Bonjour par ici,
J’avais décidé de laisser ce sujet finir sur les pages suivantes. Et puis finalement j’ai envie d’une petite update. 2 mois et demi sans écrire. Et puis surtout un an après la tromperie, même si je ne le savais pas encore à ce moment là. Je disais il y a quelques jours que j’aimerais être dans un an déjà pour avoir bien avancer et puis quelqu’un m’a dit (Dnj même s’il n’est plus là) que j’avais pourtant déjà bien changé en un an. Et c’est vrai.
J’ai repris le travail début octobre. Je craignais beaucoup car ça c’était fait dans la précipitation. Surtout pour le mode de garde de bébé. Mais tout s’est bien passé, pour elle comme pour moi. Mon travail c’est une bouffée d’oxygène dans ma vie. C’est interressant, les horaires sont adaptés à ma vie de famille et plein de perspectives pour moi. Et la crèche bébé y est comme un poisson dans l’eau. J’ai « sacrifié » mon congé parental pour qu’on ait une vie bien sur le long terme. Et je regrette pas.
Même si les journées sont longues et sans temps mort pour moi.
Lui, il a franchi la ligne rouge en octobre, il m’a cogné contre la porte (pour me faire sortir de chez lui après avoir refusé que je vois notre fille malade oui). J’ai porté plainte.
J’ai essayé de préserver nos enfants malgré tout. Mais on peut dire que deux mois après c’est un échec. Il a essayé de dire que le problème venait de moi. Que je me vengeais à travers nos filles de la séparation. Erreur pour lui.
il prend son bébé à la carte en faisant sauter son droit de visite quand ça l’arrange. dernier en date, pour fêter leur un an à eux deux car il doit se reconstruire (ils ont vraiment fêté le jour où ils trompé mutuellement leur conjoint oui. On s’est pourtant quitté que 6 mois après…) me dit que je devrais déjà être contente qu’un papa qui prend son bébé autant que lui c’est déjà rare

(il l’a le mercredi journée depuis que j’ai repris le travail, et le samedi matin. Depuis peu il l’a prend le samedi journée tous les 15 jours). Et que déjà une fois par semaine c’est suffisant. Il est un papa poule avec sa fille. Ma foi…
Mes deux grandes ne sont pas au top, surtout ma cadette et c’est de pire en pire. Elle ne travaille plus en classe, s’isole et pleure même la bas. Elle me dit que la vie c’est comme ça, elle ne s’y sent pas bien. Elle dessine des cœurs brisés en disant que c’est papa qui fait ça. Elle veut vivre plus avec moi. Mon aînée aussi même si elle s’adapte mieux. Elles veulent être avec leur sœur.
Il a une fois dépassé les bornes avec elles d’un point de vue physique. Mais il nie, paroles contre paroles et je monte mes enfants contre lui apparemment. Il dir qu’il n’a plus de soucis d’agressivité (de violence oui).
Il ne communique pas avec moi pour nos enfants. Ne réponds pas aux messages sur les filles. N’en fais qu’à sa tête. Ne transmet pas les informations de l’école quand il les a (notamment quand la maîtresse alerte sur le mal être de notre fille )Ne fait pas forcément les devoirs sur son temps. Refuse de dire où il part en vacances avec elles. La liste est longue.
Mes filles sont avec moi depuis vendredi pour les vacances (que je n’ai pas avec elles, il avait 15 jours de vacances et n’a pas voulue changer les semaines. Pour qu’on puisse profiter une semaine chacun avec elles. Soit). Ma grande lui a dit que c’était la faute de l’autre qu’on était séparé (elle tire ses conclusions comme une grande, moi je lui aurais plutôt dit que c’était la faute de papa.) il lui a répondu que non, il était plus amoureux de moi depuis longtemps, même avant de l’avoir rencontré. Et que je le savais qu’il ne m’aimait plus

Qu’il était resté pour elles. Et qu’il avait eu un coup de foudre pour elle (son cœur a fait boom) et qu’il n’en avait pas eu pour moi. Ma grande m’a demandé si c’était vrai que je le savais. Vous répondez quoi à ça, surtout quand l’autre dit que c’est vous qui instrumentaliser vos enfants contre lui. Et que je dois préserver leur innocence.
Je lui ai dit hier quand il a pris bébé, d’où il se permettait de sortir ça a ses filles. Il dit qu’il voit pas le problème c’était la vérité. Et que c’était pour ça ses crises de colère toutes ces années. Mais quand tu lui demandes ça veut dire quoi longtemps, il ne sait pas. Quand tu lui rappelles que tu l’as jamais enchaîné, que je lui avais demandé de partir il y a deux ans quand ça n’allait vraiment plus s’il ne voyait pas un psy. Il était resté. Que je lui ai jamais demandé de me choisir quand j’ai découvert son infidélité. Que je lui ai pas demandé de revenir et de me dire qu’il m’aimait. De me supplier qu’il voulait pas vivre sans moi. Aujourd’hui il dit c’était par culpabilité pour notre bébé (pourtznt t’as jamais pensé à elle avant et maintenant juste quand t’as envie) et qu’il le pensait pas. Il le disait par habitude, par automatisme. Et qu’il avait essayé de se forcer à revenir (personne ne lui avait demandé ça, l’autre l’attendait à bras ouvert en plus. ). Qu’il était prisonnier et qu’en vrai il ne m’avait pas trompé car il ne m’aimait plus.
Je lui ai dit que la seule personne qui avait été prisonnière c’était moi. Que j’étais pas une bouée à laquelle s’accrocher le temps qu’il trouve son « coup de foudre ». Et que dire ce genre de chose a nos enfants c’était pas sain. Et pour moi pareil (il a dit je te dois rien, on est plus rien. Je lui ai rappeler qu’on était les parents de nos enfants et que si il me devait le respect ).
Quand j’y repense c’était lunaire. A l’écouter il était pas heureux, rien n’allait jamais. Pourtant lui faisait aucun effort pour ça. Moi j’ai été là 12 ans à l’aimer, le soutenir, pardonner ses colères, sa toxicité. Tout ça pourquoi ? Pour un enfant gâté (qui certes n’a pas été aimé enfant ) qui ne savait pas la chance qu’il avait. Qui ment sur tout, à tout le monde (même a ses enfants ) et surtout à lui même en réécrivant l’histoire . Pour qui c’est toujours la faute des autres et jamais la sienne. Qui n’était pas heureux, et ne le sera jamais.
Il m’a volé des années de vie. Mais au final je suis libre pour celles qui viennent. Et aujourd’hui je le sais, sans cette histoire je serai encore là pas heureuse avec lui à ne pas être aimée comme je le mérite. Je suis libre, je serai heureuse.
Et je ferai en sorte que mes filles le soient aussi.