Un cauchemar qui est en fait la réalité
Posté : lun. 30 juil. 2018 11:49
Bonjour,
Après avoir lu plusieurs posts de ce forum je le trouve très intéressant. Il n'y a pas de jugement hâtif porté mais toujours des reflexions justes et remplies de sagesse et appropriées. Je me retrouve dans beaucoup de ces situations qui dépeignent exactement mes sentiments et souffrances extrêmes. Cela me donne l'impression de ne pas être seul, d'être enfin compris et cela me fait du bien. Je remercie donc vivement les personnes qui y sont à l'origine et celles qui y interviennent pour leur soutien.
J'écris ces lignes pour me pour obtenir de l'aide pour réfléchir, pour me sentir moins seul et pour soulager ma douleur.
Voilà donc mon histoire:
J'ai 36 ans, je suis en couple depuis 12 ans avec ma femme et nous avons 2 enfants de 9 ans et 5 ans qui sont merveilleux. J'ai rencontré ma femme au travail, elle avait quitté son ex (7 ans de vie commune) pour moi. Cela m'a toujours posé problème qu'elle ne l'ait pas quitté avant alors qu'elle me disait qu'elle ne l'aimait plus et que cela n'avait jamais été l'amour fou. Je me suis toujours imaginé qu'elle en ferait de même avec moi quand elle aura trouvé mieux. Je n'avais pas eu de relation sérieuse avant elle pour ma part. Nous sommes tombés follement et profondément amoureux, cela me faisait sentir fort et cela me donnait une confiance absolue en elle. Je pensais que nous étions rares les personnes sur Terre à éprouver cela, que c'était exceptionnel. Je pensais que c'était évident que c'était pour la vie. Notre complicité et notre amour étaient inexplicables.
Ma femme étant par éducation maternelle un peu féministe (style années 70) et moi plutôt garçon égalité homme / femme (années 90 -2000), un an après la naissance de notre premier enfant j'ai quitté mon travail pour travailler dans l'Education Nationale et ne plus le laisser de 7h30 à 19h30 chez la nounou. J'ai donc continué jusqu'à aujourd'hui à me consacrer à mes 2 enfants pour leur écourter leurs journées d'école (en début de maternelle, il pleuraient le matin, et le soir quand je m'empressait d'aller les chercher ils me disaient que la journée était longue). Aujourd'hui qu'ils ont grandi, ils aiment l'école et j'ai pris la décision dans l'année de reprendre un travail dans l'industrie (ce que je suis en train de faire au moment ou j'écris ces mots).
Ces dernières années étaient difficiles, ma femme, working girl, profitant largement du fait que je m'occupais du foyer, a pris de plus en plus de temps pour son travail (soi-disant prenant) et sa musique (elle joue dans un groupe) me laissant toujours plus seul. Elle était en demande que je m'occupe plus d'elle mais cela m'était impossible à la vue du peu de temps qu'elle accordait à notre foyer. Ce n'était plus trop l'amour fou mais je mettais cela sur le compte de la vie avec de jeunes enfants, la dureté de son travail et du mien. Je pensais qu'il fallait serrer les dents. Tenant plus que tout à elle et à notre relation, j'ai toujours esquivé toute approche d'autres femmes, en ne voulant surtout pas jouer avec le feu. Ma femme m'était trop précieuse pour tout gâcher.
Le 26 Juin dernier alors que, seul, j'avais passé le week end à réfléchir à mon mal-être qui était très grand depuis 6 mois (je pensais à son ex tout le temps et je rêvais d'elle faisant l'amour avec un ami commun), j'ai cherché en moi quelles en étaient les causes. Au coucher je lui dis "tu sais je suis au fond du trou mais j'ai réfléchi ce week-end et je vais me relever. Cela ne doit pas être agréable pour toi, je ne dois pas t'être agréable." Et puis "tu aimes quelqu'un d'autre ?". Sa réponse a été "je suis tiraillée".
