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Histoire banale ?

La découverte de l’infidélité est une expérience traumatique. Il est souvent difficile d’être objectif lorsque nous traversons des situations déstabilisantes. Parlons en sans complexe.

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igore38
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Re: Histoire banale ?

Message par igore38 »

milo91 a écrit : mar. 12 janv. 2021 13:24
Le manque de respect pendant la relation avec le Sandwich c'est une évidence, pas la peine de revenir dessus, par contre c'est lors de la découverte que l'on peut et doit se faire une avis.
Bonjour,

Je me permets de rebondir sur cette phrase, car je l'approuve en tout point (pour le reste aussi mais je n'ai rien à ajouter dessus pour le moment :D ).
C'est en effet à cause de la réaction qu'a eu ma femme suite à la découverte que je sais que mon couple est mort et que ma femme n'en a rien a faire du mal qu'elle pourrait me faire.
Je lui ai évidemment expliqué à ce moment-là tout le mal que ça me faisait, elle en était parfaitement consciente, et pour autant, à continué à rencontrer des nouveaux amants pendant encore plusieurs mois. Et même maintenant, elle ne se l'interdit ouvertement pas.
C'est pour cette raison que bien que l'on cohabite actuellement, je lui ai bien signifié que dès que ce sera possible, il faudra qu'elle parte.
Car il est évident que je ne supporte pas l'idée qu'elle aille encore voir ailleurs, malgré que mon amour pour elle soit considérablement diminué actuellement.
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Mitsou78
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Re: Histoire banale ?

Message par Mitsou78 »

Bonsoir,

Je vais rejoindre sensiblement le discours de Milo91, il me semble percevoir beaucoup d'agressivité, pas certain que ça serve quiconque finalement...
Le manque de respect est évident pour entretenir une relation dans le dos de l'autre, qu'elle quelle soit finalement, sentimentale, physique, sentimentale et physique, dès qu'il y a transgression du contrat passé, le respect n'est plus. C'est plus ou moins flagrant, avéré si toutes les constantes de la tromperie sont établies.
Finalement, de fierté, peut être tout autant valorisée par sa situation qu'elle perçoit finalement se dégrader, pour qu'en finale, elle en devienne presque à plaindre et n'est ce pas suffisant de la savoir ainsi, cherchant une rassurance de bras en bras, de lit en lit, de bi.e en bi.te ... Pas utile je crois de s'abaisser à dénigrer, la vie rembourse systématiquement...

La situation de cohabitation est un choix, d'autres ne l'ont pas, ne l'auraient pas ou ne l'auront pas, l'enfant finalement s'accoutume à la vie qui se présente tant qu'il reçoit de l'amour, se sent rassuré et protégé...
Tu penses donc être dans le bon chemin, il faut savoir vivre bien cette relation, si c'est le cas et que l'enfant ne ressent rien, j'ai un doute, tant mieux, s'il avait dû en être un autre, il se serait habitué, à s'assurer juste que ce n'est pas une excuse pour toi à conserver un contrôle nouveau sur son environnement, mais également sur son environnement à elle ton ex, à satisfaire à ce nouveau pouvoir de domination...

bon courage :fleur
L'amour ne se fait bien que l'après-midi. Onze fois sur dix, l'adultère découle du fait que les époux se fréquentent seulement le soir. F. Dard
Pour une femme adultère, le premier amant seul compte, après ils ne se comptent plus. HF Amiel
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Dnj

Re: Histoire banale ?

Message par Dnj »

Mea culpa sur le côté agressif de mon premier message (avéré après relecture).
En première lecture j'avais compris que :
- il y avait toujours un lien avec ce meilleur ami, sachant ce qu'il a fait
- la cohabitation n'etait pas une séparation, mais un moyen justement de ne pas se séparer, ce qui revenait à assurer le gîte et le couvert pendant que..

Dans un cas "classique" j'aurais relevé plus modérément mais j'ai en plus bugué sur ce "j'assume" qui est juste fou. En temps normal on s'attend en effet à un "désolé, j'ai fauté. Parlons en, il y a des raisons, séparons nous, ou autre" mais ce "j'assume" impliquait qu'en plus de l'avoir humilié elle acceptait l'affront de dire à son mari qu'il est nul. De là mon agacement et mon secouage de cocotier type "on te prend pour un idiot, réveille toi".

Bref, j'avais faux sur cette ligne car après plusieurs échanges il semble qu'igor a bien plus la situation en main que je ne l'avais compris, et je m'en excuse donc. C'est vrai que quand quelque chose me scandalise je suis un peu bourrin. Bref, désolé..
milo91 a écrit : Vous semblez penser que c'est parceque l'on se manque de respect à soi même que le CF se pense le droit de faire..... ou de nous manquer de respect...
Hmm, je reformule. En fait il ne s'agit pas tant de se manquer de respect que de tolérer des manques de respect vis à vis de soi même. Je pense que beaucoup de gens ne prennent pas souvent le temps de tracer une ligne en disant "au delà de ça c'est un manque de respect que je n'accepterai pas, je ne me rabaisserai pas à tolérer ca". Ou en tout cas à minima de conscientiser cette limite. Et du coup cette ligne n'existant pas, en face on fait tomber les barrières les unes après les autres comme cette grenouille qu'on plonge dans l'eau tiède puis que l'on chauffe. Après tout "j'ai déjà toléré cela, finalement accepter cela n'est pas bien pire". Et on se retrouve à accepter des choses qu'on ne devrait pas accepter : si notre propre enfant les subissait on serait les premiers à lui dire "mais sors donc de ce guêpier, tu ne peux pas accepter ça". Et ça, c'est souvent bien avant la tromperie. Bien souvent la tromperie n'est qu'une sorte d'apotheose à ce cheminement qui va de manque de respect en manque de respect qu'on tolère à chaque fois, même si on se dit dans sa tête "ce n'est pas bien". Il y a un gap entre se dire que ce n'est pas bien et décider qu'on ne peut pas accepter ça, tout ce forum en est l'illustration.
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Sans Prétention
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Re: Histoire banale ?

Message par Sans Prétention »

Dnj a écrit : mar. 12 janv. 2021 19:52
milo91 a écrit : Vous semblez penser que c'est parceque l'on se manque de respect à soi même que le CF se pense le droit de faire..... ou de nous manquer de respect...
Hmm, je reformule. En fait il ne s'agit pas tant de se manquer de respect que de tolérer des manques de respect vis à vis de soi même. Je pense que beaucoup de gens ne prennent pas souvent le temps de tracer une ligne en disant "au delà de ça c'est un manque de respect que je n'accepterai pas, je ne me rabaisserai pas à tolérer ca". Ou en tout cas à minima de conscientiser cette limite. Et du coup cette ligne n'existant pas, en face on fait tomber les barrières les unes après les autres comme cette grenouille qu'on plonge dans l'eau tiède puis que l'on chauffe. Après tout "j'ai déjà toléré cela, finalement accepter cela n'est pas bien pire". Et on se retrouve à accepter des choses qu'on ne devrait pas accepter : si notre propre enfant les subissait on serait les premiers à lui dire "mais sors donc de ce guêpier, tu ne peux pas accepter ça". Et ça, c'est souvent bien avant la tromperie. Bien souvent la tromperie n'est qu'une sorte d'apotheose à ce cheminement qui va de manque de respect en manque de respect qu'on tolère à chaque fois, même si on se dit dans sa tête "ce n'est pas bien". Il y a un gap entre se dire que ce n'est pas bien et décider qu'on ne peut pas accepter ça, tout ce forum en est l'illustration.
Pas faux 🙂
Assez bon résumé. :super:
Il y a en effet massivement plus de témoignages qui vont en ce sens que l'inverse.

