Re: Un cauchemar qui est en fait la réalité
Posté : lun. 13 août 2018 15:16
Salut,
Merci Mr Pomme pour ton message, je viens de le relire et je l'ai mieux compris (pas encore pris d’anxiolytique aujourd'hui).
Il est plein de bon sens.
Pour te répondre elle n'était pas enfant unique ni pourrie gâtée. Mais elle a toujours été encensée comme la grande fille modèle et sage à son papa et surtout à sa maman. Ses 2 petits frères et sœur en ont pâti / en pâtissent. Sa petite sœur a fait une thérapie il y a quelques années et elle m'en a parlé. Cette fille, elle prend toute la place. Elle ne laisse rien aux autres (frère, sœur, conjoint, collègues (hormis l'autre c.......)).
Le doc ce matin m'a prescrit des antidépresseurs. Le psy, vu dans la foulée, avec beaucoup de pincettes, m'a déconseillé. Et c'est mon avis aussi. Je crois que je préfère digérer/accepter la réalité même si c'est dur plutôt que m'endormir, je ne suis pas sûr que cela m'aidera à guérir. Après, des fois quand je suis au fond du trou c'est vraiment dur...
Moi qui était sportif (3 /4 sorties running par semaine, entre midi et deux, ou le week-end (c'étaient les seuls moments où je pouvais)), j'ai tout stoppé depuis ce fameux 26 Juin et je tourne à 2 paquets de clopes par jour, je n'arrive plus trop à manger, j'ai perdu 7 kg, (sur 67 à l'origine) et j'ai pas mal picolé.
Avant hier j'ai refait une sortie running de 30 minutes sans montre, et là j'y retourne de suite après ce message (sans montre non plus, je suis dans un état... je veux juste reprendre gentiment sans me faire mal).
Quoique je dise, l’appétit revient un peu, doucement mais il revient. Et j'arrête de picoler seul à la maison. (De toute façon j'ai fait les fonds de placards et je ne vais plus faire les courses)
Maintenant le salace:
Je me suis inscrit sur internet et j'ai rencontré une nana. On a discuté toute la nuit et hop à 5 heures du matin rdv dans un hôtel et voilà. Vous imaginez la suite.
Super bizarre comme expérience. Je ne la reverrai pas je crois. J'ai pas trop accroché au personnage. Et le cul pour le cul si tu n'accroches pas avec la nana, c'est quand même moins sympa. Et puis cela ne me correspond pas.
Je me suis dit que faire cela désacraliserait l'acte en lui-même et peut-être que j'arriverai à pardonner plus facilement.
C'est bête mais ça m'a redonné confiance en moi aussi.
Le soir même je suis sorti boire un verre avec un de mes frères et ses potes et j'ai échangé 2 ou 3 vrais sourires avec une jolie nana, une inconnue (enfin presque). Ça m'a fait du bien.
Puis j'ai fini en boîte (sans la nana qui était partie), j'ai dansé picolé, picolé et picolé (Pas loin d'une bouteille de whisky). C'était sympa. Mais bon vers les 5 heures avec le whisky et la fatigue j'ai fini par chialer dans les bras de mon frère lol. Ça m'a fait du bien quand même et je garde un bon souvenir de cette soirée.
Hier soir ma femme (ex-femme ?) m'appelle, on discute, on pleure parce que on se rend bien compte que c'est fini, que je ne pourrai jamais oublier ce qu'elle m'a fait, surtout qu'elle me dit qu'elle éprouve encore des sentiments pour l'autre et que de mon côté je lui dis que ce n'est pas possible qu'elle me demande de reconstruire quelque chose avec elle sachant que dans un coin de son cœur (cul ?) il y en a un autre que moi ne serait-ce qu'à 1%. Il y a un moment c'est bien beau les sentiments mais il faut être logique quand même. Puis on reparle de sa relation avec l'autre con, elle me raconte son idylle, le compare à nos débuts en les mettant au même niveau d'intensité (c'est moi, maso qui lui ai demandé des précisions).
