Je fais parti du club…
Posté : mer. 6 oct. 2021 18:43
Mesdames, Messieurs bonsoir.
Disclaimer: Avant de démarrer, mon post est assez long, donc s’il est ennuyant, pas clair ou autre je ne vous en voudrais pas de ne pas tout lire. J’avais besoin de tout vider, et encore il manque quelques détails. S’il mérite édition ou correction grammaticale/orthographique n’hésitez pas.
Me voici donc ici, le cœur lourd et meurtri, mais avec espoir (comme d’autres je ne sait, et vice versa).
Je vous expose donc ici mon récit.
J’ai 32 ans. Ma conjointe et moi sommes ensemble depuis 14 ans au mois de décembre. Une vie de couple fusionnelle, puis un 1re enfant en 2018, et le 2e en 2020.
Nous sommes pleins d’amours pour eux, malgré les difficultés que nous rencontrons dans leur éducation. Madame est très empathique, vient en aide à tout le monde dès qu’elle le peut.
Madame quand à elle a vu sa carrière professionnelle mis entre parenthèse afin d’accompagner pendant 8 mois le 1re et 6 mois le 2e.
Venons donc au faits.
Après son congés maternité, celle-ci recherche activement un nouveau travail, et essuie de ombreux échecs. Grâce à son réseau Link**in, elle est mise en relation sur une offre d’emploi dans un établissement de formation en novembre 2020.
La personne l’accueil en entretien et elle laisse une très bonne impression… mais le poste n’est pas pour elle. IL l’a recontactera pour lui proposer autre chose, dans un autre service.
Chose faite, 2e entretien en janvier 2021 avec cette même personne et une autre (son futur chef). Bonne impression etc… le poste est pour elle ! Youpi, après tant de galères et de refus, une bouffée d’oxygène pour cette femme active.
Elle débute en mars. A fond sur son poste, très investie et fait des heures supp (dans son habitude).
Mais voilà, ce changement brusque de rôle, qui me fait tout assumer du jour au lendemain est difficile. En plus du travail en décalé, je dois gérer les enfants tout le temps. Nous ne sommes plus sur du 50/50 du tout.
A cela s’ajoute le contexte sanitaire actuel, pas de famille proche pour nous garder les enfants et permettre de sortir que nous 2 etc…
Gros changements donc pour moi comme pour elle.
Nous voilà donc au mois d’avril. Toute ma vie, j’ai eu cet espèce de 6e sens qui fait que je peux analyser une personne, même inconnue, même sans l’avoir vue. Une description suffit. Cela marche également pour les situations.
Et la voilà la situation. J’ai en cette fin de mois d’avril-debut mai mon 6e sens qui l’alerte. Quelque chose ne va pas.
Cependant, vu que cela concerne madame, je n’accorde pas de crédit à cette alerte de mon cerveau (qui ne m’a pourtant jamais trahi).
Le temps passe et les mois aussi. Je vis mal que madame passe beaucoup de temps au travail puisque (disclaimer couple asymétrique), je suis très attaché au temps que nous passons ensemble, et n’aime pas être seul/sans elle.
Mon 6e sens s’intensifie et l’alarme retenti de plus en plus fort. Sans forcément de changement de comportement de madame, autre les journées à rallonge.
Au mois de juin, je commence à faire quelque chose dont je n’ai jamais eu le sentiment d’avoir eu besoin de le faire : je prends son téléphone (nous connaissons mutuellement tous nos codes et mots de passe, pas de secret là dessus).
Pendant quelques jours, je cherche et recherche des indices, sms - snapch**t - mails, tout y passe.
Puis éclair de génie : linke**in , y’a pas une messagerie dessus ? Ben si… allons voir ça.
Mon 6e sens ne m’a pas menti. Je vois une partie de conversation avec un homme, un message de madame, puis le mec dis bisous (le smiley me titille).
Voilà la clef. Les jours passants, les semaines même. Jusqu’à mois de juillet où nous réussissons, et ce depuis 2 ans à faire garder les enfants. Nous partons en week-end prolongé du 14 juillet. Un truc me chiffonne (encore ce fichu 6e sens): madame est beaucoup (beaucoup) sur son téléphone, travail beaucoup alors que nous sommes censés profiter.
