Souvenirs...
Posté : dim. 29 avr. 2007 11:24
Pour répondre ? la question "pourquoi êtes-vous ici" et puis parce que j'avais envie ce matin d'en parler, voil? ma petite histoire! C'est un peu long, z'êtes pas obligés de lire hein!
Bon, j’ai fais la terrible erreur de me mettre en couple très (trop ?) tôt, ? l’âge de 15 ans, avec une jeune femme qui avait ? peine deux ans de plus que moi. Nous fréquentions le même lycée, et bien qu’au lit ça ne collait pas trop (j’avais ? l’époque des petits soucis que je n’ai heureusement plus), nous étions très complices. Le Bac en poche, nos chemins se sont séparés : Université pour moi, BTS pour elle. Nous nous sommes ainsi retrouvés pour la première fois éloignés l’un de l’autre (100 km), ? ne nous voir alors que les week-ends et les vacances. Nous aurions pu survivre ? la distance, mais le problème c’est qu’elle est restée dans un cocon très familial (parents très présents, maman qui fait ? manger, etc..) tandis que les miens m’ont plus ou moins lâché ; je me suis donc rapidement retrouvé tout seul du matin au soir, ? 18 ans seulement dans un minuscule appart étudiant. Ca a vraiment été très difficile, je me suis rapidement renfermé sur moi même, et je l’ai complètement négligé. Je reconnais cette erreur, et j’en ai payé le prix..
En Janvier, soit ? peine quatre mois après la rentrée scolaire qui nous avait séparé, je passais la soirée chez un ami avec des camarades de TD, et j’ai eu un mauvais pressentiment en appelant ma nana juste avant de partir. Elle semblait ? la fois distante et excitée, en tout cas pas dans son état habituel quoi. Bingo, le téléphone sonne en fin de soirée alors que j’allais partir (je me souviendrai toujours de cet appel) : «c’est moi, j’ai fais une grosse connerie». Elle était en larmes, et j’ai tout de suite compris. Premier coup de poignard. L? tout s’effondre, quand je comprends le pourquoi du comportement bizarre en début de soirée. Je suis reparti ? pieds, complètement paumé, en errant un peu dans la ville étudiante pour ne pas rentrer directement ? mon appart. Le lendemain explications : ce mec lui tournait autour depuis longtemps, se contrefichait qu’elle ait un copain ou non, l’a faite boire, elle a cédé quelques minutes et le regrette ? mort. Bon.
Arrive le début du week-end, on doit donc se retrouver pour en discuter. Les retrouvailles sont larmoyantes, et je décide de pardonner. La semaine suivante se passe bien, mais elle est très prise par ses révisions et ses cours donc nos contacts sont limités. Pas de problème.
Week-end suivant, je discute dans le cadre d’une activité sportive avec un type que je connais un tout petit peu, qui fréquente le même établissement que ma nana et qui m’apprend qu’il est un bon pote du mec avec lequel elle m’a trompé. Visiblement il ne sait pas qu’elle et moi sortons toujours ensemble, donc je peux poser des questions comme ça, d’un air détaché ! Et l? … J’apprends qu’en fait c’est elle qui lui tourne autour depuis Octobre, qu’elle le chauffe du matin au soir, lui envoie des textos et le colle en l’appelant X fois par jour. J’apprends aussi que cette fameuse soirée elle a insisté pour rentrer dormir chez ce mec mais que lui trop bourré n’a pas pu. Et surtout, ils sont officiellement ensemble et elle a passé la semaine chez lui… Ah, elle se fait aussi passer pour célibataire depuis Novembre.
Me voil? donc accueilli comme il se doit dans l’univers de la trahison, la vraie. Pas l’infidélité en elle même, mais les mensonges ? répétition et toute la manipulation qui peut aller avec… Les crises de larme, le rôle de la victime, c’est du vent. Pourtant elle me l’a soutenu, droit dans les yeux. Ils ont couché toute la semaine ensemble, et elle est revenue avec moi le week-end qui a suivi. Se sont-ils protégés ? J’ai la gerbe.
