voilà je raconte ma petite histoire et vous dit ce que je pense et ce qui m'intéresse c'est ce que vous en dites et ce que vous feriez à ma place, sans forcément être d'accord avec je pense of course. Je m'excuse d'avance pour le pavé mais c'est pour décrire au mieux la situation.
Voila, fin septembre 2011 je suis sorti avec une fille faisant les mêmes études que moi et avec qui je n'avais eu aucune vraie conversation avant, ça s'est fait de façon plutôt inattendue, bien que je me disais que si on se parlait autant par messagerie instantanée et tout sans raison et fréquemment (et c'est elle qui abordait la plupart du temps), c'est qu'il y avait peut être quelque chose. Nous avons tous les deux 20 ans (enfin nous les avons la même année), avant moi elle n'a peu de "vrai copain", c'est à dire dépasser 3 mois et être bien soudé, bien qu'auparavant étant plus jeune (adolescence) elle était du genre à changer de copain comme de culotte pendant un moment, et elle a déjà fait des choses que la morale réprouve, comme rendre une fille cocu en couchant avec son copain.... Je n'ai pas des piles d'exemples, mais je sais qu'elle a été comme ça avant et que maintenant elle a fort changé, si elle ne m'avait rien dit, je n'aurai rien ressenti sauf si on m'avait parlé d'elle bien sûr. Pour ma part, je n'avais pas eu de vraie copine avant non plus et c'était même ma première expérience sexuelle. Enfin sans entrer dans les détails, après qu'elle eut assez réfléchi (et elle a du caractère) à ce qu'on se mette ensemble , c'était fait, elle était réticente car ça faisait longtemps et elle était pas sûre d'être prête. Donc voila pour résumer tout se passait bien jusqu'à ce qu'en janvier, elle paraissait plus froide, j'en ai cru qu'elle m'avait trompé ou quoi, dès le nouvel an elle était distante. Et il se trouvait que non, qu'elle n'avait pas de sentiments, du coup, largué. Trois semaines plus tard, sans que je fasse quoi que ce soit, elle m'avoue que c'était que du contraire, et à une soirée où je me suis arrangé pour être là et sans la chercher ni rien, elle fait une petite crise de jalousie parce que je parlais simplement à une fille et on se remet ensemble.
La suite se passe sans trop de tourmente, jusqu'à mercredi passé. Fin de mes examens, sortie, on était censé se voir la journée mais elle a oublié et avec shopping, coiffeur, conduire sa soeur, elle n'avait pas de temps donc on se voyait le soir en ville. Il faut savoir que ce soir là j'avais décidé de lui dire de vive voix que je l'aime, bien que je manifestais pas mal de signes. Donc en ville je bois avec des amis plus que de raison vu le soulagement, et elle aussi. Elle était avec des copines et tout avant et avait fait une petite before et était déjà bourrée (vu que je l'avais appelé et laissé deux messages et qu'elle répondait pas ou farouchement en l'appelant à un moment ça s'entendait). Elle m'envoie donc un message pour qu'on se voie un peu et fait de même une heure plus tard, je la croise par hasard dans le café où j'étais un peu plus tard aussi. Puis, étant donné que c'était toujours elle qui envoyait un message pour savoir quoi, et n'ayant aucune nouvelle, je décide de lui en envoyé un sous forme de smiley, puis je lui demande où elle est. Je luis téléphone, ça sonne pas. Je reçois ensuite presque deux heures plus tard un message "Je suis partie" (Ce qui s'est avéré être un mensonge, elle était toujours en ville et j'aurais pu tomber sur eux...). Du coup je finis ma soirée, puis rentre chez moi. En me réveillant avec la gueule de bois, pratiquement en même temps je reçois un message d'elle est c'est le drame. Elle m'avoue qu'elle est sortie avec quelqu'un d'autre hier, qu'elle n'a pas d'excuses et qu'elle est désolée (pour elle l'alcool n'excuse pas, bien qu'elle était bien pleine), qu'elle préfère me le dire à la place qu'un autre ne me le dise (je l'aurai su de toute façon vu que le gars était d'un groupe d'amis et au beau milieu de la ville avec d'autres gens qui voient tout à fait qui je suis), que si je voulais en parler même si il n'y a rien à en dire, elle préfère le faire de vive voix, pas envie de sonner. Je lui sonne illico étant dans le gaz, je n'emploie pas un ton de meurtrier mais plutôt de mec en calebard le lendemain pas frais du tout, qui est sous le choc et qui sait pas quoi répondre. Elle n'est pas entrain de pleurer, juste fatiguée. Plus tard réalisant dans la journée je lui envoie un message où je lui dis tout ce que j'en pense. Que c'était pire qu'au mauvais moment, que le pire dans l'histoire c'est ce que je l'aime. (je ne lui avais jamais dit franchement). Elle m'envoie qu'elle m'aime aussi mais ne s'en fout pas, mais