Je laisse couler Jusqu’aux vacances qui débutent le 1er août où nous gardons la maison d’amis à 100km de chez nous/travails.
Le 4 août, je me surprend à reprendre son téléphone pour donner suite à mes inquiétudes (cf. Message du mois de juin).
Je tombe cette fois sur une conversation un peu plus longue. Ça parle du divorce de ce mec, etc… puis un message me fait avoir un haut le cœur.
J’ai un EGV prévu le samedi, et elle écrit à cet homme : tu fait quoi samedi soir, il a un EVG, je t’aurai fait descendre.
Réponse négative du mec, qui dit qu’il garde ses enfants ce soir là.
1ère gifle pour moi. « Mais non mamour elle est pas comme ça. Elle doit sûrement l’aider pour ses problèmes de divorce » (très empathique je le rappelle).
Mais là mon 6e sens ne m’alerte plus : il me frappe. Je décide donc de télécharger l’application Linke**in sur mon téléphone et de mettre ses codes, afin de pouvoir suivre ça plus discrètement. Et surtout ne plus perdre d’informations puisque les conversations sont supprimées (manuellement) au fur et à mesure.
Nous voilà le lendemain, 5 août. Je fais la poker face. Je suis tout au long de la journée leur conversation en espionnant tout gentiment cela.
En effet, madame lui donne beaucoup de conseils, juridiques etc… toute la journée.
Je me dis donc qu’elle est restée fidèle à elle même : aider les gens.
Mais le soir je me dis que je dois poursuivre cet espionnage.
Cela tombe bien, madame doit s’épiler, part s’isoler dans la salle de bains de nos amis. Je prétexte donc une grande fatigue afin de me mettre dans le lit et suivre cela encore discrètement.
Ça parle encore de ses problèmes etc… 22h30, elle ne lui réponds pas de suite. Il s’impatiente : « Hey oh ». Elle lui réponds « ça va, je suis occupée, je m’épile monsieur ».
Et la… j’ai eu le droit à ce que « j’attendais ».
Il lui réponds quelques chose comme « hum intéressant. Ne te rate pas. »
La conversation se poursuit et s’intensifie en échanges de températures élevées.
Lui : « J’te baiserai bien là. Penche toi un peu… hum… effet immédiat; tu veux voir…? »
Elle: «vas y pas cap » etc…
Moi: j’ai cru littéralement que j’allais crever. Je suivais ça en direct. Mais j’attendais LE truc compromettant. La photo, ou tout autre preuve irréfutable.
J’ai cependant grillé ma cartouche trop tôt. C’était trop insoutenable.
Je rentre donc dans la salle de bain, prends mon téléphone et dis à madame « c’est ça qu’il veut ? Une photo ? Attends je la prends pour toi je vais t’aider ».
Madame est abasourdie, et ne s’est doutée à aucun moment que je suivais la conversation. « Mais de quoi tu parles ?! ».
Moi: « de ça ! » ( je montre mon téléphone avec la conversation).
Là plus rien, plus de son et de lumière.
J’ai eu le droit à EL FAMOSO : « c’est pas ce que tu crois ».
Je pleure, je panique, j’ai mal, j’ai peur etc… vous connaissez ce méli-mélo d’émotions je suppose.
De grandes discussions s’en suivent où madame m’assure qu’il ne s’est rien passé outre des « sextos ». Je la crois malgré moi (humpf… mon 6e sens…). Elle me soutiens que cette relation d’aide dure depuis 1 mois, et que ces échanges hots ne se font que depuis 3 jours, et pas tout le temps. Que c’est une erreur elle le reconnaît et s’en veut.
Je gratte des informations, de plus en plus. Concorde des informations.
Nous terminons les vacances et retournons à la maison. Le fait est là : dans ma conception du couple, elle m’a trompé.
Mais je veux (trop vite?) que l’on reconstruise.
La rentrée passe. Je ne peux m’empêcher de la traquer à nouveau.