A ces mots mon coeur s'est emballé, je me suis relevé assis. Mon monde venait de s'écrouler. J'ai pleuré, tremblé, ressenti des coups de poignards dans le ventre toute la nuit et la matinée jusqu'à ce que le medecin me donne des anxiolitiques. J'ai ressenti des douleurs physiques extrêmes, j'étais dans l'impossibilité de me projeter à plus de une heure de temps, ma vie était anéantie, un champ de ruine fumant avec moi au milieu. Je me sentais à terre, en lambeaux. La douleur était si intense que j'imaginais que la seule solution était de me couper la tête pour en finir (Mais je ne ferai jamais ce coup là à mes 2 enfants, c'est ce qui m'a retenu ce matin là et quand j'y ai repensé 2 ou 3 autres fois). Cette nuit là elle m'a répondu qu'il s'appelait Guillaume qu'il travaillait dans un autre service qu'il l'avait flattée depuis des mois, qu'il l'avait embrassée et qu'elle l'avait repoussé. Mais qu'ils n'avaient pas couché ensemble.
Le lendemain, elle m'a dit "j'ai rompu avec lui" (c'est très dur d'entendre ces mots) et je la crois sur ce point. Pendant la semaine qui a suivi elle disait m'aimer plus que lui mais qu'elle l'aimait aussi. Elle refusait de répondre davantage à mes questions et me faisait comprendre que tout cela venait de moi (ce que j'ai immédiatement reconnu pour une grande partie). Sentant qu'elle me mentait encore, j'étais déterminé, je me suis surpassé et j'ai donc enquêté sans arrêt pour tout comprendre. Et j'ai compris qui il était vraiment, un collègue de bureau qui s'appelle Jean-Baptiste, qui joue dans le même groupe de musique qu'elle, que la basse qui était à la maison depuis 6 mois était la sienne et une multitude de détails qui ont correspondu.
Elle m'a alors tout avoué. Ils étaient ensemble depuis Mars, qu'ils couchaient ensemble le midi et/ou le soir dans les bois dans notre voiture (sans protection évidemment, mais il ne faut pas que je m'inquiète pour cela, il lui a dit qu'il n'y avait pas de problème !). Bizarrement sur le coup cela m'a soulagé de connaître enfin la vérité. Les coups de poignards ont tout de même redoublé puis s'estompent maintenant avec le temps. Je prends des anxiolitiques, me suis remis à fumer deux paquets par jour et me prends pas mal d'apéros. Je pense remonter la pente petit à petit, surtout quand je me compare dans l'état dans lequel j'ai été au début. Mais je suis toujours meurtri.
Ses explications sont: "J'avais l'impression que tu ne m'aimais plus, que tu ne m'accordais plus d'intérêt."
Un mois a maintenant passé. Je fais toujours les montagnes russes, de rares fois je m'élève au-dessus de tout cela, je me sens sage et plus fort qu'elle et tout le monde, et je me rappelle que c'est la femme de ma vie, qu'elle a ses défauts et que je l'aime profondément et que je vais me battre pour la garder. Dans ces moments là nous sommes très proches comme aux débuts. Et puis j'ai très souvent des piqûres de rappel, je vois notre voiture, son téléphone si souvent usité à la maison (pour son travail soi-disant), je me remémore tous ces détails évidents aujourd'hui qui auraient dû m'ouvir les yeux, ces moments où elle me repoussait, ces moments où elle rentrait tard, bref toute sa trahison qui a duré 3-4 mois et qui a continué une semaine après la révélation du 26 Juin. Elle me dit en plus qu'elle aime toujours l'autre. (de moins en moins quand cela va bien entre nous)
Je l'aime toujours profondément, mais je la vois différente, c'est à dire "capable de me trahir" et en plus d'en aimer un autre. Je souffre encore terriblement. Cela ne correspond pas à mes valeurs profondes.
En plus je trouve cette situation si injuste, moi à la maison après le travail à faire les lessives, m'occuper des gamins, du ménage et ne pouvant la voir que 30 minutes par jour à son retour. Et de l'autre côté, l'autre bougre ayant toute la journée à loisir pour la flatter, discuter et se rapprocher.
