milo91 a écrit : ↑jeu. 19 nov. 2020 18:12
je finis par me demander si il ne faudrait pas créer un Hashtag pour les sandwichs du genre :
#balancecepourri
#balancetonsandwich
#balancecesalaudinfidele (ou sa version féminine)
Quand je vois ne nombre de drames créés par une minorité de ....... (j'ai pas de mot qui soit poli pour cela) il me semble que les afficher publiquement aux yeux de la société calmerait leurs ardeurs...
Je crains que tu ne rencontres pas le succès avec cette proposition.
On t'opposerait, et à raison, le droit de disposer de son propre corps... Et le droit à la vie privée.
Je te l'accorde : en piétinant au passage le principe de relation authentique à l'autre (j'hésite à parler de fidélité tant ce mot a pris une connotation négative. Tu dis "fidélité", levée de boucliers : on a le DROIT de coucher avec qui on veut !
Bah ui ma brave dame, pas de souci, mais alors, alors, pourquoi ne vous mettez vous pas en couple avec un homme aussi "libre" que vous ? Non ? Meuh pourkoua donc ?

*
Et surtout que faire de mon droit à la vérité ?

)
Voici l'état des lieux :
"Malgré l’expansion très visible des sites de rencontres extraconjugales, la fidélité reste un ingrédient jugé indispensable à la réussite d’un couple."
Source :
https://www.lemonde.fr/societe/article/ ... _3224.html
Au passage, quand les cf sont interrogés hors caméra, sur des sites de rencontre extra conjugale par exemple,, quand ils sont entre eux, "La première raison citée par les sondées pour justifier une possible infidélité est l’attraction physique et sexuelle pour une autre personne (62 %), puis l’existence de sentiments pour cette personne (55 %), avant le manque d’affection ou de tendresse du conjoint (50 %)."
Étrange que la première et la seconde raison, valables dans plus d'un cas sur 2 ne soit jamais évoqué par les cf pris la main dans le pot de confiture. 9 fois sur 10 (c'est ça qui est étonnant), la raison évoquée est " cétafote". Étrange malédiction statistique...
Conclusion : ce n'est pas sur une telle schizophrénie que tu vas pouvoir élaborer un " contre pouvoir" amoureux ...
Blague mise à part, ce qui paraît le plus dur aujourd'hui dans ce genre d'affaire, c'est que les soutiens à la "victime" (si c'en est une : il y a de rares cas où l'infidélité est bien révélatrice d'un problème de fond dans le couple) sont parfois teintés de reproches : cétafote, t'aurais du être plus quelque chose, moins autre chose, t'aurais pas du dire ci, faire ça... Et puis à la limite, si tu pouvais ne pas être toi-même, je ne t'aurais pas trompé(e) ... Lol. Dans ce cas pourquoi m'avoir choisi(e)? Avec tous ces défauts...
En tous cas, le corps social ne semble pas prêt à renoncer à ses "petits plaisirs" pour "s'ennuyer" dans l'éventualité d'un duo solide... Même s'il en rêve
*Ça marche aussi avec un monsieur hein 
Il existe pour chaque problème complexe une solution simple, directe et fausse (H.L. Mencken)