Barnabé a écrit : ↑lun. 2 juil. 2018 11:22
Cher maître
Barnabé a écrit : ↑lun. 2 juil. 2018 11:22
Tu m'apportes beaucoup de lumières, mais en termes de passivité, là tu te trompe. Mais je suis conscient que ce n'est pas avec quelques écrits que tu peux tout comprendre.
C'est vrai.
Moi je ne faisais référence qu'à ce que tu avais toi-même déclaré de la situation :
Barnabé a écrit : ↑dim. 1 juil. 2018 10:52
À mon sens, il faut faire le ménage dans ce foutoir...
Ce n'est pas à moi de le faire, et ma femme, de son coté, ne veux pas renier sa famille, ce que je comprend parfaitement...
Au vu de ce rapport, on comprend que :
1) ce n'est pas à toi de faire le ménage (donc tu n'as rien fait qui aille dans ce sens)
2) ta femme "jongle" comme elle le peut avec tout ça.
J'ai déduis, à tort apparemment, qu'il n'y avait aucune action volontaire de votre part face à la situation.
Barnabé a écrit : ↑lun. 2 juil. 2018 11:22
Je suis tout sauf passif depuis le début de cette histoire qui remonte à presque 20 ans, et si j'en avais fais d’avantage, là, je passais clairement dans la peau du persécuteur.
Mon côté très actif m'a d'ailleurs parfois porté préjudice parce que mal compris.
En effet, tu rapportes quelque chose d'actif et de volontaire...
Mais aussi d'agressif. Une agressivité qui, immanquablement, se retourne contre toi.
Mais contrairement aux membres de cette famille aveugle et complètement soumise à une figure visiblement nuisible, tu essaies ... tu parais bien isolé.
Pour ma part je comprends que cet essai dure depuis bientôt 20 ans. Ce n'est donc pas la bonne méthode.
Ce que je vois là dedans, toujours sur la base des éléments que tu apportes, c'est que :
1) l'ex de ta femme qui lui faisait du mal est en quelque sorte adulé.
2) toi tu es la serpillière de service.
Conclusion : voici deux hommes qui de façon inconsciente pour le premier et consciente pour le second ne peuvent satisfaire madame la fille de la famille dans l'imaginaire collectif. Bref. Personne n'est satisfaisant.
Que demande alors ta femme, dans son inconscient ?
Barnabé a écrit : ↑lun. 2 juil. 2018 11:22
En revanche, j'ai suivi ton conseil, d'analyser ton premier message: ce concept de dépendance affective dont tu me parle, je l'achète car encore une fois, j'y avais songé l'été dernier sans savoir lui donner un nom.
Mais là j'ai une question par rapport à ce que tu dis:
Ce que je veux dire c'est que ce que tu décris ressemble plus à de la dépendance affective qu'à de l'amour.
C'est l'un ou l'autre ou ça peut être les deux?
Parce que malgré tout, je ressens quand même ce sentiment d'amour, je sens bien que je l'aime même si en quelques sorte, c'est d'une manière égoïste.
En gros, est-ce que je peux dire quand même que je l'aime?
Je fais faire un rapport (hasardeux et volontairement choquant) avec la bouffe.
Admettons que tu manges gras et ultra sucré tous les jours. On peut dire que tu manges. Mais mal.
Manger équilibré c'est autre chose.
Or très peu de personnes peuvent prétendre manger vraiment équilibré : on navigue tous dans un plus ou moins acceptable pour l'organisme... mais des individus ont des problèmes de santé assez graves pendant que d'autres moins...
En tous cas, on peut définir les contours d'une malbouffe plus ou moins pathologique selon les cas ... Les petits excès circonstanciés existent. Le cumul maladie / mauvaises habitudes alimentaires qui mènent à de profondes problématiques au péril de la santé aussi.
J'ai envie de te dire que oui tu l'aimes mais dans une configuration malsaine puisque cet amour est "gras" et pas équilibré ( pas vraiment réciproque en intensité et pollué par le cyanure paternel). Mais qu'en plus tu sembles cumuler une certaine intolérance à ce que tu ingurgites. 18 ans de la même soupe, les effets se font grave sentir.
Il y a la bonne dépendance affective et la mauvaise.
C'est comme le cholestérol.
En l'occurrence, il y a dans ta configuration particulière un pic grave qui te fait risquer le pire (tu parles de ne plus vouloir exister par moments, de vouloir faire une connerie...).
Mais alors que faire ?
Eh bien déjà, poser le diagnostic : ce que te sert cette famille comme plats n'est absolument pas adapté à ton organisme.
Revenons en à ton pouvoir d'agir :
Tu pourras te débattre autant que tu voudras, vociférer après le serveur, insulter le cuisinier, jeter les couverts... Tant que tu restes à table et que tu manges leur soupe immonde, le poison continuera à faire mal à tes tissus...