Marrant, parce que je repense alors ? l’été d’avant et ? un épisode qui ? l’époque ne m’avait pas plus alerté que ça (trop bon trop con hein). Lors d’une soirée ? laquelle je n’avais pas été (perso, les soirées «on se bourre la gueule en chantant des chansons paillardes puis on vomit», c’est pas mon trip), elle revient sans sa montre. Elle me dit que c’est un type qui lui a enlevé, qu’il va la lui rendre, que c’est rien et qu’il ne faut pas que je m’inquiète. Pas jaloux ni même suspicieux, je ne m’inquiète donc pas. Sauf que le téléphone sonne beaucoup, que je tombe une fois sur ce gars en décrochant (lui me raccroche au nez). Plutôt que de récupérer la montre un après-midi en fixant un RDV rapide qui arrange tout le monde, elle a une idée plus simple : ils font régulièrement des soirées lui et ses potes, alors elle va y aller pour reprendre ce qui lui appartient. Première soirée, il a oublié de lui rapporter la montre ! Bah voyons ! Samedi prochain il l’aura sûrement ! Je commence ? mal le prendre, elle m’avoue que oui, il veut sortir avec elle mais qu’elle l’a envoyé balader. Bon. Un mois après, le type s’explose contre un platane en revenant d’une boite de nuit (depuis, j’aime la nature et les arbres sont mes amis). Elle pleure pendant deux semaines, va ? son enterrement, semble connaître les parents du jeune homme, marche dans les premiers rangs aux côtés des frères / sœurs du type… Pendant très longtemps, je n’ai plus le droit de la toucher. Comme un con, je me dis que ça a du la retourner (la mort du type hein, pas ce qu’il lui a fait lol).
Bref, j’ouvre les yeux : elle me trompe depuis pas mal de temps, je suis désormais au courant pour deux aventures en 8 mois, et je ne serai probablement jamais s’il y en a eu d’autres. On se sépare, et voil? !
C’était il y a plus de huit ans, en Janvier 1999. Le problème, c’est que je ne me suis jamais vraiment relevé de cette histoire. Je n’ai jamais eu pleinement confiance dans les filles qui ont suivi, et toute ma vie j’aurai mal au cœur en tombant sur des films qui parlent d’infidélité, d’adultère, de mensonge. J’ai corrigé ma «négligence» au point de me plier désormais en quatre pour les nanas que j’ai fréquenté par la suite, tout en sachant que je revivrai un jour cet enfer.
Je ne suis pas jaloux, ni possessif, juste désenchanté. Le jaloux fait tout pour que sa moitié ne le trompe pas, et il se pourrit la vie. En vain. C’est pour ça que la nana avec laquelle je suis (et celles d’avant) fait ce qu’elle veut, voit qui elle veut, sort quand elle veut. Mais je n’aurai jamais pleinement confiance. Je ne fouille pas, je ne cherche pas, je ne suis même pas sur mes gardes. Je sais que ça va arriver, que c'est inéluctable, alors ? quoi bon me ronger les ongles en attendant ?
Voil? . Plus que des mensonges, cette nana m’a enlevé ma naïveté, mes rêves, ma candeur.
Merci de m’avoir lu !
Bon, j’ai fais la terrible erreur de me mettre en couple très (trop ?) tôt, ? l’âge de 15 ans, avec une jeune femme qui avait ? peine deux ans de plus que moi. Nous fréquentions le même lycée, et bien qu’au lit ça ne collait pas trop (j’avais ? l’époque des petits soucis que je n’ai heureusement plus), nous étions très complices. Le Bac en poche, nos chemins se sont séparés : Université pour moi, BTS pour elle. Nous nous sommes ainsi retrouvés pour la première fois éloignés l’un de l’autre (100 km), ? ne nous voir alors que les week-ends et les vacances. Nous aurions pu survivre ? la distance, mais le problème c’est qu’elle est restée dans un cocon très familial (parents très présents, maman qui fait ? manger, etc..) tandis que les miens m’ont plus ou moins lâché ; je me suis donc rapidement retrouvé tout seul du matin au soir, ? 18 ans seulement dans un minuscule appart étudiant. Ca a vraiment été très difficile, je me suis rapidement renfermé sur moi même, et je l’ai complètement négligé. Je reconnais cette erreur, et j’en ai payé le prix..
En Janvier, soit ? peine quatre mois après la rentrée scolaire qui nous avait séparé, je passais la soirée chez un ami avec des camarades de TD, et j’ai eu un mauvais pressentiment en appelant ma nana juste avant de partir. Elle semblait ? la fois distante et excitée, en tout cas pas dans son état habituel quoi. Bingo, le téléphone sonne en fin de soirée alors que j’allais partir (je me souviendrai toujours de cet appel) : «c’est moi, j’ai fais une grosse connerie». Elle était en larmes, et j’ai tout de suite compris. Premier coup de poignard. L? tout s’effondre, quand je comprends le pourquoi du comportement bizarre en début de soirée. Je suis reparti ? pieds, complètement paumé, en errant un peu dans la ville étudiante pour ne pas rentrer directement ? mon appart. Le lendemain explications : ce mec lui tournait autour depuis longtemps, se contrefichait qu’elle ait un copain ou non, l’a faite boire, elle a cédé quelques minutes et le regrette ? mort. Bon.