Du coup ça me blesse, je raccroche, pas au nez, mais je raccroche quand même. Je me bouffe un comprimé entier d'anxiolytique pour encaisser et enlever ce putain de poignard dans le ventre qui revenait: Même nos tous débuts qui étaient délicieux se sont envolés en fumée. Aïe, ça fait mal. (D'un autre côté en étant purement logique, ça veut dire que moi aussi je peux trouver quelqu'un de mieux et revivre cela voire mieux encore. Par contre je ne le ferai pas dans la trahison, j'aime bien être tranquille et détendu)
Je réfléchis 10 minutes et comme je suis un gars honnête et que je n'aurais pas pu la regarder dans les yeux à son retour dans 2 semaines suite à mon aventure "coup d'un soir" (Je suis faible, je n'arrive pas à mentir, je ne sais pas comment font les cocufieurs, moi je n'y arrive pas), je me dis il faut que je lui dise maintenant. De toute façon, il n'y pas de bon moment pour annoncer un truc comme ça et comme là c'est foutu et qu'elle l'aime encore et que j'ai putain de mal, je la rappelle et lui raconte mon aventure.
Résultats:
Madame pleure, tremble, me dit qu'elle n'est pas bien, contractée, qu'elle a mal au ventre. (Tiens bizarre je connais ces sensations)
Et ce matin elle me rappelle: "J'ai mal dormi je me suis réveillée 10 fois" (Ah bah toi tu as réussi à dormir au moins, c'est déjà pas mal)
Puis pour en savoir davantage sur la fille, est-ce que je vais la revoir, est-ce que ceci, est-ce que cela, je veux savoir qui c'est, et patati et patata
(Tiens bizarre ça me rappelle quelque chose ça, une enquête ? Mais enfin, tu n'as rien compris ma chérie, ce n'est pas cette fille le problème, c'est notre relation entre toi et moi. Ce n'est pas de ma faute, j'ai cru que tu ne m'aimais plus!)
Je ne pensais pas qu'elle réagirait comme cela, elle me disait avant "nan mais attends, toi c'est juste le cul qui te blesse ?, mais tu ne comprends pas c'est plus profond que ça". Ses copines et sa mère la rassuraient "ton mec il se met dans tel un état pour ça, attends il a un problème à régler chez le psy!"
Franchement je n'ai pas fait ça pour me venger. J'ai fait cela pour moi avant tout. Pour ma vie, pour m'en sortir, pour essayer de retrouver de la confiance et me rendre compte que je peux séduire et plaire aussi. Et puis foutu pour foutu, j'avance là où j'ai envie et on verra la suite ! C'est fini de réfléchir en tenant compte d'elle et de ses sentiments pas clairs.
C'est un sentiment mauvais je le sais, que je ne désirais pas parce que c'est moche, mais ça m'a plu (c'est horrible d'écrire cela, mais je le pense, c'est comme ça) de la savoir souffrir enfin. Je me suis dit, enfin ça y est elle partage un tout petit morceau de ma douleur. (Un tout petit hein, parce que entre un coup d'un soir et une idylle cachée de plusieurs mois...)
Voilà pour la suite de mes avanture, par conséquent je suis un peu crevé. Mais j'ai passé des bons moments en pensant à ma gueule.
Mr Pomme tu as raison il faut que je reprenne possession de mon corps. Et oui ça fait du bien de reprendre confiance en soi.
Je vais essayer d'oublier ma femme, continuer de voir du monde (juste un sourire d'une jolie fille ça n'a pas de prix quand même), et m'occuper de moi ! Point barre.
(Je sais bien que tout n'est pas réglé non plus que je l'aime encore un peu, mais là tout de suite à 15h09 en vous écrivant j'ai un peu d'optimisme et ça fait vraiment du bien)
Merci à vous tous qui intervenez ici, je prends toujours plaisir à vous lire. Ça m'aide à avancer.
