Asturias a écrit : ↑dim. 15 janv. 2023 09:01
A un moment on réalise que l'autre n'est qu'un bouffon sans intelligence, envergure ou épaisseur (sauf sur la ceinture abdominale), qu'il a juste eu beaucoup de chance à un moment dans sa vie et qu'il a pris ça pour du talent.
Je ne serai pas aussi radical.
Mais je partage sans réserve l'idée que le sandwich n'a rien de plus de manière générale (ça peut arriver mais le cas est tellement rare que c'est plutôt une exception qu'une règle).
Il a peut-être un atout pseudo-indépassable : c'est (faussement) du "neuf".
Tu ajoutes à ça une sorte d'incompréhensible fascination pour "l'interdit"... Ça donne un Casanova.
Et, sans réserve aucune non plus, en termes de valeurs partagées, on n'est pas dans le grandiose.
Mais il ne faut jamais oublier que le cf participe activement au renforcement de l'ego de personnes peu valeureuses.
Dernier point : ce n'est pas de la "chance". C'est un positionnement stratégique dont j'ai déjà expliqué les mécanismes. "Nous" (les "fidèles" par conviction), on voit ça comme un truc magique et complexe; c'est assez basique en fait.
Asturias a écrit : ↑dim. 15 janv. 2023 09:01
Pour ce qui est de ta "valeur intrinsèque", penses-tu que tu aurais pu la réaliser autrement ?
Tu ne vas pas intégrer cette information, ton cerveau va la rejeter mais mon but n'est pas de convaincre. Je le dis parce qu'on visite le forum et que des gens lisent : non.
Mais ça doit être de ma faute : je me suis très mal exprimé. Ce n'est pas ma valeur intrinsèque générale que je suis allé checker. Ça, je n'en n'avais pas besoin.
Je suis allé vérifier si la destruction lente (quinze ans) et l'annihilation totale de mon estime de soi en matière affective (qui datait
d'avant le cocufiage) était de mon fait ou du fait que ma femme me rabaissait en permanence sans en avoir l'air (fait violemment contredit par ma vie sociale et familiale). A toujours vous sentir boulet, vous finissez par le devenir.
Je ne suis pas allé chercher l'infidélité mais voir si mon problème était médical.
Et quand (ce que vous connaissez tous très bien) votre monde s'effondre et que vous êtes proches de la mort, le "ne vous inquiétez pas monsieur, c'est passager" d'un médecin convainc peu. Aucun livre n'en parle. Il faut donc s'arracher à ses valeurs pour ne pas subir ce que pendant trente ans (autre temporalité) l'
exemple parental a montré de plus inhumain et catastrophique est termes de destruction.
Je laisse ce texte volontairement ésotérique là et le décoderai le jour où ton approche sera plus nuancée.
Asturias a écrit : ↑dim. 15 janv. 2023 09:01
De mon côté, je n'ai aucun doute sur la mienne,
Cette phrase résulte de la mauvaise formulation de la mienne. Je vais tenter un rectificatif.
Je suis solide sur ma valeur intrinsèque mais je n'ai pas la "prétention" de ne pas douter.
J'avais pourtant, comme tout le monde, un talon d'Achille.
Ma femme a tapé dedans à plusieurs reprises. Par bêtise et sans doute aussi méchanceté.
Il m'a fallu amputer pour ne pas crever.
Asturias a écrit : ↑dim. 15 janv. 2023 09:01
et ce n'est pas une autre femme qui m'y a aidé.
Tant mieux.
Mais je crois savoir que tu n'avais pas toi mon problème.
Asturias a écrit : ↑dim. 15 janv. 2023 09:01
Sans doute parce qu'aucune femme hors de la famille n'est au courant de ce qui est arrivé,
Là c'est chacun qui voit.
J'ai demandé avis à ma meilleure amie à l'époque : elle avait fait pareil à son mari.
Les deux ou trois conseils qu'elle m'a donnés (vu de l'autre côté c'est-à-dire du côté du cf) ont servi de fondement à tous mes conseils donnés ici. Comme quoi c'est utile d'écouter.
Précision : cette femme a eu l'élégance de quitter son mari.
Son mari a finalement réussi à la "reconquérir".
Officiellement c'est parce qu'elle voulait arrêter d'être malheureuse. Officieusement c'est "aussi" parce que son amant l'a lourdée, l'un n'étant pas contradictoire avec l'autre.
Autre précision : c'est quelqu'un qui n'avait jamais trompé son mari auparavant et qui ne le retrompera pas.
Asturias a écrit : ↑dim. 15 janv. 2023 09:01
ensuite parce que je n'ai jamais ressenti le besoin de tomber aussi bas que ma femme
Il y a plus bas : mourir.
Asturias a écrit : ↑dim. 15 janv. 2023 09:01
pour me venger ou "remettre les pendules à zéro".
Je ne sais pas les autres mais j'ai fait un adultème dessus. A lire :
viewtopic.php?p=58034#p58034
Je n'ai jamais eu l'intention de me venger ni de remettre les pendules à zéro.
Précision : j'ai eu "l'autorisation" de madame.
"Tu t'en tapes deux et on est quittes".
Je sais que cette information aussi tu ne la comprendras pas, mais j'ai une obligation morale de l'écrire.
Je n'ai pas choisi de tromper, ni de me venger, ni de remettre les pendules à zéro (bis). Si ça avait été le cas, je ne m'en serai pas remis et, déjà fort dégoûté de ce que j'étais devenu, je me serais trouvé encore plus minable.
Maintenant tu fais ce que tu veux avec ça, je n'attends même pas le soulèvement d'un sourcil.
Asturias a écrit : ↑dim. 15 janv. 2023 09:01
Ma belle-mère m'a beaucoup soutenu, ceci dit, avec des mots très durs pour sa fille. J'avoue que cela m'a aidé...
Ma belle-mère : "Tu as eu raison de le tromper. C'est pour la fois où lui le fera. Il est comme tous les hommes, il pense avec sa braguette".
Précision : ce n'était pas la première fois pour ma femme et belle-maman le savait.
Asturias a écrit : ↑dim. 15 janv. 2023 09:01
J'ai parfois le sentiment que je continuerai d'y penser longtemps encore.
Autre information que toi tu comprends mais que d'autres ne comprennent
pas encore : on y pense mais pas forcément en souffrant. La souffrance se transforme en autre chose.
Je le dis parce que la majorité des messages dans les deux premières années post découverte c'est, à 80%, je n'arriverai jamais à surmonter ça, je suis vide, ça ne partira pas. Statistiquement, c'est une contre-vérité.
Asturias a écrit : ↑dim. 15 janv. 2023 09:01
Mais tu as raison, le trauma n'est plus là avec les récits.
Moi zéro en effet.
Mais je ne l'attribue pas à ma force de caractère.
Je l'ai dans mille domaines mais pas dans tous. Par élimination, je dirai qu'on m'a fait comprendre des choses que je ne savais pas sur moi-même et sur le monde.
Globalement je me décrirais comme une machine à apprendre. Cette femme précise dans ce contexte précis m'a apporté ce que j'aurais mis dix ans à saisir. Je n'avais probablement pas dix ans devant moi.
Asturias a écrit : ↑dim. 15 janv. 2023 09:01
Pas un trauma mais un inconfort tout de même. Pour ma femme aussi d'ailleurs...
C'est peut-être l'une des meilleures descriptions.
Le tout maintenant, c'est d'être existentialiste (pour cette question, peut-être pas pour les autres).
"L'important n'est pas ce qu'ils ont fait de moi, l'important c'est ce que je fais de ce qu'ils ont fait de moi". (Sartre)