qu'elle ne veut pas que je réfléchisse car "ça ne sera plus comme avant".. Je l'ai poussée à venir hier pour qu'on n'en parle, elle avait un mal fou à un moment à me regarder dans les yeux et ne pas pleurer, il y a eu un rapprochement discret, pendant un moment on était allongé à s'embrasser, bien que j'avais beaucoup de mal. Je parlais presque constamment, elle n'a pas l'habitude de parler beaucoup dans ces cas là et acquiesce. Du coup, pendant une heure et des on cause, je lui dis ce que je pense même si je ressens encore un peu sous le choc. Pour elle, je suis trop gentil, je devrais la détester (bien que j'avais un ton absolument pas comme d'habitude), elle sent qu'on aurait du mal à redémarrer. De plus, je ne vous ai pas dit qu'on était pas du genre à se voir trop souvent, étant occupés par moment (surtout elle) par les études et les mouvements de jeunesse principalement. Et étrangement, quand ça s'est passé mal la première fois, c'était durant la période d'examen de janvier, et maintenant ça a merdé après la session de mai-juin. En bref, on se voyait pas souvent, on faisait très peu de trucs de couples typiques, je n'étais pas du genre à tout le temps l'appeler en soirée, à fliquer, à la vouloir tout le temps près de moi (bien mal m'en a pris). Il faut dire que jusqu'à maintenant, c'est à dire un peu plus de 6 mois, elle n'avait fait aucun écart, je n'avais jamais décelé la moindre infidélité, bien qu'elle est déjà allée se saouler avec des gens des mouvements ou ses amis sans moi. Donc je pense à priori que c'est mon manque d'attention et de fermeté qui a fait qu'avec son état second, un bout de son ancienne personnalité est revenue.
Pour ce qui en est de la chose elle même de mercredi, le mec était un gars des mêmes études qui la connait depuis cette année académique, (je la connais de l'année passée, nous sommes répétants). Il savait qu'elle était en couple, et il se voyait souvent dans leur bande d'amis dont fait partie ma copine et durant les études. Il a un kot proche de chez elle (comparé à chez moi). Mais je voyais qui c'était et même où il créchait vu que ma copine lui avait vite apporté des feuilles de cours alors que je me rendais chez elle la dernière fois avant qu'elle fasse sa connerie. Je l'ai questionné, ils ont partagé un taxi mais ils n'ont pas couché, vu comme je l'ai demandé et avec insistance elle me jure que non, et je la crois, car elle n'est pas du genre à vouloir coucher régulièrement et d'en avoir envie comme ça. De plus, vu comme elle se sent (assez mal j'en déduis vu ce qu'elle m'a dit par message par après, et qu'elle a failli pleurer en l'appelant le soir), elle n'aurait aucun intérêt à me mentir vu qu'elle préfèrerait que je la déteste et que je me tape une fille pour me défouler. Pour ce qu'elle ressent, elle m'aime, me le jure et en souffre, elle a du mal avec nos "petites habitudes", il faut dire que ça a vraiment cassé tout le truc très très improprement et brutalement.
Ce qui m'amène enfin à ce que je pense de la chose. Pour ma part, je sais que je suis amoureux, elle aussi l'est plus que probablement, sinon elle ne montrerait plus aucune envie de me parler et tout. Si ils avait couché, je sais que je ne l'aurai pas/ ou presque impossiblement pardonné. Mais là, si c'est ce rouler des pelles complètement bourrés dans la rue, je sais que beaucoup de gars le font sans jamais le dire, et même si ça me fait horriblement mal, et que ça me bousille mon amour propre, je sais que je ne l'oublierais jamais mais que je peux pardonner, bien que progressivement. Je trouve que ce que je ressens est plus important que ce qu'on a pu construire, et de ce qui pourrait renaître de ses cendres. Je pense que ça ne sera pas comme avant comme elle dit, mais pas parce que je serai froid et remettrait ça sur le plat, mais parce que je compte, si ça se peut, que ça soit mieux, qu'on se voie plus, qu'on se comporte comme un vrai couple et que je me fasse moins désirer en parlant plus en premier et de façon moins désintéressée. (ça a toujours été ma façon de faire avec elle jusqu'à maintenant, c'est pour ça qu'elle est revenue après la petite coupure durant les vacances de carnaval. Pour ce qu'elle en pense, c'est très confus. Je pense ne plus lui parler volontairement jusqu'à la prochaine grosse sortie déjà prévue mercredi prochain et voir comme ça se passe. Si elle revoit le type ou un autre, si elle ne montre pas un clair intérêt, je pense aller voir ailleurs bien que je trouve ça débile vu le coup, même si elle a un caractère de merde et que ça a été pourris par moment.
Donc voila, n'hésitez pas à me demander des détails sur la relation, c'était plus que sommaire (et confus