Arrive le début du week-end, on doit donc se retrouver pour en discuter. Les retrouvailles sont larmoyantes, et je décide de pardonner. La semaine suivante se passe bien, mais elle est très prise par ses révisions et ses cours donc nos contacts sont limités. Pas de problème.
Week-end suivant, je discute dans le cadre d’une activité sportive avec un type que je connais un tout petit peu, qui fréquente le même établissement que ma nana et qui m’apprend qu’il est un bon pote du mec avec lequel elle m’a trompé. Visiblement il ne sait pas qu’elle et moi sortons toujours ensemble, donc je peux poser des questions comme ça, d’un air détaché ! Et l? … J’apprends qu’en fait c’est elle qui lui tourne autour depuis Octobre, qu’elle le chauffe du matin au soir, lui envoie des textos et le colle en l’appelant X fois par jour. J’apprends aussi que cette fameuse soirée elle a insisté pour rentrer dormir chez ce mec mais que lui trop bourré n’a pas pu. Et surtout, ils sont officiellement ensemble et elle a passé la semaine chez lui… Ah, elle se fait aussi passer pour célibataire depuis Novembre.
Me voil? donc accueilli comme il se doit dans l’univers de la trahison, la vraie. Pas l’infidélité en elle même, mais les mensonges ? répétition et toute la manipulation qui peut aller avec… Les crises de larme, le rôle de la victime, c’est du vent. Pourtant elle me l’a soutenu, droit dans les yeux. Ils ont couché toute la semaine ensemble, et elle est revenue avec moi le week-end qui a suivi. Se sont-ils protégés ? J’ai la gerbe.
Marrant, parce que je repense alors ? l’été d’avant et ? un épisode qui ? l’époque ne m’avait pas plus alerté que ça (trop bon trop con hein). Lors d’une soirée ? laquelle je n’avais pas été (perso, les soirées «on se bourre la gueule en chantant des chansons paillardes puis on vomit», c’est pas mon trip), elle revient sans sa montre. Elle me dit que c’est un type qui lui a enlevé, qu’il va la lui rendre, que c’est rien et qu’il ne faut pas que je m’inquiète. Pas jaloux ni même suspicieux, je ne m’inquiète donc pas. Sauf que le téléphone sonne beaucoup, que je tombe une fois sur ce gars en décrochant (lui me raccroche au nez). Plutôt que de récupérer la montre un après-midi en fixant un RDV rapide qui arrange tout le monde, elle a une idée plus simple : ils font régulièrement des soirées lui et ses potes, alors elle va y aller pour reprendre ce qui lui appartient. Première soirée, il a oublié de lui rapporter la montre ! Bah voyons ! Samedi prochain il l’aura sûrement ! Je commence ? mal le prendre, elle m’avoue que oui, il veut sortir avec elle mais qu’elle l’a envoyé balader. Bon. Un mois après, le type s’explose contre un platane en revenant d’une boite de nuit (depuis, j’aime la nature et les arbres sont mes amis). Elle pleure pendant deux semaines, va ? son enterrement, semble connaître les parents du jeune homme, marche dans les premiers rangs aux côtés des frères / sœurs du type… Pendant très longtemps, je n’ai plus le droit de la toucher. Comme un con, je me dis que ça a du la retourner (la mort du type hein, pas ce qu’il lui a fait lol).
Bref, j’ouvre les yeux : elle me trompe depuis pas mal de temps, je suis désormais au courant pour deux aventures en 8 mois, et je ne serai probablement jamais s’il y en a eu d’autres. On se sépare, et voil? !
C’était il y a plus de huit ans, en Janvier 1999. Le problème, c’est que je ne me suis jamais vraiment relevé de cette histoire. Je n’ai jamais eu pleinement confiance dans les filles qui ont suivi, et toute ma vie j’aurai mal au cœur en tombant sur des films qui parlent d’infidélité, d’adultère, de mensonge. J’ai corrigé ma «négligence» au point de me plier désormais en quatre pour les nanas que j’ai fréquenté par la suite, tout en sachant que je revivrai un jour cet enfer.
Je ne suis pas jaloux, ni possessif, juste désenchanté. Le jaloux fait tout pour que sa moitié ne le trompe pas, et il se pourrit la vie. En vain. C’est pour ça que la nana avec laquelle je suis (et celles d’avant) fait ce qu’elle veut, voit qui elle veut, sort quand elle veut. Mais je n’aurai jamais pleinement confiance. Je ne fouille pas, je ne cherche pas, je ne suis même pas sur mes gardes. Je sais que ça va arriver, que c'est inéluctable, alors ? quoi bon me ronger les ongles en attendant ?
Voil? . Plus que des mensonges, cette nana m’a enlevé ma naïveté, mes rêves, ma candeur.
Merci de m’avoir lu !