Et pour le dire avec d'autres mots, il y a ce qu'on appelle des variables confondues : le respect de soi, de l'autre et de la parole donnée (qui fait le lien ou le pont entre le respect de soi et de l'autre).

Grossièrement on peut dire que le cocu a tendance à penser que ces trois formes respects étant liées, elles sont exactement confondues (il pense que c'est la même chose par principe).
Dans la réalité, ce n'est pas le cas : on ne peut pas, seul, assumer la charge du respect que l'on se doit, du respect à la parole donnée et du respect du partenaire à cause de la réciproque. On ne peut pas par exemple respecter la parole donnée à la place du partenaire. Ni se respecter soi à la place du partenaire.
L'autre de son côté doit faire de même (la réciproque vous dis-je).

Sinon c'est pas un couple, mais un binôme asymétrique qui a bien souvent la forme de couple d'opposés.
Je dis que le cocu confond toutes les formes de respect parce qu'il pense souvent que quand ça va pas, c'est de sa faute (parce que, bon quelle chance j'ai d'avoir ce partenaire là ! Wow ! C'est l'être parfait. Illusion)

Le cf, lui, souffre du mal inverse : il ne fait aucun lien entre ces trois formes de respect et aura bien entendu tendance à privilégier celui qui le concerne, comme s'il était seul, au centre de tout (parce que bon je dois respecter mes envies. Et tant pis si je respecte pas ce que j'ai dit hier sur la tête de mes enfants. Ça n'impacte pas le respect que j'ai pour moi-même. Illusion).

Avant la découverte, le cocu confond être responsable et être coupable.
Le cf dit "ok, tu prends la responsabilité donc tu prends la culpabilité".
Pendant son escapade, le cf confond aussi être responsable et être coupable. Mais comme il s'est débarrassé de sa culpabilité...
Le cocu dit "ok, je t'enlève la responsabilité pour que tu ne te sentes plus coupable". (Mais le cocu ne sait pas alors quel type de responsabilité il accepte de prendre en charge. Il y a là un délit d'initié.)

Les couples d'opposés fonctionnent sur cet "accord" tacite. D'où le très facile "cétafote" auquel on croit dans un premier temps (mon dieu, mais qu'ai je fait pour qu'une créature si parfaite me méprise à ce point ? Oui, c'est 50/50, mais j'ai tellement de chance d'être avec cette personne qui est ma moitié, mon tout, que j'ai dû avoir fait quelque chose de mal) après la découverte. D'où la remise en question de celui qui pense avoir le plus à perdre, parce que c'est celui qui a le plus investi dans le couple. D'où l'énergie folle dépensée par le cocu pour vouloir changer les choses (être plus beau, plus aimable, plus actif au foyer...). En psychologie, ça s'appelle l'aversion à la perte (je vous conseille d'aller y jeter un œil). Et l'autre fait les "efforts" minimaux, se sentant sans doute dans son bon droit (ouh je suis fidèle à moi même en étant liiiiiibre).

Mais à un moment donné le système s'use et remet en question toute cette belle petite mécanique très bien huilée qui convenait jusqu'à présent aux deux d'une certaine manière (à celui qui est le plus "responsable" dans le couple - y compris du malheur de tous- et à celui qui ne se sent responsable de rien et qui accepte l'idée très tentante que c'est le "responsable" qui doit tout porter). Jusqu'au jour où...

Chez les couples "normaux", le cocu est bien en partie responsable de la situation (mais pas de la tromperie, faut pas tout confondre) mais le cf fournit également des efforts, a minima pour signifier sa volonté de reconstruire, non pas vers l' extérieur pour compenser, mais vers l'intérieur du couple pour solidifier l'édifice. Le geste peut être symbolique. D'ailleurs il doit être avant tout symbolique : virer le sandwich, se rendre transparent un temps, et faire preuve d'empathie. Idéalement, récupérer une part de la culpabilité pour accéder au pardon (on ne peut pas pardonner à qui ne se sent pas du tout fautif... Illusion)
Et il ne s'agit pas ici de culpabilité religieuse mais d'une simple régulation équilibrée du psychisme : n'importe quelle personne ayant enfreint un principe, normalement ça doit piquer un peu (trop ça devient pathologique bien sûr). Et ce principe n'est pas la monogamie, mais le respect de la parole donnée et de l'autre. Dans le plus grand respect de ces principes, la personne équilibrée quittera son conjoint s'il n'y a plus d'amour. Ou tentera quelque chose pour... Reconstruire. D'où l'idée pas si con que la reconstruction se fait à deux.

Au passage Igor, j'ai très bien compris tes arguments. Et je trouve que tu as pris la bonne voie ayant pu surmonter le mur des illusions. Il faut des mois et des mois avant que certains cornus comprennent dans quel pétrin ils se trouvent (déjà comprendre l'asymétrie 😁).

Pour autant, comme tu l'auras remarqué autour de mon intervention, je constate que le retardement de ta séparation physique avec ta cf (pour la raison très honorable de ne pas vouloir heurter ta fille) permet toutefois de maintenir cette asymétrie. Madame Igor n'est toujours responsable de rien et toi de tout, y compris du bonheur de tous. C'est dysfonctionnel, tu le sais. Et je pense que peut-être (mais je me trompe souvent dans ces cas là 😅), peut-être que c'est ça que tu es venu chercher ici. Une confirmation qu'il fallait bien mettre madame Igor face à ses responsabilités.
Vous n'êtes plus ensemble mais vous êtes toujours un couple (dans l'imaginaire de ta fille) dysfonctionnel (dans la partie émotionnelle de ta fille).
Il existe pour chaque problème complexe une solution simple, directe et fausse (H.L. Mencken)
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igore38
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Re: Histoire banale ?

Message par igore38 »

Wow, que de magnifiques réponses très construites, je suis content de m'être inscrit ici, c'est très formateur :jap: .

Je vais essayer de répondre à tous, même si ce ne sera probablement pas facile :D .

Déjà à ceux qui pointent une certaine agressivité dans certains propos (si je comprends bien ceux de Dnj mais peut-être aussi les miens), je vous comprends et d'une certaine manière vous avez raison. Le respect doit rester la base (enfin je pense).
Par contre ce que je sais, c'est que depuis que j'ai tout découvert, les propos les plus durs ont parfois été ceux qui m'ont fait le plus avancer. Parce que je pense qu'on sera tous d'accord pour dire que dans ce genre de situation, pour avancer, il faut se faire violence à soi-même et remettre en question beaucoup de façons de penser qu'on avait. Du coup je remercie des personnes comme Dnj qui ces derniers mois m'ont fait avancer en me secouant. Ca peut sembler de l'agressivité de prime abord, mais je pense qu'il y a toujours derrière une volonté de bien faire et d'aider (en tout cas j'ai eu confirmation que les personnes qui m'avaient un peu bousculé l'avaient fait pour mon bien et je les en remercie.).
C'est d'ailleurs pour ça que j'ai pris tous les posts de Dnj avec bienveillance (et faut dire aussi que j'ai naturellement un tempérament assez positif qui fait que je prends les choses bien :D ).