La cartouche Linke**in étant tirée, et ayant tous deux des téléphone de la pomme, je prends un de mes anciens et met ses identifiants sur celui ci. Je piste mais rien de probant. Elle s’en aperçoit et le prends mal.
Quelques jours passent. Elle doit fêter son anniversaire chez une amie.
Je la laisse faire malgré ma trouille monumentale. Et là, un flash me vient. Son ancien téléphone, et dans sa table de nuit. Elle l’avait déjà au début de son embauche et la changé au mois de mai. Il doit contenir des informations.
Je ne m’y trompe pas.
En fait : le recruteur du début est le sandwich. Ce sont les mails de son ancien téléphone qui me le confirme. Puis une capture d’écran du multitâche de son téléphone me dit le reste.
On passe d’une relation qui dure depuis 1 mois avec quelques échanges, à une histoire qui a débuté depuis son 1re entretien. Soit 8 mois…
Je suis boulversifié. Elle est en route pour aller chez son amie (vrai. Merci la localisation). Mais je ne peux m’empêcher de l’appeler et dire une chose : « tu sais ce que j’ai dans ma main? Ton ancien iPh**e ».
Elle comprends la gravité de la situation, je le sens à sa voix.
Je me dis que j’ai une carte à jouer. Même si les conversations ont été supprimées, je prêche le faux pour savoir le vrai.
Je lui dit que j’ai tout sous les yeux (faux…) mais que je veux toute l’histoire de SA bouche.
S’en suit LA grande conversation. Nous somme le 5 septembre: 1 mois après ma 1ère vrai découverte.
Elle rentre de chez son amie dans un état que je n’ai jamais vu. Un état de tristesse intense (car j’ai réussi mon coup: elle crois que je sais tout). Je lui dit que je veux tout, dans les moindres détails. Entiers. Mêmes s’ils sont insoutenables à entendre.
Je suis donc servi après l’avoir mise en confiance.
Donc elle me compte tout ça pendant quelques heures. Je suis calme et réceptif car je ne sais au final rien de la vérité, mais le fait croire seulement.
Ses explications: depuis le 1er entretien, le sandwich est entré en contact avec elle sur l’application. Petit à petit et après avoir identifié la personnalité de madame, ils se sont rapprochés avant meme que celle ci embauche à son boulot.
Au travail: rien, no zob in job (ou plutôt ici, no zob at job).
Cependant, les échanges étaient quotidiens (d’où l’effacement des conversations), et les échanges hot réguliers (bis).
Ensuite, ils prenaient le café au travail avant que tout le monde arrive.
A quelques occasions ils se sont retrouvés après le travail (pendant que moi je galérais avec les enfants à attendre son retour…).
Et durant cette dizaine de retrouvailles, quelques « préliminaires ».
- 1re choc intense pour moi. J’ai cru que mon cœur allait lâcher.
Et cela déroule donc de mars, jusqu’à mois de juillet (vous savez, le week-end où je l’ai sentie bizarre…).
Juste avant ce week-end, soirée organisée au travail pour fêter les vacances.
La soirée s’éternise, et ils décident avec les collègues de faire la suite chez Lui.
Ils restent une bonne heure puis partent.
Elle est aussi sur le départ, mais fume une cigarette sur le parking de chez lui.
Elle re-rentre chez lui. Il lui propose un autre verre, puis un 2e… et là je ne vous fait pas de dessin sur ce qu’il s’est passé. Et je sais tout dans les moindre détails (à ma demande et pour ne pas avoir de fabulations par la suite).
Je suis donc là, sur ce forum. Moi le cocu parmi vous.
Les événements sont donc lointains en fait, mais je l’apprends vraiment que depuis 3 semaines. Elle me l’aurait dis selon elle car elle ne supportait plus la situation.
Nous avons choisi de poursuivre et reconstruire de zéro. Avons identifiés les parts de responsabilités de chacun, et mis au clair que nous avions des torts, mais que chacun est responsable de ses actes (donc elle des siens, et il y avait d’autres solutions que de bais*r avec un autre…). Elle regrette amèrement, mais ne sait pas comment elle doit réagir avec moi. Et je ne sais pas trop non plus. J’ai besoin d’elle, mais je ne sais pas si mon cerveau fonctionne correctement.