A plus pour de prochains épisodes.
Merci Mr Pomme pour ton message, je viens de le relire et je l'ai mieux compris (pas encore pris d’anxiolytique aujourd'hui).
Il est plein de bon sens.
Pour te répondre elle n'était pas enfant unique ni pourrie gâtée. Mais elle a toujours été encensée comme la grande fille modèle et sage à son papa et surtout à sa maman. Ses 2 petits frères et sœur en ont pâti / en pâtissent. Sa petite sœur a fait une thérapie il y a quelques années et elle m'en a parlé. Cette fille, elle prend toute la place. Elle ne laisse rien aux autres (frère, sœur, conjoint, collègues (hormis l'autre c.......)).
Le doc ce matin m'a prescrit des antidépresseurs. Le psy, vu dans la foulée, avec beaucoup de pincettes, m'a déconseillé. Et c'est mon avis aussi. Je crois que je préfère digérer/accepter la réalité même si c'est dur plutôt que m'endormir, je ne suis pas sûr que cela m'aidera à guérir. Après, des fois quand je suis au fond du trou c'est vraiment dur...
Moi qui était sportif (3 /4 sorties running par semaine, entre midi et deux, ou le week-end (c'étaient les seuls moments où je pouvais)), j'ai tout stoppé depuis ce fameux 26 Juin et je tourne à 2 paquets de clopes par jour, je n'arrive plus trop à manger, j'ai perdu 7 kg, (sur 67 à l'origine) et j'ai pas mal picolé.
Avant hier j'ai refait une sortie running de 30 minutes sans montre, et là j'y retourne de suite après ce message (sans montre non plus, je suis dans un état... je veux juste reprendre gentiment sans me faire mal).
Quoique je dise, l’appétit revient un peu, doucement mais il revient. Et j'arrête de picoler seul à la maison. (De toute façon j'ai fait les fonds de placards et je ne vais plus faire les courses)
Maintenant le salace:
Je me suis inscrit sur internet et j'ai rencontré une nana. On a discuté toute la nuit et hop à 5 heures du matin rdv dans un hôtel et voilà. Vous imaginez la suite.
Super bizarre comme expérience. Je ne la reverrai pas je crois. J'ai pas trop accroché au personnage. Et le cul pour le cul si tu n'accroches pas avec la nana, c'est quand même moins sympa. Et puis cela ne me correspond pas.
Je me suis dit que faire cela désacraliserait l'acte en lui-même et peut-être que j'arriverai à pardonner plus facilement.
C'est bête mais ça m'a redonné confiance en moi aussi.
Le soir même je suis sorti boire un verre avec un de mes frères et ses potes et j'ai échangé 2 ou 3 vrais sourires avec une jolie nana, une inconnue (enfin presque). Ça m'a fait du bien.
Puis j'ai fini en boîte (sans la nana qui était partie), j'ai dansé picolé, picolé et picolé (Pas loin d'une bouteille de whisky). C'était sympa. Mais bon vers les 5 heures avec le whisky et la fatigue j'ai fini par chialer dans les bras de mon frère lol. Ça m'a fait du bien quand même et je garde un bon souvenir de cette soirée.
Hier soir ma femme (ex-femme ?) m'appelle, on discute, on pleure parce que on se rend bien compte que c'est fini, que je ne pourrai jamais oublier ce qu'elle m'a fait, surtout qu'elle me dit qu'elle éprouve encore des sentiments pour l'autre et que de mon côté je lui dis que ce n'est pas possible qu'elle me demande de reconstruire quelque chose avec elle sachant que dans un coin de son cœur (cul ?) il y en a un autre que moi ne serait-ce qu'à 1%. Il y a un moment c'est bien beau les sentiments mais il faut être logique quand même. Puis on reparle de sa relation avec l'autre con, elle me raconte son idylle, le compare à nos débuts en les mettant au même niveau d'intensité (c'est moi, maso qui lui ai demandé des précisions).