Concernant cette situation de cohabitation, on est bien d'accord qu'elle est loin d'être idéale. Mais y a t'il une situation idéale dans ce genre de cas ? Je pense que non. J'ai choisi celle-ci car étant donné nos tempéraments respectifs (à moi et ma femme) et sa situation financière, ça paraissait le meilleur. Peut-être que je le regretterai, mais ça seul l'avenir le dira.
En attendant, comme dit précédemment, on a mis en place un certain nombre de règles, principalement pour notre fille.
Est-ce qu'elle ne ressent rien ? Bien sûr que si. Elle est à un âge où elle ressent forcément que des changements sont en cours. Est-ce qu'il vaudrait mieux pour elle une séparation nette ou progressive ? Là est probablement la question. Pour le moment j'ai choisi la solution progressive pour ne pas que la mère de ma fille se retrouve à la rue avec elle une semaine sur deux. Je pense que le jour où la séparation nette se fera, elle se fera mieux si ma fille trouve chez sa mère un environnement stable où elle pourra trouver ses marques.
Pour être honnête, j'ai également peur que si ma femme part sans avoir de logement, elle pourrait vriller, et refuser un divorce amiable. A ce moment-là, je n'aurai clairement pas la certitude qu'un JAF accepte une garde alternée étant donné le jeune âge de ma fille. Et me voir séparé de ma fille quasiment tout le temps (ne la voir qu'un week-end toutes les deux semaines), ne serait-ce qu'un an ou deux, je ne le supporterai pas. Je l'avoue je suis très (trop) fusionnel avec ma fille, j'y travaille d'ailleurs pour son bien et le mien, mais c'est comme ça.
D'autant que pour le moment, en plus du divorce à l'amiable, elle a aussi accepté de ne pas me demander de pension pour qu'on ait chacun le même niveau de vie une fois divorcés (étant donné ses héritages ce sera le cas). Mais comme on a une grosse différence de salaire, si le divorce n'est pas amiable et qu'elle n'a pas encore touché son héritage, là encore je pourrais y perdre beaucoup financièrement... et ne pas pouvoir garder ma maison.

@Dnj : quand tu dis "Bien souvent la tromperie n'est qu'une sorte d'apotheose à ce cheminement qui va de manque de respect en manque de respect qu'on tolère à chaque fois, même si on se dit dans sa tête "ce n'est pas bien"". Cette phrase résonne dans ma tête, car elle résume très bien l'état d'esprit dans lequel je me trouve et où en est mon analyse de la situation. En effet je pense que ma femme m'a toujours manqué de respect et que j'en ai beaucoup trop accepté par amour. Et comme j'acceptais toujours tout, l'adultère en a découlé presque naturellement. Mon objectif actuel est clairement de retrouver le respect que je me dois, et il y a je pense encore du progrès à faire. Ca vexe d'ailleurs ma femme à chaque fois que je lui fais remarquer que je n'accepte plus quelquechose car je considère que c'est dégradant pour moi.

@Sans Prétention : je te remercie grandement pour ton analyse détaillée dans laquelle je me retrouve en quelque sorte. En effet cela me fait beaucoup penser à une partie de l'analyse de la thérapeute de couple que l'on est allés voir avec ma femme, à savoir que l'on a eu pendant 12 ans, une relation Parent/enfant (seule analyse sur laquelle je rejoins cette thérapeute d'ailleurs). Au final, j'étais plus un père qu'un amant pour ma femme. J'étais l'adulte responsable à la maison, et il y avait un très clair déséquilibre dans notre couple à cause de ça. Je me sentais investi d'une espèce de mission débile de prendre soin d'elle. Sentiment qui s'est encore amplifié lors de notre mariage, lorsque toute sa famille (père, mère, grands parents, cousins...) m'ont dit à cette occasion "On te la confie". Car ma femme a toujours été pour toute sa famille, la petite fille dont on doit s'occuper...
Et tu as raison sur le fait que notre cohabitation ne permet pas de résoudre complètement cette asymétrie, même si j'essaye de la pousser un maximum à faire les choses par elle-même et à être indépendante.
Pour exemple : le ménage. Dans notre couple j'ai toujours été le maniaque, et elle la bordélique. Donc j'ai toujours fait la majorité du ménage, repassage etc... J'essaye de faire en sorte que ça s'équilibre désormais (par exemple je ne repasse plus ses affaires, je ne prépare plus à manger que pour moi et ma fille), mais pour le reste du ménage, j'ai du mal. Car j'ai du mal à supporter une maison sale ou en bordel là où elle s'en accommode (jusqu'à un certain point tout de même). Donc soit je fais un peu de ménage chaque jour comme j'ai toujours fait (d'autant que je suis à la maison en télétravail et elle non donc ça n'aide pas...), soit je dois laisser la maison dégueulasse jusqu'à son point de non retour où elle se dit qu'il faut faire le ménage, et là elle se bouge et on partage. Mais voilà pas facile.
A ta question si je viens chercher ici une confirmation de cet état asymétrique, oui et non. Comme tu le vois j'en suis désormais bien conscient depuis quelques mois. Mais j'avoue que constater que tu es de cet avis me rassure et m'aide à avancer dans la bonne voie.

Dans tous les cas, il apparaît évident que les problèmes de couples viennent de déséquilibres dans le couple. S'il y a des asymétries ou des dépendances dans le couple, ça finit toujours par péter d'une manière ou d'une autre. L'adultère étant une de ces manières...
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Dnj

Re: Histoire banale ?

Message par Dnj »

Sans Prétention a écrit :Pour autant, comme tu l'auras remarqué autour de mon intervention, je constate que le retardement de ta séparation physique avec ta cf (pour la raison très honorable de ne pas vouloir heurter ta fille) permet toutefois de maintenir cette asymétrie. Madame Igor n'est toujours responsable de rien et toi de tout, y compris du bonheur de tous. C'est dysfonctionnel, tu le sais. Et je pense que peut-être (mais je me trompe souvent dans ces cas là 😅), peut-être que c'est ça que tu es venu chercher ici.
Voilà, tu mets le doigt sur ce qui me coince avec cette cohabitation.
Qui dit tromperie dit manque de respect; ça c'est acté.
Ici, la tromperie est découverte, et pour l'instant on cohabite pour la petite et pour arranger madame qui n'a pas les moyens de se loger: pourquoi pas c'est un deal comme un autre. La séparation n'est pas encore tout à fait faite.
Or cette cohabitation est bien là pour arranger madame. Pourtant ça n'empêche pas madame de continuer à s'envoyer des amants.
Et c'est ça que je trouve malsain. Pour moi tant qu'on cohabite il y a un minimum de respect à avoir (on est pas encore tout à fait divorcés, donc même si on n'est plus en couple on ne va pas voir ailleurs tant qu'on est sous le même toit) surtout que cette cohabitation est là pour l'arranger elle.