L’acte final ne s’est produit qu’une fois, elle a ensuite mis de la distance. Puis il est revenu à la charge en août, là où j’ai tout découvert. Mais elle voulait tout stopper avec lui. Ses dires concordes donc. Mensonges par omission cependant.
Elle m’explique qu’elle ne se sentait pas capable d’avouer tout tout de suite. Mais elle l’aurai fait (je la crois là dessus).
Ils ne travaillent pas ensemble mais leur bureaux sont à 10 mètres l’un de l’autre (pièces différentes).
Elle m’assure avoir cessé toute interaction avec lui. Je la crois, je vois qu’elle y met du sien pour « se faire pardonner ». Elle en a parlé à une de ses collègues de boulot qui lui a annoncé… qu’elle n’était pas là 1ère… et que les précédentes sont parties. Le sandwich n’en est pas à son coup d’essai, mais elle aura été la plus coriace : 7 mois.
Également, avec toutes les informations dont je dispose (et que je n’ai pas forcément résumé ici), je me permet de supposer que le sandwich est un manipulateur narcissique. Je me méfie évidemment de ce terme et de ces conclusions, ce qui pourrait viser à réduire la responsabilité de ma conjointe (ce qui n’est pas le cas à mon sens). Mais cela serait en tout état de cause un des facteurs ayant facilité la chose.
Depuis donc la vérité vraie, je douille chaque seconde de chaque jour. Des bas, des hauts. Une envie de reconstruire mais la confiance ne sera plus. Une trouille monstre mais l’amour est toujours là…
J’ai parcouru en long en large et en travers le forum (merci à vous d’ailleurs). Je sais qu’elles réponse je vais avoir sans doutes.
Je sais également au fond que la vengeance est déconseillée, mais bon sang ça me détendrait.
Mais il fallait que je l’écrive à quelque part. Ça m’aide. Ça fait du bien quand ça sort !
Pavé Cesar.
Disclaimer: Avant de démarrer, mon post est assez long, donc s’il est ennuyant, pas clair ou autre je ne vous en voudrais pas de ne pas tout lire. J’avais besoin de tout vider, et encore il manque quelques détails. S’il mérite édition ou correction grammaticale/orthographique n’hésitez pas.
Me voici donc ici, le cœur lourd et meurtri, mais avec espoir (comme d’autres je ne sait, et vice versa).
Je vous expose donc ici mon récit.
J’ai 32 ans. Ma conjointe et moi sommes ensemble depuis 14 ans au mois de décembre. Une vie de couple fusionnelle, puis un 1re enfant en 2018, et le 2e en 2020.
Nous sommes pleins d’amours pour eux, malgré les difficultés que nous rencontrons dans leur éducation. Madame est très empathique, vient en aide à tout le monde dès qu’elle le peut.
Madame quand à elle a vu sa carrière professionnelle mis entre parenthèse afin d’accompagner pendant 8 mois le 1re et 6 mois le 2e.
Venons donc au faits.
Après son congés maternité, celle-ci recherche activement un nouveau travail, et essuie de ombreux échecs. Grâce à son réseau Link**in, elle est mise en relation sur une offre d’emploi dans un établissement de formation en novembre 2020.
La personne l’accueil en entretien et elle laisse une très bonne impression… mais le poste n’est pas pour elle. IL l’a recontactera pour lui proposer autre chose, dans un autre service.
Chose faite, 2e entretien en janvier 2021 avec cette même personne et une autre (son futur chef). Bonne impression etc… le poste est pour elle ! Youpi, après tant de galères et de refus, une bouffée d’oxygène pour cette femme active.
Elle débute en mars. A fond sur son poste, très investie et fait des heures supp (dans son habitude).
Mais voilà, ce changement brusque de rôle, qui me fait tout assumer du jour au lendemain est difficile. En plus du travail en décalé, je dois gérer les enfants tout le temps. Nous ne sommes plus sur du 50/50 du tout.