Du coup ça me blesse, je raccroche, pas au nez, mais je raccroche quand même. Je me bouffe un comprimé entier d'anxiolytique pour encaisser et enlever ce putain de poignard dans le ventre qui revenait: Même nos tous débuts qui étaient délicieux se sont envolés en fumée. Aïe, ça fait mal. (D'un autre côté en étant purement logique, ça veut dire que moi aussi je peux trouver quelqu'un de mieux et revivre cela voire mieux encore. Par contre je ne le ferai pas dans la trahison, j'aime bien être tranquille et détendu)
Je réfléchis 10 minutes et comme je suis un gars honnête et que je n'aurais pas pu la regarder dans les yeux à son retour dans 2 semaines suite à mon aventure "coup d'un soir" (Je suis faible, je n'arrive pas à mentir, je ne sais pas comment font les cocufieurs, moi je n'y arrive pas), je me dis il faut que je lui dise maintenant. De toute façon, il n'y pas de bon moment pour annoncer un truc comme ça et comme là c'est foutu et qu'elle l'aime encore et que j'ai putain de mal, je la rappelle et lui raconte mon aventure.
Résultats:
Madame pleure, tremble, me dit qu'elle n'est pas bien, contractée, qu'elle a mal au ventre. (Tiens bizarre je connais ces sensations)
Et ce matin elle me rappelle: "J'ai mal dormi je me suis réveillée 10 fois" (Ah bah toi tu as réussi à dormir au moins, c'est déjà pas mal)
Puis pour en savoir davantage sur la fille, est-ce que je vais la revoir, est-ce que ceci, est-ce que cela, je veux savoir qui c'est, et patati et patata
(Tiens bizarre ça me rappelle quelque chose ça, une enquête ? Mais enfin, tu n'as rien compris ma chérie, ce n'est pas cette fille le problème, c'est notre relation entre toi et moi. Ce n'est pas de ma faute, j'ai cru que tu ne m'aimais plus!)
Je ne pensais pas qu'elle réagirait comme cela, elle me disait avant "nan mais attends, toi c'est juste le cul qui te blesse ?, mais tu ne comprends pas c'est plus profond que ça". Ses copines et sa mère la rassuraient "ton mec il se met dans tel un état pour ça, attends il a un problème à régler chez le psy!"
Franchement je n'ai pas fait ça pour me venger. J'ai fait cela pour moi avant tout. Pour ma vie, pour m'en sortir, pour essayer de retrouver de la confiance et me rendre compte que je peux séduire et plaire aussi. Et puis foutu pour foutu, j'avance là où j'ai envie et on verra la suite ! C'est fini de réfléchir en tenant compte d'elle et de ses sentiments pas clairs.
C'est un sentiment mauvais je le sais, que je ne désirais pas parce que c'est moche, mais ça m'a plu (c'est horrible d'écrire cela, mais je le pense, c'est comme ça) de la savoir souffrir enfin. Je me suis dit, enfin ça y est elle partage un tout petit morceau de ma douleur. (Un tout petit hein, parce que entre un coup d'un soir et une idylle cachée de plusieurs mois...)
Voilà pour la suite de mes avanture, par conséquent je suis un peu crevé. Mais j'ai passé des bons moments en pensant à ma gueule.
Mr Pomme tu as raison il faut que je reprenne possession de mon corps. Et oui ça fait du bien de reprendre confiance en soi.
Je vais essayer d'oublier ma femme, continuer de voir du monde (juste un sourire d'une jolie fille ça n'a pas de prix quand même), et m'occuper de moi ! Point barre.
(Je sais bien que tout n'est pas réglé non plus que je l'aime encore un peu, mais là tout de suite à 15h09 en vous écrivant j'ai un peu d'optimisme et ça fait vraiment du bien)
Merci à vous tous qui intervenez ici, je prends toujours plaisir à vous lire. Ça m'aide à avancer.
A plus pour de prochains épisodes.