Ca serait moi ce serait la condition que j'y mettrais à cette cohabitation: "OK, on cohabite un an le temps que la petite aie 3 ans et que tu aies de quoi te loger, mais la contrepartie c'est que je ne veux pas qu'on me manque de respect : le temps de cette cohabitation exit les amants. Parce que le temps que tu passes avec ces amants pendant qu'on vit sous le même toit c'est du temps ou je passe pour un idiot et que tu ne passes pas pour trouver un moyen de te loger = ce n'est pas acceptable". L'existence en ce moment de ces amants fait d'igor une sorte de "cocu consentant de fait" c'est très peu respectueux pour lui. Si madame tient absolument à avoir des amants (why not c'est son choix) elle règle D'ABORD le problème du logement et du manque de respect pour Igor. A mon humble avis (et comme SP je peux me tromper) le respect pour Igor serait de faire les choses dans l'ordre : d'abord on finalise la séparation et ensuite on s'envoie en l'air avec autant de plans cul qu'on veut.
Comme dit ci dessus, le problème c'est que souvent on n'explicite pas la ligne au delà de laquelle on considère qu'on n'est plus respecté et ça peut conduire à une situation ou on tolère des choses qu'on conseillerait à n'importe qui d'autre de fuir. Après chacun met cette ligne ou il veut en fonction de sa sensibilité mais l'important est de prendre le temps de définir cette ligne dans une situation donnée.
Igor38 a écrit :Mon objectif actuel est clairement de retrouver le respect que je me dois, et il y a je pense encore du progrès à faire
Tiens? Pourtant en lisant tes écrits j'avais l'impression que tu as déjà beaucoup avancé dans ta démarche là dessus. A quoi penses tu quand tu écris ça?
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Re: Histoire banale ?

Message par igore38 »

Dnj a écrit : mer. 13 janv. 2021 09:19
Tiens? Pourtant en lisant tes écrits j'avais l'impression que tu as déjà beaucoup avancé dans ta démarche là dessus. A quoi penses tu quand tu écris ça?
Et bien déjà ce que tu décris. Le fait qu'elle aille encore voir ailleurs alors qu'on doit cohabiter.
Je ne sais pas comment lui faire comprendre que c'est irrespectueux vis à vis de moi.
Je le lui ai évidemment dit, mais elle ne le comprend pas. Pour elle c'est sa vie privée et ça la regarde. C'est son droit vu qu'on est officiellement séparés et qu'on ne fait que cohabiter (pourtant c'est elle qui garde son alliance...).

Et de façon plus personnelle, il y a la culpabilité que je peux ressentir parfois quand je sors avec des amis par exemple. Pas vis à vis de ma femme évidemment mais de ma fille. Je dois travailler sur ma capacité à me séparer un peu de ma fille parfois pour mon bien et le sien.
Il y a aussi comme dit précédemment ces histoires de ménage.
Et enfin il y a aussi ma répartie, je m'explique. Ma femme sort parfois des petites phrases qui peuvent me vexer et j'essaye de travailler à ce que je peux lui répondre dans ces cas-là pour lui faire comprendre qu'elle n'a pas à me manquer de respect, mais sans m'abaisser à son niveau non plus. Donc pour l'instant souvent je ne réponds rien, ou juste que c'est vexant. Mais je progresse de plus en plus là-dessus, notamment grâce à des discussions comme celle-ci qui me donnent matière à répondre pertinemment aux arguments fallacieux de ma femme, même si globalement j'évite de discuter avec elle et la laisse seule le plus possible.
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Re: Histoire banale ?

Message par Dnj »

Voilà, toute la question est là à mon avis.

Ta femme ne fait que tester tes propres limites puisque tu ne les as jamais vraiment explicité par le passé.
La question c'est à toi de te la poser : quelles sont les limites que tu ne peux pas accepter? Et qu'est ce que tu vas faire pour montrer que tu ne les acceptes pas?

Pour moi, si ses amants relèvent de sa vie privée alors la condition nécessaire c'est que tu ne sois plus sous le même toit. Car tant que tu es sous ce toit là ce qu'elle fait de sa vie privée peut te faire passer pour un c** ("regardez, je vis sous le même toit que mon mari et j'assume d'en faire un cocu"). Tu en veux la preuve? Facile : comment réagirait-elle si tu partais faire des plans cul un peu partout en lui disant "je m'en fous, c'est ma vie privée"? Que se passerait-il si tu symétrisais même un peu la relation que tu as avec elle? Elle s'en accommoderait en actant que c'est bien ta vie privée ou elle prendrait ça pour un manque de respect pour elle?

Un autre point et désolé de le soulever car je pense qu'il y a de fortes chances que tu ailles vers une désillusion là dessus: je m'avance certainement et j'espère avoir tort là dessus mais il semble très probable que le divorce aille au clash. Ta femme a montré qu'elle ne te respectait pas et ce qui la gêne en ce moment est plus le fait que tu sortes de son emprise mais ce n'est pas une marque d'amour vis à vis de toi, ni même de respect.
Réfléchis le truc en ces termes : qu'est ce qui est le plus probable?
- Qu'elle soit sincère en te disant qu'elle ne te demandera pas de pension etc, et qu'elle tiendra sa parole là dessus
- Qu'elle te dit ça en ce moment pour te faire accepter la cohabitation et les amants, mais qu'elle ira au clash dès qu'elle aura son propre logement
Toi seul à la réponse car toi seul a toutes les données sur votre situation.
Ce que je peux te dire c'est que j'ai vu personnellement des cas ou initialement la ligne était "ne t'inquiète pas on fera ça à l'amiable et je ne te demanderai rien" et ou ça s'est ensuite transformé en "je vais te faire payer" sans autre justification. Et là, initialement vous partez d'une situation ou le manque de respect est autrement plus prononcé.
Moi ce que je sens, et j'espère vraiment me tromper, mais je ne vois rien dans ce que tu dis qui montre que ta femme a à un moment l'intention de te respecter. Elle a pu te dire "j'assume" frontalement quand il était question de son adultère, et elle accepterait de perdre son niveau de vie alors qu'elle peut tenter de te faire payer quelques centaines d'€ par mois? C'est une hypothèse, mais tu ne devrais pas miser toutes tes billes sur sa capacité à tenir parole...

Ce que tu peux faire :
- contacte de ton côté un avocat, et fais toi conseiller juridiquement. Commence à te protéger. N'en parle pas à ta femme, mais renseigne toi sur ce que tu peux faire pour protéger tes intérêts si elle ne tient pas sa parole. Dans tous les cas si les choses tournent mal et que tu as quand même une pension à payer / vente de la maison etc, ne le vois pas négativement : tu pourras le voir comme "c'est le prix de ma liberté". S'il faut payer ça pour aller vers une situation ou tu es respecté, paie le joyeusement. Ca fera chier, mais tu pourras te regarder dans une glace et ça ça n'a pas de prix.
- commence à réfléchir à l'après, à comment tu vas voir tes relations avec ta fille. Ta fille vivra heureuse même si vous êtes séparés à partir du moment ou vous êtes heureux et l'aimez tous les deux chacun de votre côté.
- pose toi la question concrètement de ce que tu es prêt à faire pour montrer que tu n'accepte pas un manque de respect pour toi
- Fixe toi un jalon : à partir de telle date, on est officiellement séparés et chacun chez soi. Sans ça tu risques de voir s'éterniser le truc parce qu'à chaque fois il y aura une bonne raison pour le faire.

