Adèle a écrit :Tout à fait d'accord.... La grosse différence dans nos histoires...
J'ai consulté, car je voyais bien que j'avais un problème, à vouloir le garder.
J'avais assez d'amour propre pour moi, et de responsabilité envers mes enfants... pour cesser de le déresponsabilier, lui.
La grosse différence est peut-être que tu as ressenti le besoin de consulter et que ça t'a fait du bien. Ce n'est pas pour cela que c'est la réponse universelle à tous les problèmes. Certains peuvent très bien s'en sortir sans tandis que les thérapeutes ne pourront jamais rien pour certains problèmes.
J'estime ne pas avoir besoin d'une thérapie pour savoir que j'ai toléré avec difficulté une situation temporaire, qu'elle n'est plus temporaire mais se pérénnise et que donc je ne la supporte plus et je le quitte.
Chacun a ses propres limites à la tolérance qui lui appartiennent.
Je trouve dommage, Adèle, que ta réponse à tout et tous soit toujours thérapie / consultation. J'ai apprécié ton avis, au début et puis j'en ai eu marre de lire toujours les mêmes mots non constructifs et des doutes permanents sur ma capacité à partir. J'ai cessé de venir sur le forum alors que j'en avais besoin pour ne plus passer plus de temps à me justifier plutôt qu'à exprimer des faits ou des ressentis.
Tout ça pour que tu finisses par me dire
Adèle a écrit :
Mais j'arrive aussi à la conclusion, que toi aussi tu ne veux pas que ça marche dans le fond.
qui sonne comme un reproche.
Reproche de rester, reproche de partir, reproche d'hésiter. Si j'avais voulu ce genre de reproches, j'en aurais parlé à ma mère...
Je sais que tu donnes ton avis dans un but d'aide mais je trouve que tu es encore trop centrée sur ta propre histoire et que cela t'empêche de t'ouvrir aux autres.
corsaire a écrit :Ca doit être difficille de se résoudre à un tel choix, mais tu constates qu'il n'est pas équilibré comme garçon...
Et pourtant, qu'il en avait l'air !
Bon au moins, il a admis qu'il a un problème à régler même si on s'est battus aujourd'hui par sms sur la façon de le régler.
Il faut dire que j'ai ce qu'on appelle merdé. J'ai envoyé un texto à ma copine pour lui raconter que l'ultime chance semblait s'éloigner, qu'il ne semblait pas la rechercher, que je serais peut-être mieux sans lui et que c'est mon fils qui en souffrirait le plus. Euh zut, force de l'habitude, je lui ai envoyé à lui.
Réponse " je ne veux pas vous perdre, je dois me prendre par la main pour régler mes problèmes, on a besoin d'une pause mais je ne veux pas que ce soit définitif, je souhaite continuer"
J'ouvre gentiment la porte "je sais que tu souhaites continuer. Mais actuellement nos vies et nos envies ne sont pas compatibles et je ne suis pas capable de faire une pause puis de repartir ensemble. La balle est dans ton camp, à toi de me faire des propositions acceptables. Se réfugier chez elle au bout de 2 jours n'en fait pas vraiment partie."
Réponse mensongère "je ne vais pas chez elle, je pense aller à l'hotel ou chez X son pote. Me couper du monde en tous cas."
Oh le menteur !!!! Hier par sms, il lui demandait si elle l'acceptait chez lui ce soir.
Le retour a été lapidaire "les mensonges ne font pas non plus partie des conditions acceptables pour une pause. Tant que tu n'auras pas compris que tu me dois toute la vérité, quelle qu'elle soit, rien ne sera possible. Dis moi simplement si tu rentres ou pas"
Il a bien entendu choisi de ne pas rentrer...
Ben ma foi, il ne m'a pas manqué. A peine un petit pincement au coeur quand j'ai sorti la fable expliquant son absence à mes parents.
Mais le coucher est plus dur. Je sais de toute façon que ces moments-là seront les plus durs. Se retrouver seule une fois les enfants couchés, dans la maison silencieuse et je déteste la télé.
Ce sera peut-être plus facile quand il n'y aura plus rien à lui ici ?
Ce sera surtout plus facile quand je serai partie d'ici...