SOS cocu est une association loi 1901 dont l'objet est le soutien aux victimes d'adultère. Pouvoir parler, se confier, recevoir un soutien moral pour traverser une situation personnelle douloureuse
SOS cocu est une association loi 1901 dont l'objet est le soutien aux victimes d'adultère. Pouvoir parler, se confier, recevoir un soutien moral pour traverser une situation personnelle douloureuse
je me sens l'ame d'un sondeur ce soir (enfin d'une sondeuse!!!) c'est peut être mes cornes d'or je me la raconte !!!
j'ai juste envie de savoir combien d'entre vous ont toujours la même colère la même douleur en repensant au jour ou ils on SU...
(me suis permis de voter je m'auto inaugure )
Le souvenir du bonheur n'est plus du bonheur ; le souvenir de la douleur est de la douleur encore.
Le passé est le passé, et le cerveau a tendance à occulter les (très) mauvais souvenirs. Tout cela s'estompe, et pour ma part, je n y pense plus jamais, il m'a fallu une année tout de meme pour etre ainsi détaché...
Pour ne plus y penser, je pense qu'il ne faut plus etre avec l'individu en question bien sur, sinon ça disparait pas...
Nosce te ipsum.
En espérant que l'autre, cet inconnu, fasse la meme chose...
Je ne ressens plus la douleur du premier jour.... mais la douleur lanscinante d'avoir une femme qui ne parvient pas à se décider à revenir définitivement
"Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort"
Nietzsche
Autant de colère non mais puisque pour le moment nous vivons toujours ensemble il est clair qu'il est difficile d'évacuer. De toutes façons je pense que ma frustration envers les mensonges ne partira jamais. On guéri certainement de la tromperie, je ne pense pas que l'on puisse, quelque soit le temps qui passe, admettre les mensonges, admettre même notre aveuglement, et puis que le plus dur c'est de se pardonner, non pas qu'il y ait véritablement une culpabilité à assumer dans la tromperie elle même mais plutôt se pardonner de s'être autant trompé dans le choix d'élire cette personne comme la femme de sa vie. Ma colère en l'état est de moins en moins dirigé vers elle mais plus vers un tout, vers la situation en soi, vers ces 15 ans qui ne s'annulerons pas, vers cette perte sèche des quatre dernières années (la durée de la tromperie...)
Pardonner, aucun intérêt, oublier, jamais, vivre avec, un choix?
Se faire enlever cette liberté primaire, ce libre arbitre, c'est celà le plus insuportable, rien ne l'éfface, on apprend à composer...
Je suis toujours avec ma femme. J'ai pardonné, c'est un fait.
Mais je n'arrive pas à me débarasser de cette douleur.
Lorsqu'elle avait la tuberculose, j'étais tout le temps à ces cotés, je prenais soin d'elle.
Après sa maladie, j'ai voulu lacher du leste ... souffler un peu (un peu trop peut-etre).
Puis le drame, commençant par une réflexion dans la tronche "tu me considère comme un meuble" puis par l'irréparable.
Ca pour vous balancer dans la tronche "THE" truc qui n'a pas plus ils s'en souviennent ... par-contre l'année de sacrifice envers elle .... ça c'est bizarre comme ça s'oublie. (d'où mon intervention sur un témoignage)
La douleur commençait à s'atténuer ... puis me suis rappelé de cette année peu sympathique de la maladie ... et là la douleur est revenue plus forte que jamais. Aller ailleur à cause d'un petit détail, le pire c'est qu'on en avait discuté. Obliger de refaire des efforts .... quand je vois, encore aujourd'hui, le résultat de ces efforts, ça me donnerait presque la gerbe.
Non, plus de douleur aujourd'hui. quelques remords parfois uniquement ou plutot des intérogation sur ce que serait devenu notre couple si nous n'avions pas vécu ca.
Toutefois mon cas est plus simple que la plupart ici, elle est passée a l'acte et est partie avec celui qui a reussi a la faire réver un peu plus que moi il faut croire. De plus c'est moi qui ai merdé dans le couple ( pas de cornes a proprement dit puisque nous étions un couple libertin, mais des décisions égoistes de mapart et le refus d'un enfant... donc j'assume enfin je crois).
Mal ? Ben oui, faut pas pousser, c'est encore récent... la blessure n'est pas prête de se refermer. Et même, je pense que dans des années, il restera un suintement, parfois, qui coule de l'hideuse cicatrice
Les 200 chevaux parqués sous le capot sont bien moins dangereux que l'âne derrière le volant.
Pour ne plus y penser, je pense qu'il ne faut plus etre avec l'individu en question bien sur, sinon ça disparait pas ... j'aime bien cette phrase de Laurent, elle répond à la question pour moi personnellement
Il est vrai que ne plus voir son tortionnaire apaise plus vite le mal. Cependant, tout porte à croire que chez la plupart d'entre nous, le D-day reste et restera à jamais gravé dans la mémoire, accompagné d'une douleur parfois ténue, mais ô combien réelle.