(NB : ne sur réagis pas en lançant tous les chevaux suite à la seule lecture de ce post, ce n'est que mon avis et je me plante peut être royalement. Corrèle le avec l'avis d'autres personnes, ton propre ressenti, etc.).
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Re: Histoire banale ?

Message par igore38 »

Dnj a écrit : mer. 13 janv. 2021 11:39 Voilà, toute la question est là à mon avis.

Ta femme ne fait que tester tes propres limites puisque tu ne les as jamais vraiment explicité par le passé.
La question c'est à toi de te la poser : quelles sont les limites que tu ne peux pas accepter? Et qu'est ce que tu vas faire pour montrer que tu ne les acceptes pas?
Les limites que je peux accepter je les connais : qu'on cohabite le temps qu'elle puisse trouver un logement, mais évidemment sans qu'elle aille voir ailleurs. Pour le moment c'est évidemment le deuxième point qui pose problème puisqu'elle n'a nullement l'intention d'y renoncer d'après ses dires. Et je ne sais pas comment faire pour lui montrer en douceur que c'est quelque chose que je n'accepte pas. Elle me dit clairement que si elle ne peut pas aller voir ailleurs, elle partira, quitte à ne pas savoir où aller, mais en gardant tout de même notre fille une semaine sur deux (ce que je trouve complètement contradictoire). Elle a tenté de monter un dossier de logement auprès de son boulot, mais sans succès visiblement, ses revenus sont trop faibles.
Dnj a écrit : mer. 13 janv. 2021 11:39 Tu en veux la preuve? Facile : comment réagirait-elle si tu partais faire des plans cul un peu partout en lui disant "je m'en fous, c'est ma vie privée"? Que se passerait-il si tu symétrisais même un peu la relation que tu as avec elle? Elle s'en accommoderait en actant que c'est bien ta vie privée ou elle prendrait ça pour un manque de respect pour elle?
Alors c'est marrant que tu parles de ça parce qu'on en a déjà parlé ensemble. D'après ses dires, elle n'en aurait rien à faire que j'aille voir ailleurs, voire même ça lui ferait plaisir (sans doute cela allègerait sa propre culpabilité si je rencontrais quelqu'un d'autre pour l'oublier ou je ne sais quoi). Moi je lui réponds à chaque fois que je ne me rabaisserai pas à ça. Que je verrai ça quand elle sera partie. Mais si je le faisais vraiment, à mon avis elle ne le prendrait pas si bien que ça. Mais là c'est moi qui ne pourrait pas me regarder dans un miroir et c'est à tout prix ce que je veux éviter. Donc je ne peux pas tester cette hypothèse.

Dnj a écrit : mer. 13 janv. 2021 11:39 Moi ce que je sens, et j'espère vraiment me tromper, mais je ne vois rien dans ce que tu dis qui montre que ta femme a à un moment l'intention de te respecter. Elle a pu te dire "j'assume" frontalement quand il était question de son adultère, et elle accepterait de perdre son niveau de vie alors qu'elle peut tenter de te faire payer quelques centaines d'€ par mois? C'est une hypothèse, mais tu ne devrais pas miser toutes tes billes sur sa capacité à tenir parole...
J'espère aussi que ce ne sera pas le cas, mais j'ai clairement cette crainte. Il est évident que je ne lui fais aucunement confiance pour honorer cet engagement. J'ai d'autant plus peur de ça que je connais son côté bipolaire, et qu'elle pourrait bien changer d'avis à la dernière minute sous des prétextes foireux.
Dnj a écrit : mer. 13 janv. 2021 11:39 Ce que tu peux faire :
- contacte de ton côté un avocat, et fais toi conseiller juridiquement. Commence à te protéger. N'en parle pas à ta femme, mais renseigne toi sur ce que tu peux faire pour protéger tes intérêts si elle ne tient pas sa parole. Dans tous les cas si les choses tournent mal et que tu as quand même une pension à payer / vente de la maison etc, ne le vois pas négativement : tu pourras le voir comme "c'est le prix de ma liberté". S'il faut payer ça pour aller vers une situation ou tu es respecté, paie le joyeusement. Ca fera chier, mais tu pourras te regarder dans une glace et ça ça n'a pas de prix.
- commence à réfléchir à l'après, à comment tu vas voir tes relations avec ta fille. Ta fille vivra heureuse même si vous êtes séparés à partir du moment ou vous êtes heureux et l'aimez tous les deux chacun de votre côté.
- pose toi la question concrètement de ce que tu es prêt à faire pour montrer que tu n'accepte pas un manque de respect pour toi
- Fixe toi un jalon : à partir de telle date, on est officiellement séparés et chacun chez soi. Sans ça tu risques de voir s'éterniser le truc parce qu'à chaque fois il y aura une bonne raison pour le faire.
J'ai déjà contacté des experts juridiques à ce sujet, et justement, c'est sur leurs conseils que je cohabite actuellement. Car tant qu'elle n'aura pas reçu son héritage, dans le cas d'un divorce non amiable, je lui devrai forcément une pension et adieu mon train de vie alors qu'elle vivra la belle vie sur mon dos. Une fois qu'elle aura hérité, dans le cas d'un divorce non amiable, j'aurai des arguments juridiques pour montrer que sans lui devoir de pension, on aura le même niveau de vie.
Concernant ma fille, on est entièrement d'accord.
Concernant le manque de respect, comme dit plus haut, je dois en effet déterminer ce que je suis prêt à faire/risquer.
Et en ce qui concerne le jalon, pour le moment c'est l'héritage. A partir de ce moment, je lui ferai comprendre clairement qu'elle devra s'acheter un logement et partir (procédure de divorce entamée avant bien sûr).
Dnj a écrit : mer. 13 janv. 2021 11:39 (NB : ne sur réagis pas en lançant tous les chevaux suite à la seule lecture de ce post, ce n'est que mon avis et je me plante peut être royalement. Corrèle le avec l'avis d'autres personnes, ton propre ressenti, etc.).
Hoo ne t'inquiète pas pour ça. Je suis quelqu'un de très patient et qui ne prend aucune décision à la va vite.
Et oui en effet il faut corréler les avis, c'est d'ailleurs pour ça que je suis ici. Et je te remercie grandement du tien, qui m'aide également dans ma réflexion. :jap:
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Dnj

Re: Histoire banale ?

Message par Dnj »

Cette histoire d'héritage est elle dans longtemps?

Parce qu'il y a un risque malgré tout : qu'elle trouve rapidement un mec à qui s'accrocher ("je ne peux pas m'empêcher d'aller voir ailleurs") et décide de partir avant d'avoir touché cet héritage, ce qui lui laisserait la main pour te demander cette pension.
Voire autre option si elle se fait conseiller juridiquement il y a des chances qu'on lui dise : "faites en sorte d'obtenir cette pension avant d'avoir touché l'héritage / faites en sorte de toucher cet héritage plus tard dans le temps" parce que cet héritage est ce qui la bloquera pour te demander des choses à toi.
Que se passerait-il si elle se débrouillait pour ne pas toucher cet héritage maintenant mais le différer de quelques années afin de t'en demander le plus possible? Techniquement tu serais coincé si tu restes dans ton acceptation actuelle.

