Complément :
Asturias a écrit : ↑lun. 28 nov. 2022 17:10
Ouais... alors autant il y a deux ans je croyais à cet état des choses, autant avec le recul (et un peu de bouteille grâce à vous) je tempèrerais cette théorie. Disons que l'histoire "structurel"/"conjoncturel" est facile à assimiler et à comprendre. Elle aide à relativiser parfois ("mon conjoint n'est pas structurel, ouf!") ou à l'inverse elle aide à prendre une décision difficile ("mon conjoint est structurel, par conséquent je le quitte")
Ce n'est pas tout à fait ça.
C'est plutôt :
A - Apparemment votre amour est fort, pourquoi ne pas tenter le coup ?
B - Là t'es avec un gus qui a besoin de se faire soigner ou avec un pervers. Donc arrête de lire des magazines où il est question de coups de stoukette en mode ONS. Il te dit qu'il t'aime : ce n'est pas suffisant. on te dit que c'est à toi de le reséduire. Que nenni !

Tu renforces son pouvoir et gonfle son ego !
Il te dit qu'il n'a pas besoin de se faire suivre. Ben si.

Sinon : destruction programmée (pas seulement du couple mais aussi du cocu. Alerte maximale)
Après, si le cocu a suffisamment de force de caractère ou peut répondre par la même logique pour que l'autre arrête de partir dans tous les sens c'est OK.

Je pense à Brassens ou Pandore.
Mais si t'as pas les armes parce que : "Je suis facile à culpabiliser", va s'en suivre une série de manipulations qui feront aboutir à un joyeux feu d'artifice qu'on voudrait éviter ici (je pense à Emorej).
A l'inverse, les "non structurels" ont des principes qu'ils ont mis de côté... un temps. Y a moins besoin des coups de latte. Question de direction et de dosage.
D'ailleurs
un structurel dans un milieu échangiste, c'est ni un menteur, ni un trompeur. Il / elle vit sa life de "poly" et tant mieux s'il / elle trouve chaussure à son pied pour l'accompagner là-dedans. On peut être structurel et avoir une parole, des principes et une vie équilibrée.
Le problème survient lorsqu'il te/se fait croire qu'il /elle n'a pas besoin du regard de l'autre pour vivre normalement (que du tiens mon chéri) et qu'en fait...
Parenthèse : Le structurel ne se fait pas soigner pour éviter la polygamie : il se fait soigner pour mettre en cohérence son désir et ses actes.
Certains sont pas cohérents. Structurellement.
Asturias a écrit : ↑lun. 28 nov. 2022 17:10
Par conséquent qu'est-ce qu'un "structurel" ? Quelqu'un qui intrinsèquement va tromper parce qu'il n'a pas les valeurs nécessaires pour être un partenaire fidèle, respectueux et aimant ?
Ça ou bien quelqu'un qui ne
peut pas tenir ces engagements là.
On pourrait dire "qu'est-ce qu'un alcoolique ?" Quelqu'un qui n'a pas assez de volonté pour arrêter de boire ? Mouais.
Il y en a peut-être. Si c'est pathologique,
ça n'a rien à voir avec la volonté. C'est un état.
Une structure.
Faut voir sa feuille de route en conséquence.
Certains arrivent ici en voulant régler le problème d'un addict à coups de "il me dit qu'il m'aime". Désolé, je dois avertir.
Mais à l'inverse, je me vois mal dire à un cornu : "ton mari / ta femme n'est pas récupérable, il / elle t'a trompé une fois, barre-toi" alors que l'autre en face regrette et fait tout pour sauver les meubles.
Asturias a écrit : ↑lun. 28 nov. 2022 17:10
Ma femme pensait avoir ces valeurs, l'aventure a prouvé que non.
Et pourquoi donc ?
Asturias a écrit : ↑lun. 28 nov. 2022 17:10
En réalité
ce sont ses propres failles structurelles et familiales qui ont permis ce passage à l'acte que je n'ai jamais franchi.
On est bien d'accord.
Asturias a écrit : ↑lun. 28 nov. 2022 17:10
Et il faudrait croire que c'est "la faute à l'opportunité qui s'est présentée" ?
Si t'as compris ça, tu n'as pas compris.
Un structurel va, consciemment ou non, aller
chercher cette opportunité.
Un non structurel ne passe pas son temps à déclencher des regards courbes sur lui / elle.
Il y a eu un cocu une fois qui avait confondu "structurel" avec "méchant" et "non structurel" avec "gentil".
C'est pas de ça dont on parle.
On parle de personnalités plus ou moins enclines à se mettre dans de beaux draps.
Selon des degrés plus élevés que la moyenne pour certains. Donc risque fort de récidive sans thérapie.
Mon raisonnement n'est pas basé sur des certitudes qui se produiront dans le futur, il se base sur des faits statistiques qui disent qu'avec untel t'as plus de chances de revenir sur le forum qu'avec tel autre.
Pour Help risque mais risque faible, pour Mada risque fort proche de 100 je vois pas ce qui est si difficile à capter là-dedans.
Asturias a écrit : ↑lun. 28 nov. 2022 17:10
Ce serait idiot car il lui a fallu plus d'un an de thérapie pour comprendre ses lacunes et les réparer. Et mon dieu, il y en avait...
Tu confirmes pleinement ce que je dis.
Asturias a écrit : ↑lun. 28 nov. 2022 17:10
Ce que je veux dire, c'est que devant une "opportunité" ou une "occasion" de tromper, si on est normalement cablé, on ne trompe pas, point.
Re
confirmation : Faut être
normalement câblé
Par contre : on ne trompe pas.
Pas point.
Le risque 0 n'existe dans aucun domaine de la vie (là c'est du bisounoursme ou une peur de la véritable nature humaine).
Le risque 100 non plus d'ailleurs (là c'est une paranoïa qui ne dit pas son nom).
Asturias a écrit : ↑lun. 28 nov. 2022 17:10
Par conséquent pour moi tous les cf sont structurels. Certains sont volontaires pour se soigner, et donc changer... d'autres pas.
On continue la liste (paroles réelles) :
Tous les gens qui ont bu sont alcooliques.
Tous les drogués manquent de volonté.
Tous les chômeurs, c'est de leur faute.
Tous les cf sont des salauds.
Toutes les femmes sont perverses.
Tous les hommes sont des trompeurs patentés.
Toutes les victimes de viol, c'est qu'elles l'ont un peu cherché.
tous les hommes sont des violeurs (potentiels).
Tous les cocus "méritent" leurs cornes.
Tous les fidèles c'est parce qu'ils n'ont jamais eu d'occasion.
Tout les hétéros sont hypocrites
Tous ceux qui ne sont pas échangistes c'est parce qu'ils ont peur
Tous ceux qui font une dépression sont faibles d'esprit
J'ai du mal. Pardon. Vraiment.
Je comprends la logique mais je trouve cette approche peu ancrée dans le réel.

Il existe pour chaque problème complexe une solution simple, directe et fausse (H.L. Mencken)