A cela s’ajoute le contexte sanitaire actuel, pas de famille proche pour nous garder les enfants et permettre de sortir que nous 2 etc…
Gros changements donc pour moi comme pour elle.
Nous voilà donc au mois d’avril. Toute ma vie, j’ai eu cet espèce de 6e sens qui fait que je peux analyser une personne, même inconnue, même sans l’avoir vue. Une description suffit. Cela marche également pour les situations.
Et la voilà la situation. J’ai en cette fin de mois d’avril-debut mai mon 6e sens qui l’alerte. Quelque chose ne va pas.
Cependant, vu que cela concerne madame, je n’accorde pas de crédit à cette alerte de mon cerveau (qui ne m’a pourtant jamais trahi).
Le temps passe et les mois aussi. Je vis mal que madame passe beaucoup de temps au travail puisque (disclaimer couple asymétrique), je suis très attaché au temps que nous passons ensemble, et n’aime pas être seul/sans elle.
Mon 6e sens s’intensifie et l’alarme retenti de plus en plus fort. Sans forcément de changement de comportement de madame, autre les journées à rallonge.
Au mois de juin, je commence à faire quelque chose dont je n’ai jamais eu le sentiment d’avoir eu besoin de le faire : je prends son téléphone (nous connaissons mutuellement tous nos codes et mots de passe, pas de secret là dessus).
Pendant quelques jours, je cherche et recherche des indices, sms - snapch**t - mails, tout y passe.
Puis éclair de génie : linke**in , y’a pas une messagerie dessus ? Ben si… allons voir ça.
Mon 6e sens ne m’a pas menti. Je vois une partie de conversation avec un homme, un message de madame, puis le mec dis bisous (le smiley me titille).
Voilà la clef. Les jours passants, les semaines même. Jusqu’à mois de juillet où nous réussissons, et ce depuis 2 ans à faire garder les enfants. Nous partons en week-end prolongé du 14 juillet. Un truc me chiffonne (encore ce fichu 6e sens): madame est beaucoup (beaucoup) sur son téléphone, travail beaucoup alors que nous sommes censés profiter.
Je laisse couler Jusqu’aux vacances qui débutent le 1er août où nous gardons la maison d’amis à 100km de chez nous/travails.
Le 4 août, je me surprend à reprendre son téléphone pour donner suite à mes inquiétudes (cf. Message du mois de juin).
Je tombe cette fois sur une conversation un peu plus longue. Ça parle du divorce de ce mec, etc… puis un message me fait avoir un haut le cœur.
J’ai un EGV prévu le samedi, et elle écrit à cet homme : tu fait quoi samedi soir, il a un EVG, je t’aurai fait descendre.
Réponse négative du mec, qui dit qu’il garde ses enfants ce soir là.
1ère gifle pour moi. « Mais non mamour elle est pas comme ça. Elle doit sûrement l’aider pour ses problèmes de divorce » (très empathique je le rappelle).
Mais là mon 6e sens ne m’alerte plus : il me frappe. Je décide donc de télécharger l’application Linke**in sur mon téléphone et de mettre ses codes, afin de pouvoir suivre ça plus discrètement. Et surtout ne plus perdre d’informations puisque les conversations sont supprimées (manuellement) au fur et à mesure.
Nous voilà le lendemain, 5 août. Je fais la poker face. Je suis tout au long de la journée leur conversation en espionnant tout gentiment cela.
En effet, madame lui donne beaucoup de conseils, juridiques etc… toute la journée.
Je me dis donc qu’elle est restée fidèle à elle même : aider les gens.
Mais le soir je me dis que je dois poursuivre cet espionnage.
Cela tombe bien, madame doit s’épiler, part s’isoler dans la salle de bains de nos amis. Je prétexte donc une grande fatigue afin de me mettre dans le lit et suivre cela encore discrètement.
Ça parle encore de ses problèmes etc… 22h30, elle ne lui réponds pas de suite. Il s’impatiente : « Hey oh ». Elle lui réponds « ça va, je suis occupée, je m’épile monsieur ».