Bon d'un autre côté ça tu n'y changeras rien car tu n'as pas le contrôle dessus.
Ce que tu peux changer par contre c'est toi : ta peur. Ça ressort dans tes écrits : "ma crainte c'est ça" "j'ai peur de ça" etc. Et peut être que c'est cette peur qui fait que tu as du mal à avancer et t'affirmer. Comme si tu avais peur qu'en allant trop loin tu provoquerais une réaction de sa part qui l'amène vers un divorce plus dur et à réclamer une pension puisque c'est le scénario que tu crains.
Du coup, travaille sur cette peur en toi. Au pire, envisage sérieusement le fait que cette hypothèse se réalisera, et convainc toi que même si cette hypothèse survient tu sauras trouver des solutions pour bien vivre et bien t'occuper de toi et ta fille. Car une fois que tu seras convaincu de ça tu n'auras plus lieu d'avoir peur. Dès lors tes actes ne seront plus limités par tes propres peur.
Parce qu'actuellement ta nana te tient par la peur que tu as, et l'issue que tu vois à la fin de cette peur c'est le fait qu'elle touche son héritage : donc un truc que tu ne contrôles pas.

Pourquoi ne pas demander à tes conseillers juridique : "partons du principe qu'elle ne touchera pas cet héritage ou qu'elle diffèrera le fait de le toucher. Comment puis je me protéger si cela survient?", et là tu reviens sur des choses que toi tu peux contrôler. Ce qui est plus rassurant et pourrait t'aider à ne pas avoir peur. La perte de ta peur est ce qui peut t'aider à te décrocher de ta femme.

(une fois encore, mais c'est mieux en le disant : ne mise pas tapis uniquement sur ce que je dis. Corrèle ça car peut être que je me trompe ^^)
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Mitsou78
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Re: Histoire banale ?

Message par Mitsou78 »

Pas certain non plus qu'un héritage rentre dans le calcul d'une PA, éventuellement les revenus d'un capital (héritage) mais la somme de l'héritage lui-même je ne pense pas, ne s'agissant pas d'un revenu.

Par ailleurs je vois mal cette dame respecter l'autre, donc Igor, cette dernière infantilisée non guérie ne se respectant pas elle-même en se vautrant de droite de gauche, nous ne parlons plus d'adultère autour d'une aventure qui perdure, mais de passage de draps en draps, synonyme de rassurance. C'est son outil de pouvoir à ses yeux, mais desquels passant entre ses cuisses la respectent comme femme, mère.... Sûrement beaucoup ont chez eux la Madone et retrouve en elle la Putain !!!!

C'est donc bien un respect de soi-même qu'il faut trouver et rencontrer, je pense que lorsque toute trace de culpabilité, que tu places envers ta fille, aura disparu, alors au devant d'une rupture plus radicale tu iras. Tu ne t'es aujourd'hui pas encore libéré et ta fille de 2 ans, éponge s'il en est, en ressent parfaitement la situation environnementale.

Je ne juge personne, ni toi, ni les plus brusques qu'y n'ont de souhait que de te faire réagir à juste titre, et sûrement pas SP qui "encyclopédiquement" détaille de façon argumentée les différentes oppositions.

Mais clairement tu es en train de te re construire, enfin je crois.

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igore38
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Re: Histoire banale ?

Message par igore38 »

@Dnj : tu as tout à fait raison, actuellement c'est ma plus grande peur. Et il m'est très difficile de travailler dessus. Car dans ma région, je sais que si je dois payer une pension à ma femme, je ne pourrai plus me racheter de maison. Donc évidemment ça me foutrait les boules de vivre en appartement alors qu'on est venus habiter où on est exprès pour avoir une maison. D'autant que ma femme de son côté, pourrait par contre le faire, se payer des vacances... Pour moi nada. Donc oui ça me fait peur et je ne sais pas comment m'en libérer.
D'autant que justement, en ayant parlé avec des experts juridiques, je n'ai pas vraiment de moyen de me protéger à ce niveau vu la grande différence de revenus entre moi et ma femme...
Par contre elle ne pourra pas reporter l'héritage, n'étant pas seule dessus. Les autres héritiers sont eux plutôt pressés donc voudront le solder au plus vite.

@Mitsou78 : Alors d'après les conseils juridiques que j'ai eu, le capital en lui-même compte dans les calculs, car avec les récentes réformes du divorce, ce qui est pris en compte ce ne sont plus majoritairement les revenus mais le niveau de vie futur. Et une déclaration de patrimoine est obligatoire lors d'un divorce pour effectuer ces calculs. D'après mes experts, c'est donc le seul élément que je peux mettre en avant pour espérer ne pas payer de pension en cas de divorce non amiable.

Et sinon quand tu dis ça :
Par ailleurs je vois mal cette dame respecter l'autre, donc Igor, cette dernière infantilisée non guérie ne se respectant pas elle-même en se vautrant de droite de gauche, nous ne parlons plus d'adultère autour d'une aventure qui perdure, mais de passage de draps en draps, synonyme de rassurance. C'est son outil de pouvoir à ses yeux, mais desquels passant entre ses cuisses la respectent comme femme, mère.... Sûrement beaucoup ont chez eux la Madone et retrouve en elle la Putain !!!!
Est-ce en analysant ma situation ou en compilant les cas d'adultère en général ? Car dans le premier cas, je dirais chapeau de l'analyse sur le peu que j'ai dit ici, et dans le deuxième cas, ça répondrait limite à la question posée dans le titre du post. :D


Par contre on est tous d'accord que je ne peux pas parier sur l'honnêteté de ma femme sur sa promesse. Donc en effet je dois prévoir les plans B, ce qui ne me réjouit guère vu mes possibilités dans ce cas-là...
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Dnj

Re: Histoire banale ?

Message par Dnj »

En fait tout est dans la façon de voir le verre.

Déjà, que elle elle puisse vivre dans l'opulence ou non : ça n'a aucune importance pour toi. Ne la jalouse pas là dessus, sa vie n'a pas d'importance pour toi. En plus quand bien même elle aurait un peu d'argent tu penses vraiment qu'elle sera heureuse vu la façon dont elle semble compenser ses manques avec des coups de queues un peu partout?
Au pire, tu peux te dire que au moins, quand la gamine sera avec elle elle sera bien en termes de confort. Et c'est tout, pour le reste passe à autre chose en ce qui la concerne.

Mettons que tu doives lui verser cette pension (hypothèse plausible, commence à bosser là dessus. Au mieux tu seras agréablement surpris si tu ne dois pas la payer). Tu vends la maison, tu vis en appartement. Et alors? Cela t'empêcherait-il d'être heureux? Est ce que tu as besoin de vivre dans une maison pour être heureux? Ou être heureux dépend de ce que tu es et ce que tu fais? Si tu vas en appartement il y a des appartements très confortables.
Fais le bilan de ce que tu as : tu as un boulot, tu gagnes bien ta vie, tu es en bonne santé, tu sembles pas trop malsain dans ta tête, tu commences à ressembler à quelque chose (tu évoquais une perte de poids), ta gamine est en bonne santé. Même si tu devais payer une pension, dit toi que ce que tu as beaucoup d'hommes rêveraient de l'avoir..
Bref, tu as déjà largement de quoi être heureux, vois le. Cette pension, ça fait chier financièrement mais ça n'est pas une condition sine qua non qui va dire si tu es heureux ou non.
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Mitsou78
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Re: Histoire banale ?

