples heureux, malheureux, chez les jeunes, les vieux, les personnes homosexuelles et même dans les couples libres."
Et la quinquagénaire d’avancer un autre argument en faveur de l’infidélité : selon une étude réalisée par ses soins auprès de sa patiente, ces derniers trouveraient leur partenaire extrêmement attirant quand ils voient qu’il/elle plaît à quelqu’un d’autre. Pour vivre heureux, vivons trompés ?
Source
Car pour la sexologue belge Esther Perel, il est grand temps de briser le tabou de l’infidélité, ce qu’elle compte bien faire en lançant une « campagne de santé publique » sur l’adultère. Avec un double questionnement sous-jacent : l’infidélité est-elle vraiment la trahison ultime ? Et si au contraire elle était le secret des couples pour durer ?
Une position à contre-courant qui ne fait pas peur à Esther Perel, habituée des controverses depuis la sortie de son premier livre, L’intelligence érotique, paru en 2006 et inspiré librement de « l’affaire Lewinsky ». De cet ouvrage, qui aborde le paradoxe entre le besoin de sécurité et de liberté au sein des couples, elle a tiré un TED Talk vu à plus de 11.5 millions de reprises. Son second TED Talk, qui enregistre plus de 9.4 millions de vues au compteur, exhorte quant à lui à repenser l’infidélité. Car pour Esther Perel, les couples auraient tout faux en s’enfermant dans un carcan monogame largement imposé par la société.
"Si, d’un point de vue culturel, nous sommes de plus en plus ouverts d’esprit en matière de sexualité, l’infidélité reste frappé du sceau de la honte et du secret."
Or selon la sexologue, l’infidélité ne serait pas contrairement aux idées reçues le symptôme d’une relation qui va mal. La plupart des patients qui se rendent dans son cabinet avouent avoir été infidèles non pas en raison d’un quelconque problème chez leur partenaire mais bien pour trouver un « nouveau moi ».
Allier sécurité et aventure
Le problème selon Esther Perel est que l’on cherche dans le couple « le confort et un peu de turbulences. La familiarité et la nouveauté. La continuité et la surprise », soit des attentes impossibles à porter pour un seul partenaire. L’infidélité serait donc le moyen idéal de réconcilier besoin de sécurité et d’aventure.
"Les gens qui trompent ne sont pas tous des narcissiques, des accros du sexe ou des prédateurs sexuels chroniques. Cela arrive aux couples heureux, malheureux, chez les jeunes, les vieux, les personnes homosexuelles et même dans les couples libres."
Et la quinquagénaire d’avancer un autre argument en faveur de l’infidélité : selon une étude réalisée par ses soins auprès de sa patiente, ces derniers trouveraient leur partenaire extrêmement attirant quand ils voient qu’il/elle plaît à quelqu’un d’autre. Pour vivre heureux, vivons trompés ?
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