Je me suis lourdement planté !
Posté : mer. 5 sept. 2007 18:02
L'histoire de mon couple, et de mon cocuage (fiage ?) est un peu celle d'un type qui n'a pas compris ce que sa femme aimait en lui, a tout fait pour devenir ce qu'il pensait être un bon mari, et s'est lourdement trompé...
Quand nous nous sommes rencontrés, ma femme et moi, je n'allais pas bien du tout et elle non plus. Mon ex m'avait planté l? quelques mois plus tôt, alors qu'on devait se marier, qu'elle était enceinte... Elle a fait une fausse couche, et tout ? coup tout était fini. Ma femme elle allait se marier avec un type complètement névrosé, qui la considérait plus comme un meuble que comme une personne.
Bref, on a beaucoup discuté, trop peut-être, elle m'a aidé, je l'ai aidé.
Sauf que passé cette phase, sorti de la dépression, je n'ai pas continué ? me conduire en petit enfant qui a besoin de sa maman. J'ai essayé d'assumer mon rôle de mari, puis de père, de la façon la plus "virile" possible... Peut-être en tombant un peu trop dans le cliché du "taiseux" qui essaie de régler ses problèmes tout seul en évitant d'en parler ? tout le monde.
Bref, il y a trois ans, mon épouse s'est mise ? fréquenter un de ses moniteurs d'auto-école, sans me le cacher d'ailleurs (enfin, sans me cacher la partie "visible" de la relation, elle me racontait leurs conversations, pas ce que j'ai découvert par hasard), puis ultérieurement un collègue de travail (pareillement, je sais "tout" de lui).
Leur point commun ? Une profonde immaturité, une propension ? parler d'eux des heures durant, ? se plaindre de leur sort, un égoïsme absolu (c'est moi qu'elle vient voir quand elle déprime, l'un comme l'autre étant incapable de l'écouter si elle a un problème).
Bref, elle est plus la psy ou l'assistante sociale de ces types qu'autre chose (même si j'ai découvert qu'il y avait "autre chose" bien sûr). J'avais déj? ressenti ce besoin chez elle, ce qui a fait que je n'ai pas pensé ? mal quand elle s'est mise ? fréquenter ces types d'un peu près... Si votre femme aide une bonne copine dans une mauvaise passe, y'a pas de lézard, si c'est un type marié qui a vingt ans de plus qu'elle et déclare fantasmer sur les drag-queen, ça semble innocent aussi, non ?
En résumé, ma femme ne me trompe pas avec des types plus grands beaux forts virils tatoués intelligents (...) que moi (je ne dis pas ça par jalousie, mais ce sont tous les deux des "braves types" un peu paumés), mais avec des types qui lui donnent un rôle de nounou...
Ca paraît un peu prétentieux comme ça de dire "ma femme me trompe avec des taches parce que je suis trop bien", mais c'est vraiment l'impression que j'ai, et elle m'a elle-même avoué une fois où elle se rendait compte que le collègue ne la fréquentait que pour parler de lui qu'elle avait un besoin maladif de materner.
Bref ? la limite faudrait que je fasse une petite dépression nerveuse pour qu'elle s'interesse de nouveau ? moi...
Quand nous nous sommes rencontrés, ma femme et moi, je n'allais pas bien du tout et elle non plus. Mon ex m'avait planté l? quelques mois plus tôt, alors qu'on devait se marier, qu'elle était enceinte... Elle a fait une fausse couche, et tout ? coup tout était fini. Ma femme elle allait se marier avec un type complètement névrosé, qui la considérait plus comme un meuble que comme une personne.
Bref, on a beaucoup discuté, trop peut-être, elle m'a aidé, je l'ai aidé.
Sauf que passé cette phase, sorti de la dépression, je n'ai pas continué ? me conduire en petit enfant qui a besoin de sa maman. J'ai essayé d'assumer mon rôle de mari, puis de père, de la façon la plus "virile" possible... Peut-être en tombant un peu trop dans le cliché du "taiseux" qui essaie de régler ses problèmes tout seul en évitant d'en parler ? tout le monde.
Bref, il y a trois ans, mon épouse s'est mise ? fréquenter un de ses moniteurs d'auto-école, sans me le cacher d'ailleurs (enfin, sans me cacher la partie "visible" de la relation, elle me racontait leurs conversations, pas ce que j'ai découvert par hasard), puis ultérieurement un collègue de travail (pareillement, je sais "tout" de lui).
Leur point commun ? Une profonde immaturité, une propension ? parler d'eux des heures durant, ? se plaindre de leur sort, un égoïsme absolu (c'est moi qu'elle vient voir quand elle déprime, l'un comme l'autre étant incapable de l'écouter si elle a un problème).
Bref, elle est plus la psy ou l'assistante sociale de ces types qu'autre chose (même si j'ai découvert qu'il y avait "autre chose" bien sûr). J'avais déj? ressenti ce besoin chez elle, ce qui a fait que je n'ai pas pensé ? mal quand elle s'est mise ? fréquenter ces types d'un peu près... Si votre femme aide une bonne copine dans une mauvaise passe, y'a pas de lézard, si c'est un type marié qui a vingt ans de plus qu'elle et déclare fantasmer sur les drag-queen, ça semble innocent aussi, non ?
En résumé, ma femme ne me trompe pas avec des types plus grands beaux forts virils tatoués intelligents (...) que moi (je ne dis pas ça par jalousie, mais ce sont tous les deux des "braves types" un peu paumés), mais avec des types qui lui donnent un rôle de nounou...
Ca paraît un peu prétentieux comme ça de dire "ma femme me trompe avec des taches parce que je suis trop bien", mais c'est vraiment l'impression que j'ai, et elle m'a elle-même avoué une fois où elle se rendait compte que le collègue ne la fréquentait que pour parler de lui qu'elle avait un besoin maladif de materner.
Bref ? la limite faudrait que je fasse une petite dépression nerveuse pour qu'elle s'interesse de nouveau ? moi...