Message par Mitsou78 »

Et sinon quand tu dis ça :
Par ailleurs je vois mal cette dame respecter l'autre, donc Igor, cette dernière infantilisée non guérie ne se respectant pas elle-même en se vautrant de droite de gauche, nous ne parlons plus d'adultère autour d'une aventure qui perdure, mais de passage de draps en draps, synonyme de rassurance. C'est son outil de pouvoir à ses yeux, mais desquels passant entre ses cuisses la respectent comme femme, mère.... Sûrement beaucoup ont chez eux la Madone et retrouve en elle la Putain !!!!
Est-ce en analysant ma situation ou en compilant les cas d'adultère en général ? Car dans le premier cas, je dirais chapeau de l'analyse sur le peu que j'ai dit ici, et dans le deuxième cas, ça répondrait limite à la question posée dans le titre du post. :D


Comme précisé par SP régulièrement et de façon argumentée, les schémas ne sont pas légion et les différents cas divergent sur des cas de situations, de particularités, mais les grandes lignes quand les "acteurs" sont analysés sont sensiblement les mêmes.
Nous faisons à plusieurs le constat de l'infantilisation de Mme Igor, chaque enfant à un besoin naturel de rassurance et elle pense l'avoir trouvé dans la multiplicité des conquêtes sachant que par ton désintérêt, légitime j'entends, elle n'obtient plus celle-ci à ton contact.
Deux points qui me semblent criant :
1- Elle ne grandit pas, c'est dommageable et c'est souvent ce qui peu amener à un revirement de comportement pour ça aussi que je n'accorderai pas trop de crédit au "tout se passera à l'amiable". La prise de conscience pourrait la rendre bien plus vindicative à mon avis,
2- De par votre vécu, la situation qu'elle a généré et par relation de cause à effet, celle dans laquelle tu te paternalises encore plus aujourd'hui, comme un père qui puni son adolescente un peu cavalière, ne maintiens-tu pas un lien personnel avec elle dans la droite ligne de votre vécu passé père/enfant... ? Report sur ta fille, mais ne serait ce pas finalement TA GRANDE fille que tu refuses de mettre à la porte ou plus simplement face à ses responsabilités ?

En deux mots, sa crise est toujours bien présente, elle ne grandit pas, la petite va juste acquérir plus de liberté et s'enrichir et j'ai crainte mais ça tes aides psychologiques te le diront si c'est bien le cas, que tu n'évolue pas non plus au regard de votre position dans la situation, toujours un rôle Papa avec sa fille.

Enfin, s'il y a toujours des traits de similitude, chaque cas emporte ses particularités et n'est surtout pas BANALE, les traumas en découlant étant nombreux, puissamment chargés de ressentiment à devoir réparés pour espérer se reconstruire avant de construire de nouveau avec la même ou une autre personne.

:wink: :wink: :wink:
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Sans Prétention
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Re: Histoire banale ?

Message par Sans Prétention »

Salut Mitsou.
En alignement total avec tes propos.
:petard:

Re Igor

igore38 a écrit : mer. 13 janv. 2021 09:09 ce que je sais, c'est que depuis que j'ai tout découvert, les propos les plus durs ont parfois été ceux qui m'ont fait le plus avancer. Parce que je pense qu'on sera tous d'accord pour dire que dans ce genre de situation, pour avancer, il faut se faire violence à soi-même et remettre en question beaucoup de façons de penser qu'on avait.
Chacun sa manière d'être percuté par la réalité... Dépend des profils.
Tant que tout le monde reste courtois sur le forum...

Bah là j'ai envie de dire : continuez vos discussions.

igore38 a écrit : mer. 13 janv. 2021 09:09 Concernant cette situation de cohabitation, on est bien d'accord qu'elle est loin d'être idéale. Mais y a t'il une situation idéale dans ce genre de cas ?
Non.
Seulement des moins pires que d'autres.
Et des moins usantes sur le long terme.

igore38 a écrit : mer. 13 janv. 2021 09:09 J'ai choisi celle-ci car étant donné nos tempéraments respectifs (à moi et ma femme) et sa situation financière, ça paraissait le meilleur. Peut-être que je le regretterai, mais ça seul l'avenir le dira.
Là aussi ça dépend d'un tas de paramètres.
Je ne suis pas sûr que lorsqu'on regrette (ou pas) plus tard, ce soit dû à une vérité absolue dans 100% des cas. C'est souvent dû au contexte dans lequel on se trouve (même s'il existe effectivement bien sûr des "grands regrets" rationnels).
J'ai un exemple précis en tête.
Mon frère a tenté de se suicider il y a maintenant environ deux ans. Une espèce de manipulatrice. Dingue hein.
Ben il regrettait d'avoir fait ci, ça...
Puis il a trouvé sa perle ensuite. Une fille extra, belle et qui l'aime vraiment. Il ne regrettait pas d'avoir fait ci ou ça.
C'est un peu comme pour le sondage sur le forum : "Etes-vous restés avec votre cocufieur ?"
Un paquet de ceux qui ont dit oui, sont plus ensemble aujourd'hui.

Pour être plus trivial, la plupart des cf ne regrettent pas leurs escapades extra (conjugales). Mais quand le vent tourne... Ben ils regrettent :cocu:
Mais dans leur tête ils refont le parcours à l'envers pour justifier ce qu'ils ont choisi de faire et se dire que tout le monde est méchant avec eux. Puis ils regrettent plus.
Bref. Contrairement à une idée répandue, on pourrait bien parler ici de reconstruction mentale après coup...
Dépend de sa situation au moment d'envisager les événements passés.
Des tests psychologiques assez sérieux existent sur la question. Faut que je retrouve...

Passons à autre chose.
J'ai longuement développé la notion de congruence un peu plus haut en ce qui concernait les cf.
En gros, une personne normale dit ce qu'elle fait et fait ce qu'elle dit (alignement).
Bon d'accord, parfois on s'arrange avec soi-même, mais rarement au point de faire l'inverse de ce qu'on dit ou de dire l'inverse de ce qu'on fait (comme le font souvent les cf. Et très très souvent les manipulateurs en tous genres. Remarque pour tromper, faut manipuler un minimum :fou: )

Venons-en à ta situation.

1) La différence entre un couple et une collocation, grosso modo, dans un contexte encore une fois "normal", c'est le partage des tâches, des dépenses communes (mais pas personnelles) et chacun fait sa life amoureuse (normalement).
De ce que tu rapportes, elle n'en fout pas une, c'est toi qui gère tout financièrement et tu exiges qu'elle n'ait pas de vie amoureuse à l'extérieur.
:bonk:
Pire : tu penses que te mettre avec quelqu'un d'autre, ce serait te rabaisser... alors que vous n'êtes plus un couple !
:roll:

Mais... Comment dire ?
Y a pas un os ?
:deal:

Le système fonctionne comme avant en fait. Et la seule et unique exigence que tu as n'es pas tenable (et j'ai envie de dire pas vraiment légitime).
Tu n'as plus d'alliance, elle oui. Tu t'interdis les aventures, elle non.
:?

Qu'est-ce qui est congruent ?