Et la… j’ai eu le droit à ce que « j’attendais ».
Il lui réponds quelques chose comme « hum intéressant. Ne te rate pas. »
La conversation se poursuit et s’intensifie en échanges de températures élevées.
Lui : « J’te baiserai bien là. Penche toi un peu… hum… effet immédiat; tu veux voir…? »
Elle: «vas y pas cap » etc…
Moi: j’ai cru littéralement que j’allais crever. Je suivais ça en direct. Mais j’attendais LE truc compromettant. La photo, ou tout autre preuve irréfutable.
J’ai cependant grillé ma cartouche trop tôt. C’était trop insoutenable.
Je rentre donc dans la salle de bain, prends mon téléphone et dis à madame « c’est ça qu’il veut ? Une photo ? Attends je la prends pour toi je vais t’aider ».
Madame est abasourdie, et ne s’est doutée à aucun moment que je suivais la conversation. « Mais de quoi tu parles ?! ».
Moi: « de ça ! » ( je montre mon téléphone avec la conversation).
Là plus rien, plus de son et de lumière.
J’ai eu le droit à EL FAMOSO : « c’est pas ce que tu crois ».
Je pleure, je panique, j’ai mal, j’ai peur etc… vous connaissez ce méli-mélo d’émotions je suppose.
De grandes discussions s’en suivent où madame m’assure qu’il ne s’est rien passé outre des « sextos ». Je la crois malgré moi (humpf… mon 6e sens…). Elle me soutiens que cette relation d’aide dure depuis 1 mois, et que ces échanges hots ne se font que depuis 3 jours, et pas tout le temps. Que c’est une erreur elle le reconnaît et s’en veut.
Je gratte des informations, de plus en plus. Concorde des informations.
Nous terminons les vacances et retournons à la maison. Le fait est là : dans ma conception du couple, elle m’a trompé.
Mais je veux (trop vite?) que l’on reconstruise.
La rentrée passe. Je ne peux m’empêcher de la traquer à nouveau.
La cartouche Linke**in étant tirée, et ayant tous deux des téléphone de la pomme, je prends un de mes anciens et met ses identifiants sur celui ci. Je piste mais rien de probant. Elle s’en aperçoit et le prends mal.
Quelques jours passent. Elle doit fêter son anniversaire chez une amie.
Je la laisse faire malgré ma trouille monumentale. Et là, un flash me vient. Son ancien téléphone, et dans sa table de nuit. Elle l’avait déjà au début de son embauche et la changé au mois de mai. Il doit contenir des informations.
Je ne m’y trompe pas.
En fait : le recruteur du début est le sandwich. Ce sont les mails de son ancien téléphone qui me le confirme. Puis une capture d’écran du multitâche de son téléphone me dit le reste.
On passe d’une relation qui dure depuis 1 mois avec quelques échanges, à une histoire qui a débuté depuis son 1re entretien. Soit 8 mois…
Je suis boulversifié. Elle est en route pour aller chez son amie (vrai. Merci la localisation). Mais je ne peux m’empêcher de l’appeler et dire une chose : « tu sais ce que j’ai dans ma main? Ton ancien iPh**e ».
Elle comprends la gravité de la situation, je le sens à sa voix.
Je me dis que j’ai une carte à jouer. Même si les conversations ont été supprimées, je prêche le faux pour savoir le vrai.
Je lui dit que j’ai tout sous les yeux (faux…) mais que je veux toute l’histoire de SA bouche.
S’en suit LA grande conversation. Nous somme le 5 septembre: 1 mois après ma 1ère vrai découverte.
Elle rentre de chez son amie dans un état que je n’ai jamais vu. Un état de tristesse intense (car j’ai réussi mon coup: elle crois que je sais tout). Je lui dit que je veux tout, dans les moindres détails. Entiers. Mêmes s’ils sont insoutenables à entendre.
Je suis donc servi après l’avoir mise en confiance.
Donc elle me compte tout ça pendant quelques heures. Je suis calme et réceptif car je ne sais au final rien de la vérité, mais le fait croire seulement.