Aussi j'étais tellement fier de lui accorder en toute confiance la liberté de temps dont elle avait besoin pour sa musique pour son épanouissement me disait-elle. Je la trouvais belle et épanouie, et je me disais que c'était parceque moi je me défonçais matériellement pour cela.
Je n'arrive pas à la croire quand elle dit qu'elle m'aime alors qu'elle m'a trahi et s'est servi de moi à ce point. En plus elle ne semble même pas s'en vouloir plus que ça. Elle pleure des fois, mais c'est rare et elle ne semble pas se rendre compte de l'intensité insupportable de ma souffrance et de ma douleur. Ses copines et sa mère lui ont dit "c'est démesuré de réagir comme cela". Sous entendu,"ton mec il a vraiment un problème à résoudre, toi tu n'y es pour rien."
Je ne sais pas quelle décision prendre. Soit lui pardonner, soit la quitter, soit attendre. D'un côté je souffre en restant avec elle parcequ'elle m'a trahi et qu'elle en aime encore un autre, de l'autre je souffrirai d'être sans elle parceque je l'aime. Alors pour le moment j'attends.
Je commence même à admettre que je me suis voilé la face, qu'elle est toxique pour moi et que l'univers est peuplé d'autres personnes avec lesquelles je m'entendrais peut-être mieux. Cela me donne même de l'espoir.
Voilà pour mon histoire, j'ai souffert terriblement, comme jamais dans ma vie, le temps estompe un peu cela, je reste dans l'incertitude, je suis angoissé. Je ne sais pas quoi faire. Pour le moment j'ai juste pris la décision de trouver un travail n'importe où en France ou dans le monde pour m'éloigner, pour rencontrer des gens, me vider la tête et oublier le plus possible ma souffrance qui est toujours présente.
Je suis paumé !
Merci à ceux qui auront pris le temps de lire mon message. Cela m'a fait du bien de le partager avec vous.
Le soleil a continué à se lever ce matin-là, même sur mon champ de ruines.
Après avoir lu plusieurs posts de ce forum je le trouve très intéressant. Il n'y a pas de jugement hâtif porté mais toujours des reflexions justes et remplies de sagesse et appropriées. Je me retrouve dans beaucoup de ces situations qui dépeignent exactement mes sentiments et souffrances extrêmes. Cela me donne l'impression de ne pas être seul, d'être enfin compris et cela me fait du bien. Je remercie donc vivement les personnes qui y sont à l'origine et celles qui y interviennent pour leur soutien.
J'écris ces lignes pour me pour obtenir de l'aide pour réfléchir, pour me sentir moins seul et pour soulager ma douleur.
Voilà donc mon histoire:
J'ai 36 ans, je suis en couple depuis 12 ans avec ma femme et nous avons 2 enfants de 9 ans et 5 ans qui sont merveilleux. J'ai rencontré ma femme au travail, elle avait quitté son ex (7 ans de vie commune) pour moi. Cela m'a toujours posé problème qu'elle ne l'ait pas quitté avant alors qu'elle me disait qu'elle ne l'aimait plus et que cela n'avait jamais été l'amour fou. Je me suis toujours imaginé qu'elle en ferait de même avec moi quand elle aura trouvé mieux. Je n'avais pas eu de relation sérieuse avant elle pour ma part. Nous sommes tombés follement et profondément amoureux, cela me faisait sentir fort et cela me donnait une confiance absolue en elle. Je pensais que nous étions rares les personnes sur Terre à éprouver cela, que c'était exceptionnel. Je pensais que c'était évident que c'était pour la vie. Notre complicité et notre amour étaient inexplicables.