2) Ok, tu parles de ta trop grande proximité avec ta fille. De ton besoin de te faire respecter aussi et ne plus être le papa de tout le monde dans la maison (la bonne poire en somme).
Très bien.

Et tu te poses des questions sur l'avenir de ta femme (je sais qu'on te l'a déjà dit mais je répète parce que ça m'avait interpellé) mais surtout tu comptes (comptais) sur le fait que la "douceur" de votre cohabitation rende les choses plus faciles devant le juge...
Bon ben... Déjà y a pas de mariage amiable (ou si peu) sans un sandwich au milieu. La configuration séparation pour tromperie (impossible à rapporter devant les tribunaux par ailleurs) est la pire qui soit.
Sans être sûr à 100%, sache que, même si tu as été la crème des crèmes pendant votre cohabitation, elle va vouloir te plumer. Même si sa situation lui permet certaines largeurs après héritage. En tous cas, c'est comme ça que ça se passe dans la majorité des cas exprimés ici. Et la pension, évidemment qu'elle va la demander.
J'ai même envie de dire surtout si sa situation s'améliore, elle va trouver normal de vouloir t'enfoncer : le beurre et l'argent du beurre... (si elle est dans la merde, au moins, elle la jouera en mode shamallow). Autre chose : surtout si tu as été une crème pendant votre cohabitation, elle va te prendre pour un jambon (elle te confond avec papa. Et papa il donne des bonbons et des cadeaux. Et si papa fait pas, crise).

A priori tes choix de ménagement de la chèvre et du choux ne sont pas très rationnels.
Ou plus précisément, tes choix seraient rationnels avec une femme qui te respecte.
Il faut revoir tes stats. Gentil n'est pas égal à respect. Ni méchant d'ailleurs.
Détachement : seule option. Pour plus être son papa.

Je remets là la notion à aller explorer : aversion à la perte.

igore38 a écrit : mer. 13 janv. 2021 09:09 je pense que ma femme m'a toujours manqué de respect et que j'en ai beaucoup trop accepté par amour. Et comme j'acceptais toujours tout, l'adultère en a découlé presque naturellement. Mon objectif actuel est clairement de retrouver le respect que je me dois, et il y a je pense encore du progrès à faire. Ca vexe d'ailleurs ma femme à chaque fois que je lui fais remarquer que je n'accepte plus quelquechose car je considère que c'est dégradant pour moi.
Bon ben voilà : ça oriente de façon claire les débats futurs. Si tu te rebelles, elle te casse.

igore38 a écrit : mer. 13 janv. 2021 09:09 @Sans Prétention : je te remercie grandement pour ton analyse détaillée dans laquelle je me retrouve en quelque sorte. En effet cela me fait beaucoup penser à une partie de l'analyse de la thérapeute de couple que l'on est allés voir avec ma femme, à savoir que l'on a eu pendant 12 ans, une relation Parent/enfant (seule analyse sur laquelle je rejoins cette thérapeute d'ailleurs). Au final, j'étais plus un père qu'un amant pour ma femme. J'étais l'adulte responsable à la maison, et il y avait un très clair déséquilibre dans notre couple à cause de ça. Je me sentais investi d'une espèce de mission débile de prendre soin d'elle. Sentiment qui s'est encore amplifié lors de notre mariage, lorsque toute sa famille (père, mère, grands parents, cousins...) m'ont dit à cette occasion "On te la confie". Car ma femme a toujours été pour toute sa famille, la petite fille dont on doit s'occuper...
J'aimerais savoir sur quel point tu n'étais pas d'accord avec la thérapeute, ça m'intéresse...

Sinon, ça m'a interpelé cette expression : "la petite fille"... Comme ta fille quoi.
Non, c'est pas la même personne (je vais y revenir).

Bon ben voilà : mis à part le fait que vous ne vous touchez plus, rien n'a changé.
Et là, tu veux changer les choses.

Super.

Comment ?
igore38 a écrit : mer. 13 janv. 2021 09:09 Et tu as raison sur le fait que notre cohabitation ne permet pas de résoudre complètement cette asymétrie, même si j'essaye de la pousser un maximum à faire les choses par elle-même et à être indépendante.
Non.
Dire ne sert à rien (congruence).
Il faut aussi faire.

Bon après parfois on aussi des bénéfices secondaires dans une situation un peu pourrie. C'est rassurant en fait.
Donc je comprends tes options.
Et je sais aussi que c'est hyper compliqué dans les faits. Mais grave compliqué parfois.

Cela dit, j'aimerais te dire que tes représentations ne coincident pas toujours avec la réalité.

1) Non elle va pas être plus sympa après parce que tu la fous pas dehors (bon ça t'avais bien compris).
Je ne connais pas ta situation financière. J'imagine que les écueils sont nombreux.
L'idéal serait de l'aider à se (dé)loger en te faisant signer une reconnaissance de dette ou un truc du genre. Histoire de pas passer pour le salop de service et de sortir le papier magique lors du partage des biens.

2) Est-ce que ta fille souffrirait plus d'avoir des parents qui ne se donnent aucun signe de tendresse que d'avoir des parents séparés mais clairs avec eux-mêmes ? De ce qu'on sait, la seconde solution paraît la meilleure.
Tu dis toi-même qu'elle ressent très bien les choses. Et tu as raison.
L'actuelle situation doit être space... Je te conseille la lecture de fils ou filles de cocu.e.s sur le forum. On apprend des choses.
Moi-même je suis fils de cocu.e. Mais mon expérience propre ne suffit évidemment pas.
Par contre, étrangement, y a quand même une sorte de consensus qui se dégage sur le quoi faire.

3) Non, tu ne peux pas exiger qu'elle n'ait plus d'amant (sauf intra muros bien sûr, ta fille ne comprendrait pas. Et là, je peux même te dire que ça la détruirait) : vous êtes séparés, ça doit être acté comme une séparation.

4) Non, tu ne te rabaisses pas si tu trouves une copine : tu fais ta life. Quelle sorte de lien peut t'empêcher d'aller voir ailleurs (rappel : ta fille et ta femme sont deux personnes différentes. Tu ne trahis pas ta fille en ayant une copine ok ?)
Tu peux essayer l'alternance des sorties pour surveiller la petite. Ce sera pas mal.

Bon, voilà. Aucune vérité ni science dans mes propos, je ne suis que la voix qui compile ce que d'autres ont fait avant (et ce que d'autres feront sans doute plus tard). Le site est ouvert. Suffit de lire. Et y a les adulthèmes aussi pour une lecture en diagonale.

Deux pièges à éviter : tous les cas sont les mêmes et tous les cas sont différents. C'est pourquoi je ponctue toujours mes propose de "sur le site", "en général"...
Ta femme peut être une exception. Du coup je préfère être prudent.
Mais déjà, puisque tu posais la question plus haut, elle n'est pas exceptionnelle : femme immature dépendante affective, prisonnière de son image de mère qui a pas fini son adolescence, qui a l'impression de ne pas avoir vécu, étouffée par ses non choix de vie, qui trouve un second souffle dans des bras étranges et étrangers en pensant accéder à la liberté pour au final retomber dans une nouvelle dépendance... C'est un classique du genre.

Amicalement.
:fleur
Il existe pour chaque problème complexe une solution simple, directe et fausse (H.L. Mencken)
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