Ses explications: depuis le 1er entretien, le sandwich est entré en contact avec elle sur l’application. Petit à petit et après avoir identifié la personnalité de madame, ils se sont rapprochés avant meme que celle ci embauche à son boulot.
Au travail: rien, no zob in job (ou plutôt ici, no zob at job).
Cependant, les échanges étaient quotidiens (d’où l’effacement des conversations), et les échanges hot réguliers (bis).
Ensuite, ils prenaient le café au travail avant que tout le monde arrive.
A quelques occasions ils se sont retrouvés après le travail (pendant que moi je galérais avec les enfants à attendre son retour…).
Et durant cette dizaine de retrouvailles, quelques « préliminaires ».
- 1re choc intense pour moi. J’ai cru que mon cœur allait lâcher.
Et cela déroule donc de mars, jusqu’à mois de juillet (vous savez, le week-end où je l’ai sentie bizarre…).
Juste avant ce week-end, soirée organisée au travail pour fêter les vacances.
La soirée s’éternise, et ils décident avec les collègues de faire la suite chez Lui.
Ils restent une bonne heure puis partent.
Elle est aussi sur le départ, mais fume une cigarette sur le parking de chez lui.
Elle re-rentre chez lui. Il lui propose un autre verre, puis un 2e… et là je ne vous fait pas de dessin sur ce qu’il s’est passé. Et je sais tout dans les moindre détails (à ma demande et pour ne pas avoir de fabulations par la suite).
Je suis donc là, sur ce forum. Moi le cocu parmi vous.
Les événements sont donc lointains en fait, mais je l’apprends vraiment que depuis 3 semaines. Elle me l’aurait dis selon elle car elle ne supportait plus la situation.
Nous avons choisi de poursuivre et reconstruire de zéro. Avons identifiés les parts de responsabilités de chacun, et mis au clair que nous avions des torts, mais que chacun est responsable de ses actes (donc elle des siens, et il y avait d’autres solutions que de bais*r avec un autre…). Elle regrette amèrement, mais ne sait pas comment elle doit réagir avec moi. Et je ne sais pas trop non plus. J’ai besoin d’elle, mais je ne sais pas si mon cerveau fonctionne correctement.
L’acte final ne s’est produit qu’une fois, elle a ensuite mis de la distance. Puis il est revenu à la charge en août, là où j’ai tout découvert. Mais elle voulait tout stopper avec lui. Ses dires concordes donc. Mensonges par omission cependant.
Elle m’explique qu’elle ne se sentait pas capable d’avouer tout tout de suite. Mais elle l’aurai fait (je la crois là dessus).
Ils ne travaillent pas ensemble mais leur bureaux sont à 10 mètres l’un de l’autre (pièces différentes).
Elle m’assure avoir cessé toute interaction avec lui. Je la crois, je vois qu’elle y met du sien pour « se faire pardonner ». Elle en a parlé à une de ses collègues de boulot qui lui a annoncé… qu’elle n’était pas là 1ère… et que les précédentes sont parties. Le sandwich n’en est pas à son coup d’essai, mais elle aura été la plus coriace : 7 mois.
Également, avec toutes les informations dont je dispose (et que je n’ai pas forcément résumé ici), je me permet de supposer que le sandwich est un manipulateur narcissique. Je me méfie évidemment de ce terme et de ces conclusions, ce qui pourrait viser à réduire la responsabilité de ma conjointe (ce qui n’est pas le cas à mon sens). Mais cela serait en tout état de cause un des facteurs ayant facilité la chose.
Depuis donc la vérité vraie, je douille chaque seconde de chaque jour. Des bas, des hauts. Une envie de reconstruire mais la confiance ne sera plus. Une trouille monstre mais l’amour est toujours là…
J’ai parcouru en long en large et en travers le forum (merci à vous d’ailleurs). Je sais qu’elles réponse je vais avoir sans doutes.
Je sais également au fond que la vengeance est déconseillée, mais bon sang ça me détendrait.
Mais il fallait que je l’écrive à quelque part. Ça m’aide. Ça fait du bien quand ça sort !
Pavé Cesar.