Acoeurouvert a écrit : ↑mer. 13 sept. 2023 05:42
le tatouage, elle a ça dans la peau si je peux me permettre l'expression... Elle en a une dizaine et cela n'a jamais été une question de scarification ou autre, ça lui plaît...
Bah du coup un mode d'expression comme un autre
Pourquoi pas ?
Par contre, ça fait un sacré texte...
Ça demande de la place...
J'arrive pas à me figurer où ça peut tenir.
(d'autant quelle semble en avoir déjà pas mal).
Acoeurouvert a écrit : ↑mer. 13 sept. 2023 05:42
De toute façon, c'est fait aujourd'hui et puis honnêtement en terme de rappel, tatouage ou non, tout me rappelle cette "faute"... un lieu, un évènement, une musique, une date...
Pas faux.
Je reste quand même sceptique sur la symbolique d'un texte décidé
avant la réalisation du fait.
Il n'y a qu'une explication possible et une seule : couchant avec l'autre, ayant des sentiments pour l'autre, elle savait
déjà que tu lui pardonnerais.
C'est peut-être
ça au fond qui gêne plus que le tatouage en lui-même (rappelle-toi de
mon premier message avec mes +1).
Ceux allergiques aux aiguilles auront toujours quelque chose à dire. Pour ma part le problème est ailleurs.
Comment expliques-tu le fait qu'elle te sache indulgent (voire soumis) au point d'anticiper sur ton futur pardon et que
dans le même temps elle ait peur que tu la trompes (ce qui me paraît impossible en l'état pour tout un tas de raisons et pas forcément les meilleures) ?
Beaucoup pensent que le repentir du cocufieur suffit à limiter la récidive.
Je crois que le comportement du cocu joue également.
C'est très gênant de le penser parce qu'alors ça voudrait dire qu'il peut y avoir une co-responsabilité dans la tromperie.
Dans de très rares cas, je pense cela possible (inviter le loup dans la bergerie est bien de la responsabilité du cocu).
En revanche là où il n'y a pas de débat possible, c'est sur l'état du cocu : ta femme ne peut rien.
Il n'y a que toi qui puisses, et en te faisant aider au besoin.
Dois-je rappeler ce qu'est le
SPT ?
Je sais que c'est difficile à entendre mais
d'après ce qu'il ressort des témoignages, la "déification" persistante et le refus de prendre de la hauteur sont hautement risqués pour la santé mentale du cocu (je ne parle pas de ton couple, tu feras comme bon te semble).
On préconise d'ailleurs le
180 plutôt que le pardon trop rapide (c'est destructeur !). Parce que le pardon est un processus, pas un don (ça c'est le pardon divin, religieux). Il y a un deuil à vivre et des dégâts à constater.
Personne n'a jamais reconstruit sur des restes de briques après un tremblement de terre.
Ici, c'est un site d'aide aux cornus, certains ont peut-être un langage que tu pourrais considérer comme étant agressif mais malgré les maladresses (moi y compris), pense qu'il s'agit avant tout de te faire bouger de ta sidération.
Ne te méprends pas : on n'accuse pas ta femme plus que ce qu'on sait déjà (maintes fois répété qu'elle t'a bien manipulé et que contrairement à la mytho que tu tentes d'écrire elle n'est pas très nette et dans ses options et dans son comportement. Tu l'aimes comme ça : soit. Sache juste que ce n'est normal ni de ton coté ni du sien. Et je dis bien "pas normal". J'ai pas dit mauvais ou immoral ou merdique. Je pose un cadre qui fait penser à une relation pathologique).
Tu n'es pas sur le banc des accusés non plus.
C'est juste que certains qui ont des kilomètres d'avance en réel ou par procuration mettent des warnings et te voient continuer dans la direction de la souffrance et de la destruction, ce que tu confirmes d'ailleurs dans tes écrits.
Acoeurouvert a écrit : ↑mer. 13 sept. 2023 05:42
j'ai toujours été un peu... comment dire... autodestructeur. Dans un moment comme celui-ci, j'ai toujours eu besoin de le détruire complètement pour me relever plus fort... une sorte de renaissance...
Pathologie à traiter, oui certainement ! Cela fait partie de moi...
J'aimerais que ça marche...
Je doute. En fait, je suis certain que ça ne marche pas.
Tu dis tout détruire pour refaire mais on ne voit pas ça : on voit que tu restes au contraire avec la même vision du gentil gars trop poli pour dire les choses. Trop coupable pour s'autoriser un "non". Trop soumis pour penser qu'il vaut mieux que cette merde.
La question que je me pose est la suivante : cette destruction passe-t-elle par ta femme ou par ton passage sur ce forum ?
En toute franchise, je te sens désemparé et j'espère que ce n'est ni l'un ni l'autre tout en ayant l'impression d'une recherche de l'extrême pour sortir de la douleur vécue en faisant péter genre une bombe atomique affective...