Ma femme étant par éducation maternelle un peu féministe (style années 70) et moi plutôt garçon égalité homme / femme (années 90 -2000), un an après la naissance de notre premier enfant j'ai quitté mon travail pour travailler dans l'Education Nationale et ne plus le laisser de 7h30 à 19h30 chez la nounou. J'ai donc continué jusqu'à aujourd'hui à me consacrer à mes 2 enfants pour leur écourter leurs journées d'école (en début de maternelle, il pleuraient le matin, et le soir quand je m'empressait d'aller les chercher ils me disaient que la journée était longue). Aujourd'hui qu'ils ont grandi, ils aiment l'école et j'ai pris la décision dans l'année de reprendre un travail dans l'industrie (ce que je suis en train de faire au moment ou j'écris ces mots).
Ces dernières années étaient difficiles, ma femme, working girl, profitant largement du fait que je m'occupais du foyer, a pris de plus en plus de temps pour son travail (soi-disant prenant) et sa musique (elle joue dans un groupe) me laissant toujours plus seul. Elle était en demande que je m'occupe plus d'elle mais cela m'était impossible à la vue du peu de temps qu'elle accordait à notre foyer. Ce n'était plus trop l'amour fou mais je mettais cela sur le compte de la vie avec de jeunes enfants, la dureté de son travail et du mien. Je pensais qu'il fallait serrer les dents. Tenant plus que tout à elle et à notre relation, j'ai toujours esquivé toute approche d'autres femmes, en ne voulant surtout pas jouer avec le feu. Ma femme m'était trop précieuse pour tout gâcher.
Le 26 Juin dernier alors que, seul, j'avais passé le week end à réfléchir à mon mal-être qui était très grand depuis 6 mois (je pensais à son ex tout le temps et je rêvais d'elle faisant l'amour avec un ami commun), j'ai cherché en moi quelles en étaient les causes. Au coucher je lui dis "tu sais je suis au fond du trou mais j'ai réfléchi ce week-end et je vais me relever. Cela ne doit pas être agréable pour toi, je ne dois pas t'être agréable." Et puis "tu aimes quelqu'un d'autre ?". Sa réponse a été "je suis tiraillée".
A ces mots mon coeur s'est emballé, je me suis relevé assis. Mon monde venait de s'écrouler. J'ai pleuré, tremblé, ressenti des coups de poignards dans le ventre toute la nuit et la matinée jusqu'à ce que le medecin me donne des anxiolitiques. J'ai ressenti des douleurs physiques extrêmes, j'étais dans l'impossibilité de me projeter à plus de une heure de temps, ma vie était anéantie, un champ de ruine fumant avec moi au milieu. Je me sentais à terre, en lambeaux. La douleur était si intense que j'imaginais que la seule solution était de me couper la tête pour en finir (Mais je ne ferai jamais ce coup là à mes 2 enfants, c'est ce qui m'a retenu ce matin là et quand j'y ai repensé 2 ou 3 autres fois). Cette nuit là elle m'a répondu qu'il s'appelait Guillaume qu'il travaillait dans un autre service qu'il l'avait flattée depuis des mois, qu'il l'avait embrassée et qu'elle l'avait repoussé. Mais qu'ils n'avaient pas couché ensemble.
Le lendemain, elle m'a dit "j'ai rompu avec lui" (c'est très dur d'entendre ces mots) et je la crois sur ce point. Pendant la semaine qui a suivi elle disait m'aimer plus que lui mais qu'elle l'aimait aussi. Elle refusait de répondre davantage à mes questions et me faisait comprendre que tout cela venait de moi (ce que j'ai immédiatement reconnu pour une grande partie). Sentant qu'elle me mentait encore, j'étais déterminé, je me suis surpassé et j'ai donc enquêté sans arrêt pour tout comprendre. Et j'ai compris qui il était vraiment, un collègue de bureau qui s'appelle Jean-Baptiste, qui joue dans le même groupe de musique qu'elle, que la basse qui était à la maison depuis 6 mois était la sienne et une multitude de détails qui ont correspondu.
Elle m'a alors tout avoué. Ils étaient ensemble depuis Mars, qu'ils couchaient ensemble le midi et/ou le soir dans les bois dans notre voiture (sans protection évidemment, mais il ne faut pas que je m'inquiète pour cela, il lui a dit qu'il n'y avait pas de problème !). Bizarrement sur le coup cela m'a soulagé de connaître enfin la vérité. Les coups de poignards ont tout de même redoublé puis s'estompent maintenant avec le temps. Je prends des anxiolitiques, me suis remis à fumer deux paquets par jour et me prends pas mal d'apéros. Je pense remonter la pente petit à petit, surtout quand je me compare dans l'état dans lequel j'ai été au début. Mais je suis toujours meurtri.
Ses explications sont: "J'avais l'impression que tu ne m'aimais plus, que tu ne m'accordais plus d'intérêt."
Un mois a maintenant passé. Je fais toujours les montagnes russes, de rares fois je m'élève au-dessus de tout cela, je me sens sage et plus fort qu'elle et tout le monde, et je me rappelle que c'est la femme de ma vie, qu'elle a ses défauts et que je l'aime profondément et que je vais me battre pour la garder. Dans ces moments là nous sommes très proches comme aux débuts. Et puis j'ai très souvent des piqûres de rappel, je vois notre voiture, son téléphone si souvent usité à la maison (pour son travail soi-disant), je me remémore tous ces détails évidents aujourd'hui qui auraient dû m'ouvir les yeux, ces moments où elle me repoussait, ces moments où elle rentrait tard, bref toute sa trahison qui a duré 3-4 mois et qui a continué une semaine après la révélation du 26 Juin. Elle me dit en plus qu'elle aime toujours l'autre. (de moins en moins quand cela va bien entre nous)
Je l'aime toujours profondément, mais je la vois différente, c'est à dire "capable de me trahir" et en plus d'en aimer un autre. Je souffre encore terriblement. Cela ne correspond pas à mes valeurs profondes.
En plus je trouve cette situation si injuste, moi à la maison après le travail à faire les lessives, m'occuper des gamins, du ménage et ne pouvant la voir que 30 minutes par jour à son retour. Et de l'autre côté, l'autre bougre ayant toute la journée à loisir pour la flatter, discuter et se rapprocher.
Aussi j'étais tellement fier de lui accorder en toute confiance la liberté de temps dont elle avait besoin pour sa musique pour son épanouissement me disait-elle. Je la trouvais belle et épanouie, et je me disais que c'était parceque moi je me défonçais matériellement pour cela.
Je n'arrive pas à la croire quand elle dit qu'elle m'aime alors qu'elle m'a trahi et s'est servi de moi à ce point. En plus elle ne semble même pas s'en vouloir plus que ça. Elle pleure des fois, mais c'est rare et elle ne semble pas se rendre compte de l'intensité insupportable de ma souffrance et de ma douleur. Ses copines et sa mère lui ont dit "c'est démesuré de réagir comme cela". Sous entendu,"ton mec il a vraiment un problème à résoudre, toi tu n'y es pour rien."
Je ne sais pas quelle décision prendre. Soit lui pardonner, soit la quitter, soit attendre. D'un côté je souffre en restant avec elle parcequ'elle m'a trahi et qu'elle en aime encore un autre, de l'autre je souffrirai d'être sans elle parceque je l'aime. Alors pour le moment j'attends.
Je commence même à admettre que je me suis voilé la face, qu'elle est toxique pour moi et que l'univers est peuplé d'autres personnes avec lesquelles je m'entendrais peut-être mieux. Cela me donne même de l'espoir.
Voilà pour mon histoire, j'ai souffert terriblement, comme jamais dans ma vie, le temps estompe un peu cela, je reste dans l'incertitude, je suis angoissé. Je ne sais pas quoi faire. Pour le moment j'ai juste pris la décision de trouver un travail n'importe où en France ou dans le monde pour m'éloigner, pour rencontrer des gens, me vider la tête et oublier le plus possible ma souffrance qui est toujours présente.
Je suis paumé !
Merci à ceux qui auront pris le temps de lire mon message. Cela m'a fait du bien de le partager avec vous.
Le soleil a continué à se lever ce matin-là, même sur mon champ de ruines.